- YazilikayaNeoprof expérimenté
La gorge serrée.
- JaneMonarque
Ben c'est quatre de trop (enfin cinq, avec l'assassinat de ce matin)
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- Dame TartineNeoprof expérimenté
Et combien psychologiquement détruits par ce métier ?John a écrit:Le Midi Libre : "seuls quatre professeurs ont été tués en France depuis une trentaine d'années par des années".
http://www.midilibre.fr/2014/07/04/une-enseignante-poignardee-a-mort-a-albi-par-la-mere-d-un-eleve,1019783.php
- arcencielGrand Maître
Pas de mots
- philannDoyen
La colère pourtant bien réelle attendra...
Juste de la tristesse pour cette collègue, ses proches, ses élèves et ses collègues!
Quelle horreur!
Juste de la tristesse pour cette collègue, ses proches, ses élèves et ses collègues!
Quelle horreur!
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- arcencielGrand Maître
+10coindeparadis a écrit:On ne peux pas envoyer une marque d'empathie à la famille, au nom de Néo ?
- InvitéeBruNiveau 5
Je suis outrée, choquée... tellement jeune, avec deux enfants en bas âge, un mari... Mais quelle horreur de voler la vie des gens comme ça! C'est inadmissible, inexplicable, impardonnable!
- InvitéeBruNiveau 5
arcenciel a écrit:+10coindeparadis a écrit:On ne peux pas envoyer une marque d'empathie à la famille, au nom de Néo ?
Il y a la page FB du mari...
- arcencielGrand Maître
Je n'ai pas FB
- piescoModérateur
Dame Tartine a écrit:L'information a été expédiée en 2 minutes chrono sur France 2 et 3 sur TF1. Il y avait le foot à traiter, c'était manifestement plus important. Ça me débecte.Spartacus a écrit:Whypee a écrit:Ce qui me révolte le plus, c'est qu'on sait pertinemment que ces gens existent, mais ils créent de l'emploi en les laissant dans la nature (assistants sociaux, éducateurs, membres d'association diverses d'intégration/d'accompagnement/de rééducation/..., juges, magistrats, médecins spécialisés, etc.)
tout ça au détriment des gens normaux !
Et c'est à nous qu'on demande d'entretenir le mythe en nous obligeant à fermer les yeux sur tout signe avant-coureur. Que ce soit la violence explosive de certains élèves, l'agressivité revendicative de certains parents et d'une façon générale, le nombre croissants de psycho ou sociopathes que nous devons gérer seuls pour permettre à une hiérarchie claquemurée dans son autisme de se prévaloir d'établissements "sans problèmes", remplis d'élèves "inconnus des services de police"...
Tous cela, nous le savons tous. Ce qui fait de nous tous, des coupables.
Si j'étais à la place de la famille, je ne suis pas certain que je recevrais favorablement quelque témoignage d'empathie que ce soit venant d'un membre de l'éducation nationale... Au contraire...
J'ai connu une époque où cela aurait été impossible ou tellement exceptionnel que même le foot serait passé au second plan. Finalement, quand on sait ce qu'on sait et qu'on voit ce qu'on voit, on finit par se dire qu'on a raison de penser ce qu'on pense : que les témoignages de sympathie horrifiés ne sont qu'une façon d'exorciser l'épée de Damoclès que nous sentons tous au dessus de nos têtes. Mais pas plus...
Décidément, je suis trop vieux pour ces conneries!
Ce que tu dis dans le premier paragraphe de ton message est très juste, hélas.
J'ai pleuré quand j'ai appris cette triste nouvelle tout à l'heure. Des pensées pour cette collègue et sa famille
La presse espagnole en parle: http://sociedad.elpais.com/sociedad/2014/07/04/actualidad/1404467695_070112.html
- SpartacusNiveau 8
Dame Tartine a écrit:L'information a été expédiée en 2 minutes chrono sur France 2 et 3 sur TF1. Il y avait le foot à traiter, c'était manifestement plus important. Ça me débecte.
Ce que tu dis dans le premier paragraphe de ton message est très juste, hélas.
J'ai pleuré quand j'ai appris cette triste nouvelle tout à l'heure. Des pensées pour cette collègue et sa famille
Visiblement, nous ne sommes que deux à faire ce constat : alors il faut s'attendre à ce que chaque année le nombre de victimes expiatoires croisse et qu'on exige de nous toujours plus d'aveuglement volontaire.
Je suis tellement désabusé qu'après les propos de Paul Raoult, je ne serais même pas étonné que quelqu'un de chez nous invoque une quelconque forme de provocation de la part de notre malheureuse collègue, une phrase maladroite, une remarque désobligeante... Bref, un truc qui permettrait de s'en désolidariser en justifiant le geste - "certes excessif" - de la mère, mais ma foi, assez compréhensible... Ce genre de lâcheté s'est déjà vue.
Le système à bout de souffle nous envoie au casse pipe pour que certains puissent obtenir leur bâton de maréchal...
Finalement, j'ai envie de dire "à qui le tour?"
Personnellement, je me suis fait casser la figure une fois, attendre à la sortie une multitude de fois et j'ai été précipité dans les escaliers à la renverse, par un grand élève masqué, juste après avoir reçu des menaces de vengeances. Quand je me suis plaint d'avoir failli me rompre le cou, réponse du proviseur avec un sourire pervers : "Ça ne sert à rien de dramatiser : il vaut mieux y voir une marque d'intérêt."
Vivement la retraite. Mais je plains les jeunes collègues.
- gelsomina31Grand Maître
et
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Fear buildswalls.Hope builds bridges !
« De chacun selon ses forces, à chacun selon ses besoins. »
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
+1
"Elle voulait juste se faire remarquer en essayant de vous étrangler devant ses nouveaux petits camarades de 6èmes..."
"Elle voulait juste se faire remarquer en essayant de vous étrangler devant ses nouveaux petits camarades de 6èmes..."
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Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
On se sent vachement respecté et soutenu par les médias... Un sujet d'à peine quelques minutes sur France 2...
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Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- PabloPEExpert
Où?Brunette a écrit:arcenciel a écrit:+10coindeparadis a écrit:On ne peux pas envoyer une marque d'empathie à la famille, au nom de Néo ?
Il y a la page FB du mari...
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- OlympiasProphète
Marcelle Duchamp a écrit:On se sent vachement respecté et soutenu par les médias... Un sujet d'à peine quelques minutes sur France 2...
Mais enfin Marcelle, un jour de match de coupe du monde
- profecolesHabitué du forum
En salle des maîtres, les larmes nous sont montées ...
Un jour, un jour pas si lointain, ils ne trouveront plus personne pour enseigner ....
Des pensées émues pour cette famille brisée.
Un jour, un jour pas si lointain, ils ne trouveront plus personne pour enseigner ....
Des pensées émues pour cette famille brisée.
- minette74Niveau 5
Olympias a écrit:Marcelle Duchamp a écrit:On se sent vachement respecté et soutenu par les médias... Un sujet d'à peine quelques minutes sur France 2...
Mais enfin Marcelle, un jour de match de coupe du monde
Même chose sur M6... reportage bouclé en 3 mn puis foot, foot et refoot.
Je suis ... (les mots me manquent) ... bouleversée par ce drame ... Je pense au mari, aux enfants à qui j'envoie toutes mes condoléances et mon soutien moral. Et je ne peux pas m'empêcher de me projeter : ça aurait très bien pu être moi.
J'aimerai qu'une action soit faite pour notre sécurité : grève ? manifestation nationale ? je ne sais pas, mais on ne peut pas continuer comme ça !
Nos syndicat vont-ils réagir ?
- Dame TartineNeoprof expérimenté
Marcelle Duchamp a écrit:On se sent vachement respecté et soutenu par les médias... Un sujet d'à peine quelques minutes sur France 2...
2 minutes très exactement après 14 minutes dévolues au foot. Gerbant.
- OlympiasProphète
Dans Libération :
Il a vu la maîtresse d’école couchée dans la salle de classe de sa copine de maternelle. «Elle était par terre, comme ça. Pleine de sang.» Il a vu aussi les pompiers arriver. Puis les autres instituteurs «nous ont mis en sécurité dans les autres classes», semble réciter le petit garçon haut comme trois pommes. Sa maman paraît autrement secouée par les événements. «J’amenais mon enfant à l’école quand cette femme en est sortie en courant en tenant sa fille par la main, raconte Karima, encore tout alarmée. Elle m’a pris par le col et elle s’est mise à hurler : "je l’ai tuée, je l’ai tuée, vous pouvez appeler la police". Puis elle est partie.»
Neuf heures, vendredi matin. Dernier jour de classe à l’école Edouard Herriot du quartier Lapanouse à Albi (Tarn). La jeune institutrice, 34 ans et mère de deux enfants, assurait l’accueil matinal de ses élèves. Elle est tombée dans sa classe, frappée d’un coup de couteau de cuisine au thorax. Sans dispute, sans altercation préalable. «Comme ça, clac !», s’épouvante Karima.
L’auteure de l’agression est une parente d’élève «souffrant de troubles mentaux sévères», mère isolée d’une fillette de cinq ans, habitante depuis deux mois de la résidence du bout de la rue. A peine connue de ses voisines pour avoir «beaucoup de problèmes avec son mari ou son ex-mari». La résidence elle-même n’est pas d’une insoutenable misère : une seule tour où réside le concierge, des immeubles de quatre étages autour, de la pelouse partout et même un parc. A trois pas du centre-ville, sa cathédrale et ses briques roses. Un quartier populaire, ni plus ni moins.
Les parents d’élèves, qui échangent encore leur stupéfaction réciproque derrière les barrières policières en fin de matinée, insistent tous pour dire que «tous sont super gentils dans cette école», qu’il n’y avait «aucune tension avec les enseignants». Le ministre de l’Education qui a atterri à Albi dans les deux heures qui ont suivi le drame ne dit pas autre chose. Benoît Hamon souligne d’abord l’enseignante «remarquable» qu’était l’institutrice poignardée. Il souligne surtout la qualité du «projet éducatif mené par les enseignants, la mixité sociale et la réussite du dialogue dans ce quartier». Le meurtre d’une enseignante dans sa classe, insiste-t-il, est un acte particulièrement «odieux, un crime abominable». Il faut certes «protéger l’école de la République» ajoute-t-il. Mais il n’imagine pas pour autant en interdire l’accès aux parents d’élèves.
Aux abords de l’école Edouard Herriot, le secrétaire départemental du syndicat FSU relève la coïncidence entre ce fait et la toute récente étude de l’Insee sur les agressions verbales et physiques subies pas les enseignants. «Très peu de ces agressions remontent dans l’institution scolaire ou par la voie syndicale, résume Robert Couffignal. Trop de dossiers classés sans suite ont fini par dissuader les enseignants de les signaler.»
Il a vu la maîtresse d’école couchée dans la salle de classe de sa copine de maternelle. «Elle était par terre, comme ça. Pleine de sang.» Il a vu aussi les pompiers arriver. Puis les autres instituteurs «nous ont mis en sécurité dans les autres classes», semble réciter le petit garçon haut comme trois pommes. Sa maman paraît autrement secouée par les événements. «J’amenais mon enfant à l’école quand cette femme en est sortie en courant en tenant sa fille par la main, raconte Karima, encore tout alarmée. Elle m’a pris par le col et elle s’est mise à hurler : "je l’ai tuée, je l’ai tuée, vous pouvez appeler la police". Puis elle est partie.»
Neuf heures, vendredi matin. Dernier jour de classe à l’école Edouard Herriot du quartier Lapanouse à Albi (Tarn). La jeune institutrice, 34 ans et mère de deux enfants, assurait l’accueil matinal de ses élèves. Elle est tombée dans sa classe, frappée d’un coup de couteau de cuisine au thorax. Sans dispute, sans altercation préalable. «Comme ça, clac !», s’épouvante Karima.
L’auteure de l’agression est une parente d’élève «souffrant de troubles mentaux sévères», mère isolée d’une fillette de cinq ans, habitante depuis deux mois de la résidence du bout de la rue. A peine connue de ses voisines pour avoir «beaucoup de problèmes avec son mari ou son ex-mari». La résidence elle-même n’est pas d’une insoutenable misère : une seule tour où réside le concierge, des immeubles de quatre étages autour, de la pelouse partout et même un parc. A trois pas du centre-ville, sa cathédrale et ses briques roses. Un quartier populaire, ni plus ni moins.
Les parents d’élèves, qui échangent encore leur stupéfaction réciproque derrière les barrières policières en fin de matinée, insistent tous pour dire que «tous sont super gentils dans cette école», qu’il n’y avait «aucune tension avec les enseignants». Le ministre de l’Education qui a atterri à Albi dans les deux heures qui ont suivi le drame ne dit pas autre chose. Benoît Hamon souligne d’abord l’enseignante «remarquable» qu’était l’institutrice poignardée. Il souligne surtout la qualité du «projet éducatif mené par les enseignants, la mixité sociale et la réussite du dialogue dans ce quartier». Le meurtre d’une enseignante dans sa classe, insiste-t-il, est un acte particulièrement «odieux, un crime abominable». Il faut certes «protéger l’école de la République» ajoute-t-il. Mais il n’imagine pas pour autant en interdire l’accès aux parents d’élèves.
Aux abords de l’école Edouard Herriot, le secrétaire départemental du syndicat FSU relève la coïncidence entre ce fait et la toute récente étude de l’Insee sur les agressions verbales et physiques subies pas les enseignants. «Très peu de ces agressions remontent dans l’institution scolaire ou par la voie syndicale, résume Robert Couffignal. Trop de dossiers classés sans suite ont fini par dissuader les enseignants de les signaler.»
- OlympiasProphète
La mère d’une écolière, qui a poignardé à mort vendredi matin une enseignante dans une école primaire d’Albi, va être hospitalisée d’office dans un hôpital psychiatrique, a annoncé à la presse le procureur de la République d’Albi, Claude Derens.
«De façon immédiate, la mise en cause va être placée en milieu psychiatrique sous contrainte», a déclaré M. Derens.
«L’auteure présumée des faits, lorsqu’elle a été arrêtée, n’était pas en train de fuir et marchait semble-t-il paisiblement dans la rue (près de son domicile). En raison des déclarations peu cohérentes qu’elle a faites dès le début de sa garde à vue, j’ai requis deux experts pour un examen psychiatrique», a expliqué en préambule le procureur.
Cette expertise conclut à l’existence de «troubles mentaux sévères sous forme d’idées délirantes de persécution», a poursuivi le magistrat.
Au moment des faits, «il existait un état de décompensation psychiatrique», a-t-il souligné, ce qui signifie des «troubles psychiques ayant aboli son discernement au sens de l’article 122-1 du Code pénal».
Agée de 47 ans, elle s’est présentée vendredi matin à l’ouverture des cours dans l’école Edouard Herriot d’Albi et a poignardé à mort l’institutrice de sa fille devant «à peu près 14 élèves».
«D’après les premiers éléments de l’enquête, la mère de famille, qui voulait en découdre avec l’enseignante de son enfant, avait apporté un couteau de cuisine - une lame de 16 centimètres - dans son sac à main», a décrit le procureur, précisant que l’autopsie avait révélé un seul coup de couteau porté au niveau du flanc de la victime.
L’auteure, mère de deux enfants, n’avait à sa charge que la cadette de six ans. Elle avait déjà été signalée début 2014 au parquet pour des «troubles psychiques» et une enquête pour délaissement de mineur avait été ouverte, conduisant à son hospitalisation en milieu psychiatrique jusqu’au 18 mars.
Elle avait ensuite récupéré sa fille en Espagne et l’avait scolarisée à Albi au groupe scolaire Herriot en mai.
AFP
«De façon immédiate, la mise en cause va être placée en milieu psychiatrique sous contrainte», a déclaré M. Derens.
«L’auteure présumée des faits, lorsqu’elle a été arrêtée, n’était pas en train de fuir et marchait semble-t-il paisiblement dans la rue (près de son domicile). En raison des déclarations peu cohérentes qu’elle a faites dès le début de sa garde à vue, j’ai requis deux experts pour un examen psychiatrique», a expliqué en préambule le procureur.
Cette expertise conclut à l’existence de «troubles mentaux sévères sous forme d’idées délirantes de persécution», a poursuivi le magistrat.
Au moment des faits, «il existait un état de décompensation psychiatrique», a-t-il souligné, ce qui signifie des «troubles psychiques ayant aboli son discernement au sens de l’article 122-1 du Code pénal».
Agée de 47 ans, elle s’est présentée vendredi matin à l’ouverture des cours dans l’école Edouard Herriot d’Albi et a poignardé à mort l’institutrice de sa fille devant «à peu près 14 élèves».
«D’après les premiers éléments de l’enquête, la mère de famille, qui voulait en découdre avec l’enseignante de son enfant, avait apporté un couteau de cuisine - une lame de 16 centimètres - dans son sac à main», a décrit le procureur, précisant que l’autopsie avait révélé un seul coup de couteau porté au niveau du flanc de la victime.
L’auteure, mère de deux enfants, n’avait à sa charge que la cadette de six ans. Elle avait déjà été signalée début 2014 au parquet pour des «troubles psychiques» et une enquête pour délaissement de mineur avait été ouverte, conduisant à son hospitalisation en milieu psychiatrique jusqu’au 18 mars.
Elle avait ensuite récupéré sa fille en Espagne et l’avait scolarisée à Albi au groupe scolaire Herriot en mai.
AFP
- DhaiphiGrand sage
“La educación nacional”, añadió, “ha perdido una magnífica profesora”.piesco a écrit:La presse espagnole en parle: http://sociedad.elpais.com/sociedad/2014/07/04/actualidad/1404467695_070112.html
Mais oui, bien sûr . Il la connaissait, il s'intéressait à son travail, il s'est renseigné auprès de l'IEN ?
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- BientôtlesudFidèle du forum
Je trouve l'utilisation par les médias (notamment étrangers) de photos issues du facebook de la victime particulièrement dérangeantes
- InviteeFVénérable
Après la mort d'une institutrice à l'école Edouard Herriot d'Albi, les membres de la communauté éducative tarnaise, et au delà de nombreuses personnes touchées par le drame et qui souhaitaient témoigner leur compassion, se sont rassemblés en fin d’après midi vendredi 4 juillet devant l’inspection d’Académie à Albi.
« Vous dire quoi, c’est lamentable, c’est le geste de quelqu’un semble-t-il est malade psychologiquement, c’est d’une grande tristesse ». Christian cadre retraité, est présent au milieu des innombrables – sans doute plus de 2000 – personnes rassemblées à partir de 17 h ce vendredi 4 juillet devant l’Inspection d’Académie d’Albi pour rendre hommage à Fabienne Terral Calmels la jeune institutrice de l’école maternelle Edouard Herriot poignardée le matin même par la mère d’un élève. Les membres de la communauté éducative albigeoise et tarnaise, enseignants, auxiliaires de vie scolaire (AVS), professeurs retraités, personnels de l’administration de l’éducation nationale mais aussi parents, membres d’organismes d’éducation populaire, ont répondu à l’appel du Snuipp, se passant le message de bouche à oreille pour venir « dire simplement leur solidarité », comme le confie un anonyme – il demande à le rester -venu « d’a coté d’Albi ». Les yeux sont rougi, les lunettes de soleil cachent l’émotion, les bises et les saluts entre connaissance sont tout en retenue. Pendant plusieurs dizaines de minutes, le silence demeure impressionnant.
http://www.letarnlibre.com/2014/07/04/1094-impressionnant-rassemblement-silencieux-communaute-educative-tarnaise-albi-hommage-institutrice-poignardee-mortellement.html
- Lettre ouverte d'une enseignante en hommage à l'institutrice Fabienne Calmes, poignardée à Albi.
- Alès: Une enseignante agressée par une mère d’élève
- une élève écrit la mort de sa mère en autobio.
- Une lycéenne de 17 ans poignardée à mort
- Collège Diderot (Besançon) : une enseignante agressée et menacée en plein cours par une mère d'élève.
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