Hausse des effectifs scolaires et manque de candidats aux concours : la rentrée s'annonce chaude pour B. Hamon

Rentrée scolaire sous haute tension pour Benoît Hamon

Malgré les 60.000 postes promis, le ministère fait face à une hausse des effectifs scolaires et au manque de candidats au professorat dans certaines matières.

Pour Benoît Hamon, la rentrée 2014 s'annonce tendue. Et ce, malgré les moyens dégagés. Les progrès qualitatifs, promesse implicite des fameux 60.000 postes programmés par François Hollande sur son quinquennat, ne seront en effet pas au rendez-vous. Car les moyens supplémentaires seront absorbés par la croissance démographique des effectifs - en septembre, les écoliers du primaire seront au nombre de 6.796.300, soit 35.600 de plus qu'en 2014 - et la réorganisation de la formation des enseignants.

Autre grande question à ce jour: les deux concours organisés pour recruter cette double cohorte parviendront-ils à faire le plein? «Aurons-nous recours, comme l'an dernier, à des vacataires contractuels sans formation», interroge Sébastien Sihr, secrétaire général du Snuipp, principal syndicat du primaire. Le premier concours (à destination de la promotion transitoire) n'a fait le plein que dans 8 académies sur 30. Environ 10 % des postes sont restés non pourvus (soit 875). En tête, les académies de Versailles (252) et Créteil (142), traditionnellement déficitaires car moins attractives, où se pose clairement la question du niveau des candidats. Le seuil d'admission y est mécaniquement tombé à respectivement 4,17 et 4,57 sur 20.

henriette a écrit:

Rentrée scolaire sous haute tension pour Benoît Hamon

Malgré les 60.000 postes promis, le ministère fait face à une hausse des effectifs scolaires et au manque de candidats au professorat dans certaines matières.

Pour Benoît Hamon, la rentrée 2014 s'annonce tendue. Et ce, malgré les moyens dégagés. Les progrès qualitatifs, promesse implicite des fameux 60.000 postes programmés par François Hollande sur son quinquennat, ne seront en effet pas au rendez-vous. Car les moyens supplémentaires seront absorbés par la croissance démographique des effectifs - en septembre, les écoliers du primaire seront au nombre de 6.796.300, soit 35.600 de plus qu'en 2014 - et la réorganisation de la formation des enseignants.

Autre grande question à ce jour: les deux concours organisés pour recruter cette double cohorte parviendront-ils à faire le plein? «Aurons-nous recours, comme l'an dernier, à des vacataires contractuels sans formation», interroge Sébastien Sihr, secrétaire général du Snuipp, principal syndicat du primaire. Le premier concours (à destination de la promotion transitoire) n'a fait le plein que dans 8 académies sur 30. Environ 10 % des postes sont restés non pourvus (soit 875). En tête, les académies de Versailles (252) et Créteil (142), traditionnellement déficitaires car moins attractives, où se pose clairement la question du niveau des candidats. Le seuil d'admission y est mécaniquement tombé à respectivement 4,17 et 4,57 sur 20.

L'article complet : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/06/09/01016-20140609ARTFIG00215-rentree-scolaire-sous-haute-tension-pour-benoit-hamon.php

Luigi_B a écrit:
Heureusement la décharge pour effectif pléthorique a été supprimée avec la "réforme" (sic) des statuts de 1950.