- kim254Niveau 6
Au travers des différents témoignages que j'ai lus sur ce forum, j'ai pu constater que la plupart des stagiaires ont un rythme de travail très soutenu au cours de leur première année. Du coup, au risque de paraitre naïve, je me demande combien de temps vous passez à effectuer chaque tâche (trame de séquence, préparation de cours, corrections, cahier de texte, saisie de notes etc...) et comment s'organise votre semaine. En effet, même si je suis travailleuse et que j'ai à coeur de donner le maximum, j'ai l'impression qu'il me reste énormément de temps libre chaque semaine, beaucoup plus que lorsque j'étais étudiante. Est-ce que ça veut dire que je ne prépare pas suffisamment mes cours? Si c'est le cas, j'aimerais y remédier mais je ne sais pas vraiment quoi faire de plus.
- C-3PONiveau 5
Tout dépend du nombre d'heures effectuées.
Si tu en fais 15 : début d'année scolaire difficile mais vers le second trimestre cela s'améliore.
Si tu en fais 6 : année angoissante à cause des concours, mais tu peux te dégager plus de temps libre.
Si tu en fais 15 : début d'année scolaire difficile mais vers le second trimestre cela s'améliore.
Si tu en fais 6 : année angoissante à cause des concours, mais tu peux te dégager plus de temps libre.
- DalilahNiveau 6
Si tu es satisfaite et que tes cours se déroulent de manière satisfaisante, pourquoi vouloir à tout prix en faire plus ou bousculer une organisation qui fonctionne (d'autant que tu ne gagneras pas plus de sous, et pour ce qui est de la considération/ reconnaissance, on repassera également)? Non vraiment je ne vois pas où est ton problème... S'il te reste beaucoup de temps libre, utilise-le comme tu l'entends!
- gainzNiveau 8
kim254 a écrit:Au travers des différents témoignages que j'ai lus sur ce forum, j'ai pu constater que la plupart des stagiaires ont un rythme de travail très soutenu au cours de leur première année. Du coup, au risque de paraitre naïve, je me demande combien de temps vous passez à effectuer chaque tâche (trame de séquence, préparation de cours, corrections, cahier de texte, saisie de notes etc...) et comment s'organise votre semaine. En effet, même si je suis travailleuse et que j'ai à coeur de donner le maximum, j'ai l'impression qu'il me reste énormément de temps libre chaque semaine, beaucoup plus que lorsque j'étais étudiante. Est-ce que ça veut dire que je ne prépare pas suffisamment mes cours? Si c'est le cas, j'aimerais y remédier mais je ne sais pas vraiment quoi faire de plus.
faut que j'en parle à mon stagiaire!
- kim254Niveau 6
Bon je me dis que s'il y a autant de personnes qui sont surmenés, c'est que j'ai raté des étapes
Je ne dirais pas que mes cours sont parfaits mais ils tiennent la route de manière générale.
Je ne dirais pas que mes cours sont parfaits mais ils tiennent la route de manière générale.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Je n'ai jamais eu l'impression d'atteindre les témoignages que l'on trouve ici ou ailleurs : le stagiaire qui travaille jusqu'à n'en plus pouvoir, s'effondre dans son lit, se réveille au petit matin parce que le travail n'est pas achevé, travaille tout son samedi tout son dimanche... Peut-être ma nature un peu trop paresseuse m'a-t-elle interdit d'elle-même de tels excès, aussi ai-je connu des interrogations similaires : se pourrait-il que je ne travaille pas assez ? Mes difficultés en gestion de classe viendraient-elles de cours inintéressants car mal préparés ?
Je travaillais beaucoup trop, à mon goût, pendant le premier trimestre : préparer un cours me prenait des heures, parce que je tenais à réinventer la poudre, sans bien connaître les élèves ni trop savoir en quoi consiste ma discipline au collège.
Puis, j'ai à peu près compris ce que je voulais faire, j'ai remarqué qu'un cours très classique n'était pas plus prompt à susciter l'ennui qu'un cours savamment bâti pour surprendre ses Majestés, que l'impro avait du goût, et qu'il n'était pas nécessairement mal de se baser sur un manuel, du moment qu'on en a un qui nous plaît et dont on rejoint la philosophie. A partir du second trimestre j'ai pu bâtir des cours en une demi-heure sans trop de culpabilité (surtout quand il s'agissait de grammaire), et obtenir avec, parfois, - il n'y a jamais rien eu de systématique cette année - le succès tant auprès des élèves que de la tutrice.
Et j'ai commencé à sortir le soir en semaine.
Je travaillais beaucoup trop, à mon goût, pendant le premier trimestre : préparer un cours me prenait des heures, parce que je tenais à réinventer la poudre, sans bien connaître les élèves ni trop savoir en quoi consiste ma discipline au collège.
Puis, j'ai à peu près compris ce que je voulais faire, j'ai remarqué qu'un cours très classique n'était pas plus prompt à susciter l'ennui qu'un cours savamment bâti pour surprendre ses Majestés, que l'impro avait du goût, et qu'il n'était pas nécessairement mal de se baser sur un manuel, du moment qu'on en a un qui nous plaît et dont on rejoint la philosophie. A partir du second trimestre j'ai pu bâtir des cours en une demi-heure sans trop de culpabilité (surtout quand il s'agissait de grammaire), et obtenir avec, parfois, - il n'y a jamais rien eu de systématique cette année - le succès tant auprès des élèves que de la tutrice.
Et j'ai commencé à sortir le soir en semaine.
- BizardouilleHabitué du forum
J'ai été la championne du "je fais ce matin mes cours pour cet aprem", mais ce n'est pas un problème, on a le droit de se détendre ^^
_________________
Faites l'amour pas la guerre. En fait non, faire l'amour ça donne des enfants, c'est chiant... Faites des crêpes, c'est bon les crêpes !
- sansaraModérateur
Je dirais que ça dépend énormément de plusieurs facteurs : le fait d'avoir de l'expérience ou non en tant que contractuel, les journées de formation et leur fréquence (variable selon les académies), le fait d'avoir plusieurs niveaux, le fait d'habiter à proximité de son lieu de travail...
Pour ma part, aucune expérience de l'enseignement, et pas de formation non plus (je ne viens pas de la fac et n'avais jamais mis les pieds dans un IUFM/ESPE auparavant), 3 niveaux différents, 2h de transports par jour et énormément de corrections à faire (mais parce que je me le suis imposé), c'est vrai qu'il me restait peu de temps libre pendant la semaine. En revanche, j'ai pu largement me libérer un week-end sur deux pour aller voir mon copain.
L'autre stagiaire de mon collège (en LV) avait 4 niveaux et 4h de transports, avec un enfant en bas âge à la maison... Elle finit l'année sur les rotules et a bien failli craquer à plusieurs reprises cette année.
Si tu as du temps libre et que tes cours sont bien faits, profite !
Pour ma part, aucune expérience de l'enseignement, et pas de formation non plus (je ne viens pas de la fac et n'avais jamais mis les pieds dans un IUFM/ESPE auparavant), 3 niveaux différents, 2h de transports par jour et énormément de corrections à faire (mais parce que je me le suis imposé), c'est vrai qu'il me restait peu de temps libre pendant la semaine. En revanche, j'ai pu largement me libérer un week-end sur deux pour aller voir mon copain.
L'autre stagiaire de mon collège (en LV) avait 4 niveaux et 4h de transports, avec un enfant en bas âge à la maison... Elle finit l'année sur les rotules et a bien failli craquer à plusieurs reprises cette année.
Si tu as du temps libre et que tes cours sont bien faits, profite !
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
C'est vrai que j'oublie un peu vite ces facteurs : je n'avais que deux niveaux, en collège, et j'étais à trois quarts d'heure de mon établissement. Et ma semaine se trouvait considérablement plombée quand mon mardi de libre se transformait - ça lui prenait de temps en temps, je n'ai jamais compris pourquoi - en journée de formation.
- KimberliteExpert
J'ai commencé mon année de stage (15h + 1j de stage toutes les deux semaines) en ayant l'impression d'être toujours à la bourre...
Pourtant, je n'ai que 2 niveaux.
Mais j'ai vraiment passé trop de temps au début à rechercher des exercices ou activités, à construire mes séquences, peaufiner les supports... Je me suis posé plein de questions existentielles, je n'arrivais pas à faire des choix...
Je pouvais passer un temps fou à choisir une image d'illustration, à réfléchir comment modifier un bilan qui me semblait poser problème, et j'avais beaucoup de mal à évaluer le temps nécessaire aux élèves. Sans parler des tergiversations sans fin sur les évaluations, le barème, la notation au quart de point, etc...
Mais mon impression d'être débordée est aussi relative: j'ai un âge auquel on arrête de passer sa vie à bosser (j'ai travaillé dans le privé, ça donne d'autres perspectives). Du coup, je me ménage aussi pas mal de temps pour les loisirs et pour mon copain aussi. En discutant avec d'autres stagiaires, j'ai réalisé que certains travaillaient de façon bien plus intense.
Au final, j'ai pu réaliser la même chose que Sylvain: ce qui fait qu'un cours "tourne" bien n'est pas le temps de préparation. Reprendre un exercice de livre bien fait, c'est parfois bien plus efficace que chercher à réinventer la roue. J'ai aussi appris à me méfier des activités qu'on retrouve sur les sites académiques: souvent trop complexes, trop longues (au final, il faut bien trier...).
L'important, c'est de varier les types d'activité, les niveaux de difficulté...
Un cours n'est pas une conférence: au final, trop prépare ne sert à rien... d'une classe à l'autre, le rythme peut changer, on peut avoir des questions différentes, etc... l'important est donc de se sentir à l'aise sur le sujet, avoir ce qu'il faut sous la main (avec parfois des petits exercices supplémentaires ou alternatifs), et après ce n'est pas un drame si on doit un peu improviser.
Je suis devenue une spécialiste de la photocopie express (j'aimerais arriver à ne plus procrastiner) et je dois encore me battre pour ne pas retomber dans le perfectionnisme maladif.
Enfin bref, la première année, c'est intense au début, surtout quand on a pas mal de trajets pour aller aux formations.
Par contre, quand les formations sont terminées, être sur un 15h / semaine c'est vraiment bien :-)
K.
PS: j'avoue aussi que la gentillesse d'une personne d'une forum qui m'avait transmis ses cours m'a permis de me rassurer et mieux comprendre comment organiser mes cours...
Pourtant, je n'ai que 2 niveaux.
Mais j'ai vraiment passé trop de temps au début à rechercher des exercices ou activités, à construire mes séquences, peaufiner les supports... Je me suis posé plein de questions existentielles, je n'arrivais pas à faire des choix...
Je pouvais passer un temps fou à choisir une image d'illustration, à réfléchir comment modifier un bilan qui me semblait poser problème, et j'avais beaucoup de mal à évaluer le temps nécessaire aux élèves. Sans parler des tergiversations sans fin sur les évaluations, le barème, la notation au quart de point, etc...
Mais mon impression d'être débordée est aussi relative: j'ai un âge auquel on arrête de passer sa vie à bosser (j'ai travaillé dans le privé, ça donne d'autres perspectives). Du coup, je me ménage aussi pas mal de temps pour les loisirs et pour mon copain aussi. En discutant avec d'autres stagiaires, j'ai réalisé que certains travaillaient de façon bien plus intense.
Au final, j'ai pu réaliser la même chose que Sylvain: ce qui fait qu'un cours "tourne" bien n'est pas le temps de préparation. Reprendre un exercice de livre bien fait, c'est parfois bien plus efficace que chercher à réinventer la roue. J'ai aussi appris à me méfier des activités qu'on retrouve sur les sites académiques: souvent trop complexes, trop longues (au final, il faut bien trier...).
L'important, c'est de varier les types d'activité, les niveaux de difficulté...
Un cours n'est pas une conférence: au final, trop prépare ne sert à rien... d'une classe à l'autre, le rythme peut changer, on peut avoir des questions différentes, etc... l'important est donc de se sentir à l'aise sur le sujet, avoir ce qu'il faut sous la main (avec parfois des petits exercices supplémentaires ou alternatifs), et après ce n'est pas un drame si on doit un peu improviser.
Je suis devenue une spécialiste de la photocopie express (j'aimerais arriver à ne plus procrastiner) et je dois encore me battre pour ne pas retomber dans le perfectionnisme maladif.
Enfin bref, la première année, c'est intense au début, surtout quand on a pas mal de trajets pour aller aux formations.
Par contre, quand les formations sont terminées, être sur un 15h / semaine c'est vraiment bien :-)
K.
PS: j'avoue aussi que la gentillesse d'une personne d'une forum qui m'avait transmis ses cours m'a permis de me rassurer et mieux comprendre comment organiser mes cours...
- cariboucGuide spirituel
Tu sais, ce n'est pas lors de ma 1re année que j'ai le plus travaillé. C'est ma 4e année et je ne pense pas avoir déjà autant bossé.kim254 a écrit:Bon je me dis que s'il y a autant de personnes qui sont surmenés, c'est que j'ai raté des étapes
Je ne dirais pas que mes cours sont parfaits mais ils tiennent la route de manière générale.
Parce que désormais je sais comment je veux travailler, organiser mes cours, que j'ai une meilleure vision d'ensemble et que je fais un travail de fond, cela me prend plus de temps (mais qui se révélera utile les prochaines années aussi ).
Si tu es satisfaite de ce que tu as fait, ne te mets pas la rate au court-bouillon d'avoir du temps libre. Profites-en.
_________________
"J'adore parler de rien : c'est le seul domaine où j'ai de vagues connaissances" (O. Wilde)
- kim254Niveau 6
Vos avis me rassure. Il faut dire que je travaille quand même pendant les vacances ce qui me permet d'avoir un emploi du temps plus léger pendant les périodes de cours et d'être moins stressée.
- ProvenceEnchanteur
Être efficace n'est pas un crime...
- Mcready1Fidèle du forum
J'étais dans une situation particulière :
- 4 niveaux différents dont une classe à examen (terminale)
- J'habitais à 1h45 de mon établissement (j'ai donc pris une piaule) et à 1h45 de ma formation (ça faisait un grand triangle) : même avec un logement sur place, j'étais rendu à 7h de trajet par semaine.
- Une tutrice qui m'a annoncé qu'elle ne serait pas capable de m'aider (ce qui fut le cas) et qui a fini par se mettre en arrêt pour dépression (une partie de son boulot à rattraper : mais je dois admettre que nous avions un proviseur qui nous demandait beaucoup d'investissement).
- Pour terminer, j'avais de l’expérience, mais j'ai très vite compris, lors des formations, que j'avais beaucoup à apprendre.
Je dirais que j'ai bossé, en moyenne, sur la l'année, une bonne cinquantaine d'heures par semaine (et je ne compte pas mes 7h de trajet). Avec un bon 35h/sem pendant les vacances.
- 4 niveaux différents dont une classe à examen (terminale)
- J'habitais à 1h45 de mon établissement (j'ai donc pris une piaule) et à 1h45 de ma formation (ça faisait un grand triangle) : même avec un logement sur place, j'étais rendu à 7h de trajet par semaine.
- Une tutrice qui m'a annoncé qu'elle ne serait pas capable de m'aider (ce qui fut le cas) et qui a fini par se mettre en arrêt pour dépression (une partie de son boulot à rattraper : mais je dois admettre que nous avions un proviseur qui nous demandait beaucoup d'investissement).
- Pour terminer, j'avais de l’expérience, mais j'ai très vite compris, lors des formations, que j'avais beaucoup à apprendre.
Je dirais que j'ai bossé, en moyenne, sur la l'année, une bonne cinquantaine d'heures par semaine (et je ne compte pas mes 7h de trajet). Avec un bon 35h/sem pendant les vacances.
- InviteeFVénérable
Mes premières années de cours ne m'ont pas demandé trop de travail. J'ai très vite su exploiter les sources de documents (manuels mais pas que) et d'exercices, récupérer des choses déjà faites précédemment.... J'ai aussi eu la chance de n'avoir la 2e année que des niveaux eus la 1e année.
Je donne des détails car je vois que tu es en LV toi aussi
- avoir des manuels. Au moins 3 de chaque niveau. Cela m'a permis de mettre des tonnes de séances de côté, bien ficelées, clé en main... J'ai passé quelques heures à répertorier ce qui m'intéressait mais ensuite l'index a été vraiment rentabilisé.
- cahiers de grammaire / vocabulaire (les Bled et Bescherelle) : pour les entraînements des élèves, une partie des sujets de contrôle, les fiches synthèse de grammaire (collées à l'envers du cahier....)
- exploiter internet : groupes Facebook de mutualisation, blog de collègues, plateformes spécialisées dans la discipline, Pinterest.... La presse, les sites de radio, de tv; Youtube...
Tout ça m'a donné de la matière.
J'ai ensuite organisé, sélectionné, complété... J'ai commencé simplement, sans pprétendre inventer l'eau chaude, puis j'ai appris à faire mieux plus vite au fur et à mesure : pas de grandes ambitions au début, les docs n'étaient visuellement pas retravaillés, etc. Je ne pouvais pas tout faire... puis j'ai gagné en efficacité et j'ai pu m'y pencher, mais ce n'était pas ma priorité.
- utiliser les TICE : pour soi, pour gagner du temps et ne pas se noyer. Ça m'a beaucoup aidée. Docs classés par mots - clés dans mon ordi, tout fichier créé enregistré à sa place dans l'arborescence de dossiers, gestion des favoris internet rigoureuse avec Evernote...
- être méthodique avec les versions papier : j'ai conservé une copie de chaque polycopié que j'ai fait. Comme je n'avançais pas toujours à la même vitesse (classes de niveau ), cela a été précieux pour ne pas avoir "à refaire".
- ne pas tout détailler : je fixais la trame de la séquence en utilisant un tableau pour la progression annuelle (numéro de la séquence, nom, fil conducteur, objectifs culturels, objectifs linguistiques, activités langagières travaillées et docs supports), je remplissais ensuite avec les docs et un déroulé rapide du cours. Pas de fiche de prep' plus détaillée.
Ex:
Pas plus.
Cela me suffisait pour faire cours... avec mes docs. Un exemplaire pour moi passé au fluo, annoté, etc., pour ne rien oublier de ce que j'avais décidé d'amener les élèves à exploiter.
Cahier de texte rempli clairement mais sobrement.
Avec tout ça... j'ai été efficace. J'ai pu préparer les concours en même temps.
Par la suite, une fois certifiée, ma tutrice a exigé des prépas de cours plus détaillées : j'ai perdu un temps considérable et cela ne m'a rien apporté du tout. Autant dire qu'une fois débarrassée d'elle... retour à ma methode.
Je donne des détails car je vois que tu es en LV toi aussi
- avoir des manuels. Au moins 3 de chaque niveau. Cela m'a permis de mettre des tonnes de séances de côté, bien ficelées, clé en main... J'ai passé quelques heures à répertorier ce qui m'intéressait mais ensuite l'index a été vraiment rentabilisé.
- cahiers de grammaire / vocabulaire (les Bled et Bescherelle) : pour les entraînements des élèves, une partie des sujets de contrôle, les fiches synthèse de grammaire (collées à l'envers du cahier....)
- exploiter internet : groupes Facebook de mutualisation, blog de collègues, plateformes spécialisées dans la discipline, Pinterest.... La presse, les sites de radio, de tv; Youtube...
Tout ça m'a donné de la matière.
J'ai ensuite organisé, sélectionné, complété... J'ai commencé simplement, sans pprétendre inventer l'eau chaude, puis j'ai appris à faire mieux plus vite au fur et à mesure : pas de grandes ambitions au début, les docs n'étaient visuellement pas retravaillés, etc. Je ne pouvais pas tout faire... puis j'ai gagné en efficacité et j'ai pu m'y pencher, mais ce n'était pas ma priorité.
- utiliser les TICE : pour soi, pour gagner du temps et ne pas se noyer. Ça m'a beaucoup aidée. Docs classés par mots - clés dans mon ordi, tout fichier créé enregistré à sa place dans l'arborescence de dossiers, gestion des favoris internet rigoureuse avec Evernote...
- être méthodique avec les versions papier : j'ai conservé une copie de chaque polycopié que j'ai fait. Comme je n'avançais pas toujours à la même vitesse (classes de niveau ), cela a été précieux pour ne pas avoir "à refaire".
- ne pas tout détailler : je fixais la trame de la séquence en utilisant un tableau pour la progression annuelle (numéro de la séquence, nom, fil conducteur, objectifs culturels, objectifs linguistiques, activités langagières travaillées et docs supports), je remplissais ensuite avec les docs et un déroulé rapide du cours. Pas de fiche de prep' plus détaillée.
Ex:
Séquence 3, Así somos.
thème : Relaciones adolescentes / mundo.
objectifs culturels : Vivre ensemble. Monde d'aujourd'hui (etc.)
Objectifs linguistiques : présent de l'indicatif réguliers et irréguliers, argumentation / phrase complexe, vocabulaire des loisirs, vocabulaire de la famille.
Activités et supports : EO libre : doc "Los profes nos quieren así y así somos"
CE / EE : "El día de Nacho"
CE : les loisirs (jeux et exercices)
CO : "Mi vida normal" + EO Libre + EOI (interview en binôme)
Projet final : "Un día en la vida de..." + EOC (écrit oralisé) avec dictaphones numériques
Pas plus.
Cela me suffisait pour faire cours... avec mes docs. Un exemplaire pour moi passé au fluo, annoté, etc., pour ne rien oublier de ce que j'avais décidé d'amener les élèves à exploiter.
Cahier de texte rempli clairement mais sobrement.
Résultat : 5 min par classe. Rempli au collège avant de rentrer en fin de demi-journée ou journée.Séquence 3, Así somos (suite)
1. C.O (compréhension orale) "Mi vida normal". Exercices de repérage, texte à trous...
Lexique des loisirs. Expression de l'heure.
2. E.O (expression orale) libre. Commentaires / réactions.
mise en commun.
Trace écrite (leçon à revoir) : les loisirs + l'heure.
3. E.O.I (expression orale en interaction) : interviewer son binôme sur son rythme de vie.
Pour le [cours suivant]
- savoir exprimer l'heure
- être capable de questionner/ répondre aux questions sur l'emploi du temps
Avec tout ça... j'ai été efficace. J'ai pu préparer les concours en même temps.
Par la suite, une fois certifiée, ma tutrice a exigé des prépas de cours plus détaillées : j'ai perdu un temps considérable et cela ne m'a rien apporté du tout. Autant dire qu'une fois débarrassée d'elle... retour à ma methode.
- philannDoyen
Ma tutrice dixt: "pour ce que l'institution nous est reconnaissante..."
Bon faut dire aussi qu'elle a trois enfants jeunes et fait beaucoup de sport...Donc faut rentabiliser le temps.
Elle était super organisée et conscientieuse, mais jamais elle ne m'a imposé de cours super mega ficellés, minutés (je l'ai vu de mes yeux vu chez d'autres stagiaires ) Tant mieux parce que j'aurais été bien incapable de travailler comme cela. Autant je peux passer des nuits blanches sur ma thèse, autant il est hors de question d'en faire autant pour le collège.
POur des cours réussis il faut pour moi une bonne préparation (recherche de document et objectifs clairs) et là c'est vrai que mes années de contractuelle m'ont fait gagner un temps précieux. Et puis il faut une bonne préparation des activités en classe, mais cela ne prend pas nécessairement beaucoup de temps avec un peu d'habitude.
Je rejoins Fafnir sur les TICE et la mutualisation. Certains forums m'ont fait gagner un temps précieux. (fréquenter régulièrement les forums disciplinaires et voir les blogs des collègues est vraiment très instructif!)
Bon faut dire aussi qu'elle a trois enfants jeunes et fait beaucoup de sport...Donc faut rentabiliser le temps.
Elle était super organisée et conscientieuse, mais jamais elle ne m'a imposé de cours super mega ficellés, minutés (je l'ai vu de mes yeux vu chez d'autres stagiaires ) Tant mieux parce que j'aurais été bien incapable de travailler comme cela. Autant je peux passer des nuits blanches sur ma thèse, autant il est hors de question d'en faire autant pour le collège.
POur des cours réussis il faut pour moi une bonne préparation (recherche de document et objectifs clairs) et là c'est vrai que mes années de contractuelle m'ont fait gagner un temps précieux. Et puis il faut une bonne préparation des activités en classe, mais cela ne prend pas nécessairement beaucoup de temps avec un peu d'habitude.
Je rejoins Fafnir sur les TICE et la mutualisation. Certains forums m'ont fait gagner un temps précieux. (fréquenter régulièrement les forums disciplinaires et voir les blogs des collègues est vraiment très instructif!)
_________________
2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- philannDoyen
désolée doublon...
Je ne sais pas comment l'effacer.
Je ne sais pas comment l'effacer.
_________________
2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- Une passanteEsprit éclairé
il me semble en effet qu'il faut prendre en compte le nombre de niveaux, le type d'établissement (collège ou lycée) ainsi que la discipline enseignée (notamment en ce qui concerne le temps de correction).
Ma première année, j'avais quatre niveaux différents (seconde, première, BTS 1 et BTS 2) et je travaillais tard tous les soirs et plusieurs heures le week-end. Je pense qu'il m'a fallu trois ou quatre ans pour ne plus passer autant de temps à préparer mes cours, mais le temps de correction n'a guère diminué, d'autant que le nombre d'élèves par classe ne cesse d'augmenter...
Ma première année, j'avais quatre niveaux différents (seconde, première, BTS 1 et BTS 2) et je travaillais tard tous les soirs et plusieurs heures le week-end. Je pense qu'il m'a fallu trois ou quatre ans pour ne plus passer autant de temps à préparer mes cours, mais le temps de correction n'a guère diminué, d'autant que le nombre d'élèves par classe ne cesse d'augmenter...
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