Organiser une progression à l'année

Bonjour à tous,

Ma question va probablement paraître idiote mais je la pose quand même. Je viens d'obtenir le CAPES et je serai donc stagiaire à temps plein à la rentrée. Certains collègues m'ont conseillé d'arriver dans mon nouvel établissement avec une progression à l'année déjà toute faite que je pourrai fournir à mon tuteur afin que l'on puisse entrer directement dans le vif du sujet.
Le problème c'est que j'ai énormément de mal à trouver comment organiser cette progression à l'année. Est-ce que je dois indiquer la totalité des séances avec les objectifs pour chacune d'entre elles ou est-ce que je dois simplement mettre en avant le titre de mes séquences avec les principaux objectifs?

Merci d'avance et pardon si ma question peut sembler idiote.

Tu peux voir une idée en (trèstrèstrès) gros de ce que tu vas faire, avec les œuvres que tu aimerais étudier et les gros titres des sq (si tu connais déjà tes niveaux) mais de toute façon, tout ce qui est prévu ou fait pendant les vacances sera modifié et re re re re modifié... (enfin, ce n'est que mon avis)! Faire une première sq peut être utile.
Après le CAPEs, il faut décompresser pour être au top face à l'année de stage qui arrive!

Essayez de voir comment vous pensez mettre en oeuvre les différentes rubriques des programmes. Vous connaissez le type de bahut et vos classes ? Je pense qu'une série de lectures et une série d'exercices d'écriture reliés seraient déjà un bon début, avec pour le collège une progression grammaticale à part.

Malheureusement non, je ne sais pas encore dans quel établissement je serai. En tant que stagiaire, je n'ai pas droit aux classes à examen (ce qui enlève trois niveaux dans le cas du Français).
J'avoue espérer me retrouver en collège parce que je ne me vois pas face à des lycéens (après, si jamais cela arrive, je m'adapterai quoi qu'il en soit).
Ma difficulté vient surtout du fait que j'ai du mal à voir dans quelle séquence je pourrais intégrer tel ou tel point de grammaire (étant donné qu'il faut toujours partir des textes pour débuter l'apprentissage d'une notion de langue).

Il faut faire attention à cette jolie phrase "les stagiaires n'ont pas de classes à examens" , en stage, j'avais des premières.
Après, se plonger dans les manuels scolaires peut être intéressant pour voir comment sont articulées les séances, sq et les points de gramm. Il faut en regarder plusieurs pour les comparer.

NelliNella a écrit:Malheureusement non, je ne sais pas encore dans quel établissement je serai. En tant que stagiaire, je n'ai pas droit aux classes à examen (ce qui enlève trois niveaux dans le cas du Français).
J'avoue espérer me retrouver en collège parce que je ne me vois pas face à des lycéens (après, si jamais cela arrive, je m'adapterai quoi qu'il en soit).
Ma difficulté vient surtout du fait que j'ai du mal à voir dans quelle séquence je pourrais intégrer tel ou tel point de grammaire (étant donné qu'il faut toujours partir des textes pour débuter l'apprentissage d'une notion de langue).

D'abord, vous pouvez tout à fait avoir des classes d'examen.
Ensuite, il est faux de dire qu'"il faut toujours partir des textes pour débuter l'apprentissage d'une notion de langue" : les programmes recommandent depuis 2008 une progression distincte, même si ça reste en travers de la gorge de ceux qui ont tellement massacré l'étude de la langue qu'ils craignent aujourd'hui que d'autres le fassent voir.
Vous devriez attendre un peu...

Ah donc c'est possible de se retrouver face à des premières? Bon je vais devoir me pencher là dessus également dans ce cas... Merci pour l'avertissement en tout cas.
C'est vrai que les manuels peuvent être intéressants. J'ai trop tendance à les mettre de côté.

NelliNella a écrit:Malheureusement non, je ne sais pas encore dans quel établissement je serai. En tant que stagiaire, je n'ai pas droit aux classes à examen (ce qui enlève trois niveaux dans le cas du Français).
J'avoue espérer me retrouver en collège parce que je ne me vois pas face à des lycéens (après, si jamais cela arrive, je m'adapterai quoi qu'il en soit).
Ma difficulté vient surtout du fait que j'ai du mal à voir dans quelle séquence je pourrais intégrer tel ou tel point de grammaire (étant donné qu'il faut toujours partir des textes pour débuter l'apprentissage d'une notion de langue).

Ce n'est plus obligatoire.
La progression grammaticale séparée est autorisée par les IO depuis quelques années.
Toutefois, si tu es stagiaire, tu auras intérêt à suivre les prescriptions des IPR de ton académie (pour l'année de stage).

Pour les manuels, comme en débutant, en général, on n'en a pas, j'étais allée au CDI de mon futur établissement et j'en avais emprunté. Dans le bibliothèques des IUFM aussi c'est possible de les emprunter.

J'ai eu la chance d'en récolter quelques uns (j'ai été stagiaire 6 h/semaine pendant cette année scolaire) notamment pour la 6eme et la 5eme. Je vais m'y plonger un peu plus afin de trouver comment tout organiser.

Bonjour à tous, je suis aussi nouvellement stagiaire et profite de ce poste pour vous demander quelques précisions. Durant ma formation, on m'a indiqué que l'on devait construire 2 séquences autour de chaque objet d'étude (ce qui entrainerait 8 séquences au total dans l'année). Est-ce exact ? Combien de temps doivent-elles durer ? On m'a indiqué 3 semaines ; est-ce correct ? Merci de vos réponses.

Ca dépend si tu es en collège ou en lycée

NelliNella a écrit:J'ai eu la chance d'en récolter quelques uns (j'ai été stagiaire 6 h/semaine pendant cette année scolaire) notamment pour la 6eme et la 5eme. Je vais m'y plonger un peu plus afin de trouver comment tout organiser.

Tu peux aussi faire une recherche sur le forum : de nombreuses progressions annuelles et progressions grammaticales ont été postées.

Il faut toujours être assez souple pour s'adapter. L'important n'est pas le formalisme, l'important, ce sont les contenus.

Je pense être capable de m'adapter (il faut aussi voir en fonction des élèves, de leurs difficultés...) mais résultat j'ai un peu de mal à voir comment faire une bonne progression sans y mettre trop de choses (étant donné que le contenu risque de changer en cours de route)

Quand j'étais stagiaire, la formation sur la progression annuelle avait eu lieu en mars alors..... De toute façon, c'est un élément qui change sans cesse et dont je (je ne me permets pas d'employer le nous) suis éternellement insatisfaite!
Cela se fera au fur et à mesure.

Allez, je lance un conseil (mais attention aux conseils extra-IUFM cette année) : prépare les progressions grammaticales d'abord. Si on te demande à la rentrée de "décloisonner" grammaire et lecture, tu pourras construire ta progression en lecture pour qu'elle s'accorde au  mieux à ta progression de grammaire (où il est le plus important d'avoir une progression).

Je suis d'accord avec tout ce qui a été dit plus haut.
Organise tes progressions annuelles en réfléchissant aux oeuvres étudiées. Ta progression devra commencer par un groupement de textes pour laisser le temps aux élèves d'acheter les livres. Cette progression doit être suffisamment souple pour être modifiée en fonction du niveau des élèves, des séries présentes dans l'établissement, de la politique de l'établissement concernant l'achat des séries, des conseils de ton tuteur.
Ainsi tu peux noter "Roman de chevalerie" pour des cinquièmes et aviser à la rentrée.

Je te conseille également de faire une progression grammaticale à part. Les élèves s'y retrouvent mieux et construisent progressivement leurs savoirs. Elle permet également de ne pas instrumentaliser les textes.

Bon courage

Nelli, si tu le souhaites, on peut voir ensemble si tu veux. J'ai déjà établi celle de 6ème, et je dois aussi faire le reste ne sachant pas où je serais l'an prochain.

Si vous le souhaitez, je peux vous envoyer ce que j'ai fait en cinquième, quatrième, et ce que je compte faire en troisième. Il ne s'agit nullement d'un modèle, mais ça peut dépanner.

de toute façon, tu verras forcément les différentes progressions qui vont fleurir sur le forum d'ici quelques semaines.

J'aime bien comparer plein de trucs (manuels, forums, internet, trucs des collègues, formation...) et faire tout ça à ma sauce mais c'est vrai que sans savoir comment fonctionne l'établissement ni le niveau des futurs élèves, ce n'est pas simple.

Il vaut mieux attendre de savoir quelles classes tu as, tu ne vas pas préparer 7 progressions différentes au cas où.

Bonjour à tous,
J'ai été stagiaire 15 heures cette année scolaire et il s'avère que ma tutrice et l'ESPE m'ont toujours demandé, voire imposé, de construire des séquences décloisonnées: hors de question d'aborder un point de langue sans lien avec un texte. J'ai trouvé l'exercice extrêmement complexe, voire artificiel, sauf à quelques moments de "grâce" près. Chez les élèves, j'ai observé un grand désarroi (mais peut-être aussi ai-je mal abordé moi-même ce système de décloisonnement avec eux). Il n'était pas question pour ma tutrice de cloisonner le classeur (textes/outils de la langue...), ce que mes élèves avaient l'habitude de faire antérieurement. Ils ont eu beaucoup de mal, donc, à classer les feuillets, à comprendre le fonctionnement du classeur en "mode décloisonné". Beaucoup de difficultés, aussi, à retenir les notions de langue. Bref, je me pose la question, pour l'année prochaine, de savoir s'il ne vaut mieux pas cloisonner le classeur par souci de clarté, construire une progression grammaticale, certes en lien avec les objets d'étude, mais de manière plus souple, quitte à aborder de temps à autre des points de langue sans lien avec les textes. Pourriez-vous me dire ce que vous en pensez? Comment fonctionnez-vous? J'essaie en effet de revenir sur cette année, de faire le bilan, afin de préparer au mieux la rentrée prochaine et construire une progression mieux ficelée, aider au mieux les élèves. Je trouve que la langue a été le point faible de mon année.

Hello Mezzo Voce !

Est-que tu peux te présenter dans la section "votre présentation" du forum, s'il te plaît ?
https://www.neoprofs.org/f26-votre-presentation

Si j'ai bien lu, tu seras titulaire en septembre : fais comme tu veux ! Tu es libre, désormais.