- JohnMédiateur
Selon l'indicateur DME Wide, les élèves qui ne parlent pas français chez eux et/ou qui sont pauvres :
- ont moins de chances que les autres d'aller au lycée
- sont moins bons en maths
- sont moins bons en sciences
www.education-inequalities.org/countries/france
- ont moins de chances que les autres d'aller au lycée
- sont moins bons en maths
- sont moins bons en sciences
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- e-WandererGrand sage
Ça ne vaut pas pour les autres matières ? J'ai l'impression qu'ils enfoncent des portes ouvertes…
- egometDoyen
Simple corrélation. On peut aussi inverser le rapport.
Ceux qui sont bons en maths ont aussi plus de chances d'être riches etc.
Qu'est-ce que ça prouve?
Ceux qui sont bons en maths ont aussi plus de chances d'être riches etc.
Qu'est-ce que ça prouve?
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
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- Ma'amÉrudit
Et ils ne sont pas moins bons en français ?
- GrypheMédiateur
C'est la traditionnelle corrélation, hélas, entre réussite scolaire et réussite sociale.
- egometDoyen
Cette corrélation est-elle forcément un mal?
Quelle est la cause? Quel est l'effet?
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- JohnMédiateur
Le fait que des enfants de 15 ans soient bons en maths expliquerait que leurs parents gagnent plus que les autres ?egomet a écrit:Simple corrélation. On peut aussi inverser le rapport.
Ceux qui sont bons en maths ont aussi plus de chances d'être riches etc.
Qu'est-ce que ça prouve?
Je ne pense pas qu'on puisse inverser ainsi la corrélation
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
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- PrimuraNiveau 9
Une corrélation va forcément dans les deux sens, sinon c'est une relation de causalité :p Du coup, on ne peut pas dire que c'est une corrélation, mais à la rigueur une causalité : les élèves qui ont des parents plus favorisés socialement ont de meilleurs résultats en moyenne que les autres (ce qui n'enlève rien à leur mérite).
Sinon, est-ce réellement étonnant ? J'ai remarqué que bien souvent, les parents médecins, avocats, etc. poussaient largement plus leurs enfants que les parents chômeurs ou ouvriers à "bien travailler à l'école"...
Mais ce n'est pas en diminuant l'exigence qu'on a vis-à-vis des plus défavorisés qu'ils progresseront ; bien au contraire, moins on demande, et moins on a. Et même si cette exigence n'est pas formulée clairement : un enfant dont on attend moins le sentira, et fournira moins d'efforts...
J'ajoute par ailleurs que cela arrange bien nos "élites" qui ont ainsi bien moins de concurrence pour "rester en haut" !
Sinon, est-ce réellement étonnant ? J'ai remarqué que bien souvent, les parents médecins, avocats, etc. poussaient largement plus leurs enfants que les parents chômeurs ou ouvriers à "bien travailler à l'école"...
Mais ce n'est pas en diminuant l'exigence qu'on a vis-à-vis des plus défavorisés qu'ils progresseront ; bien au contraire, moins on demande, et moins on a. Et même si cette exigence n'est pas formulée clairement : un enfant dont on attend moins le sentira, et fournira moins d'efforts...
J'ajoute par ailleurs que cela arrange bien nos "élites" qui ont ainsi bien moins de concurrence pour "rester en haut" !
- egometDoyen
En fait, ma question était volontairement provocante.
Car il est évident que succès social et succès scolaire entretiennent des relations dialectiques.
Il suffit de se place à l'échelle de la famille pour le comprendre. Les bonnes connaissances en mathématiques et en sciences vous qualifient pour de bons postes et de bonnes rémunérations. Elles vous qualifient aussi pour donner une bonne éducation à vos enfants, au moins dans la composante scolaire de l'éducation. Mais on pourrait faire la même remarque d'un grand nombre de qualités: le sérieux, la rigueur, même la droiture. Ces qualités vous rendent précieux aussi bien dans votre vie professionnelle que dans votre rôle de parents.
Il serait naïf de croire que c'est la richesse des parents qui détermine le succès scolaire des enfants, mais richesse et succès scolaire ont une cause commune dans le talent et les compétences des parents.
Je ne nie pas que le fait de posséder puisse représenter un avantage, par exemple à travers des cours particuliers, des activités diverses etc, mais la richesse intervient secondairement, pour renforcer une tendance existente. J'irai plus loin, quand les parents ont de mauvaises pratiques éducatives, la richesse aggrave la tendance, parce qu'elle habitue les enfants à croire que les biens vont leur tomber tout cuits dans la bouche. Je crois que nous en connaissons tous, des gosses de riches qui tournent mal.
Voilà, il ne faut pas sauter trop vite aux conclusions.
Car il est évident que succès social et succès scolaire entretiennent des relations dialectiques.
Il suffit de se place à l'échelle de la famille pour le comprendre. Les bonnes connaissances en mathématiques et en sciences vous qualifient pour de bons postes et de bonnes rémunérations. Elles vous qualifient aussi pour donner une bonne éducation à vos enfants, au moins dans la composante scolaire de l'éducation. Mais on pourrait faire la même remarque d'un grand nombre de qualités: le sérieux, la rigueur, même la droiture. Ces qualités vous rendent précieux aussi bien dans votre vie professionnelle que dans votre rôle de parents.
Il serait naïf de croire que c'est la richesse des parents qui détermine le succès scolaire des enfants, mais richesse et succès scolaire ont une cause commune dans le talent et les compétences des parents.
Je ne nie pas que le fait de posséder puisse représenter un avantage, par exemple à travers des cours particuliers, des activités diverses etc, mais la richesse intervient secondairement, pour renforcer une tendance existente. J'irai plus loin, quand les parents ont de mauvaises pratiques éducatives, la richesse aggrave la tendance, parce qu'elle habitue les enfants à croire que les biens vont leur tomber tout cuits dans la bouche. Je crois que nous en connaissons tous, des gosses de riches qui tournent mal.
Voilà, il ne faut pas sauter trop vite aux conclusions.
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