- MarmontNiveau 9
Interdit par les conseillers de Peillon à l'été 2012 - et les 53 "experts" qui ont conçu les ESPE, dont la particularité première était d'ignorer ce qui se passait dans les IUFM, dans les Universités (ils ont découvert que lorsqu'on avait un M1 rien ne pouvait s'opposer à ce que l'étudiant entre en M2) et dans les établissements scolaires -, malgré les suppliques des personnes concernées de faire passer cette odieuse pilule ! La solution aurait été de supprimer ce stupide master, mais cela non plus ils ne voulaient pas l'entendre.Gryphe a écrit:Pourquoi ne pas dire tout simplement que "réussite au concours vaut un M1" et que "titularisation vaut un M2". Ce serait plus clair non ?Marmont a écrit:De toute manière un master MEEF sans concours ne vaut rien, tout le monde le sait.
Et ça éviterait le problème des reçus-collés.
Les hauts-fonctionnaires n'aiment pas revenir sur leurs décisions, toutes grotesques soient-elles...
- GrypheMédiateur
Donc en gros les M1 MEEF et les M2 MEEF ne servent qu'à "habiller" les concours, mais ne correspondent à rien pour quelqu'un qui n'aurait pas les concours en question ?
D'ailleurs, est-ce que cela a seulement un sens de s'inscrire en M2 MEEF sans concours ? Et est-ce que c'est possible ?
(Notez que je ne suis même pas de mauvaise foi, j'essaye désespérément de comprendre le truc.)
D'ailleurs, est-ce que cela a seulement un sens de s'inscrire en M2 MEEF sans concours ? Et est-ce que c'est possible ?
(Notez que je ne suis même pas de mauvaise foi, j'essaye désespérément de comprendre le truc.)
- MarmontNiveau 9
"En gros", oui.
Malheureusement oui c'est possible - même si cela n'a aucun sens... -, si on a validé son M1 en échouant aux concours, d'où ma remarque précédente : c'est comme si dans le passé on avait fait croire aux étudiants que les concours blancs avaient de la valeur !
C'est pour cela que des prépas concours ont été greffées aux M2 MEEF pour les recalés, qui ne sont pas fonctionnaires-stagiaires. En gros, ils auront droit à un M1 bis.
Malheureusement oui c'est possible - même si cela n'a aucun sens... -, si on a validé son M1 en échouant aux concours, d'où ma remarque précédente : c'est comme si dans le passé on avait fait croire aux étudiants que les concours blancs avaient de la valeur !
C'est pour cela que des prépas concours ont été greffées aux M2 MEEF pour les recalés, qui ne sont pas fonctionnaires-stagiaires. En gros, ils auront droit à un M1 bis.
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"Tous pour un, chacun pour soi"... Non, ça doit pas être ça...
- GrypheMédiateur
Et pour les agrégés, est-ce que le parcours antérieur fréquemment utilisé fonctionne toujours ? (M1 recherche puis agreg ? ou non, il faut absolument le M2 pour s'inscrire en agreg, ce que j'avais retenu d'une précédente discussion en juillet.)
J'avais déjà posé la question mais j'avoue que c'est compliqué à suivre.
J'avais déjà posé la question mais j'avoue que c'est compliqué à suivre.
- alldu78Niveau 5
Pour les agrégatifs c'est pareil qu'avant (en tout cas en maths). M1 disciplinaire puis prépa agreg rebaptisée M2 MEF sans aucun module de didactique mais avec quelques cours d'anglais pour valider le CLES2. Les étudiants doivent valider leur M2 avant la publication de l'admissibilité à l'agreg (début juin)
- User17706Bon génie
Pour s'inscrire à l'agreg il suffit d'être inscrit en M2 mais pour pouvoir être admis il faut que le M2 soit intégralement validé à la date de publication des résultats d'admissibilité de l'agreg.
- MarmontNiveau 9
En théorie, il faut un M2 pour passer l'agrégation, du moins au moment de la proclamation des résultats.
Si je prends l'exemple de ma discipline, les réunions de jurys de M2 ont lieu dans de nombreuses Universités avant la proclamation des résultats, ce qui fait qu'on contourne légèrement l'obligation d'avoir un M2 au moment des épreuves...
De toute manière le fonctionnaire-stagiaire agrégé devra ensuite tout de même suivre les formations rectorales du M2 MEEF.
Je sais pas si j'étais très clair, il est tard...
Edit : ben voilà, sans concertation aucune, télescopage de réponses identiques... :lol:
Si je prends l'exemple de ma discipline, les réunions de jurys de M2 ont lieu dans de nombreuses Universités avant la proclamation des résultats, ce qui fait qu'on contourne légèrement l'obligation d'avoir un M2 au moment des épreuves...
De toute manière le fonctionnaire-stagiaire agrégé devra ensuite tout de même suivre les formations rectorales du M2 MEEF.
Je sais pas si j'étais très clair, il est tard...
Edit : ben voilà, sans concertation aucune, télescopage de réponses identiques... :lol:
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- User17706Bon génie
Identiques, pas exactement... je me permets de conseiller la mienne
- GrypheMédiateur
Donc si on veut assurer ses arrières, mieux vaut faire le M2 en entier avant d'attaquer l'agreg alors...
Ou bien il faut être très très doué.
Ou bien il faut être très très doué.
- User17706Bon génie
Oui, c'est ce que je soulignais : dans certaines disciplines du moins, faire les deux en même temps n'est pas réellement envisageable, ce qui fait que la réforme aura, en pratique, effectivement accouché d'un allongement d'un an des études préalables à l'année de préparation de l'agrégation.
- MarmontNiveau 9
Pas nécessairement, le semestre 4 est souvent très light, c'est tout à fait possible.
Il faut simplement bien y penser dès qu'on s'inscrit en M1 et étaler ses temps de travail.
Il faut simplement bien y penser dès qu'on s'inscrit en M1 et étaler ses temps de travail.
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- GrypheMédiateur
OK, merci.
Donc pour l'année en plus pour la préparation de l'agrégation, cela dépend un peu des matières, des contraintes et des capacités de travail de chacun.
Et pour le CAPES, finalement, ça ne change pas grand chose.
Je crois que j'ai à peu près compris, merci.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.
Donc pour l'année en plus pour la préparation de l'agrégation, cela dépend un peu des matières, des contraintes et des capacités de travail de chacun.
Et pour le CAPES, finalement, ça ne change pas grand chose.
Je crois que j'ai à peu près compris, merci.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.
- User17706Bon génie
Certes, pas nécessairement (j'ai pris soin de limiter mon propos à « certaines disciplines »), et au prix, parfois, d'un M2 (semi-)light.Marmont a écrit:Pas nécessairement, le semestre 4 est souvent très light, c'est tout à fait possible.
Autrement dit, il n'y aura pas 100% de victimes
- MarmontNiveau 9
Je n'avais pas vu ta réponse - pb de connexion ce soir... :| - et je répondais Gryphe.PauvreYorick a écrit:Certes, pas nécessairement (j'ai pris soin de limiter mon propos à « certaines disciplines »), et au prix, parfois, d'un M2 (semi-)light.Marmont a écrit:Pas nécessairement, le semestre 4 est souvent très light, c'est tout à fait possible.
Autrement dit, il n'y aura pas 100% de victimes
Effectivement, tout dépend des disciplines, mais aussi des Universités, encore une fois !
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- Pedro CordobaNiveau 7
Si on était au théâtre, ce serait du Ionesco. Car le dialogue devient particulièrement loufoque.
CORDOBA : - Dans les Espé, on professionnalise 4 ou 5 fois plus d’étudiants qu’il n’y a de débouchés possibles. Si (hypothèse) on commence avant le M1, dans une « formation en biseau », le chiffre est encore plus important, de l’ordre de 6 ou 7 fois plus. Or il est inutile, absurde et financièrement impossible, de professionnaliser tout un tas de gens qui, de façon massive, n’exerceront pas cette profession.
MARMONT : - Pour votre gouverne, sachez que comme n'importe quelle UE optionnelle à l'Université, il faut un seuil minimum d'étudiants pour que celle-ci ouvre.
CORDOBA (a parte) : - Il est sourdingue, ou quoi ? Je lui parlais d’un surplus d’étudiants, voyons ! Pas d’un nombre insuffisant ! Surplus d’étudiants dans les Espé puisque 80 ou 85% des mastérisés n’enseigneront jamais, surplus d’étudiants dans les UE de « préprofessionnalisation » au cas où le modèle du SNEsup serait adopté. Car cette « formation en biseau » n’a de sens que si elle est obligatoire : on ne revendique pas ce qui existe déjà, les UE optionnelles.
CORDOBA : - C’est pour limiter les dégâts dus à la présence d’un surplus gigantesque d’étudiants que les IUFM et les ESPE ont mis en place un système de présélection qui crée le groupe des « candidats plus égaux que les autres ». En sélectionnant les meilleurs, ils améliorent en effet leurs taux de réussite. Et les plus faibles sont condamnés à l’échec ou aux formations privées.
MARMONT : - Cette sélection est due au manque de places, pas à des calculs machiavéliques.
CORDOBA : - L’un n’empêche pas l’autre. Mais le manque de places est lui-même dû à la professionnalisation des concours : il faut organiser des stages de découverte en M1, des TP en petits groupes, etc. Si l’on acceptait tous les candidats dans les prépas publiques, cela coûterait très cher et ce serait impossible à gérer. Quand les concours étaient purement disciplinaires, tout le monde trouvait une place dans les préparations publiques (sauf cas très particuliers dans certaines agrégations, pas pour les CAPES).
MARMONT : - Ben non, ils se retrouvent seuls ou à deux lors de ces stages, dans les classes des collègues et cela ne coûte strictement rien. Après, il ne faut pas forcément beaucoup de petits groupes quand dans une académie moyenne de province vous avez seulement une cinquantaine d'étudiants concernés. Après, dans les grosses cylindrées parisiennes, peut-être.
CORDOBA, éberlué (en aparte) : - Je rêve... Pince-toi, Pedro. Il me sort maintenant que ce manque de places n’existe pas ! A quoi est donc due la présélection des candidats ? Et c’est pas seulement qu’à Paris…, nous au village aussi (air connu) Comment explique-t-on alors la fameuse « régulation des flux » Exclusivement par le désir d’améliorer les résultats de l’ESPE aux dépens des plus faibles ?
Pour montrer que l’idée d’une alternance totale après la licence est dans les tiroirs et qu'il ne s'agit pas d'une invention gratuite, fruit de son ignorance, Cordoba rappelle que ces masters d’enseignement par alternance ont été expérimentés en 2011-2012 dans 8 académies. C’est beaucoup plus que les IUFM, expérimentés dans 3 académies-pilotes puis généralisés l’année suivante. Huit académies, c’est énorme, pratiquement une sur trois. Malgré la malencontreuse déconnexion dont il faut victime en 2005, Cordoba avait suivi cette affaire de près car elle signifiait qu’on songeait en haut lieu à remplacer les concours par des masters professionnels en alternance (qui dans une première étape intégraient les concours, puisqu’on ne pouvait évidemment pas les supprimer d’emblée !). Tout cela étant de notoriété publique et amplement commenté dans la presse de l’époque, Cordoba ne donne pas de précisions supplémentaires. La suite est délicieuse car Marmont qui, depuis le début, se livre à un matraquage systématique sur la prétendue ignorance de Cordoba, ne le croit pas et formule une exigence : « Vos sources, svp ? » Autrement dit, ce grand expert en détails inutiles et autres futilités dérisoires avoue une ignorance totale sur un point fondamental : le projet de « « faire sauter l’obstacle du concours » selon l’énergique expression d’un ancien président de la CDIUFM. Des sources, il y en a en veux-tu en voilà.
Le Figaro :
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/05/23/01016-20110523ARTFIG00704-la-formation-des-enseignants-passe-en-alternance.php
L’étudiant :
http://www.letudiant.fr/educpros/actualite/formation-des-enseignants-les-premiers-masters-en-alternance-peinent-a-trouver-leurs-marques.html
Et le texte de Légifrance (voir le point 4 intitulé « expérimentation du master en alternance »)
http://circulaire.legifrance.gouv.fr/pdf/2011/09/cir_33801.pdf
Entre en scène le CORYPHEE :
- Tel est pris qui croyait prendre…
Heureusement d’autres interventions, bien plus pertinentes, ont eu lieu depuis cet intermède digne du théâtre de l’absurde. J’y reviendrai plus tard dans la journée.
L’IMPROMPTU DE LORRAINE
Pièce en un acte, un épilogue et une moralité.
Pièce en un acte, un épilogue et une moralité.
Scène un
CORDOBA : - Dans les Espé, on professionnalise 4 ou 5 fois plus d’étudiants qu’il n’y a de débouchés possibles. Si (hypothèse) on commence avant le M1, dans une « formation en biseau », le chiffre est encore plus important, de l’ordre de 6 ou 7 fois plus. Or il est inutile, absurde et financièrement impossible, de professionnaliser tout un tas de gens qui, de façon massive, n’exerceront pas cette profession.
MARMONT : - Pour votre gouverne, sachez que comme n'importe quelle UE optionnelle à l'Université, il faut un seuil minimum d'étudiants pour que celle-ci ouvre.
CORDOBA (a parte) : - Il est sourdingue, ou quoi ? Je lui parlais d’un surplus d’étudiants, voyons ! Pas d’un nombre insuffisant ! Surplus d’étudiants dans les Espé puisque 80 ou 85% des mastérisés n’enseigneront jamais, surplus d’étudiants dans les UE de « préprofessionnalisation » au cas où le modèle du SNEsup serait adopté. Car cette « formation en biseau » n’a de sens que si elle est obligatoire : on ne revendique pas ce qui existe déjà, les UE optionnelles.
Scène 2
CORDOBA : - C’est pour limiter les dégâts dus à la présence d’un surplus gigantesque d’étudiants que les IUFM et les ESPE ont mis en place un système de présélection qui crée le groupe des « candidats plus égaux que les autres ». En sélectionnant les meilleurs, ils améliorent en effet leurs taux de réussite. Et les plus faibles sont condamnés à l’échec ou aux formations privées.
MARMONT : - Cette sélection est due au manque de places, pas à des calculs machiavéliques.
CORDOBA : - L’un n’empêche pas l’autre. Mais le manque de places est lui-même dû à la professionnalisation des concours : il faut organiser des stages de découverte en M1, des TP en petits groupes, etc. Si l’on acceptait tous les candidats dans les prépas publiques, cela coûterait très cher et ce serait impossible à gérer. Quand les concours étaient purement disciplinaires, tout le monde trouvait une place dans les préparations publiques (sauf cas très particuliers dans certaines agrégations, pas pour les CAPES).
MARMONT : - Ben non, ils se retrouvent seuls ou à deux lors de ces stages, dans les classes des collègues et cela ne coûte strictement rien. Après, il ne faut pas forcément beaucoup de petits groupes quand dans une académie moyenne de province vous avez seulement une cinquantaine d'étudiants concernés. Après, dans les grosses cylindrées parisiennes, peut-être.
CORDOBA, éberlué (en aparte) : - Je rêve... Pince-toi, Pedro. Il me sort maintenant que ce manque de places n’existe pas ! A quoi est donc due la présélection des candidats ? Et c’est pas seulement qu’à Paris…, nous au village aussi (air connu) Comment explique-t-on alors la fameuse « régulation des flux » Exclusivement par le désir d’améliorer les résultats de l’ESPE aux dépens des plus faibles ?
EPILOGUE NARRATIF
Pour montrer que l’idée d’une alternance totale après la licence est dans les tiroirs et qu'il ne s'agit pas d'une invention gratuite, fruit de son ignorance, Cordoba rappelle que ces masters d’enseignement par alternance ont été expérimentés en 2011-2012 dans 8 académies. C’est beaucoup plus que les IUFM, expérimentés dans 3 académies-pilotes puis généralisés l’année suivante. Huit académies, c’est énorme, pratiquement une sur trois. Malgré la malencontreuse déconnexion dont il faut victime en 2005, Cordoba avait suivi cette affaire de près car elle signifiait qu’on songeait en haut lieu à remplacer les concours par des masters professionnels en alternance (qui dans une première étape intégraient les concours, puisqu’on ne pouvait évidemment pas les supprimer d’emblée !). Tout cela étant de notoriété publique et amplement commenté dans la presse de l’époque, Cordoba ne donne pas de précisions supplémentaires. La suite est délicieuse car Marmont qui, depuis le début, se livre à un matraquage systématique sur la prétendue ignorance de Cordoba, ne le croit pas et formule une exigence : « Vos sources, svp ? » Autrement dit, ce grand expert en détails inutiles et autres futilités dérisoires avoue une ignorance totale sur un point fondamental : le projet de « « faire sauter l’obstacle du concours » selon l’énergique expression d’un ancien président de la CDIUFM. Des sources, il y en a en veux-tu en voilà.
Le Figaro :
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/05/23/01016-20110523ARTFIG00704-la-formation-des-enseignants-passe-en-alternance.php
L’étudiant :
http://www.letudiant.fr/educpros/actualite/formation-des-enseignants-les-premiers-masters-en-alternance-peinent-a-trouver-leurs-marques.html
Et le texte de Légifrance (voir le point 4 intitulé « expérimentation du master en alternance »)
http://circulaire.legifrance.gouv.fr/pdf/2011/09/cir_33801.pdf
MORALITE
Entre en scène le CORYPHEE :
- Tel est pris qui croyait prendre…
RIDEAU.
Heureusement d’autres interventions, bien plus pertinentes, ont eu lieu depuis cet intermède digne du théâtre de l’absurde. J’y reviendrai plus tard dans la journée.
- Presse-puréeGrand sage
holderfar a écrit:Placer le concours en L1 ou L2 ne garantit ni un niveau disciplinaire correct ni un vivier de candidats suffisants. C'est une très mauvaise idée, je trouve.
Cela sous-entend surtout qu'on continue la formation purement disciplinaire après le concours. Ce qui n'est pas le cas. Le disciplinaire, c'est sale, c'est bourgeois, ça rend les enfants malheureux, et surtout c'est acquis définitivement, de manière immuable, en L3...
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- MarmontNiveau 9
Nouvelle manière de noyer le poisson ? Nouvelle manière de ne pas reconnaître qu'on ne sait finalement pas grand chose sur le sujet ? Bravo, pour le coup c'est un peu plus original que d'habitude !Pedro Cordoba a écrit:Si on était au théâtre, ce serait du Ionesco. Car le dialogue devient particulièrement loufoque.L’IMPROMPTU DE LORRAINE
Pièce en un acte, un épilogue et une moralité.Scène un
CORDOBA : - Dans les Espé, on professionnalise 4 ou 5 fois plus d’étudiants qu’il n’y a de débouchés possibles. Si (hypothèse) on commence avant le M1, dans une « formation en biseau », le chiffre est encore plus important, de l’ordre de 6 ou 7 fois plus. Or il est inutile, absurde et financièrement impossible, de professionnaliser tout un tas de gens qui, de façon massive, n’exerceront pas cette profession.
MARMONT : - Pour votre gouverne, sachez que comme n'importe quelle UE optionnelle à l'Université, il faut un seuil minimum d'étudiants pour que celle-ci ouvre.
CORDOBA (a parte) : - Il est sourdingue, ou quoi ? Je lui parlais d’un surplus d’étudiants, voyons ! Pas d’un nombre insuffisant ! Surplus d’étudiants dans les Espé puisque 80 ou 85% des mastérisés n’enseigneront jamais, surplus d’étudiants dans les UE de « préprofessionnalisation » au cas où le modèle du SNEsup serait adopté. Car cette « formation en biseau » n’a de sens que si elle est obligatoire : on ne revendique pas ce qui existe déjà, les UE optionnelles.Scène 2
CORDOBA : - C’est pour limiter les dégâts dus à la présence d’un surplus gigantesque d’étudiants que les IUFM et les ESPE ont mis en place un système de présélection qui crée le groupe des « candidats plus égaux que les autres ». En sélectionnant les meilleurs, ils améliorent en effet leurs taux de réussite. Et les plus faibles sont condamnés à l’échec ou aux formations privées.
MARMONT : - Cette sélection est due au manque de places, pas à des calculs machiavéliques.
CORDOBA : - L’un n’empêche pas l’autre. Mais le manque de places est lui-même dû à la professionnalisation des concours : il faut organiser des stages de découverte en M1, des TP en petits groupes, etc. Si l’on acceptait tous les candidats dans les prépas publiques, cela coûterait très cher et ce serait impossible à gérer. Quand les concours étaient purement disciplinaires, tout le monde trouvait une place dans les préparations publiques (sauf cas très particuliers dans certaines agrégations, pas pour les CAPES).
MARMONT : - Ben non, ils se retrouvent seuls ou à deux lors de ces stages, dans les classes des collègues et cela ne coûte strictement rien. Après, il ne faut pas forcément beaucoup de petits groupes quand dans une académie moyenne de province vous avez seulement une cinquantaine d'étudiants concernés. Après, dans les grosses cylindrées parisiennes, peut-être.
CORDOBA, éberlué (en aparte) : - Je rêve... Pince-toi, Pedro. Il me sort maintenant que ce manque de places n’existe pas ! A quoi est donc due la présélection des candidats ? Et c’est pas seulement qu’à Paris…, nous au village aussi (air connu) Comment explique-t-on alors la fameuse « régulation des flux » Exclusivement par le désir d’améliorer les résultats de l’ESPE aux dépens des plus faibles ?EPILOGUE NARRATIF
Pour montrer que l’idée d’une alternance totale après la licence est dans les tiroirs et qu'il ne s'agit pas d'une invention gratuite, fruit de son ignorance, Cordoba rappelle que ces masters d’enseignement par alternance ont été expérimentés en 2011-2012 dans 8 académies. C’est beaucoup plus que les IUFM, expérimentés dans 3 académies-pilotes puis généralisés l’année suivante. Huit académies, c’est énorme, pratiquement une sur trois. Malgré la malencontreuse déconnexion dont il faut victime en 2005, Cordoba avait suivi cette affaire de près car elle signifiait qu’on songeait en haut lieu à remplacer les concours par des masters professionnels en alternance (qui dans une première étape intégraient les concours, puisqu’on ne pouvait évidemment pas les supprimer d’emblée !). Tout cela étant de notoriété publique et amplement commenté dans la presse de l’époque, Cordoba ne donne pas de précisions supplémentaires. La suite est délicieuse car Marmont qui, depuis le début, se livre à un matraquage systématique sur la prétendue ignorance de Cordoba, ne le croit pas et formule une exigence : « Vos sources, svp ? » Autrement dit, ce grand expert en détails inutiles et autres futilités dérisoires avoue une ignorance totale sur un point fondamental : le projet de « « faire sauter l’obstacle du concours » selon l’énergique expression d’un ancien président de la CDIUFM. Des sources, il y en a en veux-tu en voilà.
Le Figaro :
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/05/23/01016-20110523ARTFIG00704-la-formation-des-enseignants-passe-en-alternance.php
L’étudiant :
http://www.letudiant.fr/educpros/actualite/formation-des-enseignants-les-premiers-masters-en-alternance-peinent-a-trouver-leurs-marques.html
Et le texte de Légifrance (voir le point 4 intitulé « expérimentation du master en alternance »)
http://circulaire.legifrance.gouv.fr/pdf/2011/09/cir_33801.pdfMORALITE
Entre en scène le CORYPHEE :
- Tel est pris qui croyait prendre…RIDEAU.
Heureusement d’autres interventions, bien plus pertinentes, ont eu lieu depuis cet intermède digne du théâtre de l’absurde. J’y reviendrai plus tard dans la journée.
Juste un point, car le reste est à ranger du côté de la pitrerie et de la farce (Scapin me parait mieux choisi pour votre cas !) : je n'ai jamais écrit qu'il n'y a pas eu un projet de réaliser un master en alternance, mais que cela n'avait jamais été mis en pratique, chose que vous avanciez alors de manière péremptoire - comme toujours.
Vous nous citez deux vieux articles de journalistes pressés et le second contredit justement vos affirmations en commençant par :
Aucun [projet de formation en alternance] ne semble abouti à ce jour
:lol:
Sur les Académies citées dans le premier lien, trois n'ont jamais mis en place de manière certaine, dans les ex-IUFM, ces parcours. Les autres ont trainé les pieds. Vos piques sur les complotistes de la CDIUFM tombent donc d'elles-mêmes, puisque ce sont bien eux qui n'ont pas mis en place ces parcours. Plus haut vous expliquiez en gros que ce coup de Trafalgar venait d'eux et maintenant, ils ne l'ont pas mis en place ? La réalité serait donc moins manichéenne que vous celle que vous nous servez à longueur de message ?
Ce n'est pas grave, à la fin de l'été vous deviendrez incollable sur la question... :chanson:
Au fait, c'est quoi votre délire sur la Lorraine ? :shock:
Bref, il y a des fois où il faudrait s'abstenir...
Enfin, cet interlude vous a permis d'oublier - ainsi qu'aux lecteurs - que vous écriviez n'importe quoi sur une prétendue "professionnalisation" mise ne place dès la L2 et que vous confondiez allègrement préprofessionnalisation par UE optionnelles en Licence - où ils se rendent dans les classes uniquement pour observer - et la professionnalisation à partir du M1 (enfin très doucement...).
Bref, ces "détails", que vous nommez aussi "futilités dérisoires" et qui sont le cœur du problème pour qui veut comprendre, vous sont totalement inconnus. Cela vous gêne d'être pris en défaut et que vos théories fumeuses s'effondrent. Donc vous les balayez. En les balayant, ainsi, d'un revers de la main vous faites comme si ce n'était pas grave, que je pinaille sur des points très secondaires, ce qui est évidemment faux. En les balayant, on ne comprend justement rien et on en reste à votre inquisition médiévale, fondée sur l'ignorance et le mépris de l'intellect humain.
Faudra-t-il vous rappeler que vous ignoriez - avant de croiser ma route ici-même - la différence entre des master MEF et MEEF (ce qui a son importance pour conseiller les étudiants d'aujourd'hui qui détiennent déjà le premier et son lauréats du concours...) ? Que les UFR avaient conservé le contrôle de la préparation des concours depuis 2009 - et encore aujourd'hui ? Qu'il n'y a pas de professionnalisation mise en œuvre en L2 ou en L3 par les ESPE ? Que des modalités des contrôles continus doivent passer devant un CA et un CEVU ? Qu'il n'y a pas - ou très peu - de sciences de l'éduc dans ces masters MEEF ? Etc. Vous qui vous prétendiez ailleurs le plus "grand expert de ces questions en France" ( :lol: :lol: :lol: ) ? N'importe quel mortel, comme moi, qui sait lire un BO ou une maquette en saurait donc plus "grand expert" ? Non, pardon, j'avais mal compris ce n'étaient que des "détails"... les "experts" ne se trompent jamais !
Des détails secondaires écrivez-vous ? Sans doute, puisque sinon tous les articles pondus ici et ailleurs par vos soins seraient donc truffés d'erreurs et bon à mettre où, disiez-vous plus haut ?
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"Tous pour un, chacun pour soi"... Non, ça doit pas être ça...
- GrypheMédiateur
Mais là, c'était pareil avant avec des taux de réussite au concours ridiculement faibles. Et les étudiants étudiaient tout pareil.Pedro Cordoba a écrit:Surplus d’étudiants dans les Espé puisque 80 ou 85% des mastérisés n’enseigneront jamais
La seule différence, c'est qu'ils n'avaient pas un diplôme en papier en poche à la fin.
Si, à mon avis cela coûte en lourdeur d'organisation pour répartir les étudiants. Sans compter que les tuteurs touchent une petite prime (certes, ridicule, mais multipliée par des milliers de tuteurs...).Argument de Marmont, repris par Pedro Cordoba, a écrit:ils se retrouvent seuls ou à deux lors de ces stages, dans les classes des collègues et cela ne coûte strictement rien.
Je pense que l'idée sous-jacente est aussi que lorsqu'on fait un cours "magistral" pour diffuser des connaissances uniquement, cela ne coûte pas grand chose.
Quand on y va par petits groupes, cela coûte forcément beaucoup plus cher.
Sinon, je ne suis pas sûre que vous soyez tant que ça en désaccord tous les deux. Hier soir, j'ai lu des réponses de Marmont que j'aurais juré écrites par Pedro (sur l'intérêt de la mastérisation).
Mais bon, je ne voudrais pas vous fâcher davantage tous les deux...
- MarmontNiveau 9
Gryphe a écrit:Mais là, c'était pareil avant avec des taux de réussite au concours ridiculement faibles. Et les étudiants étudiaient tout pareil.Pedro Cordoba a écrit:Surplus d’étudiants dans les Espé puisque 80 ou 85% des mastérisés n’enseigneront jamais
La seule différence, c'est qu'ils n'avaient pas un diplôme en papier en poche à la fin.Si, à mon avis cela coûte en lourdeur d'organisation pour répartir les étudiants. Sans compter que les tuteurs touchent une petite prime (certes, ridicule, mais multipliée par des milliers de tuteurs...).Argument de Marmont, repris par Pedro Cordoba, a écrit:ils se retrouvent seuls ou à deux lors de ces stages, dans les classes des collègues et cela ne coûte strictement rien.
Je pense que l'idée sous-jacente est aussi que lorsqu'on fait un cours "magistral" pour diffuser des connaissances uniquement, cela ne coûte pas grand chose.
Quand on y va par petits groupes, cela coûte forcément beaucoup plus cher.
Sinon, je ne suis pas sûre que vous soyez tant que ça en désaccord tous les deux. Hier soir, j'ai lu des réponses de Marmont que j'aurais juré écrites par Pedro (sur l'intérêt de la mastérisation).
Mais bon, je ne voudrais pas vous fâcher davantage tous les deux...
1- Cela ne coûte rien et ce n'est pas "lourd", voilà le cheminement :
Une liste de "maitres d'accueil" pour les M1 est établie par les IPR et donnée aux étudiants qui prennent contact avec le/la collègue et s'y rendent ensuite en observation. A la différence du M2, où le "tuteur" est rémunéré (suivre un stagiaire sur toute l'année n'est pas toujours de tout repos...) le "maître d'accueil", qui a ouvert sa classe pour l'observation, ne touche rien du tout.
Pour les UE optionnelles de L2 ou L3, les étudiants intéressés se rendent directement dans les établissements sans qu'une liste existe forcément. Pas de frais de déplacement, pas de prime pour l'enseignant qui a ouvert ses portes, puisqu'il n'y a aucune convention de signée.
Il n'y a aucun "formateur" ESPE rémunéré non pour ceci. Donc, je ne vois pas bien dans quelle mesure cela serait coûteux
On ne transmet pas l'expérience du terrain par un cours magistral.
Enfin, pour les M2, là oui, il y aura de nombreux formateurs dans les différentes disciplines qui seront "utilisés", mais sous la forme de faibles décharges de services et quelques uns à mi-temps. Ils ne toucheront rien en plus, perdront peut-être des heures sup., etc. Bref, cela ne coûte pas davantage qu'un autre système. Ou alors lequel ?
2- Ce n'est pas sur la critique de la mastérisation que je suis en désaccord avec PC - qui pourrait défendre celle-ci en connaissance de cause ? -, mais sur les explications qu'il donne à sa mise en œuvre (totalement erronées) et sur les responsabilités des uns et des autres pour sa mise en place (idem pour les ESPE).
Il voit le spectre des pédagos, des sciences de l'éduc et tout le saint tremblement, invente foule de choses, extrapole, et finalement cela dessert la critique de l'édifice. Pour remettre en cause un système, il faut d'abord savoir comment il fonctionne et non pas inventer des éléments qui n'existent que dans l'idéologie, sinon l'analyse critique perd en efficacité et, pire, en crédibilité.
Enfin, cette réforme de la réforme de la réforme, etc., si mal fichue soit-elle, a au moins un mérite qu'il faut saluer : éviter que des profs soient balancés leur première année sans aucune formation, ce qui a été le cas ces 4 dernières années, et restaurer une forme de formation continue pour les M2.
Les rapports des corps d'inspection de toutes les académies qui sont remontés ont été très clairs : on a brisé des carrières et des classes, multiplication des démissions, des licenciements, des prorogations. Bref, un beau système que de rester dans le "théorique" tout le temps. Se heurter ensuite à des classes de 4ème horrible de zone de violence pour le jeune émoulu de l'Université, cela peut laisser des traces...
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"Tous pour un, chacun pour soi"... Non, ça doit pas être ça...
- GrypheMédiateur
Dans mon académie, le maître de stage touche 200 euros depuis plusieurs années. (J'ai évidemment vérifié l'information.)Marmont a écrit: le "maître d'accueil", qui a ouvert sa classe pour l'observation, ne touche rien du tout
A multiplier par le nombre de binômes de stagiaires "M1" accueillis.
S'il n'y a rien de tel dans ton académie, cela signifie que toutes les académies ne pratiquent pas de la même manière, cela m'étonne un peu quand même.
- GrypheMédiateur
On n'avait pas besoin des rapports d'inspection pour savoir cela...Marmont a écrit:Les rapports des corps d'inspection de toutes les académies qui sont remontés ont été très clairs : on a brisé des carrières et des classes, multiplication des démissions, des licenciements, des prorogations. Bref, un beau système que de rester dans le "théorique" tout le temps.
Le stage 4-6h des années 1990 fonctionnait très bien et permettait d'éviter les écueils mentionnés, ce n'était pas la peine de tout changer.
Gryphe, en flag' de "c'était mieux avant". :lol:
- TaekNiveau 8
Pensez à prendre une chambre Marmont et Pedro
- MarmontNiveau 9
C'est bien pour cela que je parle de "maitre d'accueil" et non de stage !Gryphe a écrit:Dans mon académie, le maître de stage touche 200 euros depuis plusieurs années. (J'ai évidemment vérifié l'information.)Marmont a écrit: le "maître d'accueil", qui a ouvert sa classe pour l'observation, ne touche rien du tout
A multiplier par le nombre de binômes de stagiaires "M1" accueillis.
S'il n'y a rien de tel dans ton académie, cela signifie que toutes les académies ne pratiquent pas de la même manière, cela m'étonne un peu quand même.
Depuis cette année, en M1 ils sont devenus "d'accueil", donc ne touchent plus rien.
Je n'ai jamais dit le contraire.Le stage 4-6h des années 1990 fonctionnait très bien et permettait d'éviter les écueils mentionnés, ce n'était pas la peine de tout changer.
Ok, mais c'est Pedro qui viendra vous retirer la clé ! :lol:Pensez à prendre une chambre Marmont et Pedro Sleep
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"Tous pour un, chacun pour soi"... Non, ça doit pas être ça...
- GrypheMédiateur
Marmont a écrit:C'est bien pour cela que je parle de "maitre d'accueil" et non de stage !
Depuis cette année, en M1 ils sont devenus "d'accueil", donc ne touchent plus rien.
Je suis désolée, mais je n'ai pas encore les infos pour 2014-2015.
Je parle donc de 2013-2014 et, je cite :
Stages des étudiants Master 1
2013-2014
[... Toutes les modalités d'accueil, une page complète...]
Pour rappel : les étudiants effectuent un stage composé d’une première période d’observation de 54 heures sur 9 semaines, suivie d’une deuxième période de pratique accompagnée de 54 heures sur deux semaines.
Le maître de stage est rémunéré à hauteur de 200 euros pour l’accueil et le suivi du binôme d’étudiants sur les deux périodes de stage.
Zéro euro dans ton académie pour 2013-2014 ?
- MarmontNiveau 9
Attends, je vais vérifier, avec tous ces changements, je commence à douter...Gryphe a écrit:Marmont a écrit:C'est bien pour cela que je parle de "maitre d'accueil" et non de stage !
Depuis cette année, en M1 ils sont devenus "d'accueil", donc ne touchent plus rien.
Je suis désolée, mais je n'ai pas encore les infos pour 2014-2015.
Je parle donc de 2013-2014 et, je cite :
Stages des étudiants Master 1
2013-2014
[... Toutes les modalités d'accueil, une page complète...]
Pour rappel : les étudiants effectuent un stage composé d’une première période d’observation de 54 heures sur 9 semaines, suivie d’une deuxième période de pratique accompagnée de 54 heures sur deux semaines.
Le maître de stage est rémunéré à hauteur de 200 euros pour l’accueil et le suivi du binôme d’étudiants sur les deux périodes de stage.
Zéro euro dans ton académie pour 2013-2014 ?
Edit : non, rien du tout, du moins de rendu public.
Au passage, c'est drôle, dans mon académie cette période d'observation ne doit pas excéder 40 heures sur 10 semaines... idem pour la pratique accompagnée !
Bon, même si on sait que sur le terrain c'est plus aléatoire, je ne comprends pas ces écarts. Ces réformes à la noix ont parcellisé le territoire encore plus qu'avant et ont transformé les rectorats en satrapies !
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"Tous pour un, chacun pour soi"... Non, ça doit pas être ça...
- helveaNiveau 10
Dans mon acad le tuteur était rémunéré pour les M1 mais il était obligé de prendre en plus des licences (non-rémunéré), en gros c'était soit le package avec une petite prime pour les M1 mais un accompagnement gratuit pour les licences, soit rien du tout... On a eu deux semaines d'observation en novembre, puis deux semaines de pratique accompagnée avec la même personne en février (très utile pour les écrits et les oraux d'ailleurs maintenant qu'on doit proposer des projets de séance de cours, les masters recherche ont dû être bien embêtés...).
Pedro Cordoba : le M1 MEEF forme spécifiquement au nouveau concours, alors ne vous en faites pas trop pour les pauvres gens qui sortent d'une licence et qui n'auront "que" le M1 MEEF ils ne vont pas cesser subitement de réussir le concours face aux masters-recherche ^^ D'autant que comme le dit Marmont, la formation disciplinaire représente une grande partie des enseignements de M1! Je pense même qu'ils risquent de mieux s'en sortir avec la nouvelle partie "didactico-pédagogique" des concours... Je parle de l'histoire-géo car il me semble que vous généralisez beaucoup...
Par exemple en EPS, de ce que j'ai pu observer dans mon académie, l'immense majorité des reçus sont issus de la filière STAPS mention Éducation et Motricité, où ils ont pu choisir des enseignements et des UE de pré-professionnalisation en lien avec le CAPEPS dès la L2... Qu'est-ce que ces gens auraient été faire avec un master recherche alors que ce parcours les prépare très bien au concours et au métier de prof d'EPS... (qu'ils sont sûrs de vouloir faire puisqu'ils ont déjà fait des stages) ?? Même en histoire-géo, je l'ai déjà évoqué ailleurs mais, en quoi faire un master recherche en histoire ou en géo donne toutes les armes pour réussir dans un concours et un métier où il faut gérer l'histoire + la géographie + l'éducation civique/ECJS? Au moins en MEEF j'ai eu la chance de tout aborder... (D'ailleurs très peu de gens que je connais sont issus de la recherche et ceux qui le sont n'ont pas du tout mieux réussi que les M1 MEEF). C'est quand même un comble de ne pas pouvoir imaginer qu'un master recherche prépare au métier de chercheur et qu'un autre master enseignement prépare au métier d'enseignant. Je comprends que ce soit difficile pour certains universitaires de perdre des prérogatives qu'ils ont eu concernant les concours de l'enseignement mais chacun son métier à la fin. Le changement est brutal mais on est quand même en train de remettre le monde à l'endroit, alors certes ça ne fait pas sans quelques secousses et approximations...
Et puis oui il y a des espé qui ont pris en compte les recalés, qu'ils aient déjà un M1 ou un M2. Chez nous c'est pas de M2 sans concours. Tout le monde file en "prépa-concours", à savoir, les enseignements du M1 sans partiels et chacun fait sa petite cuisine avec les cours dont il a besoin ou non. Certes ça ne donne pas de M2 MEEF (mais quel est l'intérêt d'avoir le M2 sans concours, puis de faire le stage sans M2 en parallèle?) mais au moins tout le monde est logé à la même enseigne l'année où il passe/repasse le concours. J'avais peur que certains ne soient pas acceptés du fait de la très forte demande pour le M1 MEEF (je pense à l'EPS notamment qui est peut-être le master le plus chargé de mon espé en terme d'effectif) mais les personnes que je connais qui ont raté le concours ont toutes été acceptées en prépa-concours (et pourtant dieu sait que nous n'avons pas beaucoup de grandes salles à l'espé).
Bref arrêtons notamment de généraliser les problématiques à toutes les matières et à toutes les régions (et de croire qu'un bon prof d'histoire-géo et forcément un historien et un prof de lettres un grammairien, c'est comme si on disait que les profs d'EPS doivent forcément être sportifs de haut-niveau, ça fait les pieds d'être champion du monde du 200m quand après il faut être capable d'enseigner les 40 "sports" (APSA je sais ) qui sont au programme...).
Pedro Cordoba : le M1 MEEF forme spécifiquement au nouveau concours, alors ne vous en faites pas trop pour les pauvres gens qui sortent d'une licence et qui n'auront "que" le M1 MEEF ils ne vont pas cesser subitement de réussir le concours face aux masters-recherche ^^ D'autant que comme le dit Marmont, la formation disciplinaire représente une grande partie des enseignements de M1! Je pense même qu'ils risquent de mieux s'en sortir avec la nouvelle partie "didactico-pédagogique" des concours... Je parle de l'histoire-géo car il me semble que vous généralisez beaucoup...
Par exemple en EPS, de ce que j'ai pu observer dans mon académie, l'immense majorité des reçus sont issus de la filière STAPS mention Éducation et Motricité, où ils ont pu choisir des enseignements et des UE de pré-professionnalisation en lien avec le CAPEPS dès la L2... Qu'est-ce que ces gens auraient été faire avec un master recherche alors que ce parcours les prépare très bien au concours et au métier de prof d'EPS... (qu'ils sont sûrs de vouloir faire puisqu'ils ont déjà fait des stages) ?? Même en histoire-géo, je l'ai déjà évoqué ailleurs mais, en quoi faire un master recherche en histoire ou en géo donne toutes les armes pour réussir dans un concours et un métier où il faut gérer l'histoire + la géographie + l'éducation civique/ECJS? Au moins en MEEF j'ai eu la chance de tout aborder... (D'ailleurs très peu de gens que je connais sont issus de la recherche et ceux qui le sont n'ont pas du tout mieux réussi que les M1 MEEF). C'est quand même un comble de ne pas pouvoir imaginer qu'un master recherche prépare au métier de chercheur et qu'un autre master enseignement prépare au métier d'enseignant. Je comprends que ce soit difficile pour certains universitaires de perdre des prérogatives qu'ils ont eu concernant les concours de l'enseignement mais chacun son métier à la fin. Le changement est brutal mais on est quand même en train de remettre le monde à l'endroit, alors certes ça ne fait pas sans quelques secousses et approximations...
Et puis oui il y a des espé qui ont pris en compte les recalés, qu'ils aient déjà un M1 ou un M2. Chez nous c'est pas de M2 sans concours. Tout le monde file en "prépa-concours", à savoir, les enseignements du M1 sans partiels et chacun fait sa petite cuisine avec les cours dont il a besoin ou non. Certes ça ne donne pas de M2 MEEF (mais quel est l'intérêt d'avoir le M2 sans concours, puis de faire le stage sans M2 en parallèle?) mais au moins tout le monde est logé à la même enseigne l'année où il passe/repasse le concours. J'avais peur que certains ne soient pas acceptés du fait de la très forte demande pour le M1 MEEF (je pense à l'EPS notamment qui est peut-être le master le plus chargé de mon espé en terme d'effectif) mais les personnes que je connais qui ont raté le concours ont toutes été acceptées en prépa-concours (et pourtant dieu sait que nous n'avons pas beaucoup de grandes salles à l'espé).
Bref arrêtons notamment de généraliser les problématiques à toutes les matières et à toutes les régions (et de croire qu'un bon prof d'histoire-géo et forcément un historien et un prof de lettres un grammairien, c'est comme si on disait que les profs d'EPS doivent forcément être sportifs de haut-niveau, ça fait les pieds d'être champion du monde du 200m quand après il faut être capable d'enseigner les 40 "sports" (APSA je sais ) qui sont au programme...).
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