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- tangoExpert spécialisé
si au début de l'année scolaire je jubilais d'avoir un "bon" établissement, aujourd'hui je peux dire qu'il n'en est rien et j'en chie. le métier me dégoutte déjà.
- lalilalaEmpereur
Sonrisa a écrit:J'espère être une prof heureuse un jour... dans une autre région, dans d'autres établissements, avec d'autres collègues etc...
Combien de temps pouvons-nous tenir en étant un prof malheureux? Je me le demande...
je me pose aussi cette question tous les jours...
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Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- MrCaillouxExpert
Cette petite demoiselle de 23 ans ne dit pas vouloir aller en ZEP pour passer les plus belles années de sa vie non plus. Certains d'entre nous on besoin de challenges corsés auprès de nos chères petites têtes blondes. J'ai commencé dans un établissement difficile l'an dernier (ça je l'ai découvert une fois le pied dedans donc pas d'anticipation du tout) dans lequel j'ai des collègues qui y sont depuis des années (voire toute leur carrière) et cette collègue qui est dans ce collège depuis quasi ses débuts, je lui ai demandé pourquoi "s'affliger" ça? (alors qu'elle pouvait demander d'autres établissement dans le coin) elle m'a répondu qu'a chaque rentrée c'était un nouveau challenge et que c'est ce qu'elle aimait dans ce métier et qu'elle a beau voir le niveau des gamins dégringoler, elle ne lâchera pas. Pourtant c'est un tout petit bout femme. Malgré tout c'est une prof heureuse, elle ne se voit pas aller ailleurs. (C'est une drogue vous croyez?? :lol:)
Débuté dans ce type de bahut quand on n'est pas armé pédagogiquement (qui plus est avec tous les niveaux) c'est rude mais on progresse vite. C'est peut être ce que cette jeune Eugénie recherche.
J'ai appris tellement de choses l'an dernier, que je ne regrette pas de m'être battu à essayer de faire progresser ces gamins complètement désintéressés de tout. Je le ressent cette année dans mon travail de préparation et dans la gestion des mioches lors des phases de travail (bien qu'il y ait des choses à améliorer fort heureusement).
Par contre elle ne se rend surement pas compte du capital fatigue que ça peut engendrer. Après tout pourquoi pas.
J'ai un pote qui a demandé Créteil en 1er voeu après s'être fait titulariser, ça fait 2 ans qu'il y est, il redescend dans l'académie pour rejoindre sa copine mais d'un côté, il y serait bien resté dans son bahut (ZEP)... (s'il peut rejoindre le coins de sa copine une fois dans l'académie il aura de forte chance de retrouver une ZEP )
Certain (jeunes) collègues s'y plaisent quand même dans ces bahuts et en parle en minimisant un peu la chose (en les écoutant on pourrait même se dire que ce n'est pas si terrible que ça)
Certains n'aiment(n'aimeraient) pas travailler dans des bahuts difficiles, d'autre oui. Certains y trouvent leur compte dans des bahuts difficiles comme certains sont épanouis dans un établissement plus paisible. Ca dépend du caractère de chacun (et de comment est gérée la maison aussi!)
Débuté dans ce type de bahut quand on n'est pas armé pédagogiquement (qui plus est avec tous les niveaux) c'est rude mais on progresse vite. C'est peut être ce que cette jeune Eugénie recherche.
J'ai appris tellement de choses l'an dernier, que je ne regrette pas de m'être battu à essayer de faire progresser ces gamins complètement désintéressés de tout. Je le ressent cette année dans mon travail de préparation et dans la gestion des mioches lors des phases de travail (bien qu'il y ait des choses à améliorer fort heureusement).
Par contre elle ne se rend surement pas compte du capital fatigue que ça peut engendrer. Après tout pourquoi pas.
J'ai un pote qui a demandé Créteil en 1er voeu après s'être fait titulariser, ça fait 2 ans qu'il y est, il redescend dans l'académie pour rejoindre sa copine mais d'un côté, il y serait bien resté dans son bahut (ZEP)... (s'il peut rejoindre le coins de sa copine une fois dans l'académie il aura de forte chance de retrouver une ZEP )
Certain (jeunes) collègues s'y plaisent quand même dans ces bahuts et en parle en minimisant un peu la chose (en les écoutant on pourrait même se dire que ce n'est pas si terrible que ça)
Certains n'aiment(n'aimeraient) pas travailler dans des bahuts difficiles, d'autre oui. Certains y trouvent leur compte dans des bahuts difficiles comme certains sont épanouis dans un établissement plus paisible. Ca dépend du caractère de chacun (et de comment est gérée la maison aussi!)
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2016-2017: 4 6ème, 2 5ème, 4 4ème + PP (T2)
2015-2016: 2 5ème, 4 4ème, 4 3ème + PP (Néotit')
2014-2015: 5 2nde, 2 1ES/L, 3 MPS (Stagiaire)
2013-2014: 2 2nde (CAD2)
2012-2013: 2 6ème, 6 5ème, 2 4ème, 2 3ème, 1 2nde MPS
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
La stagiaire à qui Fortune sourit a écrit:Et puis j’apprends surtout de mes élèves. Ils m’ont montré, très vite, que la discipline les rassure et les contient. Ils sont d’accord, et même contents, que je sois rigoureuse et sévère, à partir du moment où je suis juste. Je me suis donc résolue à sanctionner quand c’est nécessaire, et ça leur va. Ils m’écoutent, je les écoute.
On m'a dit ça maintes et maintes fois, et je n'ai jamais perçu une once d'amour de la rigueur et de la sévérité au creux de l’œil bovin d'aucun de mes élèves. Je ne parviens même pas à me représenter cela. Ça existe vraiment où c'est une légende ?
- Madame_ProfEsprit sacré
Oui, enfin, quand le bahut est difficile, et qu'en plus l'ambiance dans les équipes (collègues, vie scolaire, administration) ou la gestion globale est pourrie... Alors là, c'est plus le capital fatigue, c'est le capital moral ! De toute façon, chaque situation est différente, parce que chaque établissement / chaque personne l'est. Il y a aussi des acharnés qui sacrifient tout au boulot, qui passent leur vie au bahut, et qui se valorisent grâce à une pseudo mission éducative, alors qu'en fait ils ne vont pas bien...
(édit : je répondais au message de MrCailloux)
(édit : je répondais au message de MrCailloux)
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- MrCaillouxExpert
Madame_Prof a écrit:Oui, enfin, quand le bahut est difficile, et qu'en plus l'ambiance dans les équipes (collègues, vie scolaire, administration) ou la gestion globale est pourrie... Alors là, c'est plus le capital fatigue, c'est le capital moral ! De toute façon, chaque situation est différente, parce que chaque établissement / chaque personne l'est. Il y a aussi des acharnés qui sacrifient tout au boulot, qui passent leur vie au bahut, et qui se valorisent grâce à une pseudo mission éducative, alors qu'en fait ils ne vont pas bien...
(édit : je répondais au message de MrCailloux)
c'est ce que je disais en toute fin. Ca dépend du caractère de chacun et de comment est géré la boutique.
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- SonrisaNiveau 5
Je pense que c'est une question de temps. J'aurais pu trouver ça formateur de rester 1 ou 2 ans en zone sensible mais au bout de 4 ans je n'en peux plus et ça me semble interminable... j'ai envie d'en finir avec cette "expérience"...
- Pupuch76Niveau 8
Madame_Prof a écrit:Oui, enfin, quand le bahut est difficile, et qu'en plus l'ambiance dans les équipes (collègues, vie scolaire, administration) ou la gestion globale est pourrie... Alors là, c'est plus le capital fatigue, c'est le capital moral ! De toute façon, chaque situation est différente, parce que chaque établissement / chaque personne l'est. Il y a aussi des acharnés qui sacrifient tout au boulot, qui passent leur vie au bahut, et qui se valorisent grâce à une pseudo mission éducative, alors qu'en fait ils ne vont pas bien...
(édit : je répondais au message de MrCailloux)
Entièrement d'accord...
J'ai fait mon année de stage en zep, ça m'a un peu usée sur la fin (temps de transport important, 3 niveaux, 18h ++ sur la fin) mais ce n'est rien par rapport à cette année où je suis dans une "fausse" eclair, où tout
J'ai tenu les 2/3 de l'année, mais là j'ai juste pas envie de retourner au bahut demain tellement je suis vannée (et encore j'ai eu un lundi de vacances un plus).
Aujourd'hui, j'ai appelé plusieurs parents qui m'ont tenue la jambe pendant près d'une demi heure pour certains et ça me rappelle à quel point la classe de 6e que j'ai est difficile et ô combien j'ai du boulot qui m'attend dès demain (sans compter l'appel des parents des nanas qui me mettent des vulgarités sans nom dans leurs copies).
J'ai déjà le moral dans les chaussettes avant même de revenir au collège. J'en suis à me creuser la tête pour modifier tous mes cours parce que j'ai l'impression qu'ils sont nuls (si ca se trouve c'est vrai hein) tant je n'arrive plus à motiver les élèves (bon les 6e sont toujours motivés mais c'est le niveau qui veut ça je suppose, les 5e, ca varie, mais les 4e et 3e où j'ai dans certaines classes moins d'1/3 des élèves qui bossent...)
Donc oui, il y a apv et apv, on trouve de tout.
- Madame_ProfEsprit sacré
Courage pour demain Pupuch
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2012-2013 - Année de stage en collège
- Pupuch76Niveau 8
Bon je pense qu'il me suffit de me replonger dans le bain pour oublier ma petite crise de "j'veux pô y r'tourner! :'( "... Ca va me passer dès la première heure (J'espère )
Mais bon quand je vois sur pronote que la semaine de devoirs communs des 5e et 4e est reportée d'une semaine à cause d'un manque de temps pour l'organisation... Je me gausse ils nous pondent à l'arrache une semaine de devoirs communs (nous avons été prévenus le jeudi avant les vacances), et déjà que, lorsqu'on fait les brevets blancs on sait la veille (au mieux) à quelles heures on sera de surveillance et qui on surveillera... Ça ne présage rien de bons pour la surveillance des devoirs des autres classes.
Mais bon quand je vois sur pronote que la semaine de devoirs communs des 5e et 4e est reportée d'une semaine à cause d'un manque de temps pour l'organisation... Je me gausse ils nous pondent à l'arrache une semaine de devoirs communs (nous avons été prévenus le jeudi avant les vacances), et déjà que, lorsqu'on fait les brevets blancs on sait la veille (au mieux) à quelles heures on sera de surveillance et qui on surveillera... Ça ne présage rien de bons pour la surveillance des devoirs des autres classes.
- MrCaillouxExpert
Pupuch76 a écrit:Madame_Prof a écrit:Oui, enfin, quand le bahut est difficile, et qu'en plus l'ambiance dans les équipes (collègues, vie scolaire, administration) ou la gestion globale est pourrie... Alors là, c'est plus le capital fatigue, c'est le capital moral ! De toute façon, chaque situation est différente, parce que chaque établissement / chaque personne l'est. Il y a aussi des acharnés qui sacrifient tout au boulot, qui passent leur vie au bahut, et qui se valorisent grâce à une pseudo mission éducative, alors qu'en fait ils ne vont pas bien...
(édit : je répondais au message de MrCailloux)
Entièrement d'accord...
J'ai fait mon année de stage en zep, ça m'a un peu usée sur la fin (temps de transport important, 3 niveaux, 18h ++ sur la fin) mais ce n'est rien par rapport à cette année où je suis dans une "fausse" eclair, où toutmerdedéconnefonctionne de travers.
J'ai tenu les 2/3 de l'année, mais là j'ai juste pas envie de retourner au bahut demain tellement je suis vannée (et encore j'ai eu un lundi de vacances un plus).
Aujourd'hui, j'ai appelé plusieurs parents qui m'ont tenue la jambe pendant près d'une demi heure pour certains et ça me rappelle à quel point la classe de 6e que j'ai est difficile et ô combien j'ai du boulot qui m'attend dès demain (sans compter l'appel des parents des nanas qui me mettent des vulgarités sans nom dans leurs copies).
J'ai déjà le moral dans les chaussettes avant même de revenir au collège. J'en suis à me creuser la tête pour modifier tous mes cours parce que j'ai l'impression qu'ils sont nuls (si ca se trouve c'est vrai hein) tant je n'arrive plus à motiver les élèves (bon les 6e sont toujours motivés mais c'est le niveau qui veut ça je suppose, les 5e, ca varie, mais les 4e et 3e où j'ai dans certaines classes moins d'1/3 des élèves qui bossent...)
Donc oui, il y a apv et apv, on trouve de tout.
Je me revois il y a un an en arrière, dans ton récit. Pour ce qu'il y a en gras, je suis sur du contraire!! Pour la fin de ton message, ca a été ma grosse problématique de fin d'année surtout avec les 3ème (dont les 2/3 sont parti en filière pro) quant au 4ème que j'avais je serais curieux de savoir ce que ça donne cette année... On se dit tout ça à tête reposée et une fois dans le bain comme tu le dis "on oublie notre p'tite crise j'veu pô y r'tourner" et j'étais quand même heureux d'y être (bien que cela n'ait radicalement rien à voir avec mes mouflons de cette année)
Bon courage pour demain
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- egometDoyen
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:La stagiaire à qui Fortune sourit a écrit:Et puis j’apprends surtout de mes élèves. Ils m’ont montré, très vite, que la discipline les rassure et les contient. Ils sont d’accord, et même contents, que je sois rigoureuse et sévère, à partir du moment où je suis juste. Je me suis donc résolue à sanctionner quand c’est nécessaire, et ça leur va. Ils m’écoutent, je les écoute.
On m'a dit ça maintes et maintes fois, et je n'ai jamais perçu une once d'amour de la rigueur et de la sévérité au creux de l’œil bovin d'aucun de mes élèves. Je ne parviens même pas à me représenter cela. Ça existe vraiment où c'est une légende ?
Ca existe, mais ça se voit surtout en creux et pas partout.
C'est surtout quand la rigueur a manqué pendant quelque temps qu'ils se mettent à l'apprécier. Tout le monde finit par souffrir du bordel généralisé. Mais si le désordre a été systématique et a duré trop longtemps, ils perdent toute habitude d'obéissance. Et aussi l'espoir que l'école leur apporte quelque chose. Autrement dit, si c'est un professeur en particulier qui s'est discrédité, on observe facilement cet amour de la rigueur. Si c'est l'institution en revanche, c'est très difficile de rétablir la confiance.
Curieusement ce sont parfois les fouteurs de m. qui demandent au professeur de se faire respecter.
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Primum non nocere.
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Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- PatissotDoyen
tango33 a écrit:si au début de l'année scolaire je jubilais d'avoir un "bon" établissement, aujourd'hui je peux dire qu'il n'en est rien et j'en chie. le métier me dégoutte déjà.
J'ignorais que c'était également ton cas. C'est une attitude mesquine et sans doute empreinte de ressentiment mais je ne peux m'empêcher de toiser avec suspicion un enseignant qui prétendrait que son métier est source d'épanouissement, de bonheur.
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« Déjà, certaines portions de ma vie ressemblent aux salles dégarnies d'un palais trop vaste, qu'un propriétaire appauvri renonce à occuper tout entier. »
- InviteeFVénérable
Patissot a écrit:tango33 a écrit:si au début de l'année scolaire je jubilais d'avoir un "bon" établissement, aujourd'hui je peux dire qu'il n'en est rien et j'en chie. le métier me dégoutte déjà.
J'ignorais que c'était également ton cas. C'est une attitude mesquine et sans doute empreinte de ressentiment mais je ne peux m'empêcher de toiser avec suspicion un enseignant qui prétendrait que son métier est source d'épanouissement, de bonheur.
Pour moi, ce métier est source d'épanouissement et de bonheur.
En revanche, les conditions (notamment celles dont sont responsables les choix et politiques des gouvernements, administratifs locaux et chefs d'établissement successifs) sont parfois si désastreuses qu'elles l'entachent.
Ah et : j'ai trouvé formateur pour moi (je ne généraliserais pas) de commencer par des bahuts très durs. Mon collège de l'année de stage était dur, très dur, mais de la gnognotte comparé à mon premier poste de contractuelle (où j'ai passé 2 trimestres). Avoir de plus en plus de facilité m'a fait du bien au moral. Mais ce n'est valable que pour moi. Et je préfère 100 fois un bahut difficile mais des chefs dignes de confiance et des collègues avec qui on se serre les coudes qu'un lycée huppé où rien ne se passe officiellement car "sans histoire", où on ne peut compter que sur soi-même... L'enfer, c'est les autres.
En revanche, être loin de chez moi ne m'apporte strictement rien.
- tangoExpert spécialisé
Au debut de l'année il y a eu une période de grâce où les élèves etaient saaaaages! Mais ensuite... et ben comme partout.Patissot a écrit:tango33 a écrit:si au début de l'année scolaire je jubilais d'avoir un "bon" établissement, aujourd'hui je peux dire qu'il n'en est rien et j'en chie. le métier me dégoutte déjà.
J'ignorais que c'était également ton cas. C'est une attitude mesquine et sans doute empreinte de ressentiment mais je ne peux m'empêcher de toiser avec suspicion un enseignant qui prétendrait que son métier est source d'épanouissement, de bonheur.
Je rappelle que je n'ai QUE des stmg.
Et ce metier n'etait pas non plus un rêve d'enfance. Ça reste mieux que mon precedent job mais bon...
- Fesseur ProGuide spirituel
Je suis un prof heureux.
Et je ne pourrais pas faire ce métier en étant malheureux.
Et je ne pourrais pas faire ce métier en étant malheureux.
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Pourvu que ça dure...
- Isis39Enchanteur
Fesseur Pro a écrit:Je suis un prof heureux.
Et je ne pourrais pas faire ce métier en étant malheureux.
+ 1
- lalilalaEmpereur
Fesseur Pro a écrit:Je suis un prof heureux.
Et je ne pourrais pas faire ce métier en étant malheureux.
Enfin parfois t'as pas trop le choix...c'est facile de dire ça quand on n'est pas malheureux au travail justement.
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Nuestra vida es un círculo dantesco.
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- stratus31Niveau 5
lalilala a écrit:Fesseur Pro a écrit:Je suis un prof heureux.
Et je ne pourrais pas faire ce métier en étant malheureux.
Enfin parfois t'as pas trop le choix...c'est facile de dire ça quand on n'est pas malheureux au travail justement.
+1....
- Fesseur ProGuide spirituel
Je ne veux pas relancer ce débat mais j'ai déjà donné mon avis sur ce point.lalilala a écrit:Fesseur Pro a écrit:Je suis un prof heureux.
Et je ne pourrais pas faire ce métier en étant malheureux.
Enfin parfois t'as pas trop le choix...c'est facile de dire ça quand on n'est pas malheureux au travail justement.
Je ne considère pas ce métier comme "alimentaire" et le jour où je serai malheureux, je ferai autre chose.
Ce métier est très difficile et franchement, je ne me vois pas y aller à contre cœur, tant pour moi que pour les élèves.
_________________
Pourvu que ça dure...
- DHMonarque
Fesseur Pro a écrit:Je ne veux pas relancer ce débat mais j'ai déjà donné mon avis sur ce point.lalilala a écrit:Fesseur Pro a écrit:Je suis un prof heureux.
Et je ne pourrais pas faire ce métier en étant malheureux.
Enfin parfois t'as pas trop le choix...c'est facile de dire ça quand on n'est pas malheureux au travail justement.
Je ne considère pas ce métier comme "alimentaire" et le jour où je serai malheureux, je ferai autre chose.
Ce métier est très difficile et franchement, je ne me vois pas y aller à contre cœur, tant pour moi que pour les élèves.
oui oui mais tu ne peux pas faiere ça du jour au lendemain. Dans mon cas, par exemple, ayant loupé la demande de dispo (janvier) il me faut attendre et vivre encore une année scolaire entière.
Enfin, faire autre chose, oui mais bon... on n'a pas le droit au chômage, faut que ça se goupille vite et bien... bref... des malheureux qui cherchent à partir il y en a plein et ils sont courageux car ce n'est pas simple (meme avec un projet derrière). PErso, j'ai retrouvé le gout et je pars quand meme
- CasparProphète
Oui le "je ferai autre chose" est complètement utopique passé une certain âge. Est-il obligatoire d'être "heureux" ou "malheureux"? Cela dépend des jours, des semaines et des années non? Et rappelons que l'enseignement est aussi un métier, qu'on exerce pour avoir un salaire à la fin du mois.
- Fesseur ProGuide spirituel
@ DH : On est bien d'accord.
Mes débuts ont été difficiles également et si ça avait perduré, j'aurais pensé à faire autre chose.
On en débattait là.
Mes débuts ont été difficiles également et si ça avait perduré, j'aurais pensé à faire autre chose.
On en débattait là.
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- Fesseur ProGuide spirituel
Je ne vois pas pourquoi.Caspar Goodwood a écrit:Oui le "je ferai autre chose" est complètement utopique passé un certain âge.
Je ne me vois pas finir "vieux" prof.
Mais bon, cf le topic en lien dans le message précédent.
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Pourvu que ça dure...
- zeprofGrand sage
Caspar Goodwood a écrit:Oui le "je ferai autre chose" est complètement utopique passé une certain âge. Est-il obligatoire d'être "heureux" ou "malheureux"? Cela dépend des jours, des semaines et des années non? Et rappelons que l'enseignement est aussi un métier, qu'on exerce pour avoir un salaire à la fin du mois.
exact mais je pense aussi que si cet état de fait (souffrance, lassitude, mal-être) dure plusieurs années il faut effectivement penser à la reconversion... si on peut, ce qui n'est pas toujours facile ça c'est évident...
edit : oups, je me suis trompé de topic
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"La peur est le chemin vers le côté obscur: la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine… mène à la souffrance."
- Marie LaetitiaBon génie
DH a écrit:Fesseur Pro a écrit:Je ne veux pas relancer ce débat mais j'ai déjà donné mon avis sur ce point.lalilala a écrit:
Enfin parfois t'as pas trop le choix...c'est facile de dire ça quand on n'est pas malheureux au travail justement.
Je ne considère pas ce métier comme "alimentaire" et le jour où je serai malheureux, je ferai autre chose.
Ce métier est très difficile et franchement, je ne me vois pas y aller à contre cœur, tant pour moi que pour les élèves.
oui oui mais tu ne peux pas faiere ça du jour au lendemain. Dans mon cas, par exemple, ayant loupé la demande de dispo (janvier) il me faut attendre et vivre encore une année scolaire entière.
Enfin, faire autre chose, oui mais bon... on n'a pas le droit au chômage, faut que ça se goupille vite et bien... bref... des malheureux qui cherchent à partir il y en a plein et ils sont courageux car ce n'est pas simple (meme avec un projet derrière). PErso, j'ai retrouvé le gout et je pars quand meme
Euh ça, il me semble que c'est faux...
Voir ici pour commencer http://www.fonction-publique.gouv.fr/fonction-publique/carriere-et-parcours-professionnel-75
mais je crois que ça avait déjà été évoqué.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
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