- atriumNeoprof expérimenté
En primaire, nous avons été bombardés de projets d'école/de cycle/de circonscription, de réécriture des programmes pour changer une virgule, de réunions à gogo, de papiers divers et variés, d'intégration/inclusion, de gestion des AVS/aad etc, et ça continue avec la réforme des rythmes et ses conséquences.
Les collègues, en plus de la pression de la hiérarchie, n'ont pour beaucoup tout simplement plus ni le temps, ni l'énergie pour s'informer et réfléchir aux vrais problèmes.
Les collègues, en plus de la pression de la hiérarchie, n'ont pour beaucoup tout simplement plus ni le temps, ni l'énergie pour s'informer et réfléchir aux vrais problèmes.
- User17706Bon génie
L'abrutissement n'est pas « une forme de » management.
- User5899Demi-dieu
En même temps, c'est très difficile, une interrogative indirectePauvreYorick a écrit:On peut tout à fait être en L3, être assuré de l'obtenir, et échouer une fois sur deux à construire une interrogative indirecte.
- GrypheMédiateur
Je pense qu'il en va de la formation des CDE comme de celle dans les IUFM-ESPE : il y a un certain nombre de "basics" incontournables : innovation, projets, bac-3/bac+3, licence pour tous, expérimentations pour tous, etc, etc. Le simple fait de penser autrement fait de vous un réactionnaire rétrograde. (Pourtant ça marche, mais ce n'est pas une preuve.)V.Marchais a écrit:des projets chronophages plus ou moins exigés par les CDE, qu'on nous assomme de réunions, de PPRE,
on leur impose des classes sans notes, des évaluations à repenser avec des livrets à remplir à n'en plus finir... Je finis par penser que nous abrutir, c'est une forme de management !
- atriumNeoprof expérimenté
Gryphe a écrit:Je pense qu'il en va de la formation des CDE comme de celle dans les IUFM-ESPE : il y a un certain nombre de "basics" incontournables : innovation, projets, bac-3/bac+3, licence pour tous, expérimentations pour tous, etc, etc. Le simple fait de penser autrement fait de vous un réactionnaire rétrograde. (Pourtant ça marche, mais ce n'est pas une preuve.)V.Marchais a écrit:des projets chronophages plus ou moins exigés par les CDE, qu'on nous assomme de réunions, de PPRE,
on leur impose des classes sans notes, des évaluations à repenser avec des livrets à remplir à n'en plus finir... Je finis par penser que nous abrutir, c'est une forme de management !
http://www.references.be/carriere/choisir/Les-bullshit-jobs-ces-taches-inutiles
Extrait:
En France, la politologue Béatrice Hibou, auteur de « La bureaucratisation du monde à l’ère néolibérale » (2), préfère parler de « tâches à la con » : aussi intéressant que soit notre boulot, beaucoup d’entre nous ont vu leur barque s’alourdir de « paperasserie ». Nous sommes tous des bureaucrates, explique la politologue. Mais pour elle, cette évolution ne serait pas seulement liée au « méchant capital » : elle serait la conséquence d’une exigence partagée de sécurité et de transparence.
À l’heure où la société rêve d’une gouvernance « irréprochable » et d’entreprises éthiques, chacun doit démontrer sans relâche sa moralité, sa performance, sa raison d’être. Et n’a d’autre choix que de multiplier les évaluations, audits, timesheets, indicateurs de performance, labels de qualité, etc. Le pamphlet de Graeber oublierait donc de dire à quel point nous participons tous à ce système par nos nouvelles exigences de citoyen et de consommateur... Ce qui ne veut pas dire que les conséquences ne sont pas ravageuses pour le travailleur : rappelons que, selon l’OMS, travailler avec succès et de manière productive et être en mesure d'apporter une contribution à la communauté fait partie des critères de la santé mentale.
Il n'y a pas si longtemps si un établissement ou une circonscription en primaire "tournait", ça suffisait à dire que le CDE ou l'IEN faisaient leur boulot. Maintenant, il faut aussi qu'il y ait de l'"innovation", des "indicateurs de performance" etc...
- User17706Bon génie
Qu'est-ce qui « marche mais n'est pas une preuve » ?Gryphe a écrit:Je pense qu'il en va de la formation des CDE comme de celle dans les IUFM-ESPE : il y a un certain nombre de "basics" incontournables : innovation, projets, bac-3/bac+3, licence pour tous, expérimentations pour tous, etc, etc. Le simple fait de penser autrement fait de vous un réactionnaire rétrograde. (Pourtant ça marche, mais ce n'est pas une preuve.)V.Marchais a écrit:des projets chronophages plus ou moins exigés par les CDE, qu'on nous assomme de réunions, de PPRE,
on leur impose des classes sans notes, des évaluations à repenser avec des livrets à remplir à n'en plus finir... Je finis par penser que nous abrutir, c'est une forme de management !
- GrypheMédiateur
Depuis que j'ai une boussole unique "réussite des élèves" en tête, ce qui suppose une vie scolaire apaisée et des personnels qui travaillent dans de bonnes conditions, ça va beaucoup mieux.atrium a écrit:Il n'y a pas si longtemps si un établissement ou une circonscription en primaire "tournait", ça suffisait à dire que le CDE ou l'IEN faisaient leur boulot. Maintenant, il faut aussi qu'il y ait de l'"innovation", des "indicateurs de performance" etc...
Et ça permet de faire le tri entre l'accessoire et l'indispensable.
- GrypheMédiateur
Le fait d'avoir des élèves globalement en réussite qui trouvent une orientation, et de redevenir attractif, n'est pas une preuve du fait que les méthodes utilisées sont bonnes.PauvreYorick a écrit:Qu'est-ce qui « marche mais n'est pas une preuve » ?
- doublecasquetteEnchanteur
atrium a écrit:En primaire, nous avons été bombardés de projets d'école/de cycle/de circonscription, de réécriture des programmes pour changer une virgule, de réunions à gogo, de papiers divers et variés, d'intégration/inclusion, de gestion des AVS/aad etc, et ça continue avec la réforme des rythmes et ses conséquences.
Les collègues, en plus de la pression de la hiérarchie, n'ont pour beaucoup tout simplement plus ni le temps, ni l'énergie pour s'informer et réfléchir aux vrais problèmes.
Et vous verriez le portfolio numérique obligatoire pour la réécriture trisannuelle du projet d'école (mais bon sang, si ça marche, pourquoi réécrire cette couennerie tous les trois ans ? pourquoi ?), c'est à vomir.
Ce sont des pions que nous avons en face de nous et en aucun cas des enfants ! On clique sur des icônes pour déterminer des compétences à renforcer (chez qui, bandes de nuls, chez Pierre qui entre en Sixième à la rentrée ou sur Louane qui fera sa première rentrée en septembre prochain ?), des objectifs à atteindre (la retraite ! en septembre 2015 ), des actions et des partenaires à "cibler (comme les cœurs de cible des supermarchés ?). Si on écrit, c'est dans les cadres comme sur Facebook ou Twitter et faut pas que ça dépasse. A vomir, je vous dis !
- doublecasquetteEnchanteur
Gryphe a écrit:Le fait d'avoir des élèves globalement en réussite qui trouvent une orientation, et de redevenir attractif, n'est pas une preuve du fait que les méthodes utilisées sont bonnes.PauvreYorick a écrit:Qu'est-ce qui « marche mais n'est pas une preuve » ?
Non, ça, ça vient exclusivement du milieu, des familles et du microclimat.
Et puis, nous ne sommes pas là pour ça, d'abord.
- atriumNeoprof expérimenté
Gryphe a écrit:Le fait d'avoir des élèves globalement en réussite qui trouvent une orientation, et de redevenir attractif, n'est pas une preuve du fait que les méthodes utilisées sont bonnes.PauvreYorick a écrit:Qu'est-ce qui « marche mais n'est pas une preuve » ?
ça, c'est un très mauvais critère. Comment un simple parent pourrait-il comprendre ce qui est bon pour son enfant?
- User17706Bon génie
En toute rigueur c'est vrai, heinGryphe a écrit:Le fait d'avoir des élèves globalement en réussite qui trouvent une orientation, et de redevenir attractif, n'est pas une preuve du fait que les méthodes utilisées sont bonnes.PauvreYorick a écrit:Qu'est-ce qui « marche mais n'est pas une preuve » ?
(Mais on souhaiterait que la même rigueur épistémologique soit également appliquée aux méthodes qui ne marchent pas, huhu.)
- egometDoyen
V.Marchais a écrit:En physique, je ne sais pas. Mais en Français, je constate souvent ceci : des collègues qui me disent que oui, ce serait mieux en réapprenant à cloisonner, à penser des progressions en grammaire, en écriture, en développant une approche plus humaniste des textes, le vocabulaire... MAIS cela suppose, au moins pendant quelques années, de tout recommencer, de reprendre tous ses cours, de sortir de ses habitudes, de ce qu'on sait faire à peu près facilement et rapidement, de tâtonner à nouveau, alors même que nous passons de plus en plus de temps au collège pour des projets chronophages plus ou moins exigés par les CDE, qu'on nous assomme de réunions, de PPRE, de devoirs communs, que le nombre de classes dont nous avons la charge a augmenté, la norme étant passée de 3 classes en Français à 4, voire 5 pour certains collègues, ou 4 et demie (si, si) quand ils ont refusé la 5e classe et les heures sup qui vont avec ; on leur impose des classes sans notes, des évaluations à repenser avec des livrets à remplir à n'en plus finir... Je finis par penser que nous abrutir, c'est une forme de management !
En tout cas, l'effet est là : même s'ils sentent bien qu'ils gagneraient à explorer d'autres voies, ils n'en ont plus l'énergie, et je ne leur jette pas la pierre, étant dans la même situation qu'eux.
Sans parler du manque de supports. Faut-il phocopier un manuel ancien? Ecrire le sien? En tout cas, étudier la grammaire avec les manuels distribués aux collégiens est une gageure. Travailler sans est épuisant.
_________________
Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- V.MarchaisEmpereur
egomet a écrit:
Faut-il phocopier un manuel ancien? Ecrire le sien?
Je me suis posé les mêmes questions... et j'ai répondu.
Ras-le-bol d'attendre ! :lol:
- Spoiler:
- (Et si tu veux un manuel avec de vraies leçons de grammaires où on explique des concepts, au lieu de faire bidouiller, déplacer, supprimer pour ne rien définir du tout, bref, on l'on dit les notions clairement et simplement, comme dans les manuels anciens, avec une progression scrupuleuse élaborée avec ces instits dont je parlais plus haut, et des exercices vraiment pensés de façon à faire faire le tour des notions, mais aussi les réinvestir sans cesse, toutes, leçon après leçon, tu peux jeter un oeil...)
- Padre P. LucasNiveau 10
egomet a écrit:
Sans parler du manque de supports. Faut-il phocopier un manuel ancien? Ecrire le sien? En tout cas, étudier la grammaire avec les manuels distribués aux collégiens est une gageure. Travailler sans est épuisant.
Je rappelle à toutes fins utiles, la parution prochaine d'un "Précis d’analyse grammaticale et logique", par Cécile Revéret aux éditions du GRIP.
- adelaideaugustaFidèle du forum
Une question, D.C.
As-tu vu des "dyspraxiques" dans ta carrière, et si oui, peux-tu dire leur nombre ?
As-tu vu des "dyspraxiques" dans ta carrière, et si oui, peux-tu dire leur nombre ?
_________________
"Instruire une nation, c'est la civiliser.Y éteindre les connaissances, c'est la ramener à l'état primitif de la barbarie." (Diderot)
"Un mensonge peut faire le tour du monde pendant que la vérité se met en route". (Mark Twain)
"Quand les mots perdent leur sens, les hommes perdent leur liberté".(Confucius)
- doublecasquetteEnchanteur
adelaideaugusta a écrit:Une question, D.C.
As-tu vu des "dyspraxiques" dans ta carrière, et si oui, peux-tu dire leur nombre ?
Oui, deux, cette année. Dyspraxiques visuels dépistés tous deux par le même orthoptiste, nouveau dans la région.
- OlympiasProphète
Je suis dans un lycée et voilà des années que je constate la dégradation de la maîtrise de la langue française par les élèves. Au plus haut niveau, il y a un évident refus de remettre les conditions nécessaires aux apprentissages : rigueur, progressivité, discipline, travail, efforts...
Sans parler du calme dans les établissement scolaires : surveillance importante, discipline, encadrement, sanctions, exclusions...
Mais le ministère veut pas, donc on va dans le mur (enfin, il ira sans moi, car personne ne me marchera sur les bottes dans ma salle de cours)
Sans parler du calme dans les établissement scolaires : surveillance importante, discipline, encadrement, sanctions, exclusions...
Mais le ministère veut pas, donc on va dans le mur (enfin, il ira sans moi, car personne ne me marchera sur les bottes dans ma salle de cours)
- ElyasEsprit sacré
V.Marchais a écrit:En physique, je ne sais pas. Mais en Français, je constate souvent ceci : des collègues qui me disent que oui, ce serait mieux en réapprenant à cloisonner, à penser des progressions en grammaire, en écriture, en développant une approche plus humaniste des textes, le vocabulaire... MAIS cela suppose, au moins pendant quelques années, de tout recommencer, de reprendre tous ses cours, de sortir de ses habitudes, de ce qu'on sait faire à peu près facilement et rapidement, de tâtonner à nouveau, alors même que nous passons de plus en plus de temps au collège pour des projets chronophages plus ou moins exigés par les CDE, qu'on nous assomme de réunions, de PPRE, de devoirs communs, que le nombre de classes dont nous avons la charge a augmenté, la norme étant passée de 3 classes en Français à 4, voire 5 pour certains collègues, ou 4 et demie (si, si) quand ils ont refusé la 5e classe et les heures sup qui vont avec ; on leur impose des classes sans notes, des évaluations à repenser avec des livrets à remplir à n'en plus finir... Je finis par penser que nous abrutir, c'est une forme de management !
En tout cas, l'effet est là : même s'ils sentent bien qu'ils gagneraient à explorer d'autres voies, ils n'en ont plus l'énergie, et je ne leur jette pas la pierre, étant dans la même situation qu'eux.
En HG, le retour au récit et l'autorisation du magistral effraient beaucoup de collègues qui pensent qu'on leur ment quand on dit que si, si, c'est officiel. Pire, faire une heure sur une seule activité paraît être une hérésie selon les collègues et, selon eux, les IA-IPR les sanctionneraient. Problème : les IA-IPR sont devenus des hérétiques si on suit ce raisonnement, ils sont les premiers à dire de briser le carcan et le dogme de la leçon émiettée née dans lesIUFM des années 90
- elena3Fidèle du forum
Ils peuvent toujours réfléchir au "potentiel éducatif"...Et ne surtout pas leur dire que la réussite scolaire dépend , en premier lieu, du fait que les parents soient propriétaires de leur logement...C'est pourtant le facteur déterminant...
Et quand des formateurs leur disent qu'il est normal que les écarts se creusent dès la maternelle et que c'est pour cela qu'il faut utiliser des "outils" aussi créateurs de discrimination négative que les Oralbums, comment voulez-vous qu'ils ressentent le besoin de changer de méthodes et d'aller voir ailleurs s'il existe d'autres méthodes qui seraient plus génératrices d'égalité ?
- InvitéFNiveau 4
Padre P. Lucas a écrit:egomet a écrit:
Sans parler du manque de supports. Faut-il phocopier un manuel ancien? Ecrire le sien? En tout cas, étudier la grammaire avec les manuels distribués aux collégiens est une gageure. Travailler sans est épuisant.
Je rappelle à toutes fins utiles, la parution prochaine d'un "Précis d’analyse grammaticale et logique", par Cécile Revéret aux éditions du GRIP.
Cécile Revéret, l'auteur de "Sagesse du professeur de français" ? Intéressant ; une date de sortie ?
- doublecasquetteEnchanteur
Frater a écrit:Padre P. Lucas a écrit:egomet a écrit:
Sans parler du manque de supports. Faut-il phocopier un manuel ancien? Ecrire le sien? En tout cas, étudier la grammaire avec les manuels distribués aux collégiens est une gageure. Travailler sans est épuisant.
Je rappelle à toutes fins utiles, la parution prochaine d'un "Précis d’analyse grammaticale et logique", par Cécile Revéret aux éditions du GRIP.
Cécile Revéret, l'auteur de "Sagesse du professeur de français" ? Intéressant ; une date de sortie ?
Oui, Cécile Revéret, l'auteur de "Sagesse du professeur de français". Pour la date, je ne l'ai pas, mais c'est d'ici peu.
- doublecasquetteEnchanteur
elena3 a écrit:Ils peuvent toujours réfléchir au "potentiel éducatif"...Et ne surtout pas leur dire que la réussite scolaire dépend , en premier lieu, du fait que les parents soient propriétaires de leur logement...C'est pourtant le facteur déterminant...
Et quand des formateurs leur disent qu'il est normal que les écarts se creusent dès la maternelle et que c'est pour cela qu'il faut utiliser des "outils" aussi créateurs de discrimination négative que les Oralbums, comment voulez-vous qu'ils ressentent le besoin de changer de méthodes et d'aller voir ailleurs s'il existe d'autres méthodes qui seraient plus génératrices d'égalité ?
Ah ça y est, je comprends enfin pourquoi ma mère a échoué à l'oral de l'agrégation d'anglais (et deux fois, en plus, la grosse nullarde) : ses parents étaient locataires, loi de 1948 qui plus est !
D'où ça sort, cette contre-vérité ? Ils disent vraiment ça en formation pédagogique ? Non, ne me dites pas que nous sommes tombés aussi bas !
- V.MarchaisEmpereur
doublecasquette a écrit:Frater a écrit:Padre P. Lucas a écrit:
Je rappelle à toutes fins utiles, la parution prochaine d'un "Précis d’analyse grammaticale et logique", par Cécile Revéret aux éditions du GRIP.
Cécile Revéret, l'auteur de "Sagesse du professeur de français" ? Intéressant ; une date de sortie ?
Oui, Cécile Revéret, l'auteur de "Sagesse du professeur de français". Pour la date, je ne l'ai pas, mais c'est d'ici peu.
Oui, c'est elle.
C'est aussi elle qui animait les formations de grammaire du GRIP, et je crois que je n'ai jamais autant appris qu'en l'entendant débattre avec Françoise Puel. Les deux n'étaient jamais d'accord, c'était très drôle, mais outre cela, quand deux personnes aussi calées échangent des arguments solides, c'est du nanan pour l'auditoire. Cela m'a obligée à aller moi-même au bout de ma réflexion et de mes choix pédagogiques. Cécile insiste beaucoup sur le sens des mots en grammaire, pour une grammaire qui fasse sens, justement, et son approche est très claire et très structurée. Son travail est vraiment à découvrir. Certains ici veulent bien m'accorder un peu de crédit sur le sujet, alors je me permets de leur recommander une réflexion rigoureuse et nourrissante : je pense qu'ils en tireront profit, tout comme moi.
- CeladonDemi-dieu
Tu me donnes envie de m'y plonger, V. bien que je n'aie plus à l'enseigner mais il est bon d'entretenir ses aptitudes à la réflexion, isn't it ?
- adelaideaugustaFidèle du forum
doublecasquette a écrit:adelaideaugusta a écrit:Une question, D.C.
As-tu vu des "dyspraxiques" dans ta carrière, et si oui, peux-tu dire leur nombre ?
Oui, deux, cette année. Dyspraxiques visuels dépistés tous deux par le même orthoptiste, nouveau dans la région.
Je ferai le pari qu'ils ne le resteront pas longtemps ! Et qu'ils ne deviendront ni dyslexiques, ni dysorthographiques, ni dyscalculiques, ni dysgraphiques.
_________________
"Instruire une nation, c'est la civiliser.Y éteindre les connaissances, c'est la ramener à l'état primitif de la barbarie." (Diderot)
"Un mensonge peut faire le tour du monde pendant que la vérité se met en route". (Mark Twain)
"Quand les mots perdent leur sens, les hommes perdent leur liberté".(Confucius)
- Dans Le Point.fr, J.P. Brighelli interpelle le ministre à propos de la réduction de la subvention du GRIP.
- "Je suis toujours maîtresse d'école". Une réflexion sur la "refondation" , par Catherine Huby.
- [Le Point / Brighelli] Ce que François Fillon veut pour l'école
- JP Brighelli dans le Point : qui voudrait devenir prof aujourd'hui ?
- Le programme éducatif du FN selon Florian Philippot - Interview dans Le Point par J.P. Brighelli
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