- ShajarVénérable
désolée, je vais être plus prosaïque, mais quelqu'un a-t-il eu des nouvelles de l'examen de certification ? Pour moi, c'est lettre morte.
- olive-in-oilSage
hldm a écrit:
Cette certification peut être un argument pour créer une option au lycée ou une spécialité
Ce n'est hélas pas à la mode de créer des options !
Al-qalam a écrit:désolée, je vais être plus prosaïque, mais quelqu'un a-t-il eu des nouvelles de l'examen de certification ? Pour moi, c'est lettre morte.
Dans mon académie, je n'ai reçu des nouvelles que lors de la convocation soit environ 3 semaines avant l'épreuve (de mémoire !). Les épreuves avaient lieu en avril.
A mon avis, il n'y a pas de soucis mais si tu veux en être certaine, demande à la division des examens et concours de ton académie.
- ShajarVénérable
Pour ceux ayant passé la certification à Paris-Créteil-Versailles, les résultats sont tombés :
https://exapro.siec.education.fr/documents/resultatshda_2012.pdf
C'est bon pour moi
https://exapro.siec.education.fr/documents/resultatshda_2012.pdf
C'est bon pour moi
- olive-in-oilSage
Al-qalam a écrit:Pour ceux ayant passé la certification à Paris-Créteil-Versailles, les résultats sont tombés :
https://exapro.siec.education.fr/documents/resultatshda_2012.pdf
C'est bon pour moi
Félicitations ! Ce n'était qu'une formalité pour toi ! Alors, raconte un peu... des questions vaches ? Des bonnes ou mauvaises surprises ? Et ta note ? Déçue ou comblée ?
- ShajarVénérable
Pour la note, je ne sais pas encore (mais ils ne sont montés qu'à 18 d'après le rapport de jury, donc tu restes la boss incontestée et incontestable ).
Le jury (3 IPR, une en histoire, un en musique, une en arts appliqués) a été très sympathique, ouvert, souriant, bref, jury de rêve. Comme je suis stagiaire, ils sont passés assez rapidement sur la mise en oeuvre pédagogique, même si j'ai parlé d'une visite faite avec les élèves et l'utilisation de quelques oeuvres en classe. Ils m'ont demandé quelles compétences il fallait développer chez les élèves en vue des épreuves du bac et en particulier de la dissert (regarder, identifier/analyser, contextualiser, en gros), ainsi que dans quelle partie du programme se situerait l'étude du David de Michel-Ange (dont je venais de parler) - l'antique et ses renaissances en seconde. Ils m'ont ensuite demandé quelles autres oeuvres ou moments on pouvait étudier dans ce thème, en essayant de me faire varier les types d'oeuvres mentionnées. Ils m'ont aussi demandé comment j'étudierai l'une des questions de cette année au bac : Berlin de 1945 à nos jours, ce qui était une question assez pointue ; mais ils cherchaient à me faire citer des artistes contemporains, et ils ont vite élargi la question en me demandant des artistes contemporains dans différents domaines, notamment la musique.
Sinon, il y a plutôt eu des questions de fond sur l'histoire de l'art, comme "quelle est la différence entre un artiste et un artisan ?" et dans la suite, "le designer est-il un artisan ?", quelques questions sur le néoclassicisme, et quelques questions sur mon domaine de spécialité (dans quelle mesure l'Islam a-t-il influencé la Renaissance en Europe, existe-t-il un occidentalisme dans les arts de l'Islam).
On a eu un dialogue assez amusant avec l'IPR de musique, qui était visiblement content de voir une musicienne et m'a donc interrogée sur mes pratiques, mais un peu de manière hors-sujet (visiblement, il a besoin de monde pour ses concerts académiques).
Si j'ai des conseils à donner sur l'épreuve, c'est de vraiment bien connaître les programmes et d'avoir réfléchi à leur mise en oeuvre. Mettre aussi l'accent sur la diversité des domaines qui constituent l'histoire des arts (architecture, musique, sculpture... être capable de citer autre chose que de la peinture, quoi). Être aussi au point en art contemporain. Et suivre avec attention les conseils d'Olive (merci beaucoup beaucoup pour ton aide !!!! )
Mais c'est vraiment beaucoup plus agréable et moins stressant que les oraux de concours.
Le jury (3 IPR, une en histoire, un en musique, une en arts appliqués) a été très sympathique, ouvert, souriant, bref, jury de rêve. Comme je suis stagiaire, ils sont passés assez rapidement sur la mise en oeuvre pédagogique, même si j'ai parlé d'une visite faite avec les élèves et l'utilisation de quelques oeuvres en classe. Ils m'ont demandé quelles compétences il fallait développer chez les élèves en vue des épreuves du bac et en particulier de la dissert (regarder, identifier/analyser, contextualiser, en gros), ainsi que dans quelle partie du programme se situerait l'étude du David de Michel-Ange (dont je venais de parler) - l'antique et ses renaissances en seconde. Ils m'ont ensuite demandé quelles autres oeuvres ou moments on pouvait étudier dans ce thème, en essayant de me faire varier les types d'oeuvres mentionnées. Ils m'ont aussi demandé comment j'étudierai l'une des questions de cette année au bac : Berlin de 1945 à nos jours, ce qui était une question assez pointue ; mais ils cherchaient à me faire citer des artistes contemporains, et ils ont vite élargi la question en me demandant des artistes contemporains dans différents domaines, notamment la musique.
Sinon, il y a plutôt eu des questions de fond sur l'histoire de l'art, comme "quelle est la différence entre un artiste et un artisan ?" et dans la suite, "le designer est-il un artisan ?", quelques questions sur le néoclassicisme, et quelques questions sur mon domaine de spécialité (dans quelle mesure l'Islam a-t-il influencé la Renaissance en Europe, existe-t-il un occidentalisme dans les arts de l'Islam).
On a eu un dialogue assez amusant avec l'IPR de musique, qui était visiblement content de voir une musicienne et m'a donc interrogée sur mes pratiques, mais un peu de manière hors-sujet (visiblement, il a besoin de monde pour ses concerts académiques).
Si j'ai des conseils à donner sur l'épreuve, c'est de vraiment bien connaître les programmes et d'avoir réfléchi à leur mise en oeuvre. Mettre aussi l'accent sur la diversité des domaines qui constituent l'histoire des arts (architecture, musique, sculpture... être capable de citer autre chose que de la peinture, quoi). Être aussi au point en art contemporain. Et suivre avec attention les conseils d'Olive (merci beaucoup beaucoup pour ton aide !!!! )
Mais c'est vraiment beaucoup plus agréable et moins stressant que les oraux de concours.
- AmaliahEmpereur
Après avoir parcouru tous les fils du forum consacrés à la certification Histoire des Arts, je me rends compte qu'apparemment il existe des rapports de jury. Savez-vous où on peut les trouver? Merci.
Edit : rien de plus simple à trouver en fait!
Edit : rien de plus simple à trouver en fait!
- AmaliahEmpereur
Lody a écrit:Comme dit plus haut, je n'ai pas trop le temps de développer... Voici un mp que j'avais envoyé à qqn qui voulait passer la mention complémentaire.
Pour le rapport, il faut présenter ton parcours et tes expériences : mets en avant toutes les activités que tu mènes avec tes élèves en rapport avec l'art. Puis il faut détailler une expérience particulière. Mais le rapport n'est pas bien compliqué.
Pour l'oral, il faut bien connaître les programmes, puisqu'ils te demandent par exemple dans quel cadre étudier telle oeuvre ou quelles oeuvres peuvent illustrer tel point du programme... Ensuite il faut avoir de bonnes connaissances générales en histoire de l'art. Pour réviser, tu peux utiliser des ouvrages généraux sur l'histoire des arts, soit le Gombrich (moi, je n'ai pas eu le courage...) soit le Hachette (présentation plus agréable, riche en images), ou un manuel d'histoire des arts (il y en a un TB chez Ellipse). Ensuite, il faut revoir les méthodes d'analyse de l'image (pour revoir le vocabulaire technique, il y a un glossaire bien fait dans le manuel Ellipse). Pour voir de bonnes études d'oeuvre (et varier les supports), tu peux regarder les DVD Palettes. Enfin, prends ton sac et va voir tous les musées et autres que tu as dans ta région !
Voilà, ça semble faire bcp de travail, mais en réalité 1/ ce n'est vraiment pas autant de boulot qu'un Capes 2/ C'est vraiment agréable et enrichissant.
J'espère que j'ai pu t'aider. Si tu as besoin d'autres choses, n'hésite pas ! :flower:
Lody, aurais-tu des références plus précises à me donner? Le Gombrich pas de problème, mais pour les autres?
Daniel a écrit:J'ai mis en avant les projets lycéens au cinéma et lycéens à l'opéra (ce dernier en collaboration avec la prof de musique du lycée) que j'ai mené avec certaines classes ; les ouvertures artistiques en seconde pour étudier les mouvements littéraires et culturels (peinture et musique) ; la mise en oeuvre du domaine d'étude en TL concernant "langage verbal et images - littérature et cinéma" (étude conjointe du Procès de Kafka et Welles)... en fait, le plus important est de montrer que tu sais convoquer les autres arts dans le cours de français pour ouvrir des perspectives nouvelles par rapport à ce que tu étudies
Une question bête : en fait tout ce qu'on fait en classe est susceptible de figurer dans la première partie du dossier? Même une petite analyse de tableau en lien avec un texte par exemple? Puis il faut développer un grand projet, ça j'ai mais je doute sur la première partie du dossier en fait.
- olive-in-oilSage
Amaliah a écrit:
Une question bête : en fait tout ce qu'on fait en classe est susceptible de figurer dans la première partie du dossier? Même une petite analyse de tableau en lien avec un texte par exemple? Puis il faut développer un grand projet, ça j'ai mais je doute sur la première partie du dossier en fait.
Dans la première partie du dossier, j'avais parlé de mon cursus et de mes expériences avec l'histoire des arts, y compris en dehors du cadre scolaire. Il me semble qu'évoquer une analyse d'oeuvre faite en classe est un peu "léger" car cela ne justifie guère de tes "compétences" et d'un intérêt nourri pour l'histoire des arts.
- Marguerite de NavarreNiveau 1
Bonjour, et merci pour tous ces conseils, j'ai tout lu avec attention !
J'ai postulé l'an dernier pour cette certification, et j'apprends aujourd'hui (alors que je n'avais eu aucune nouvelle) que je passe l'oral mercredi matin...
Passé le moment de panique "mais-comment-je-fais-pour-assurer-mes-cours-et-corriger-et-préparer-tout-en-même-temps", je me suis replongée dans les rapports de jury et autres documents officiels.
J'ai tout de même une question : est-ce que pendant les 10 premières minutes d'exposé, avant l'entretien à proprement parler, il faut que je parle du cas que j'avais choisi l'an dernier dans mon rapport, ou est-ce que je peux orienter l'échange sur un autre cas ? Il m'a semblé lire en petit dans un B.O. que l'exposé devait porter sur le cas choisi dans le dossier d'inscription, mais votre avis serait bienvenu !
Je me demande aussi si je peux apporter quelques documents... le savez-vous ?
Merci d'avance si vous savez répondre...
J'ai postulé l'an dernier pour cette certification, et j'apprends aujourd'hui (alors que je n'avais eu aucune nouvelle) que je passe l'oral mercredi matin...
Passé le moment de panique "mais-comment-je-fais-pour-assurer-mes-cours-et-corriger-et-préparer-tout-en-même-temps", je me suis replongée dans les rapports de jury et autres documents officiels.
J'ai tout de même une question : est-ce que pendant les 10 premières minutes d'exposé, avant l'entretien à proprement parler, il faut que je parle du cas que j'avais choisi l'an dernier dans mon rapport, ou est-ce que je peux orienter l'échange sur un autre cas ? Il m'a semblé lire en petit dans un B.O. que l'exposé devait porter sur le cas choisi dans le dossier d'inscription, mais votre avis serait bienvenu !
Je me demande aussi si je peux apporter quelques documents... le savez-vous ?
Merci d'avance si vous savez répondre...
- SofiNiveau 1
J'actualise le topic: quelqu'un passe-t-il la certif cette année?
J'ai une question (peut-être bien bête) sur les programmes: que s'est-il passé en 1815? La délimitation entre le programme de 2nde et de 1ère est en 1815, or à part le Traité de Vienne, la Seconde Restauration et l'exil de Napoléon à Sainte-Hélène, je ne comprends pas trop pourquoi cette date a été choisie... Je suis peut-être complètement à côté de la plaque concernant une révolution en arts, mais pour le coup je ne vois pas du tout!!
J'ai une question (peut-être bien bête) sur les programmes: que s'est-il passé en 1815? La délimitation entre le programme de 2nde et de 1ère est en 1815, or à part le Traité de Vienne, la Seconde Restauration et l'exil de Napoléon à Sainte-Hélène, je ne comprends pas trop pourquoi cette date a été choisie... Je suis peut-être complètement à côté de la plaque concernant une révolution en arts, mais pour le coup je ne vois pas du tout!!
- ÆnésidèmeNiveau 6
Sofi a écrit:J'actualise le topic: quelqu'un passe-t-il la certif cette année?
J'ai une question (peut-être bien bête) sur les programmes: que s'est-il passé en 1815? La délimitation entre le programme de 2nde et de 1ère est en 1815, or à part le Traité de Vienne, la Seconde Restauration et l'exil de Napoléon à Sainte-Hélène, je ne comprends pas trop pourquoi cette date a été choisie... Je suis peut-être complètement à côté de la plaque concernant une révolution en arts, mais pour le coup je ne vois pas du tout!!
Une date symbolique pour marquer la fin du modèle antique (néoclassicisme) et l'émergence d'un retour au moyen âge, lié au romantisme, en rapport avec justement la Restauration ?
- SofiNiveau 1
Merci! Oui j'imagine aussi que ce doit être pour cela, d'autant plus que David s'exile en 1816 donc ça reste la même époque.
- olive-in-oilSage
Faut déstresser ! Les questions du Jury ne sont pas aussi ciblées ! Et quand bien même elle le seraient, un "je ne sais pas" ne remet pas tout en cause !
- SofiNiveau 1
Ah non non ce n'était pas une question que je pensais que le jury poserait, c'est juste que je me demandais pourquoi le programme avait été délimité ainsi...
- BalthamosDoyen
Merci d'avoir partagé vos expériences ici.
C'est très instructif.
Petite question bête (je ne vois pas pourquoi je laisserai cette prérogative aux élèves...),
est ce que vous pensez que la certification est plus difficile à avoir dans certaines académies que dans d'autres? Que le jury est plus exigeant dans certaines académies?
C'est très instructif.
Petite question bête (je ne vois pas pourquoi je laisserai cette prérogative aux élèves...),
est ce que vous pensez que la certification est plus difficile à avoir dans certaines académies que dans d'autres? Que le jury est plus exigeant dans certaines académies?
_________________
- Spoiler:
- SofiNiveau 1
Je ne sais pas mais quand on lit les rapports de jury (qui soit dit en passant ne sont pas disponibles pour toutes les académies...), on se rend compte que le taux de réussite peut varier considérablement d'une académie à l'autre...
- SofiNiveau 1
Quelqu'un pourrait-il éclairer ma lanterne sur les programmes du lycée: je ne vois pas trop la différence entre l'entrée du programme de 1ère spé "L'architecture, l'urbanisme et les modes de vie" et l'entrée du programme de 1ère facultative "Aménager l'espace: l'architecture et l'urbanisme"...
- frederik elzaNiveau 2
Salut Sofi
je passe la certif cette année.
Il me semble que, logiquement, en 1ère spé, il s'agit d'être plus précis. On demande d'y aborder des notions qui recoupent d'autres disciplines, la notion de centre / périphérie, chère aux géographes, la place dévolue aux classes sociales dans l'architecture au 19ème aussi. De même amener la notion de planification urbaine n'est pas forcément aisé. bref, c'est pointu.
En facultatif, les entrées semblent bcp plus larges: "développement de l'urbanisme moderne, systèmes de transports, la place des arts dans la ville..., rapport entre forme du bâti et fonction, les échanges à l'époque des expositions internationales aussi, étudier la présence industrielle dans l'urbanisme, ce me semble toujours un peu plus général.
De toute façon, l'urbanisme dans l'histoire de l'art c'est déjà un truc particulier il me semble : mais ça permet de bien comprendre son environnement et de devenir ainsi acteur de son quotidien, conscient d'un héritage plus ou moins patrimonial (langage digne du BO)
(la cité des Bosquets à clichy sous bois est-elle un objet patrimonial? vaste question...)
je passe la certif cette année.
Il me semble que, logiquement, en 1ère spé, il s'agit d'être plus précis. On demande d'y aborder des notions qui recoupent d'autres disciplines, la notion de centre / périphérie, chère aux géographes, la place dévolue aux classes sociales dans l'architecture au 19ème aussi. De même amener la notion de planification urbaine n'est pas forcément aisé. bref, c'est pointu.
En facultatif, les entrées semblent bcp plus larges: "développement de l'urbanisme moderne, systèmes de transports, la place des arts dans la ville..., rapport entre forme du bâti et fonction, les échanges à l'époque des expositions internationales aussi, étudier la présence industrielle dans l'urbanisme, ce me semble toujours un peu plus général.
De toute façon, l'urbanisme dans l'histoire de l'art c'est déjà un truc particulier il me semble : mais ça permet de bien comprendre son environnement et de devenir ainsi acteur de son quotidien, conscient d'un héritage plus ou moins patrimonial (langage digne du BO)
(la cité des Bosquets à clichy sous bois est-elle un objet patrimonial? vaste question...)
- SofiNiveau 1
Oui c'est vrai on peut voir ça comme de degrés de précision différents.
Je ne sais plus dans quelle partie du programme j'ai lu ça, mais il y a bien une référence à des patrimoines un peu hors-normes (patrimoines vernaculaires, patrimoines immatériels, etc.) donc tu as raison de faire le lien urbanisme-patrimoine avec Clichy sous Bois.
En tout cas c'est bon pour moi, c'est passé et la seule question concernant les programmes était "quelles sont les trois entrées du programme de Tale spé?"
Bon courage à toi!
Je ne sais plus dans quelle partie du programme j'ai lu ça, mais il y a bien une référence à des patrimoines un peu hors-normes (patrimoines vernaculaires, patrimoines immatériels, etc.) donc tu as raison de faire le lien urbanisme-patrimoine avec Clichy sous Bois.
En tout cas c'est bon pour moi, c'est passé et la seule question concernant les programmes était "quelles sont les trois entrées du programme de Tale spé?"
Bon courage à toi!
- frederik elzaNiveau 2
Ah très bien! peux-tu m'en dire un peu plus sur l'entretien que tu as eu? je la passe le 8 avril. Même s'il est difficile de faire des pronostics, le retour d'expérience peut toujours donner une idée !!
Merci
Merci
- SofiNiveau 1
Oui! C'est vrai qu'on trouve assez peu d'infos sur le sujet...
Tu es prof de quelle matière? Je pense que l'entretien se déroule un peu différemment selon les matières.
Voici ce que j'ai écrit sur un autre forum:
Le jury était composé d'un enseignant d'arts plastiques en lycée supervisant l'option Hida du lycée, d'un directeur de musée et d'une IPR de lettres.
J'ai d'abord fait un exposé de 10 minutes sur ma vie mon œuvre en insistant plus particulièrement sur un projet d'enseignement (le mien concernait le niveau collège), celui précédemment décrit dans mon rapport.
Puis sont venues les questions du type:
- revenir sur le projet dont on a parlé, en préciser certaines modalités;
- pointer certaines difficultés du projet;
- réfléchir à l'enseignement en co-disciplinarité (comment on s'y prendrait pour travailler avec les collègues au lycée);
- quelles sont les difficultés de l'enseignement de l'Hida au collège (note: cette partie a pris pas mal de temps dans la discussion);
- quelles sont les trois entrées du programme de Terminale spé;
- quelles sont les structures culturelles locales qui permettent de faire venir des œuvres dans les établissements;
- peut-on réellement travailler en co-disciplinarité sur tous les programmes avec toutes les matières convoquées par la discipline?
J'aurai peut-être d'autres questions qui ne me reviennent pas tout de suite...
En tout cas, contrairement à certaines académies, je n'ai pas eu à commenter d’œuvre.
On pouvait si on le voulait rapporter son ordinateur (ou pas) pour présenter des documents, pour ma part je n'ai rien présenté d'autre que la séquence que j'avais déjà glissée dans le rapport.
J'ai discuté avec une candidate de Lettres classiques, les questions étaient un peu différentes et si j'interprète bien ses propos, semblaient plutôt vérifier des connaissances en Histoire de l'art ainsi que les points du programme. Mais il y avait peut-être d'autres questions dont elle ne m'a pas parlé.
L'oral se présentait sous forme de discussion "entre collègues" très bienveillante, même si je soupçonne que derrière certaines questions qui semblaient être de la pure curiosité personnelle de leur part, se cachait une manière détournée de vérifier notre fréquentation des institutions culturelles locales...
Pour terminer je dirais que c'était un oral très "sympathique" mais que les questions pointues qui étaient posées poussaient vraiment la réflexion sur l'enseignement il faut dire pas banal de l'Hida au lycée (mais aussi au collège finalement).
Tu es prof de quelle matière? Je pense que l'entretien se déroule un peu différemment selon les matières.
Voici ce que j'ai écrit sur un autre forum:
Le jury était composé d'un enseignant d'arts plastiques en lycée supervisant l'option Hida du lycée, d'un directeur de musée et d'une IPR de lettres.
J'ai d'abord fait un exposé de 10 minutes sur ma vie mon œuvre en insistant plus particulièrement sur un projet d'enseignement (le mien concernait le niveau collège), celui précédemment décrit dans mon rapport.
Puis sont venues les questions du type:
- revenir sur le projet dont on a parlé, en préciser certaines modalités;
- pointer certaines difficultés du projet;
- réfléchir à l'enseignement en co-disciplinarité (comment on s'y prendrait pour travailler avec les collègues au lycée);
- quelles sont les difficultés de l'enseignement de l'Hida au collège (note: cette partie a pris pas mal de temps dans la discussion);
- quelles sont les trois entrées du programme de Terminale spé;
- quelles sont les structures culturelles locales qui permettent de faire venir des œuvres dans les établissements;
- peut-on réellement travailler en co-disciplinarité sur tous les programmes avec toutes les matières convoquées par la discipline?
J'aurai peut-être d'autres questions qui ne me reviennent pas tout de suite...
En tout cas, contrairement à certaines académies, je n'ai pas eu à commenter d’œuvre.
On pouvait si on le voulait rapporter son ordinateur (ou pas) pour présenter des documents, pour ma part je n'ai rien présenté d'autre que la séquence que j'avais déjà glissée dans le rapport.
J'ai discuté avec une candidate de Lettres classiques, les questions étaient un peu différentes et si j'interprète bien ses propos, semblaient plutôt vérifier des connaissances en Histoire de l'art ainsi que les points du programme. Mais il y avait peut-être d'autres questions dont elle ne m'a pas parlé.
L'oral se présentait sous forme de discussion "entre collègues" très bienveillante, même si je soupçonne que derrière certaines questions qui semblaient être de la pure curiosité personnelle de leur part, se cachait une manière détournée de vérifier notre fréquentation des institutions culturelles locales...
Pour terminer je dirais que c'était un oral très "sympathique" mais que les questions pointues qui étaient posées poussaient vraiment la réflexion sur l'enseignement il faut dire pas banal de l'Hida au lycée (mais aussi au collège finalement).
- frederik elzaNiveau 2
Salut Sofi, et les autres
Je place ici le récit de mon oral pour la certification qui a eu lieu il y a quelques jours.
Je ne parviens pas à voir si j'aurai une note au dessus de 10 ou non. Je suis conscient des réussite et des échecs de mon oral et de mon profil.
Bref, le jury était composé de 3 IA IPR, 3 hommes, un en Lettres, un en arts plastiques, et un en musique.
Après mon exposé ils sont revenus sur les points suivants:
- le projet de mon établissement (un collège) dans le cadre de l'enseignement obligatoire d'histoire des arts en collège, (j'en avais parlé pdt mon exposé) et mon rôle dans ce projet.
- les apports des tice (et en particulier de la radio, c'est le coeur de mon projet) pour l'enseignement d'histoire des arts au lycée.
- La notion de travail en équipe dans l'enseignement d'histoire des arts en collège.
Aucune question sur des oeuvres, sur des éléments du programmes, sur la réalité concrète de l'enseignement d'histoire des arts en option en lycée.
J'ai été assez dérouté par les quelques messages lus ici qui annonçaient une "discussion sympathique et bienveillante" entre collègues. Ce ne fut pas du tout le cas pour moi. Ces trois Ia Ipr devant les yeux n'étaient pas là pour vous mettre à l'aise et pour "discuter".
J'ai trouvé cela vraiment décevant de n'avoir que ces 3 inspecteurs devant moi. J'attendais vraiment la présence d'un professionnel qui aurait eu des attentes différentes que celle de vérifier si je pratiquais bien les choses en collège avant de parler de lycée.
En tout les cas les choses sont faites, je vous dirai ma note!
Bon courage à tous!
Je place ici le récit de mon oral pour la certification qui a eu lieu il y a quelques jours.
Je ne parviens pas à voir si j'aurai une note au dessus de 10 ou non. Je suis conscient des réussite et des échecs de mon oral et de mon profil.
Bref, le jury était composé de 3 IA IPR, 3 hommes, un en Lettres, un en arts plastiques, et un en musique.
Après mon exposé ils sont revenus sur les points suivants:
- le projet de mon établissement (un collège) dans le cadre de l'enseignement obligatoire d'histoire des arts en collège, (j'en avais parlé pdt mon exposé) et mon rôle dans ce projet.
- les apports des tice (et en particulier de la radio, c'est le coeur de mon projet) pour l'enseignement d'histoire des arts au lycée.
- La notion de travail en équipe dans l'enseignement d'histoire des arts en collège.
Aucune question sur des oeuvres, sur des éléments du programmes, sur la réalité concrète de l'enseignement d'histoire des arts en option en lycée.
J'ai été assez dérouté par les quelques messages lus ici qui annonçaient une "discussion sympathique et bienveillante" entre collègues. Ce ne fut pas du tout le cas pour moi. Ces trois Ia Ipr devant les yeux n'étaient pas là pour vous mettre à l'aise et pour "discuter".
J'ai trouvé cela vraiment décevant de n'avoir que ces 3 inspecteurs devant moi. J'attendais vraiment la présence d'un professionnel qui aurait eu des attentes différentes que celle de vérifier si je pratiquais bien les choses en collège avant de parler de lycée.
En tout les cas les choses sont faites, je vous dirai ma note!
Bon courage à tous!
- SofiNiveau 1
Bonjour Frederik,
Voilà au moins une bonne chose de faite!
Pour comprendre un peu mieux les questions du jury, quelle discipline enseignes-tu?
J'ai un peu tendance à penser que si le jury ne t'a pas posé de questions attendues sur les programmes ou des œuvres, c'est qu'il a senti que ce n'était pas nécessaire et que sans doute tu as dû glisser une ou deux choses qui montraient que tu maîtrisais la chose. Ou alors qu'il était très intéressé par ton projet et qu'il a préféré se concentrer dessus. Mais bon je dis ça sans avoir assisté à ton oral, donc ce ne sont que des suppositions.
De mon côté aussi les questions sur le travail en équipe ont pris beaucoup de l'oral. Mais ça se comprend (de même que tes questions sur les TICE), car l'enseignement de l'Hida, bien qu'il y ait un programme officiel, est essentiellement fondé sur les projets (c'est l'impression que j'en ai). Donc au-delà de connaître les programmes, c'est surtout la capacité d'adaptation et de se projeter dans un travail de groupe qui prime. Pour la radio, je pense que c'est un médium utilisé de façon assez rare, je comprends tout à fait leur curiosité là-dessus!
Concernant "l'ambiance" je comprends également ta déception! Quid des textes officiels sur les membres du jury, qui doivent au moins comporter un professionnel?
Et pour les questions déroutantes, après malheureusement c'est la personnalité des jurys qui entre en jeu... Et pour préciser, c'est vrai que j'ai ressenti une discussion sympathique et bienveillante, mais attention à ne pas se méprendre: les questions étaient tout de même pointues et attendant une réelle réflexion et analyse, notamment de la part de l'IPR de Lettres. Mais mon jury était ouvert et acceptait mon opinion, c'est pour ça que j'ai également ressenti une discussion "entre collègues": on était quand même loin des concours! De plus, physiquement, j'étais assise très près des jurys, ce qui n'a rien à voir avec la distance physique réelle des concours.
Sache en tout cas que les académies doivent se féliciter d'avoir des candidats à ces certifications et que les jurys ne sont (normalement) pas là pour écrémer...
Sinon pour moi c'est bon je m'en sors avec un 18/20 je suis super contente
Bon courage à ceux qui préparent la certif et aux autres pour la fin de l'année!
Voilà au moins une bonne chose de faite!
Pour comprendre un peu mieux les questions du jury, quelle discipline enseignes-tu?
J'ai un peu tendance à penser que si le jury ne t'a pas posé de questions attendues sur les programmes ou des œuvres, c'est qu'il a senti que ce n'était pas nécessaire et que sans doute tu as dû glisser une ou deux choses qui montraient que tu maîtrisais la chose. Ou alors qu'il était très intéressé par ton projet et qu'il a préféré se concentrer dessus. Mais bon je dis ça sans avoir assisté à ton oral, donc ce ne sont que des suppositions.
De mon côté aussi les questions sur le travail en équipe ont pris beaucoup de l'oral. Mais ça se comprend (de même que tes questions sur les TICE), car l'enseignement de l'Hida, bien qu'il y ait un programme officiel, est essentiellement fondé sur les projets (c'est l'impression que j'en ai). Donc au-delà de connaître les programmes, c'est surtout la capacité d'adaptation et de se projeter dans un travail de groupe qui prime. Pour la radio, je pense que c'est un médium utilisé de façon assez rare, je comprends tout à fait leur curiosité là-dessus!
Concernant "l'ambiance" je comprends également ta déception! Quid des textes officiels sur les membres du jury, qui doivent au moins comporter un professionnel?
Et pour les questions déroutantes, après malheureusement c'est la personnalité des jurys qui entre en jeu... Et pour préciser, c'est vrai que j'ai ressenti une discussion sympathique et bienveillante, mais attention à ne pas se méprendre: les questions étaient tout de même pointues et attendant une réelle réflexion et analyse, notamment de la part de l'IPR de Lettres. Mais mon jury était ouvert et acceptait mon opinion, c'est pour ça que j'ai également ressenti une discussion "entre collègues": on était quand même loin des concours! De plus, physiquement, j'étais assise très près des jurys, ce qui n'a rien à voir avec la distance physique réelle des concours.
Sache en tout cas que les académies doivent se féliciter d'avoir des candidats à ces certifications et que les jurys ne sont (normalement) pas là pour écrémer...
Sinon pour moi c'est bon je m'en sors avec un 18/20 je suis super contente
Bon courage à ceux qui préparent la certif et aux autres pour la fin de l'année!
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