Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
- JohnMédiateur
http://cache.media.eduscol.education.fr/file/DNB/73/3/20140325_dictee_reflexion_309733.pdfLa dictée offre une entrée certes paradoxale, mais particulièrement efficace par ce qu’elle offre de concentration exclusive, de réflexion logique et de vigilance orthographique. Exercice canonique en dépit des inflexions et modulations pédagogiques qui l’enrichissent quelquefois dans les classes (dictée préparée, dictée négociée...), elle est l’emblème même de l’évaluation descendante. Loin d’apprécier, voire de valoriser, les compétences des élèves, elle propose d’abord un idéal de perfection - le texte-source - à partir duquel l’enseignant décompte, en négatif, les erreurs commises (qui portent encore, dans la langue commune, le nom révélateur de « fautes »). On n’y part pas des capacités d’un élève moyen, mais d’un modèle d’écriture accomplie, vers lequel l’élève est censé tendre, mais dont on lui montre qu’il est presque nécessairement indigne. Avec un élève en difficulté, une telle pratique ne manque pas d’être décourageante. Même à faire preuve d'application et de vigilance, il est confronté à nombre d’obstacles divers qui font que, s’il tente de consacrer son attention aux accords, il ne manquera pas d’être pris en défaut concernant l’orthographe lexicale.
Le plus souvent, une notation disqualifiante et répétitive ne lui offre aucune perspective de progrès. Aussi le verdict tombe-t-il, estimant une « nullité » singulièrement répandue, que l’enseignant ne peut que constater, et le corps social déplorer à sa suite.
Le souci de l’orthographe, et la difficulté à faire progresser les élèves, produisent alors autant de niches pour des initiatives privées, proposant des certifications (le plus souvent payantes) qui ne manquent pas de rencontrer de l’intérêt, aussi bien chez les parents d’élèves que chez certains employeurs. Tant pour mettre en œuvre le projet d’inventer des évaluations au service des élèves et de leurs progrès, que
pour répondre aux demandes du corps social risquant autrement de ne plus se fier à l’école pour ce domaine d’enseignement, il paraît utile, et peut-être même urgent, que l’Education nationale propose, par de nouvelles modalités d’évaluation, de nouvelles démarches et méthodes.
Ce texte est la base qui a servi à la discussion qui a eu lieu ici :
https://www.neoprofs.org/t74082-la-dictee-fait-l-actualite#2474280
_________________
En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- JohnMédiateur
Commentaires dans la presse :
Le Nouvel Obs :
L'Express :
La Croix :
Libération (interview de Bruno Dewaele, champion d'orthographe) :
Le Nouvel Obs :
http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20140414.OBS3789/la-fin-de-la-dictee-punition-a-l-ecole.html?xtor=RSS-17Le "barème graduel" permet d’additionner les points obtenus et non d’en retirer. Ce qui présente deux avantages : d’abord, les notes sont globalement meilleures, ce qui est encourageant pour les enfants les plus en difficulté. Mais évidemment, ce n’est pas l’essentiel : le plus important, c’est de "découper" les compétences des enfants en thématiques précises, car cela permet de valoriser celles qui sont acquises (donc de mettre en lumière la réussite) et de mieux cerner les faiblesses - l’idéal a priori pour y remédier plus efficacement.
Quand on sait combien le niveau des élèves français dégringole en matière d’orthographe, il est à espérer que cette nouvelle méthode porte ses fruits dans le plus d'établissements possibles.
L'Express :
Cet outil de correction a été testé en juin 2013 sur un peu plus de 1500 copies du diplôme national du brevet. Est-il possible d'imaginer son extension à la correction de toutes les dictées du brevet de la session 2014?
A notre connaissance, là n'est pas l'objectif du ministère. Et je ne pense que ce soit envisageable: l'opération est fastidieuse pour le professeur qui doit saisir le texte, puis identifier chaque type de faute possible, et enfin saisir le texte de l'élève. Nous ne sommes pas loin de l'usine à gaz! C'est chronophage, et je ne crois pas que les professeurs seront très nombreux à vouloir l'utiliser. Une autre solution serait de demander aux élèves de saisir eux-mêmes leur texte dans le tableur, mais alors ils risquent de rajouter des fautes de type coquille ou erreur de frappe...
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/education/nouveau-bareme-des-dictees-cette-machine-a-corriger-est-une-usine-a-gaz_1508519.html#xtUAlW646O2X585H.99
La Croix :
http://www.la-croix.com/Famille/Education/Un-nouveau-logiciel-pour-ne-plus-avoir-zero-en-dictee-2014-04-14-1136122Applicable dans les écoles primaires et dans les collèges, le nouveau barème n’aura finalement pas beaucoup d’impact sur les notes des très bons élèves. En revanche, il pourrait limiter les zéros sur les copies des plus mauvais.
« C’est une bonne chose pour l’élève qui se sent de fait moins dévalorisé, souligne Viviane Youx, présidente de l’association française des enseignants de français (AFEF). La dictée est un moyen de contrôle de l’orthographe, pas d’apprentissage. Le nouveau barème va ainsi permettre de catégoriser les erreurs des élèves et d’adapter le programme en fonction de ça. »
Libération (interview de Bruno Dewaele, champion d'orthographe) :
http://www.liberation.fr/societe/2014/04/11/notation-des-dictees-on-ne-s-attaque-pas-a-la-maladie-on-change-juste-de-thermometre_995572Le ministère de l’Education nationale a dévoilé jeudi un nouveau barème de notation pour les dictées. Qu’en pensez-vous ?
Je suis d’accord pour qu’on y réfléchisse, qu’on n’ait plus recours à la notation punitive. Surtout si l’orthographe traumatise autant qu’on le dit. Mais je ne suis pas sûr qu’un nouveau barème fasse faire des progrès aux élèves. L’Education nationale cherche surtout à masquer un déficit. Déjà en 1990, le gouvernement avait entamé une réforme de l’orthographe, pour la simplifier, au lieu de l’apprendre telle qu’elle était. Ce n’est pas ça qui va aider les élèves, quand on sait qu’ils confondent encore en seconde un futur avec un imparfait. Ça me fait toujours penser à l’histoire du piano. En France, quand on n’y arrive pas, on rapproche le piano plutôt que d’avancer le tabouret. Pour l’orthographe, c’est la même chose. On ne s’attaque pas à la maladie, on change juste de thermomètre.
_________________
En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- User5899Demi-dieu
Ca m'aurait bien étonné aussi que Madame Youx ne se mette pas à genoux sur les cailloux pour clamer sa satisfaction.
Je rappelle que quand j'ai fait un sondage sur Néo, personne ne savait ce qu'est l'AFEF...
Lien vers le topic
Quant à Monsieur Barbarant, il était plus convaincant quand il écrivait des livres.
Je rappelle que quand j'ai fait un sondage sur Néo, personne ne savait ce qu'est l'AFEF...
Lien vers le topic
Quant à Monsieur Barbarant, il était plus convaincant quand il écrivait des livres.
- e-WandererGrand sage
F'est un truc qui fait mal fi on tape deffus ?
- IphigénieProphète
ah ben ouais: là on ne voyait vraiment pas ce qui clochait, en fait.permettre de catégoriser les erreurs des élèves et d’adapter le programme en fonction de ça
- Presse-puréeGrand sage
Pourquoi mettre cela en place dans le cadre du brevet, qui est un examen de fin d'année?
Qu'on souhaite faire de la dictée une "évaluation formative" (ce qu'elle est déjà lorsque bien organisée, mais passons), soit; mais mettre cela en place sur le barème de la dernière dictée ou presque de la scolarité d'un élève, c'est bizarre, non?
A moins qu'il y ait un objectif secondaire: remonter les notes car l'enseignement de l'orthographe a été massacré par *suivez mon regard* depuis des lustres.
Qu'on souhaite faire de la dictée une "évaluation formative" (ce qu'elle est déjà lorsque bien organisée, mais passons), soit; mais mettre cela en place sur le barème de la dernière dictée ou presque de la scolarité d'un élève, c'est bizarre, non?
A moins qu'il y ait un objectif secondaire: remonter les notes car l'enseignement de l'orthographe a été massacré par *suivez mon regard* depuis des lustres.
_________________
Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- Kan-gourouFidèle du forum
Donc d'après ces grands penseurs:
- une dictée, c'est forcément un texte très compliqué qu'il faut savoir orthographié correctement;
- les professeurs ne choisissent pas leurs dictées selon le niveau des élèves et/ou les difficultés orthographiques travaillées en classe;
- les professeurs ne savent pas identifier les catégories d'erreurs (et ont besoin d'un logiciel pour cela);
- les dictées ne sont qu'un moyen d'enlever des points;
- aucun professeur n'utilise la dictée comme une évaluation formative;
- la dictée du brevet est une évaluation formative;
- la dictée est la seule évaluation, toutes matières confondues, où l'on enlève des points à chaque mauvaise réponse.
Je crois que je vais cesser de lire ces sujets, ce n'est pas bon pour ma tension !
- une dictée, c'est forcément un texte très compliqué qu'il faut savoir orthographié correctement;
- les professeurs ne choisissent pas leurs dictées selon le niveau des élèves et/ou les difficultés orthographiques travaillées en classe;
- les professeurs ne savent pas identifier les catégories d'erreurs (et ont besoin d'un logiciel pour cela);
- les dictées ne sont qu'un moyen d'enlever des points;
- aucun professeur n'utilise la dictée comme une évaluation formative;
- la dictée du brevet est une évaluation formative;
- la dictée est la seule évaluation, toutes matières confondues, où l'on enlève des points à chaque mauvaise réponse.
Je crois que je vais cesser de lire ces sujets, ce n'est pas bon pour ma tension !
- retraitéeDoyen
Un article intéressant
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1190497-changer-le-bareme-de-la-dictee-je-suis-prof-ca-ne-rendrait-pas-service-a-mes-eleves.html
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1190497-changer-le-bareme-de-la-dictee-je-suis-prof-ca-ne-rendrait-pas-service-a-mes-eleves.html
- JohnMédiateur
Olivier Barbarant était sur Europe 1 vers 17h15.
_________________
En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- OlympiasProphète
C'est navrant. Supprimons la dictée, ça fera monter le niveau...
- doctor whoDoyen
Barbant, ce Barbarant !
_________________
Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- dandelionVénérable
Il a tout de même admis que le niveau baissait (ce qui nous change quand même un peu) et qu'il ne souhaitait pas casser le thermomètre. Je trouve que ça va dans le bon sens (mais je m'arrête là car je vais encore me faire traiter d'optimiste ).John a écrit:Olivier Barbarant était sur Europe 1 vers 17h15.
- JohnMédiateur
Je pense que c'est une paronymie qui ne doit pas être d'une folle originalitédoctor who a écrit:Barbant, ce Barbarant !
_________________
En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- User5899Demi-dieu
Olivier BARBARANT, par exemple, avant de devenir IG de lettres, a écrit:Si j’en crois mes souvenirs d’école, le pire pour beaucoup résidait dans la mécanisation alors inattendue de la boucherie. On n’y était plus rien ; habillé pour l’occasion, on n’y participait pas, on subissait seulement le déluge d’obus et de cris, sentant le corps régulièrement vaciller sous le souffle d’une proche explosion qui venait de tomber à cent mètres, et qui eût pu tout aussi bien se déchirer sur vous. On raconte que certains ont passé la guerre entière sans apercevoir le moindre Allemand. Vous étiez une particule dans le chaos, un atome de viande, une besace de sang qu’un coup d’ongle du destin suffisait à percer. Tout ce qu’on vous avait enseigné de courage, de volonté ou d’astuce militaire s’effondrait : s’il vous arrivait de pouvoir décider ; si vous avez pu faire preuve quelquefois de ruse ou de vaillance ; quand la bataille s’exaspérait, vous étiez déjà dépossédé de vous-même, nul, en un mot paré pour votre fin. Vous n’étiez, vous qu’on célèbre, qu’un élément étranger sous les savantes trajectoires de la ferraille, et pour cette raison même la nécessaire victime. La seule réalité, le sol sous vos pieds en quelque sorte, c’était le choc soudain d’une balle anonyme, et si l’on peut dire, l’évidence de la mort.
Ainsi vous avait-on volé à vous-même dès avant votre triomphe sur fond de musique militaire, de foule plus ou moins recueillie, et de palpitation d’une flamme. Les sculptures cependant, dont je sais que notre pays fut le grand spécialiste – comme de toutes les célébrations de l’après-guerre raccommodant une Nation autrement sans nulle cesse déchirée –, se chargeaient de remettre debout l’Histoire évidemment déglinguée. Si l’on vous montrait souffrant quelquefois, quand on avait l’audace de représenter une femme portant un cadavre encore mou, le fusil brisé, quand il arrivait qu’on représentât la tragédie, et non la rhétorique inerte de la bravoure – soldat redressé, le poing de plâtre en avant dans la nuit –, si l’on voulait retenir le mouvement exact de votre malheur, votre corps en chutant s’engloutissait, non dans la boue, devenue votre élément, mais directement dans les plis calculés du drapeau, absorbé par la Mère, repris dans le grand Tout patriotique […]. Une abstraction vide, sublimée dans la pierre, parvenait à se métamorphoser en modèle de la vérité.
Ainsi les événements retrouvaient-ils une logique, après coup il va de soi, et le désastre pouvait-il se résorber dans un système parfaitement lisible, déchiffrable, presque lumineux. On travestissait votre abrutissement en héroïsme, inventant une articulation plus qu’improbable entre votre disparition et les valeurs exhibées du pays. L’intolérable, c’eût été l’absurdité de toute douleur. On inventa donc un théâtre, des répliques, et vous y eûtes malgré vous le beau rôle, celui de la victime tragique prise au piège d’on ne sait trop quel honneur, d’un corps de lin à la fin englouti par les flots. On vous reliait à Vercingétorix, Jeanne d’Arc, ou aux soldats de Valmy ; c’est Hippolyte qu’il fallait. Les régions d’extrême catholicisme choisissaient même l’emplacement d’un vieux calvaire, superposant la liste des nouveaux martyrs à l’ancienne idole. Tout reprenait alors un semblant de signification, comme si, avec des débris de mots, les déchets d’un temps qu’à chaque fois l’atrocité des événements crucifie, on avait pu reconstituer une illusion de phrase ample, sans coutures, splendidement cadencée. Je crains même que le souvenir qui vous enveloppe ne visât une sorte de mauvaise survie, une résurrection dans la morale publique confondant le souvenir tel que nous le comprenons ensemble et l’expulsion dans le ciel peint d’une transcendance mensongère. Les Anciens auraient fait de vous quelques galaxies. La flamme jaune à vos côtés fonctionne à l’identique ; et davantage encore que la dissimulation de l’horreur me scandalise cette consolation péniblement lyrique, cette poésie de deux sous dont tout le registre peu après fut repris, à Rome ou à Madrid, avec la même raideur d’un archaïsme falsifié, le corps engoncé dans la gloire, l’impossibilité de représenter autrement qu’en un masque épais le visage, la peau, le battement véritable des chairs. Ici le sacre avouait sa haine du singulier, de vous.
Olivier BARBARANT, Douze lettres d’amour au Soldat Inconnu (Champ Vallon, 1993)
- BourriquetNiveau 10
Voilà comment je me sens à la lecture de ces articles....
(je sais ça fait pas avancer les choses mais voilà).
(je sais ça fait pas avancer les choses mais voilà).
_________________
mon blog de bd :http://clairedebulle.blogspot.fr
ou là : https://www.facebook.com/pages/Claire-de-Bulle/460647100703982
ou là : https://twitter.com/ClairedeBulle0
- Luigi_BGrand Maître
Le communiqué de l'AFEF, qui félicite le groupe Lettres de l'Inspection Générale, est également signé par une "enseignante de français" qui se trouve être tout à fait par hasard... IA-IPR honoraire de lettres dans l'académie de Versailles.Cripure a écrit:Ca m'aurait bien étonné aussi que Madame Youx ne se mette pas à genoux sur les cailloux pour clamer sa satisfaction.
Je rappelle que quand j'ai fait un sondage sur Néo, personne ne savait ce qu'est l'AFEF...
Lien vers le topic
Y a pas à dire : l'Association française des enseignants de français représente bien les enseignants de français !
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- User5899Demi-dieu
De mieux en mieux...
- DionysosFidèle du forum
Bon parce que c'est vrai que les PE d'aujourd'hui évaluent comme ca, à la louche, et les élèves ne peuvent pas du tout savoir la source de leurs erreurs, hein. Ils ne font pas des dictées pour l'orthographe lexicale, d'autres pour la grammaire et j'en passe...
_________________
"We're all in the gutter, but some of us are looking at the stars". O.Wilde.
- Luigi_BGrand Maître
Opération de communication réussie.Cripure a écrit:De mieux en mieux...
A noter qu'Olivier Barbarant a un soutien et non des moindres puisqu'il s'agit de celui de l'Association française des enseignants de français (AFEF). "L'intérêt pédagogique [de l'évaluation positive] est de taille : disqualifier définitivement la terminologie traditionnelle de 'faute', et se saisir des erreurs, non plus comme d'un outil de sanction, mais comme d'un support d'enseignement-apprentissage de l'orthographe" juge ainsi l'association.
http://www.vousnousils.fr/2014/04/17/fin-des-notes-en-dictees-regression-ou-progres-553146
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- SergeMédiateur
Il veulent qu'on compte les mots écrits correctement ?
Par exemple, avec une dictée de 80 mots, s'ils en ont 20 de juste et 60 de faux, on met un 20/20 ?
Par exemple, avec une dictée de 80 mots, s'ils en ont 20 de juste et 60 de faux, on met un 20/20 ?
- Kan-gourouFidèle du forum
Serge a écrit:Il veulent qu'on compte les mots écrit correctement ?
Par exemple, avec une dictée de 80 mots, s'ils en ont 20 de juste et 60 de faux, on met un 20/20 ?
Essaie le fabuleux tableur qu'ils ont inventé. Tu verras, c'est très simple et vraiment très rapide !
http://eduscol.education.fr/cid77753/un-bareme-graduel-de-correction-de-la-dictee.html
- Luigi_BGrand Maître
Oui c'est grandiose !
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- henrietteMédiateur
Donc, en fait, pour gagner du temps, on doit ressaisir toutes les dictées des élèves, pour que ça calcule la note ? C'est sûr que ça va faire gagner un temps fou ! :aaq:
- dandelionVénérable
Ah oui quand même
Ce qui est sûr, c'est que maintenant qu'on ne pourra plus faire qu'une dictée par an, rapport au temps de correction délirant (comment recopier un texte plein d'erreurs quand on est enseignant de français???), les élèves ne seront plus traumatisés par l'exercice.
Ce qui est sûr, c'est que maintenant qu'on ne pourra plus faire qu'une dictée par an, rapport au temps de correction délirant (comment recopier un texte plein d'erreurs quand on est enseignant de français???), les élèves ne seront plus traumatisés par l'exercice.
- Luigi_BGrand Maître
Mais non, vous n'avez rien compris : les élèves vont saisir la dictée sur leur tablette achetée par le conseil général.
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
- La dictée fait l'actualité
- Huffington Post : "Dictées, la feinte du nouveau barème"
- Septembre 2013 : Aurélie Filipetti présente son nouveau projet pour l'éducation artistique et culturelle.
- Le tout nouveau dictionnaire de Créteil par et pour les élèves (suite) : Des chiffres et des lettres
- [Français collège] Hatier "Dictées la compil'" ou "dictées 5e" / "dictées 4e" ?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum