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- Bene67Niveau 1
Bonjour
Je me lance à la rentrée dans une "classe inversée" avec des élèves de 1S, en SVT.
J'aurais aimé partager cette expérience avec d'autres enseignants qui ont entrepris la même démarche et partager des ressources.
Merci
Belle journée:D
Je me lance à la rentrée dans une "classe inversée" avec des élèves de 1S, en SVT.
J'aurais aimé partager cette expérience avec d'autres enseignants qui ont entrepris la même démarche et partager des ressources.
Merci
Belle journée:D
- doubledeckerSage
bonjour!
euh, pardon, qu'est-ce que c'est une classe inversée??? c'est un truc qui ne se fait qu'en SVT??
euh, pardon, qu'est-ce que c'est une classe inversée??? c'est un truc qui ne se fait qu'en SVT??
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- InvitéInvité
www.neoprofs.org/t52644-connaissez-vous-le-principe-de-la-classe-inverseedoubledecker a écrit:bonjour!
euh, pardon, qu'est-ce que c'est une classe inversée??? c'est un truc qui ne se fait qu'en SVT??
- Bene67Niveau 1
Hello
Non, cela peut se faire dans toutes les disciplines...(d'ailleurs les profs de langues et d'HG sont souvent des adeptes)
Pour faire simple, une image :
Pour la base du cours, j'utilise la plate forme moodle.
En sachant également que toutes les séquences ne sont pas sur ce principe. Je mixe avec un enseignement "classique".
Non, cela peut se faire dans toutes les disciplines...(d'ailleurs les profs de langues et d'HG sont souvent des adeptes)
Pour faire simple, une image :
Pour la base du cours, j'utilise la plate forme moodle.
En sachant également que toutes les séquences ne sont pas sur ce principe. Je mixe avec un enseignement "classique".
- mitochondrieNiveau 10
Je trouve le principe très intéressant, mais cela suppose que tous les élèves aient un accès à internet, et cela doit demander un énorme investissement en amont (prise en main de moodle, création des supports web - sous forme de vidéos ?)
Aussi, j'imagine que tu as un moyen de contrôler qui se connecte au cours ?
Et puis cela va à l'encontre du dogme "les élèves construisent eux-mêmes leur savoir", et rien que pour ça, j'aime !
En tout cas, je suivrai ton partage d'expérience avec intérêt !
Aussi, j'imagine que tu as un moyen de contrôler qui se connecte au cours ?
Et puis cela va à l'encontre du dogme "les élèves construisent eux-mêmes leur savoir", et rien que pour ça, j'aime !
En tout cas, je suivrai ton partage d'expérience avec intérêt !
- kensingtonEsprit éclairé
@Bene67: est-ce une première expérience ou as-tu déjà pratiqué?
- KilmenyEmpereur
Comme les élèves ne font pas les devoirs à la maison, ils vont arriver sans rien connaître à la leçon...et ne pourront pas faire les activités...
A moins que... vos élèves travaillent-ils à la maison ?
Chaque année, c'est de pire en pire. Colles et punitions n'y font rien.
A moins que... vos élèves travaillent-ils à la maison ?
Chaque année, c'est de pire en pire. Colles et punitions n'y font rien.
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Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- mitochondrieNiveau 10
Oui, c'est le risque ! Et c'est pourquoi je n'aurais pas tenté quelque chose de ce genre avec les élèves que j'ai eus jusqu'à maintenant. Mais peut-être les élèves de Bene67 (des 1eS) sont-ils motivés ?Kilmeny a écrit:Comme les élèves ne font pas les devoirs à la maison, ils vont arriver sans rien connaître à la leçon...et ne pourront pas faire les activités...
- MrCaillouxExpert
c'est limite ce qu'on fait en classe en SVT non? des activités en classe, le bilan de cours arrive juste après (au lieu d'être avant si j'ai bien compris le principe) et ils n'ont "que" le bilan a travailler à la maison (voire un ou deux exos d'application qu reprend les méthodes vues en activité)? (Du moins c'est comme ça que j'ai fonctionné en collège et que je fonctionnerai en lycée cette année)
_________________
2016-2017: 4 6ème, 2 5ème, 4 4ème + PP (T2)
2015-2016: 2 5ème, 4 4ème, 4 3ème + PP (Néotit')
2014-2015: 5 2nde, 2 1ES/L, 3 MPS (Stagiaire)
2013-2014: 2 2nde (CAD2)
2012-2013: 2 6ème, 6 5ème, 2 4ème, 2 3ème, 1 2nde MPS
- mitochondrieNiveau 10
C'est ce qui fait toute la différence. Là, les élèves apprennent le cours d'abord, et on fait des activités en classe après.MrCailloux a écrit:c'est limite ce qu'on fait en classe en SVT non? des activités en classe, le bilan de cours arrive juste après (au lieu d'être avant si j'ai bien compris le principe) et ils n'ont "que" le bilan a travailler à la maison (voire un ou deux exos d'application qu reprend les méthodes vues en activité)? (Du moins c'est comme ça que j'ai fonctionné en collège et que je fonctionnerai en lycée cette année)
Parce que bon, les tâches complexes pour "découvrir" la transcription (par ex...), j'en ai stressé et découragé plus d'un avec ce genre de trucs (et certains élèves ont compris le truc et finissaient par effectivement lire le cours du livre avant le TP).
- Bene67Niveau 1
A première vue on pourrait penser que la démarche se résume à donner le cours en amont et faire les exos en classe. La démarche est tout autre quand on se plonge dans le coeur de la démarche de la classe inversée.
Je vais tenter par écrit d'apporter quelques précisions.
Ce n'est pas le cours qui est donné en amont mais des éléments de méthodologie que l'enseignant à souvent l'habitude de répéter inlassablement (il y a bien entendu les subtilités propres à chaque discipline).
L'élève peut par exemple se passer en boucle une vidéo expliquant un point de méthodo. Sur ce point, l'enseignant a préalablement réfléchi à la façon de transmettre l'info de façon claire et ciblée.
Les élèves qui n'ont pas de problème avec ce point ne sont pas obligés de voir la vidéo, pour ceux qui en ont davantage besoin, ils peuvent la visionner autant de fois qu'ils le veulent. (Au début il y a toujours des irréductibles...)
Puis en cours, il y a toujours un temps d'échanges en groupe avant d'enclencher des activités, type "TP mosaique" (par ex).
Les élèves travaillent par îlots. A chaque îlot, la même "notion de base" est travaillée mais abordée différemment (mise en place péda différenciée)
Une synthèse collective vient en fin de séance.
Pour l'avoir testée un peu l'an passé, il est vrai que cela demande une préparation en amont auprès de ses élèves. On ne commence pas tout de suite une classe inversée sans avoir posé des jalons.
Par contre, j'ai peut-être eu beaucoup de chance avec mes élèves mais ils ont apprécié l'autonomie et la responsabilisation généré par cette démarche.
On verra cette année....
Je vais tenter par écrit d'apporter quelques précisions.
Ce n'est pas le cours qui est donné en amont mais des éléments de méthodologie que l'enseignant à souvent l'habitude de répéter inlassablement (il y a bien entendu les subtilités propres à chaque discipline).
L'élève peut par exemple se passer en boucle une vidéo expliquant un point de méthodo. Sur ce point, l'enseignant a préalablement réfléchi à la façon de transmettre l'info de façon claire et ciblée.
Les élèves qui n'ont pas de problème avec ce point ne sont pas obligés de voir la vidéo, pour ceux qui en ont davantage besoin, ils peuvent la visionner autant de fois qu'ils le veulent. (Au début il y a toujours des irréductibles...)
Puis en cours, il y a toujours un temps d'échanges en groupe avant d'enclencher des activités, type "TP mosaique" (par ex).
Les élèves travaillent par îlots. A chaque îlot, la même "notion de base" est travaillée mais abordée différemment (mise en place péda différenciée)
Une synthèse collective vient en fin de séance.
Pour l'avoir testée un peu l'an passé, il est vrai que cela demande une préparation en amont auprès de ses élèves. On ne commence pas tout de suite une classe inversée sans avoir posé des jalons.
Par contre, j'ai peut-être eu beaucoup de chance avec mes élèves mais ils ont apprécié l'autonomie et la responsabilisation généré par cette démarche.
On verra cette année....
- ArtysiaVénérable
Je te souhaite plein de courage Bene. Je rêve de pouvoir mettre ce principe en place, j'ai hâte d'avoir tes retours
- Bene67Niveau 1
Un big merci pour ce soutien...je mettrais en ligne les infos, n'hésitez pas à me faire part de vos commentaires car un regard extérieur est toujours salvateur.
- Madame_ProfEsprit sacré
Intéressant, même si je me sens pas du tout prête pour ce genre de projet. Par curiosité, où en es-tu dans ta carrière? Sinon, au collège, cela me paraît beaucoup plus compliqué... avec des 1eS, c'est idéal je pense.
_________________
2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- Madame_ProfEsprit sacré
Désolée pour le HS, mais je profite de la présence de Will... pour reposer une question restée sans réponse.Will.T a écrit:www.neoprofs.org/t52644-connaissez-vous-le-principe-de-la-classe-inverseedoubledecker a écrit:bonjour!
euh, pardon, qu'est-ce que c'est une classe inversée??? c'est un truc qui ne se fait qu'en SVT??
https://www.neoprofs.org/t63018p20-cours-6e-caracteristiques-de-l-environnement-proche#2096722
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2012-2013 - Année de stage en collège
- MrCaillouxExpert
Le livre sert à ça! Je les encouragerai même à se renseigner dans le livre dans le cas ou ils seraient un peu en difficulté. Si ça vient d'eux, ils forment leurs savoirs par eux même quand même non? Jusqu'a ce qu'ils comprennent le principe quitte à s'aider de moins en moins du livre!mitochondrie a écrit:C'est ce qui fait toute la différence. Là, les élèves apprennent le cours d'abord, et on fait des activités en classe après.MrCailloux a écrit:c'est limite ce qu'on fait en classe en SVT non? des activités en classe, le bilan de cours arrive juste après (au lieu d'être avant si j'ai bien compris le principe) et ils n'ont "que" le bilan a travailler à la maison (voire un ou deux exos d'application qu reprend les méthodes vues en activité)? (Du moins c'est comme ça que j'ai fonctionné en collège et que je fonctionnerai en lycée cette année)
Parce que bon, les tâches complexes pour "découvrir" la transcription (par ex...), j'en ai stressé et découragé plus d'un avec ce genre de trucs (et certains élèves ont compris le truc et finissaient par effectivement lire le cours du livre avant le TP).
Cette année, sur une tache complexe avec des 5ème, ils avaient bien acquis la méthode du graphique et tableau... elle s'est faite toute seule et on même fait le bilan de cours eux même... je n'ai même pas dicté le mien. La ils ont compris qu'avec de la méthode on arrivait à faire des choses facilement (en espérant qu'il s'en souvienne (j'ai mis le singulier exprès ) pour les années à venir! :lol:
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2012-2013: 2 6ème, 6 5ème, 2 4ème, 2 3ème, 1 2nde MPS
- mitochondrieNiveau 10
Ah, ok, je comprends mieux. C'est intéressant comme ça aussi ! (Et ça doit permettre de gagner un temps précieux en 1eS !)Bene67 a écrit:A première vue on pourrait penser que la démarche se résume à donner le cours en amont et faire les exos en classe. La démarche est tout autre quand on se plonge dans le coeur de la démarche de la classe inversée.
Je vais tenter par écrit d'apporter quelques précisions.
Ce n'est pas le cours qui est donné en amont mais des éléments de méthodologie que l'enseignant à souvent l'habitude de répéter inlassablement (il y a bien entendu les subtilités propres à chaque discipline).
L'élève peut par exemple se passer en boucle une vidéo expliquant un point de méthodo. Sur ce point, l'enseignant a préalablement réfléchi à la façon de transmettre l'info de façon claire et ciblée.
Les élèves qui n'ont pas de problème avec ce point ne sont pas obligés de voir la vidéo, pour ceux qui en ont davantage besoin, ils peuvent la visionner autant de fois qu'ils le veulent. (Au début il y a toujours des irréductibles...)
- Bene67Niveau 1
Pour répondre à Mme Prof...pour un bref historique : 8 années en ZEP et maintenant en lycée...
Pour les classes inversées, je partage ton avis qu'il est plus simple de les mettre en place au lycée qu'au collège. Car ne serait-ce que pour un point : dans mon collège, j'avais de nombreux élèves qui n'avaient pas d'ordi à la maison.
Dans le lycée où je suis...tous les élèves ont accès à un ordi ce qui est une condition sinéquanone pour le projet.
Pour les classes inversées, je partage ton avis qu'il est plus simple de les mettre en place au lycée qu'au collège. Car ne serait-ce que pour un point : dans mon collège, j'avais de nombreux élèves qui n'avaient pas d'ordi à la maison.
Dans le lycée où je suis...tous les élèves ont accès à un ordi ce qui est une condition sinéquanone pour le projet.
- SergeMédiateur
Concrètement, en français par exemple, on procèderait comment?
- Bene67Niveau 1
N'étant pas une spécialiste de cette discipline, il m'est difficile de répondre. Mais ma collègue de Lettres se lançant dans l'aventure, je lui demanderai sa démarche.
- SergeMédiateur
Merci
- llaimaHabitué du forum
Dans le genre publicité de marchand de lessive (ou de shampoing) on ne fait pas mieux. Avec l'enseignement classique forcément tout le monde se fait suer mais avec la classe inversée c'est magique! Genre caricature on ne fait pas mieux... Mais pour qui se prennent-ils ces pédagos qui veulent nous imposer leurs idées : démarche d'investigation, situation problème, problème complexe...Bref tout un tas de gadgets qui rendent l'enseignement plus inefficace que jamais sans pour autant rendre les cours plus attractifs!Bene67 a écrit:Hello
Non, cela peut se faire dans toutes les disciplines...(d'ailleurs les profs de langues et d'HG sont souvent des adeptes)
Pour faire simple, une image :
Pour la base du cours, j'utilise la plate forme moodle.
En sachant également que toutes les séquences ne sont pas sur ce principe. Je mixe avec un enseignement "classique".
On se demande même pourquoi avec cette méthode les élèves viendraient en classe!
- PhilBNiveau 4
Il faut quand même nuancer si nous voulons avoir une idée claire de l'utilité de ce modèle "flipped classroom" (classe inversé). Quelques points à garder en tête:
1) Ce concept est une réaction à l'échec constaté du modèle "magistral" où les élèves passent leur temps à regarder le prof et à noter ses perles de sagesse. Dans cet optique, regarder une vidéo de prof semble bien remplacer un cours magistral.
2) Rarement les articles qui vantent la "flipped classroom" ne précisent la nature et le contenu de "l'aide individualisée" ou les "projets intéressants" censés désormais occuper le temps de cours.
En fait, la "flipped classroom", tout comme le cours magistral qu'elle est censé remplacer, prennent tous les deux comme postulat de base un modèle transmissif de l'éducation: le prof transmet son savoir à l'élève. Ce qu'on oublie de creuser, c'est la manière de rendre l'enseignement "individualisé" et "intéressant".
La "flipped classroom" rend bien service aux Américains car tout leur système éducatif est contrôlé par le tests à QCM ("standardized testing") et donc la réussite des élèves ne dépend que de la mémorisation d'infos; par conséquent beaucoup de profs Américains se croient obligés de passer leur temps à faire du cours magistral, afin que les élèves apprennent leur leçon. La "flipped classroom" les libère de cette contrainte, ce qui paraît à leurs yeux une révélation insoupçonnée.
En France ce concept de "classe inversée" rendra service de la même manière à ceux qui pratiquent encore de façon massive le cours magistral. C'est à partir de ce moment où le prof est libéré du poids du cours magistral qu'il peut commencer à réfléchir à une nouvelle approche: pédagogie de projet, constructivisme, aide individualisée, que sais-je.
En tant que professeur de langue, je suis persuadé que peu de collègues soient encore prisonniers du modèle transmissif du cours magistral. Depuis 15 ans, tout nous pousse à travailler de façon "actionnelle". Mais je conçois aisément que d'autres disciplines soient encore tributaires du magistral, auquel cas la "classe inversé" peut bien leur rendre service.
:aad:
1) Ce concept est une réaction à l'échec constaté du modèle "magistral" où les élèves passent leur temps à regarder le prof et à noter ses perles de sagesse. Dans cet optique, regarder une vidéo de prof semble bien remplacer un cours magistral.
2) Rarement les articles qui vantent la "flipped classroom" ne précisent la nature et le contenu de "l'aide individualisée" ou les "projets intéressants" censés désormais occuper le temps de cours.
En fait, la "flipped classroom", tout comme le cours magistral qu'elle est censé remplacer, prennent tous les deux comme postulat de base un modèle transmissif de l'éducation: le prof transmet son savoir à l'élève. Ce qu'on oublie de creuser, c'est la manière de rendre l'enseignement "individualisé" et "intéressant".
La "flipped classroom" rend bien service aux Américains car tout leur système éducatif est contrôlé par le tests à QCM ("standardized testing") et donc la réussite des élèves ne dépend que de la mémorisation d'infos; par conséquent beaucoup de profs Américains se croient obligés de passer leur temps à faire du cours magistral, afin que les élèves apprennent leur leçon. La "flipped classroom" les libère de cette contrainte, ce qui paraît à leurs yeux une révélation insoupçonnée.
En France ce concept de "classe inversée" rendra service de la même manière à ceux qui pratiquent encore de façon massive le cours magistral. C'est à partir de ce moment où le prof est libéré du poids du cours magistral qu'il peut commencer à réfléchir à une nouvelle approche: pédagogie de projet, constructivisme, aide individualisée, que sais-je.
En tant que professeur de langue, je suis persuadé que peu de collègues soient encore prisonniers du modèle transmissif du cours magistral. Depuis 15 ans, tout nous pousse à travailler de façon "actionnelle". Mais je conçois aisément que d'autres disciplines soient encore tributaires du magistral, auquel cas la "classe inversé" peut bien leur rendre service.
:aad:
- kensingtonEsprit éclairé
Oh, l'affreux modèle transmissif une fois encore! On n'en sort pas! Toujours les mêmes caricatures, les mêmes arguments finalement infondés.
Et pourtant les méthodes constructivistes n'ont jamais démontré leur plus grande efficacité. Au contraire.
La démarche "flipped classroom" sous un habillage constructiviste démontre au moins qu'on ne peut faire l'impasse sur les connaissances et leur transmission et même qu'il faut d'abord en passer par elles.
Quant à l'actionnel, c'est la pire chose qui soit arrivée aux LV (mais il y a deux ou trois "topics" sur le forum qui abordent le sujet).
Et pourtant les méthodes constructivistes n'ont jamais démontré leur plus grande efficacité. Au contraire.
La démarche "flipped classroom" sous un habillage constructiviste démontre au moins qu'on ne peut faire l'impasse sur les connaissances et leur transmission et même qu'il faut d'abord en passer par elles.
Quant à l'actionnel, c'est la pire chose qui soit arrivée aux LV (mais il y a deux ou trois "topics" sur le forum qui abordent le sujet).
- gauvain31Empereur
Avec les nouveaux programmes de lycée, on fait plus de magistral qu'avant , et même les IPR nous poussent à cela: une collègue de SVT s'est réprimandée parce qu'elle a osé fait en cours une petite activité sur la régulation hormonale chez la femme:; elle aurait du faire un cours magistral !! Voyez comme quoi .... Mais suis d'accord avec le fait qu'il faut varier les modes de transmission : je peux faire du constructivisme (de moins en moins avec le temps) ou de la démarche d'investigation quand le sujet s'y prête et s'y prête seulement et qu'il y a un vrai intérêt scientifique en jeu ; la pédagogie n'est pas une fin mais un moyen..ce qu'oublie certains IPR.
A côté de ça je peux faire un cours magistral d'abord (phases de la mitose ou de la méiose) et faire un TP d'application ensuite ce qui donne du sens aussi aux TP. Avec les nouvelles technologies, on peut rendre les cours magistraux plus vivants (avec des powerpoint, des extraits vidéo) . On veut faire croire que l'élève est passif dans un cours magistral : c'est faux l'attention portée sur les propos du professeur exige une activité intellectuelle et une concentration importante. De plus il faut intégrer des schémas , et les schémas sont sus plus facilement lorsque c'est eux qui le dessinent et non si ils l'ont directement sur polycopié.
Il est beaucoup plus facile d'apprendre et de s'approprier un cours que l'on a écrit soi-même que de l'apprendre sur un poly : d'où l'intérêt des cours magistraux
Le problème qui se pose avec la réforme du lycée est que le temps est tellement faible en seconde surtout, qu'il faut adapter parfois la pédagogie en fonction du nombre de minutes de TP que l'on a et c'est ça le problème des SVT en seconde 1h30 par semaine !!! plus faible taux horaire (moins que le sport) et 45 min par semaine en 1èer L/ES. A horaire peu ambitieux , pédagogie peu ambitieuse.
Mais en conclusion: l'avenir pour moi , éternel optimiste sera dans la diversité des activités et des cours et à l'abri de tout dogmes professés par les IPR ou pseudo-scientifiques de l'éducation .Cela suppose dans les ESPE un changement de mentalité : à savoir qu'il ne faut pas prendre une opinion pédagogique particulière comme une vérité intangible... et enseigner à tous les stagiaire toutes les possibilités de transmission d'apprentissage en leur disant "à vous de choisir" ......oui je sais il y a encore du chemin... mais je sais par des stagiaires que j'ai côtoyés que le discours commence à bouger : normal car tous les formateurs en SVT désormais sont quasi presque tous en poste...
A côté de ça je peux faire un cours magistral d'abord (phases de la mitose ou de la méiose) et faire un TP d'application ensuite ce qui donne du sens aussi aux TP. Avec les nouvelles technologies, on peut rendre les cours magistraux plus vivants (avec des powerpoint, des extraits vidéo) . On veut faire croire que l'élève est passif dans un cours magistral : c'est faux l'attention portée sur les propos du professeur exige une activité intellectuelle et une concentration importante. De plus il faut intégrer des schémas , et les schémas sont sus plus facilement lorsque c'est eux qui le dessinent et non si ils l'ont directement sur polycopié.
Il est beaucoup plus facile d'apprendre et de s'approprier un cours que l'on a écrit soi-même que de l'apprendre sur un poly : d'où l'intérêt des cours magistraux
Le problème qui se pose avec la réforme du lycée est que le temps est tellement faible en seconde surtout, qu'il faut adapter parfois la pédagogie en fonction du nombre de minutes de TP que l'on a et c'est ça le problème des SVT en seconde 1h30 par semaine !!! plus faible taux horaire (moins que le sport) et 45 min par semaine en 1èer L/ES. A horaire peu ambitieux , pédagogie peu ambitieuse.
Mais en conclusion: l'avenir pour moi , éternel optimiste sera dans la diversité des activités et des cours et à l'abri de tout dogmes professés par les IPR ou pseudo-scientifiques de l'éducation .Cela suppose dans les ESPE un changement de mentalité : à savoir qu'il ne faut pas prendre une opinion pédagogique particulière comme une vérité intangible... et enseigner à tous les stagiaire toutes les possibilités de transmission d'apprentissage en leur disant "à vous de choisir" ......oui je sais il y a encore du chemin... mais je sais par des stagiaires que j'ai côtoyés que le discours commence à bouger : normal car tous les formateurs en SVT désormais sont quasi presque tous en poste...
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