- LeclochardEmpereur
C'est ce qu'a demandé jeudi le chef a une collègue qui avait dérapé en faisant une allusion douteuse (suicide d'Outreau). Il lui a dit qu'elle était "instable psychologiquement". Je n'ai pas tous les détails de l'affaire mais ça me semble problématique. Une telle décision ne relève-t-elle pas d'une autorité supérieure ?
J'ajoute qu'elle est venue quand même hier.
J'ajoute qu'elle est venue quand même hier.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- BientôtlesudFidèle du forum
Il a le droit. Ce genre de décision se solde généralement par la suite avec une convocation de la collègue chez le DRH.
- LeclochardEmpereur
Merci. Elle est convoquée devant lui et viendra avec un représentant syndical.
Évidemment, on fait une réunion syndicale jeudi prochain (pour ça et pour d'autres choses).
Évidemment, on fait une réunion syndicale jeudi prochain (pour ça et pour d'autres choses).
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- DaphnéDemi-dieu
Bientôtlesud a écrit:Il a le droit. Ce genre de décision se solde généralement par la suite avec une convocation de la collègue chez le DRH.
+1;
On finit ensuite chez le DRH avec explication à la clé : et là le DRH règle la situation : maintien de la suspension ou retour dans l'établissement.
- FinrodExpert
Article R421-12 du code de l'éducation.
Cela dit, le CDE a intérêt à ne pas se tromper, vu le nombre de personnes qu'il est censé informer...
Pour les recours, voir loi 2000-321 du 12 Avril 2000, articles 21 et 43 (mais cela est mentionné sur un avis de suspension)
Code de l'éducation a écrit:En cas de difficultés graves dans le fonctionnement d'un établissement, le chef d'établissement peut prendre toutes dispositions nécessaires pour assurer le bon fonctionnement du service public.
S'il y a urgence, et notamment en cas de menace ou d'action contre l'ordre dans les enceintes et locaux scolaires de l'établissement, le chef d'établissement, sans préjudice des dispositions générales réglementant l'accès aux établissements, peut :
1° Interdire l'accès de ces enceintes ou locaux à toute personne relevant ou non de l'établissement ;
2° Suspendre des enseignements ou autres activités au sein de l'établissement.
Le chef d'établissement informe le conseil d'administration des décisions prises et en rend compte à l'autorité académique, au maire, au président du conseil général ou du conseil régional et au représentant de l'Etat dans le département.
Cela dit, le CDE a intérêt à ne pas se tromper, vu le nombre de personnes qu'il est censé informer...
Pour les recours, voir loi 2000-321 du 12 Avril 2000, articles 21 et 43 (mais cela est mentionné sur un avis de suspension)
- Maria TéguyNiveau 6
Pourquoi partez-vous du principe que le collègue a "dérapé" ? Qui était présent dans sa classe à part ses élèves ? Quelles relations ont été faites de cet incident, par quels élèves ? Ce qui est certain par contre, c'est que le cde rentre carrément dans le décor quand il déclare au collègue qu'il est "instable psychologiquement". Qui d'autre a été témoin de ces propos insultants ?
Un prof n'est jamais obligé de se rendre dans le bureau du cde, ni de répondre à une quelconque "convocation". Si entretien il y a, il faut qu'il se fasse absolument en présence d'un autre collègue témoin (délégué syndical ou non, peu importe). Dans ce cas il est très utile que ce témoin sorte un carnet et prenne des notes de l'échange, les profs ont une petite mémoire, c'est bien connu. Il arrive fréquemment que dans ce cas, le cde se montre beaucoup moins agressif.
Un prof n'est jamais obligé de se rendre dans le bureau du cde, ni de répondre à une quelconque "convocation". Si entretien il y a, il faut qu'il se fasse absolument en présence d'un autre collègue témoin (délégué syndical ou non, peu importe). Dans ce cas il est très utile que ce témoin sorte un carnet et prenne des notes de l'échange, les profs ont une petite mémoire, c'est bien connu. Il arrive fréquemment que dans ce cas, le cde se montre beaucoup moins agressif.
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Il est nuisible au développement de l'art et de la science d'imposer par des mesures administratives un style particulier d'art ou une école de pensée à l'exclusion d'une autre.
- maloumaNiveau 5
En septembre dernier (mutation dans les DOM), la cde a interdit à un collègue l'accès au collège. Il est venu malgré tout et est reparti menotté accompagné de deux gendarmes. Non, il n'avait frappé aucun élève, aucun collègue. Une dispute vive avec une collègue au cours de laquelle il l'accusait de sorcellerie, rien de plus.
Aucune réaction des collègues.
Je me suis tout de suite sentie intégrée.
Aucune réaction des collègues.
Je me suis tout de suite sentie intégrée.
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