- DinaaaExpert spécialisé
PY, merci d'avoir pris le temps d'y réfléchir, je retiens ton idée d'une saisie collective.
- User5899Demi-dieu
J'adore la façon dont on nous répond parfois, iciCripure a écrit:Pourquoi cela poserait-il un problème ? (vraie question, hein ; ça ne m'était jamais venu à l'esprit)
- User5899Demi-dieu
Ben non. "Ordonner" est transitif direct, donc c'est COD, et COD seulement... soit vous l'avez enseigné, et vous évaluez votre enseignement, soit vous n'en avez pas parlé (ça demande quand même d'avoir été abordé en classe) et, en 6e, vous n'évaluez pas ce qu'ils n'auront pas pu inventer.Telenn-Ys a écrit:Bonjour à tous. Je suis en train de corriger une évaluation de 6ème sur les compléments essentiels du verbe et je ne sais pas si je dois ou non accepter une réponse.
Voici la phrase : Il ordonne à un serviteur de les jeter dans le fleuve.
J'ai eu les deux réponses COD et COI.
Alors certains me diront : "oui mais on pose la question "ordonne quoi ?" "de les jeter" donc c'est un COD" et d'autres me diront "oui mais il y a la préposition "de" alors c'est un COI...
Que dois-je faire, accepter les deux ?
Mais vous n'acceptez pas le juste et le faux comme équivalents
- User5899Demi-dieu
Psikopat !Celadon a écrit:Super. Ca me rappelle un petit malin qui m'avait fait observer que la tonne devrait s'appeler le kilokilogramme et le quintal l'hectokilogramme, et qui ne comprenait pas pourquoi il y avait entre le kilo et le quintal une unité sans nom alors qu'elle devrait s'appeler décakilogramme ! Oui, j'en ai eu quelques-uns, des comme ça...
Avec "ou", on accorde selon le sens : le singulier est d'ordinaire logique avec un "ou" au sens fréquemment disjonctif (qui dit que les deux ne seront pas présents en même temps), le pluriel peut se comprendre avec l'idée que l'indifférence comprend les deux. Mais ici, avec "et", je ne connais que l'accord au pluriel.Dinaaa a écrit:Dans la phrase "Où il allait et ce qu'il faisait ne l'intéressai___ pas", comment accorderiez-vous le verbe "intéresser" ?
Personnellement, j'accorderais au singulier, mais je l'ai trouvé accordé au pluriel dans un livre. Le pluriel me semble correct puisqu'on a un sujet double coordonné, mais je ne peux m'empêcher de lui préférer le singulier, sans parvenir à m'expliquer pourquoi... Auriez-vous un début d'explication ?
Merci !
Bah nonPauvreYorick a écrit:L'un et l'autre s'écrit, ou s'écrivent :·)
- AmaliahEmpereur
Cripure a écrit:J'adore la façon dont on nous répond parfois, iciCripure a écrit:Pourquoi cela poserait-il un problème ? (vraie question, hein ; ça ne m'était jamais venu à l'esprit)
Dites donc, Cripure, faut pas s'énerver comme ça! J'imagine que le "on" est pour ma pomme. J'ai remercié plus haut pour les réponses, j'ai dû en effet voir votre question, n'y ai pas répondu immédiatement et puis j'ai oublié de le faire... J'en suis désolée.
Je réponds donc avec du retard!
La lune est une virgule d'or : métaphore.
La lune semble une virgule d'or : comparaison.
Ce qui me posait problème, c'est que "être" comme "sembler" sont tous deux des verbes d'état et je me demandais si l'un introduisait bien une métaphore alors que l'autre introduisait une comparaison, ce que j'ai dit à mes élèves mais sans être sûre de moi. Le fait qu'ils appartiennent à la même catégorie de verbes n'a donc rien à voir avec la figure de style qu'ils introduisent.
- balahaiiNiveau 2
Bonsoir une petite question
Le brochet, ce requin des rivières, est un poisson vorace.
ce requin des rivières est apposé à brochet
un poisson vorace est attribut du sujet " le brochet" ou "le brochet, ce requin des rivières" ?
si je pronominalise "ce requin des rivières" en fait partie ....
Le brochet, ce requin des rivières, est un poisson vorace.
ce requin des rivières est apposé à brochet
un poisson vorace est attribut du sujet " le brochet" ou "le brochet, ce requin des rivières" ?
si je pronominalise "ce requin des rivières" en fait partie ....
- LefterisEsprit sacré
Bonsoir
J'ai rencontré le terme de verbe pronominal "récessif" (peu employé me semble-t-il). Comment en donner une définition précise et pas trop longue ? Lorsque le pronom n'est pas vraiment analysable par une opération de transformation ( transformation en COD, en tournure passive ...), comme dans : "il se doute" , alors que le verbe n'est pas essentiellement pronominal non plus ?
A vot' bon coeur, merci d'avance.
J'ai rencontré le terme de verbe pronominal "récessif" (peu employé me semble-t-il). Comment en donner une définition précise et pas trop longue ? Lorsque le pronom n'est pas vraiment analysable par une opération de transformation ( transformation en COD, en tournure passive ...), comme dans : "il se doute" , alors que le verbe n'est pas essentiellement pronominal non plus ?
A vot' bon coeur, merci d'avance.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- DinaaaExpert spécialisé
balahaii a écrit:Bonsoir une petite question
Le brochet, ce requin des rivières, est un poisson vorace.
ce requin des rivières est apposé à brochet
un poisson vorace est attribut du sujet " le brochet" ou "le brochet, ce requin des rivières" ?
si je pronominalise "ce requin des rivières" en fait partie ....
Il est attribut du GN sujet "Le brochet, ce requin des rivières" à mon sens.
- DinaaaExpert spécialisé
Cripure a écrit:Avec "ou", on accorde selon le sens : le singulier est d'ordinaire logique avec un "ou" au sens fréquemment disjonctif (qui dit que les deux ne seront pas présents en même temps), le pluriel peut se comprendre avec l'idée que l'indifférence comprend les deux. Mais ici, avec "et", je ne connais que l'accord au pluriel.Dinaaa a écrit:Dans la phrase "Où il allait et ce qu'il faisait ne l'intéressai___ pas", comment accorderiez-vous le verbe "intéresser" ?
Personnellement, j'accorderais au singulier, mais je l'ai trouvé accordé au pluriel dans un livre. Le pluriel me semble correct puisqu'on a un sujet double coordonné, mais je ne peux m'empêcher de lui préférer le singulier, sans parvenir à m'expliquer pourquoi... Auriez-vous un début d'explication ?
Merci !
Merci : j'imagine que le sens de ce "et" est très proche d'un "ou" dans ma pauvre caboche, d'où mon envie pressante d'accorder au singulier...
- charlygpNiveau 9
Dans l'extrait de la Préface des Liaisons dangereuses, nous lisons :
Je voulais faire une analyse du subjonctif. Ici, nous avons un subjonctif plus-que-parfait mais je n'arrive pas à le justifier par la construction de la phrase. Dans quel type de phrase nous trouvons-nous ? Malgré le "que" de la proposition dans laquelle se trouve employé le subjonctif (je l'ai délimitée entre crochets), j'hésite sur la nature de la proposition. S'agit-il d'une complétive (au niveau sémantique, on pourrait le penser également) ?
On m’a objecté que c’étaient les lettres mêmes qu’on voulait faire connaître, & non pas seulement un ouvrage fait d’après ces lettres ; qu’il serait autant contre la vraisemblance que contre la vérité, [que de huit à dix personnes qui ont concouru à cette correspondance, toutes eussent écrit avec une égale pureté.]
Je voulais faire une analyse du subjonctif. Ici, nous avons un subjonctif plus-que-parfait mais je n'arrive pas à le justifier par la construction de la phrase. Dans quel type de phrase nous trouvons-nous ? Malgré le "que" de la proposition dans laquelle se trouve employé le subjonctif (je l'ai délimitée entre crochets), j'hésite sur la nature de la proposition. S'agit-il d'une complétive (au niveau sémantique, on pourrait le penser également) ?
- User17706Bon génie
La question, c'est pourquoi « eussent écrit » plutôt qu'« écrivissent » ? (demanda la crevette au homard.)
- Thalia de GMédiateur
Dans un temps que les moins de vingt ans... on appelait ce temps un conditionnel passé 2e forme (= auraient écrit).
Est-ce que cela t'éclaire ?
Est-ce que cela t'éclaire ?
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- V.MarchaisEmpereur
Je ne suis pas sûre. je pense que c'est vraiment un subjonctif, en emploi habituel pour émettre une idée rejetée de la réalité :
Il est impossible qu'il ait commis un acte pareil.
Dans le passé, concordance des temps oblige :
Il était impossible qu'il eût commis...
Ici, on a une construction similaire : On m'a dit qu'il serait contre la vraisemblance de prétendre que huit à dix à dix personne eussent écrit...
Il est impossible qu'il ait commis un acte pareil.
Dans le passé, concordance des temps oblige :
Il était impossible qu'il eût commis...
Ici, on a une construction similaire : On m'a dit qu'il serait contre la vraisemblance de prétendre que huit à dix à dix personne eussent écrit...
- V.MarchaisEmpereur
Nature de la proposition introduite par que : conjonctive.
Fonction : sujet réel / régime de l'impersonnel.
Fonction : sujet réel / régime de l'impersonnel.
- User17706Bon génie
Idem chez moi. Il faut un subjonctif soit PQP soit imparfait de toute façon, sinon c'est incorrect. D'où ma question.V.Marchais a écrit:Je pense que c'est vraiment un subjonctif, en emploi habituel pour émettre une idée rejetée de la réalité :
Il est impossible qu'il ait commis un acte pareil.
Dans le passé, concordance des temps oblige :
Il était impossible qu'il eût commis...
Ici, on a une construction similaire : On m'a dit qu'il serait contre la vraisemblance de prétendre que huit à dix à dix personne eussent écrit...
- charlygpNiveau 9
V.Marchais a écrit:Je ne suis pas sûre. je pense que c'est vraiment un subjonctif, en emploi habituel pour émettre une idée rejetée de la réalité :
Il est impossible qu'il ait commis un acte pareil.
Dans le passé, concordance des temps oblige :
Il était impossible qu'il eût commis...
Ici, on a une construction similaire : On m'a dit qu'il serait contre la vraisemblance de prétendre que huit à dix à dix personne eussent écrit...
Merci pour l'explication. J'ai compris la construction !
Edit : la GMF le confirme. "Le subjonctif est obligatoire dans les complétives compléments de constructions personnelles ou séquences impersonnelles [...]"
- OudemiaBon génie
Je n'aime pas le terme complétive qui mélange deux notions
Pour moi c'est une prop. sub. conjonctive, fonction sujet de "il serait" ; le subjonctif est normal pour cette fonction, comme dans "il est bon que cela soit dit"; le plus-que parfait ici est justifié par le conditionnel de "serait".
Edit. : j'ai été interrompue en cours de rédaction...
Pour moi c'est une prop. sub. conjonctive, fonction sujet de "il serait" ; le subjonctif est normal pour cette fonction, comme dans "il est bon que cela soit dit"; le plus-que parfait ici est justifié par le conditionnel de "serait".
Edit. : j'ai été interrompue en cours de rédaction...
- NLM76Grand Maître
Oui, conjonctive introduite par "que". Et il me semble que l'étiquette "conjonctive pure" trouvée chez les médiévistes pourraient bien convenir.
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- User5899Demi-dieu
Une conjonctive sujet, non ? Avec un conditionnel passé 2 d'irréel du passé, en concordance rompue avec un conditionnel présent d'irréel du présent dans la principale.charlygp a écrit:Dans l'extrait de la Préface des Liaisons dangereuses, nous lisons :
On m’a objecté que c’étaient les lettres mêmes qu’on voulait faire connaître, & non pas seulement un ouvrage fait d’après ces lettres ; qu’il serait autant contre la vraisemblance que contre la vérité, [que de huit à dix personnes qui ont concouru à cette correspondance, toutes eussent écrit avec une égale pureté.]
Je voulais faire une analyse du subjonctif. Ici, nous avons un subjonctif plus-que-parfait mais je n'arrive pas à le justifier par la construction de la phrase. Dans quel type de phrase nous trouvons-nous ? Malgré le "que" de la proposition dans laquelle se trouve employé le subjonctif (je l'ai délimitée entre crochets), j'hésite sur la nature de la proposition. S'agit-il d'une complétive (au niveau sémantique, on pourrait le penser également) ?
- V.MarchaisEmpereur
Pourquoi analyser le subjonctif comme un conditionnel, ici ?
Il ne commute justement pas avec un conditionnel :
* Il serait contre la vraisemblance que huit à dix personnes auraient toutes écrit avec la même pureté.
Il ne commute justement pas avec un conditionnel :
* Il serait contre la vraisemblance que huit à dix personnes auraient toutes écrit avec la même pureté.
- User5899Demi-dieu
Oui, j'étais endormi...V.Marchais a écrit:Pourquoi analyser le subjonctif comme un conditionnel, ici ?
Il ne commute justement pas avec un conditionnel :
* Il serait contre la vraisemblance que huit à dix personnes auraient toutes écrit avec la même pureté.
- keroGrand sage
Gros doute. Merci de m'éclairer. Soit la phrase suivante:
"L'accent étant mis sur les structures sociales et économiques, sur les évolutions de long terme, sur les mentalités, toute approche de la guerre et de ce qui s'y rapporte se trouve assimilée à une histoire politique méprisée et écartée"
Grammaticalement parlant, "assimilée" doit être accordé au féminin, me semble-t-il (car le mot s'accorde avec "toute approche"). Est-ce bien le cas ? Parce que lorsque je le relis au féminin, ça m'écorche les yeux. D'instinct, j'ai envie d'écrire "assimilé".
"L'accent étant mis sur les structures sociales et économiques, sur les évolutions de long terme, sur les mentalités, toute approche de la guerre et de ce qui s'y rapporte se trouve assimilée à une histoire politique méprisée et écartée"
Grammaticalement parlant, "assimilée" doit être accordé au féminin, me semble-t-il (car le mot s'accorde avec "toute approche"). Est-ce bien le cas ? Parce que lorsque je le relis au féminin, ça m'écorche les yeux. D'instinct, j'ai envie d'écrire "assimilé".
- CathEnchanteur
Ou tu considères que c'est "toute approche de la guerre et de ce qui s'y rapporte" qui se trouvent assimilés ou ce n'est que l'approche, et c'est bien "assimilée".
Pour ce que je comprends de ta phrase, option 2.
Edit : battue par PY.
Pour ce que je comprends de ta phrase, option 2.
Edit : battue par PY.
- User5899Demi-dieu
Non, Cath, pas possible ici ! Il n'y a qu'"approche" qui peut être sujet.Cath a écrit:Ou tu considères que c'est "toute approche de la guerre et de ce qui s'y rapporte" qui se trouvent assimilés
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