- lapetitemuExpert
Décidément, dans l'EN, il ne fait pas bon vouloir travailler moins pour gagner moins, ni être malade hors délai.
Je m'explique :
Demande de temps partiel sur autorisation rendue à ma chef début janvier, dans les dates exigées. Cde qui coche la case "avis défavorable", me donnant des raisons administratives, peur de ne pas trouver quelqu'un pour me remplacer, etc. Donc ma demande de TP remonte au rectorat avec cet avis défavorable.
Retour des vacances de février, je suis placée en arrêt de six semaines par ma psy. Il est clair que je ne suis plus capable d'assumer mon boulot dans les conditions où je l'exerce. Non qu'elles soient atroces (j'imagine qu'il y a pire), mais moi je n'en suis pas capable, point barre.
Pendant cet arrêt, je rediscute temps partiel avec la psy, elle rédige une lettre stipulant que mon état n'est actuellement pas compatible avec un temps complet, etc etc.
Naïvement je pense que je vais appeler le service médecine de prévention, rencontrer un médecin, lui donner cette lettre et qu'ils s'occuperont de mon cas.
Que nenni !
Comme je suis hors date, si je leur donne cette lettre, d'après ce que j'ai compris, ils la rangeront dans mon dossier, sans la transmettre au rectorat. Ce qui me fera une belle jambe car de toute façon, même si je redemande un temps partiel pour l'année encore d'après, il faudra des éléments médicaux récents. Je me fais limite engueuler au téléphone parce que j'aurais dû transmettre un élément médical bien plus tôt. Mais je n'ai commencé à être suivie par ma psy qu'à partir du mois de mars : je vois mal comment j'aurais pu transmettre un avis médical avant d'être malade !
Bref, je suis écoeurée de voir que, visiblement, on n'a pas le droit d'aller mal, encore moins en fin d'année, qu'il n'y a rien à faire, que "c'est juste de la fatigue". Donc dém***-vous, vous n'aviez qu'à tomber malade plus tôt ou avoir une "vraie" maladie.
Ah oui, la personne du service médecine que j'ai eue au téléphone (la secrétaire) m'a aussi dit : "Mais, pour votre cas, il y a d'autres recours" (sous-entendu : nous on s'occupe des cas plus graves que vous). Mais alors il faudra me dire lesquels !!
Je n'ai pas envie de lâcher l'affaire. Je n'ai pas envie d'être obligée de m'arrêter à nouveau parce que je n'arriverai pas à assumer mon temps plein (qui sera assorti d'une HSA et d'une classe supplémentaire par rapport à ce que j'ai cette année) alors qu'un temps partiel me permettrait d'exercer mon métier, sinon sereinement, du moins dans des conditions acceptables.
Auriez-vous des conseils ?
Merci d'avance...
Je m'explique :
Demande de temps partiel sur autorisation rendue à ma chef début janvier, dans les dates exigées. Cde qui coche la case "avis défavorable", me donnant des raisons administratives, peur de ne pas trouver quelqu'un pour me remplacer, etc. Donc ma demande de TP remonte au rectorat avec cet avis défavorable.
Retour des vacances de février, je suis placée en arrêt de six semaines par ma psy. Il est clair que je ne suis plus capable d'assumer mon boulot dans les conditions où je l'exerce. Non qu'elles soient atroces (j'imagine qu'il y a pire), mais moi je n'en suis pas capable, point barre.
Pendant cet arrêt, je rediscute temps partiel avec la psy, elle rédige une lettre stipulant que mon état n'est actuellement pas compatible avec un temps complet, etc etc.
Naïvement je pense que je vais appeler le service médecine de prévention, rencontrer un médecin, lui donner cette lettre et qu'ils s'occuperont de mon cas.
Que nenni !
Comme je suis hors date, si je leur donne cette lettre, d'après ce que j'ai compris, ils la rangeront dans mon dossier, sans la transmettre au rectorat. Ce qui me fera une belle jambe car de toute façon, même si je redemande un temps partiel pour l'année encore d'après, il faudra des éléments médicaux récents. Je me fais limite engueuler au téléphone parce que j'aurais dû transmettre un élément médical bien plus tôt. Mais je n'ai commencé à être suivie par ma psy qu'à partir du mois de mars : je vois mal comment j'aurais pu transmettre un avis médical avant d'être malade !
Bref, je suis écoeurée de voir que, visiblement, on n'a pas le droit d'aller mal, encore moins en fin d'année, qu'il n'y a rien à faire, que "c'est juste de la fatigue". Donc dém***-vous, vous n'aviez qu'à tomber malade plus tôt ou avoir une "vraie" maladie.
Ah oui, la personne du service médecine que j'ai eue au téléphone (la secrétaire) m'a aussi dit : "Mais, pour votre cas, il y a d'autres recours" (sous-entendu : nous on s'occupe des cas plus graves que vous). Mais alors il faudra me dire lesquels !!
Je n'ai pas envie de lâcher l'affaire. Je n'ai pas envie d'être obligée de m'arrêter à nouveau parce que je n'arriverai pas à assumer mon temps plein (qui sera assorti d'une HSA et d'une classe supplémentaire par rapport à ce que j'ai cette année) alors qu'un temps partiel me permettrait d'exercer mon métier, sinon sereinement, du moins dans des conditions acceptables.
Auriez-vous des conseils ?
Merci d'avance...
- BussyNiveau 10
Pas de conseils à te proposer mais tu as tout mon soutien .
- DaphnéDemi-dieu
Tu n'as pas contacté le médecin conseil du rectorat ?
- lapetitemuExpert
Ben si ! C'est là qu'on m'a dit tout ça !
- florestanGrand sage
Ma pauvre! C'est dégueulasse cette façon de gérer le personnel.
Tu as contacté les syndicats?
Tout mon soutien en tout cas
Tu as contacté les syndicats?
Tout mon soutien en tout cas
- Thalia de GMédiateur
Cela ne va pas t'aider, je l'ai vécu, alors que j'étais TA (=TZR)
Accident de voiture en mai avec entorse cervicale. Je prends rdv avec le médecin du Rectorat pour que cela figure dans mon dossier d'affectation. Il m'a été répondu que c'était trop tard pour les demandes médicales.
Affectée fin août dans un établissement à 105 km de chez moi, route nationale. J'obtiens quand même une révision d'affectation et me retrouve à 65 km par autoroute.
Tout cela pour te dire que ce qui t'arrive est scandaleux mais ne m'étonne pas.
Autre situation vécue : j'étais en zep et je le supportais très mal. Un jour, je me suis complètement effondrée et j'ai fini par me retrouver une nouvelle fois au Rectorat. En mai, je crois, c'est à dire hors délai, une fois de plus. J'ai été écoutée (enfin je ne sais pas ce que le médecin a pu entendre, j'étais suffoquée par les larmes. J'ai pu rempli un dossier et ai été reconnue en situation médicale grave.
Demande éventuellement à rencontrer l'assistante sociale du Rectorat, c'est elle qui m'avait aidée quand je n'en pouvais décidément plus de l'agressivité permanente de mes élèves.
Accident de voiture en mai avec entorse cervicale. Je prends rdv avec le médecin du Rectorat pour que cela figure dans mon dossier d'affectation. Il m'a été répondu que c'était trop tard pour les demandes médicales.
Affectée fin août dans un établissement à 105 km de chez moi, route nationale. J'obtiens quand même une révision d'affectation et me retrouve à 65 km par autoroute.
Tout cela pour te dire que ce qui t'arrive est scandaleux mais ne m'étonne pas.
Autre situation vécue : j'étais en zep et je le supportais très mal. Un jour, je me suis complètement effondrée et j'ai fini par me retrouver une nouvelle fois au Rectorat. En mai, je crois, c'est à dire hors délai, une fois de plus. J'ai été écoutée (enfin je ne sais pas ce que le médecin a pu entendre, j'étais suffoquée par les larmes. J'ai pu rempli un dossier et ai été reconnue en situation médicale grave.
Demande éventuellement à rencontrer l'assistante sociale du Rectorat, c'est elle qui m'avait aidée quand je n'en pouvais décidément plus de l'agressivité permanente de mes élèves.
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- lapetitemuExpert
D'accord, merci pour vos réponses, et Thalia, je note pour l'assistance sociale.
Entre autres aberrations, j'ai aussi appris au téléphone que l'an dernier j'avais bénéficié d'un "appui à la mutation"... ce que j'ignorais totalement !! :shock: J'aurais donc bien été en peine de le mettre à profit...
C'est quand même dingue tout ça...
Entre autres aberrations, j'ai aussi appris au téléphone que l'an dernier j'avais bénéficié d'un "appui à la mutation"... ce que j'ignorais totalement !! :shock: J'aurais donc bien été en peine de le mettre à profit...
C'est quand même dingue tout ça...
- oreHabitué du forum
lapetitemu a écrit:D'accord, merci pour vos réponses, et Thalia, je note pour l'assistance sociale.
Entre autres aberrations, j'ai aussi appris au téléphone que l'an dernier j'avais bénéficié d'un "appui à la mutation"... ce que j'ignorais totalement !! :shock: J'aurais donc bien été en peine de le mettre à profit...
C'est quand même dingue tout ça...
Qu'est-ce qu'un appui à la mutation?
- lapetitemuExpert
Ben figure-toi que je n'en sais rien du tout ! C'est un truc que la secrétaire m'a sorti comme ça. J'étais tellement énervée par le reste que je n'ai pas creusé la question.
- mimikaNiveau 6
Tu fais appel à un syndicat (un bon, un vrai ... pas celui qui fait croire qu'il est super puissant et super bien mais qui demande d'abord le n° de syndiqué avant de répondre aux questions!) et on va s'occuper de t'aider.
Tu demandes en urgence un RV avec le médecin de prévention et tu insistes, en disant que tu ne pourras pas assumer ce temps plein. Tu téléphone à la DRH, tu rameutes l'assistante sociale, tu fais faire un courrier de plus par ton généraliste et tu dis que ta demande a été posée dans les délais (j'espère que tu as fait une copie) et que depuis ta situation médicale a empiré. Tu fais un courrier au recteur, par voie hiérarchique, cela va faire réagir, et tu ne te laisses pas faire.
C'est un monde, ça, tu n'as même pas le droit d'être malade dans ton académie et d'avoir une certaine moralité en acceptant d'être payée moins et de continuer à bosser ce que tu peux !
Moi je viens de faire une demande d'allègement. Le médecin de prévention m'a reçue en vitesse, parce qu'elle avait plein d'autres personnes à voir dans la journée, m'a dit de revenir la voir quand elle aurait le temps ( à partir de mi-juin), quand les commissions seraient passées.
Par contre elle m'a suggéré de prendre toutes les années de congé maladie auxquelles j'ai droit (3 + 2 avec la MGEN)...
Le temps partiel m'a été accordé sans problème par mon chef (6ème année de suite que j'en demande un), il m'a même laissé la possibilité de changer de quotité jusqu'en juin devant mon hésitation et mon état.
Ton chef est un C***, il préfère quoi? Des arrêts à répétition avec même pas de remplacements (il n'y a pas assez de TZR en lettres, plus de vacataires non plus, pénurie complète étant donné les difficultés actuelles du boulot de prof, particulièrement en français... et le super salaire !)
Tu devrais retourner le voir et dire que tu ne tiendras pas. Le BMP, c'est à lui de le demander, c'est son travail.
Ne te laisse pas faire. les chefs ont peur de ceux qui gueulent et rameutent les syndicats.
Tu demandes en urgence un RV avec le médecin de prévention et tu insistes, en disant que tu ne pourras pas assumer ce temps plein. Tu téléphone à la DRH, tu rameutes l'assistante sociale, tu fais faire un courrier de plus par ton généraliste et tu dis que ta demande a été posée dans les délais (j'espère que tu as fait une copie) et que depuis ta situation médicale a empiré. Tu fais un courrier au recteur, par voie hiérarchique, cela va faire réagir, et tu ne te laisses pas faire.
C'est un monde, ça, tu n'as même pas le droit d'être malade dans ton académie et d'avoir une certaine moralité en acceptant d'être payée moins et de continuer à bosser ce que tu peux !
Moi je viens de faire une demande d'allègement. Le médecin de prévention m'a reçue en vitesse, parce qu'elle avait plein d'autres personnes à voir dans la journée, m'a dit de revenir la voir quand elle aurait le temps ( à partir de mi-juin), quand les commissions seraient passées.
Par contre elle m'a suggéré de prendre toutes les années de congé maladie auxquelles j'ai droit (3 + 2 avec la MGEN)...
Le temps partiel m'a été accordé sans problème par mon chef (6ème année de suite que j'en demande un), il m'a même laissé la possibilité de changer de quotité jusqu'en juin devant mon hésitation et mon état.
Ton chef est un C***, il préfère quoi? Des arrêts à répétition avec même pas de remplacements (il n'y a pas assez de TZR en lettres, plus de vacataires non plus, pénurie complète étant donné les difficultés actuelles du boulot de prof, particulièrement en français... et le super salaire !)
Tu devrais retourner le voir et dire que tu ne tiendras pas. Le BMP, c'est à lui de le demander, c'est son travail.
Ne te laisse pas faire. les chefs ont peur de ceux qui gueulent et rameutent les syndicats.
- piescoModérateur
Mais c'est fou qu'il y ait une date pour une demande pour des raisons médicales.
Par définition, la maladie ne se prévoit pas. Au XXIe siècle on aurait déjà dû comprendre cela.
Mimika parle d'or. Rapproche-toi d'un syndicat et
Par définition, la maladie ne se prévoit pas. Au XXIe siècle on aurait déjà dû comprendre cela.
Mimika parle d'or. Rapproche-toi d'un syndicat et
- mimikaNiveau 6
Dans mon académie, fin mars date limite de dépôt des demandes d'allègement de service, et novembre (!) pour celles de mi-temps thérapeutique. Il ne faut rien avoir de grave entre... décembre et septembre!!!
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