- arcencielGrand Maître
+1atrium a écrit:carolette a écrit:
Sous prétexte que les enfants de quartiers pauvres errent pendant trois jours, on supprime la possibilité pour les autres de rester à 4 jours et de bénéficier d'activités extra scolaires de qualité. Comme ça tout le monde se tape davantage de collectivité, plus ou moins bien encadrée…
Basse démagogie. Des associations existent dans tous les quartiers pour s'occuper des enfants. On n'a pas attendu Peillon. En revanche, c'est vrai que faute d'installations municipales et de budgets corrects pour l'entretien, ça devient de plus en plus difficile de faire quelque chose. Et ça, ce n'est pas de la faute de l'école...
Si ces braves gens s'inquiètent réellement pour les enfants défavorisés, qu'ils militent pour que les activités culturelles, sportives et récréatives soient mieux financées, au lieu d'essayer de transformer l'école en (mauvaise) MJC.
Centre aérés de qualité, remettre les classes nature à l'ordre du jour par ex...
- arcencielGrand Maître
Insupportable!républicain a écrit:carolette a écrit:may68 a écrit:
c'est ça !
Ca me rend dingue !
Manipulation et désinformation du PS, du SE, du SGEN et de la FCPE, on commence à en avoir l'habitude!
On va en reparler après les Européennes et après les Professionnelles si le ministre s'obstine... :diable:
Le couperet aux Européennes. Peut-être comprendront-ils enfin.
- FraserHabitué du forum
forrester1 a écrit:Vous me mettez le doute...
Il me semble bien que sur l'Allier et le Puy de Dôme, c’était par municipalité qui le souhaitaient pour les 4 jours.
J'ai eu confirmation: avant 2008, sur l'Allier et le Puy de Dôme, les municipalités décidaient bien de passer ou non à 4 jours en accord avec les conseils d’école.
- atriumNeoprof expérimenté
forrester1 a écrit:forrester1 a écrit:Vous me mettez le doute...
Il me semble bien que sur l'Allier et le Puy de Dôme, c’était par municipalité qui le souhaitaient pour les 4 jours.
J'ai eu confirmation: avant 2008, sur l'Allier et le Puy de Dôme, les municipalités décidaient bien de passer ou non à 4 jours en accord avec les conseils d’école.
Possible que l'organisation ait été laissée à l'appréciation des IA.
Ce que j'ai mis en gras me semble une différence importante avec ce qui se fait en ce moment.
- Docteur OXGrand sage
- atriumNeoprof expérimenté
- FraserHabitué du forum
atrium a écrit:forrester1 a écrit:forrester1 a écrit:Vous me mettez le doute...
Il me semble bien que sur l'Allier et le Puy de Dôme, c’était par municipalité qui le souhaitaient pour les 4 jours.
J'ai eu confirmation: avant 2008, sur l'Allier et le Puy de Dôme, les municipalités décidaient bien de passer ou non à 4 jours en accord avec les conseils d’école.
Possible que l'organisation ait été laissée à l'appréciation des IA.
Ce que j'ai mis en gras me semble une différence importante avec ce qui se fait en ce moment.
J'aurais du écrire sur demande du CE, mais tu as effectivement raison.
- johelNiveau 9
forrester1 a écrit:forrester1 a écrit:Vous me mettez le doute...
Il me semble bien que sur l'Allier et le Puy de Dôme, c’était par municipalité qui le souhaitaient pour les 4 jours.
J'ai eu confirmation: avant 2008, sur l'Allier et le Puy de Dôme, les municipalités décidaient bien de passer ou non à 4 jours en accord avec les conseils d’école.
Ben personnellement, si c'est ça l'assouplissement Hamon, je suis contre. Je n'étais pas favorable à ce mode de décision avant 2008. Ici on avait réussi à avoir une décision départementale de l'IA, on fonctionnait en 4,5 jours avec samedi matin (1 vaqué sur 3). Tant l'organisation de la semaine que le niveau de décision (IA = éducation nationale) me paraissait être le bon choix.
Dans les conseils d'écoles, les enseignants ne sont pas majoritaires face aux parents et aux représentants de la mairie.Les parents vont souvent voir leur organisation personnelle comme critère de choix (ils sont de plus en plus consommateurs d'école et la voient trop souvent comme une substitution à la garderie des enfants pendant qu'ils bossent), les maires leur budget. Il faut avoir un cadre national pour mettre des garde-fous (orthographe ??).
Après qu'à partir de ce cadre national, on puisse avoir quelques déclinaisons dérogatoires mais là aussi dans un cadre défini pour à tout prix éviter la municipalisation de l'Ecole...
J'ai souvenir du premier conseil d'école l'an dernier au sujet des rythmes où l'adjoint aux affaires scolaires déplorait de ne pas avoir la main sur les APC pour pouvoir bidouiller un emploi du temps à sa sauce en imposant aux enseignants la place des APC pour l'arranger....
J'ai aussi le souvenir de ce même élu qui nous proposait, pour les 6 classes de l'école, un emploi du temps à 4,5 jours de ce type pour les après-midi :
- 2 classes : TAP puis 2 h de classes
- 2 classes : 2 H de classes puis TAP
- 2 classes : 1 h de classe, TAP, 1 h de classe....
Bref où comment prioriser le périscolaire sur le scolaire....
Donc vigilance vigilance !!!!
- elena3Fidèle du forum
Il va falloir qu'il dise quelque chose assez rapidement et être clair sur cette réforme le nouveau ministre; sans quoi il risque vite de perdre en crédibilité...et le mieux c'est de dire qu'il va la revoir car elle n'est pas adaptée, pour le moment, pour beaucoup trop de situations (ça peut passer ça aux yeux de la FCPE, SE et SGEN......) :diable:
- elena3Fidèle du forum
Je ne crois pas que ce soit contraire à la réforme Peillon...hélas !J'ai aussi le souvenir de ce même élu qui nous proposait, pour les 6 classes de l'école, un emploi du temps à 4,5 jours de ce type pour les après-midi :
- 2 classes : TAP puis 2 h de classes
- 2 classes : 2 H de classes puis TAP
- 2 classes : 1 h de classe, TAP, 1 h de classe....
Bref où comment prioriser le périscolaire sur le scolaire....
- may68Expert
- elena3Fidèle du forum
08 avril 2014
Le décret sur les rythmes scolaires est maintenu
"Le décret sur les rythmes est maintenu"... Il aura fallu que l'entourage du ministre de l'éducation nationale, Benoît Hamon, explicite la formule ambiguë utilisée par le chef du gouvernement lors de son discours de politique générale. Manuel Valls venait de jeter un doute en déclarant qu'il proposait un "assouplissement du cadre des rythmes". En dépit de son habillage simple, la formule n'était pas immédiatement lisible. Elle est restée ambiguë jusqu'aux précisions de la rue de Grenelle.
Selon l'entourage de Benoît Hamon, il n'y aura donc "ni retrait, ni report, ni libre choix. L'assouplissement vise à l'application pleine et entière du texte du 24 janvier 2013 qui cadre la réforme des rythmes scolaires." Pour le premier ministre comme pour le ministre de l'éducation nationale, la concession se limite donc à une prise en compte des difficultés rencontrées par quelques communes dans cette mise en place avec l'"obligation maintenue pour toutes les communes d'appliquer le texte à la rentrée 2014".
Une aide des services rectoraux
A l'heure actuelle, 4 000 communes appliquent cette réforme, qui allège journée et classe et remet des cours une demi-journée de plus. Il en reste 20 000 dont le passage est prévu à la rentrée. Comme l'a rappelé Manuel Valls, 92 % ont établi un projet, 3 % ont du mal à trouver une organisation et 5 % font de la résistance.
Benoît Hamon assure donc que "les recteurs et les services de l'inspection académique disposeront des adaptations juridiques nécessaires" pour aider, après concertation locale, les communes qui peinent le plus à boucler leur projet, mais aussi pour permettre aux communes qui avaient déjà un projet pédagogique ayant nécessité un aménagement des rythmes, de le conserver. Il ne s'agit pas de pénaliser les acteurs qui avaient déjà œuvré pour la réussite de l'enfant en leur demandant de changer de formule, explique en substance l'entourage de Benoît Hamon. Le décret du 24 janvier était notamment critiqué parce qu'il cassait des formules qui, sur le terrain, fonctionnaient.
Cet "assouplissement du cadre" ne passera ni par l'entrée dans un statut d'expérimentation, ni par une quelconque réécriture du décret, comme le demandait le SNUipp, le principal syndicat du premier degré, depuis le début.
Le premier ministre a par ailleurs rappelé que "l'aménagement des rythmes scolaires est une bonne réforme car avec elle beaucoup plus d'enfants ont accès à des activités périscolaires, sportives, culturelles très complémentaires de l'éducation donnée par les enseignants".
Maryline Baumard
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Donc, on peut s'attendre à un embouteillage dans les TA ...Les mairies rebelles contre le rectorat sans comprendre ni savoir si le décret doit être appliqué ou pas !!!...
Le décret sur les rythmes scolaires est maintenu
"Le décret sur les rythmes est maintenu"... Il aura fallu que l'entourage du ministre de l'éducation nationale, Benoît Hamon, explicite la formule ambiguë utilisée par le chef du gouvernement lors de son discours de politique générale. Manuel Valls venait de jeter un doute en déclarant qu'il proposait un "assouplissement du cadre des rythmes". En dépit de son habillage simple, la formule n'était pas immédiatement lisible. Elle est restée ambiguë jusqu'aux précisions de la rue de Grenelle.
Selon l'entourage de Benoît Hamon, il n'y aura donc "ni retrait, ni report, ni libre choix. L'assouplissement vise à l'application pleine et entière du texte du 24 janvier 2013 qui cadre la réforme des rythmes scolaires." Pour le premier ministre comme pour le ministre de l'éducation nationale, la concession se limite donc à une prise en compte des difficultés rencontrées par quelques communes dans cette mise en place avec l'"obligation maintenue pour toutes les communes d'appliquer le texte à la rentrée 2014".
Une aide des services rectoraux
A l'heure actuelle, 4 000 communes appliquent cette réforme, qui allège journée et classe et remet des cours une demi-journée de plus. Il en reste 20 000 dont le passage est prévu à la rentrée. Comme l'a rappelé Manuel Valls, 92 % ont établi un projet, 3 % ont du mal à trouver une organisation et 5 % font de la résistance.
Benoît Hamon assure donc que "les recteurs et les services de l'inspection académique disposeront des adaptations juridiques nécessaires" pour aider, après concertation locale, les communes qui peinent le plus à boucler leur projet, mais aussi pour permettre aux communes qui avaient déjà un projet pédagogique ayant nécessité un aménagement des rythmes, de le conserver. Il ne s'agit pas de pénaliser les acteurs qui avaient déjà œuvré pour la réussite de l'enfant en leur demandant de changer de formule, explique en substance l'entourage de Benoît Hamon. Le décret du 24 janvier était notamment critiqué parce qu'il cassait des formules qui, sur le terrain, fonctionnaient.
Cet "assouplissement du cadre" ne passera ni par l'entrée dans un statut d'expérimentation, ni par une quelconque réécriture du décret, comme le demandait le SNUipp, le principal syndicat du premier degré, depuis le début.
Le premier ministre a par ailleurs rappelé que "l'aménagement des rythmes scolaires est une bonne réforme car avec elle beaucoup plus d'enfants ont accès à des activités périscolaires, sportives, culturelles très complémentaires de l'éducation donnée par les enseignants".
Maryline Baumard
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Donc, on peut s'attendre à un embouteillage dans les TA ...Les mairies rebelles contre le rectorat sans comprendre ni savoir si le décret doit être appliqué ou pas !!!...
- elena3Fidèle du forum
« Précisez votre pensée. » Si les 320 000 professeurs des écoles avaient pu s'adresser au nouveau chef du gouvernement à l'issue de son discours de politique générale, mardi 8 avril, c'est sûrement ce qu'ils lui auraient demandé. :lol:
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Manuel Valls était attendu sur les rythmes scolaires. Depuis trois jours, les groupes de pression étaient à l'œuvre auprès de ses services, de l'Elysée et du ministre de l'éducation, Benoît Hamon. Son annonce d'un « assouplissement du cadre des rythmes », mardi, à l'Assemblée, a donc été perçue comme une énigme à résoudre par ce public très à cheval sur le sens des mots.
Face à l'ambiguïté du chef du gouvernement, il a fallu les explications de la Rue de Grenelle pour comprendre si la réforme était ou non maintenue. Un « assouplissement du cadre » pouvait aussi bien signifier une réécriture du décret du 24 janvier 2013, qui instaure le cadre légal de la réforme, que l'autorisation donnée à un petit nombre de mairies d'en respecter l'esprit sans être tout à fait dans les clous. Dans le premier cas, la réforme lancée par Vincent Peillon, le précédent ministre de l'éducation, était morte ; dans le second, il ne s'agit que d'accorder les ajustements de bon sens demandés par le clan des réformistes.
CACOPHONIE
Avant de faire passer le message qu'il s'agissait bien de la seconde option, un léger blanc, à peine perceptible, s'est insinué dans la communication… Et pour cause, Benoît Hamon et Manuel Valls s'étaient mis d'accord non pas sur le substantif « assouplissement », mais sur le terme « ajustement ». Le second aurait été plus immédiatement compréhensible par le public concerné, le premier était sans doute politiquement plus fort.
Est-ce à ce glissement sémantique que l'on doit la mine boudeuse du ministre de l'éducation, lors de l'énoncé du paragraphe concernant l'école dans le discours du chef du gouvernement ? Ou bien au fait que l'école a vraiment été traitée en mode mineur par le successeur de Jean-Marc Ayrault ?… Arrivé à la quarantième minute du discours, le sujet en est aussi reparti très vite. Comme si la priorité jeunesse du chef de l'Etat était un peu remisée loin derrière les urgences.
Face à cette cacophonie, le premier ministre a du repréciser sa position en termes plus explicites mercredi matin sur BFM-TV et RMC. Quant au ministre Benoît Hamon, il a vite retrouvé sa clarté de langage pour déminer le terrain. Une fois la surprise passée, son entourage a été clair : il n'y aura « ni retrait, ni report, ni libre choix. Toutes les communes appliqueront la réforme des rythmes à la rentrée 2014 », et le décret en vigueur ne sera pas réécrit.
L'enjeu est important. A l'heure actuelle, 4 000 communes appliquent cette réforme, qui allège la journée de classe en étalant les cours sur une demi-journée de plus par semaine. Il en reste 20 000 dont le passage est prévu à la rentrée. Comme l'a rappelé Manuel Valls, mardi, 92 % d'entre elles ont établi un projet.
L'entourage du ministre de l'éducation, Benoît Hamon, a assuré dans la soirée que « les recteurs et les services des inspections académiques disposeront des adaptations juridiques nécessaires » pour permettre, après concertation locale, aux communes qui avaient déjà aménagé les rythmes des élèves avec des formules qui ne rentrent pas dans le décret de 2013, de conserver leur dispositif antérieur. C'est là que se niche cet « assouplissement » qui ressemble effectivement fort à un « ajustement ».
Sauf qu'un décret doit se respecter à la lettre sinon on le réécrit il me semble !
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Manuel Valls était attendu sur les rythmes scolaires. Depuis trois jours, les groupes de pression étaient à l'œuvre auprès de ses services, de l'Elysée et du ministre de l'éducation, Benoît Hamon. Son annonce d'un « assouplissement du cadre des rythmes », mardi, à l'Assemblée, a donc été perçue comme une énigme à résoudre par ce public très à cheval sur le sens des mots.
Face à l'ambiguïté du chef du gouvernement, il a fallu les explications de la Rue de Grenelle pour comprendre si la réforme était ou non maintenue. Un « assouplissement du cadre » pouvait aussi bien signifier une réécriture du décret du 24 janvier 2013, qui instaure le cadre légal de la réforme, que l'autorisation donnée à un petit nombre de mairies d'en respecter l'esprit sans être tout à fait dans les clous. Dans le premier cas, la réforme lancée par Vincent Peillon, le précédent ministre de l'éducation, était morte ; dans le second, il ne s'agit que d'accorder les ajustements de bon sens demandés par le clan des réformistes.
CACOPHONIE
Avant de faire passer le message qu'il s'agissait bien de la seconde option, un léger blanc, à peine perceptible, s'est insinué dans la communication… Et pour cause, Benoît Hamon et Manuel Valls s'étaient mis d'accord non pas sur le substantif « assouplissement », mais sur le terme « ajustement ». Le second aurait été plus immédiatement compréhensible par le public concerné, le premier était sans doute politiquement plus fort.
Est-ce à ce glissement sémantique que l'on doit la mine boudeuse du ministre de l'éducation, lors de l'énoncé du paragraphe concernant l'école dans le discours du chef du gouvernement ? Ou bien au fait que l'école a vraiment été traitée en mode mineur par le successeur de Jean-Marc Ayrault ?… Arrivé à la quarantième minute du discours, le sujet en est aussi reparti très vite. Comme si la priorité jeunesse du chef de l'Etat était un peu remisée loin derrière les urgences.
Face à cette cacophonie, le premier ministre a du repréciser sa position en termes plus explicites mercredi matin sur BFM-TV et RMC. Quant au ministre Benoît Hamon, il a vite retrouvé sa clarté de langage pour déminer le terrain. Une fois la surprise passée, son entourage a été clair : il n'y aura « ni retrait, ni report, ni libre choix. Toutes les communes appliqueront la réforme des rythmes à la rentrée 2014 », et le décret en vigueur ne sera pas réécrit.
L'enjeu est important. A l'heure actuelle, 4 000 communes appliquent cette réforme, qui allège la journée de classe en étalant les cours sur une demi-journée de plus par semaine. Il en reste 20 000 dont le passage est prévu à la rentrée. Comme l'a rappelé Manuel Valls, mardi, 92 % d'entre elles ont établi un projet.
L'entourage du ministre de l'éducation, Benoît Hamon, a assuré dans la soirée que « les recteurs et les services des inspections académiques disposeront des adaptations juridiques nécessaires » pour permettre, après concertation locale, aux communes qui avaient déjà aménagé les rythmes des élèves avec des formules qui ne rentrent pas dans le décret de 2013, de conserver leur dispositif antérieur. C'est là que se niche cet « assouplissement » qui ressemble effectivement fort à un « ajustement ».
Sauf qu'un décret doit se respecter à la lettre sinon on le réécrit il me semble !
- elena3Fidèle du forum
Autre son de cloche !
Recul annoncé sur la réforme des rythmes scolaires
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Face à la grogne persistante des élus, le premier ministre a promis d'assouplir cette « bonne réforme », cinq mois avant sa généralisation.
La grogne des maires aura fini par être écoutée. Comme beaucoup le pressentaient, Manuel Valls a annoncé que le «cadre réglementaire» de la réforme des rythmes scolaires serait «assoupli, après les concertations nécessaires avec les enseignants, les parents et les élus». Il a «entendu les remarques de bonne foi des maires», assure-t-il.
Le premier ministre a beau jeu d'affirmer qu'il s'agit d'une «bonne réforme» avec laquelle «beaucoup plus d'enfants ont accès à des activités périscolaires, sportives, culturelles». Le retour à la semaine de cinq jours à l'école primaire constitue en réalité une épine dans le pied du gouvernement socialiste depuis ses débuts. Et il a contribué à l'éviction de Vincent Peillon. Lundi encore, trente maires communistes écrivaient un courrier au ministre de l'Éducation, lui demandant de «revenir» sur cette réforme…
Manuel Valls va-t-il à nouveau desserrer le calendrier qui impose à toutes les villes d'adopter les nouveaux rythmes en septembre 2014? François Hollande avait déjà décidé en 2013 de décaler dans le temps cette réforme contestée. De report en report, le texte risquerait fort d'être vidé de sa substance… Le ministère de l'Éducation nationale Benoît Hamon ne l'entend pas de cette oreille: «La réforme s'appliquera bien en 2014 dans toutes les communes», y affirme-t-on, expliquant que «l'assouplissement est une mesure pragmatique qui vise à permettre l'application pleine et entière de la réforme en tenant compte des réalités du terrain».
La pression de l'AMF
Forte de ses 36.000 membres, l'Association des maires de France (AMF) ne cesse néanmoins de faire pression pour que le gouvernement revoie sa copie. Le principe d'un rendez-vous avec le premier ministre est déjà acté pour négocier. À l'issue du discours de Manuel Valls, Jacques Pélissard, le président de l'AMF, indique que plusieurs pistes pourraient être abordées. Il propose de «supprimer» le «temps périscolaire» de trois heures hebdomadaires financé par les mairies pour les classes de maternelle. «Ces très jeunes enfants font déjà de l'éveil en classe. Ajouter de l'éveil à l'éveil est un non-sens pédagogique», affirme-t-il. Il juge aussi nécessaire de simplifier l'organisation des activités périscolaires en primaire. Il attend ainsi plus de souplesse sur les jours où sont organisées les activités. Enfin «il faut respecter la volonté des communes qui souhaitent décaler la réforme jusqu'à ce que l'État soit capable de la financer», insiste-t-il. Une façon de dire que la réforme pourrait être abandonnée ici ou là…
Le financement reste un point d'achoppement. Jacques Pélissard a envoyé mardi un courrier au nouveau ministre de l'Éducation nationale faisant part de sa «très grande inquiétude» à ce sujet. Inlassablement, il demande que le gouvernement prenne en compte la réalité du surcoût pour les collectivités, soit un milliard d'euros annuel. Alors que Manuel Valls vient d'annoncer que les collectivités auraient à faire de conséquents efforts budgétaires dans les prochaines années, la possibilité de négocier sur ce point paraît peu probable. C'est surtout vers une réécriture du décret sur les rythmes que s'oriente le gouvernement.
Les réactions à cette annonce révèlent la division du monde éducatif sur le sujet. Si la Peep, deuxième fédération de parents d'élèves de l'enseignement public, s'est réjouie, tandis que Sébastien Sihr, du Snuipp-FSU, principal syndicat du primaire affirmait de son côté qu'il n'est «jamais trop tard pour bien faire», indiquant qu'il fallait «reprendre les discussions à un niveau national et local», des associations et syndicats comme la FCPE ou l'Unsa s'inquiètent de l'«assouplissement» annoncé. Elles continuent aussi à s'interroger sur le devenir des créations de postes promises. Le premier ministre s'est contenté d'assurer que «le redressement de l'école doit être poursuivi» sans autre précision.
Recul annoncé sur la réforme des rythmes scolaires
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Face à la grogne persistante des élus, le premier ministre a promis d'assouplir cette « bonne réforme », cinq mois avant sa généralisation.
La grogne des maires aura fini par être écoutée. Comme beaucoup le pressentaient, Manuel Valls a annoncé que le «cadre réglementaire» de la réforme des rythmes scolaires serait «assoupli, après les concertations nécessaires avec les enseignants, les parents et les élus». Il a «entendu les remarques de bonne foi des maires», assure-t-il.
Le premier ministre a beau jeu d'affirmer qu'il s'agit d'une «bonne réforme» avec laquelle «beaucoup plus d'enfants ont accès à des activités périscolaires, sportives, culturelles». Le retour à la semaine de cinq jours à l'école primaire constitue en réalité une épine dans le pied du gouvernement socialiste depuis ses débuts. Et il a contribué à l'éviction de Vincent Peillon. Lundi encore, trente maires communistes écrivaient un courrier au ministre de l'Éducation, lui demandant de «revenir» sur cette réforme…
Manuel Valls va-t-il à nouveau desserrer le calendrier qui impose à toutes les villes d'adopter les nouveaux rythmes en septembre 2014? François Hollande avait déjà décidé en 2013 de décaler dans le temps cette réforme contestée. De report en report, le texte risquerait fort d'être vidé de sa substance… Le ministère de l'Éducation nationale Benoît Hamon ne l'entend pas de cette oreille: «La réforme s'appliquera bien en 2014 dans toutes les communes», y affirme-t-on, expliquant que «l'assouplissement est une mesure pragmatique qui vise à permettre l'application pleine et entière de la réforme en tenant compte des réalités du terrain».
La pression de l'AMF
Forte de ses 36.000 membres, l'Association des maires de France (AMF) ne cesse néanmoins de faire pression pour que le gouvernement revoie sa copie. Le principe d'un rendez-vous avec le premier ministre est déjà acté pour négocier. À l'issue du discours de Manuel Valls, Jacques Pélissard, le président de l'AMF, indique que plusieurs pistes pourraient être abordées. Il propose de «supprimer» le «temps périscolaire» de trois heures hebdomadaires financé par les mairies pour les classes de maternelle. «Ces très jeunes enfants font déjà de l'éveil en classe. Ajouter de l'éveil à l'éveil est un non-sens pédagogique», affirme-t-il. Il juge aussi nécessaire de simplifier l'organisation des activités périscolaires en primaire. Il attend ainsi plus de souplesse sur les jours où sont organisées les activités. Enfin «il faut respecter la volonté des communes qui souhaitent décaler la réforme jusqu'à ce que l'État soit capable de la financer», insiste-t-il. Une façon de dire que la réforme pourrait être abandonnée ici ou là…
Le financement reste un point d'achoppement. Jacques Pélissard a envoyé mardi un courrier au nouveau ministre de l'Éducation nationale faisant part de sa «très grande inquiétude» à ce sujet. Inlassablement, il demande que le gouvernement prenne en compte la réalité du surcoût pour les collectivités, soit un milliard d'euros annuel. Alors que Manuel Valls vient d'annoncer que les collectivités auraient à faire de conséquents efforts budgétaires dans les prochaines années, la possibilité de négocier sur ce point paraît peu probable. C'est surtout vers une réécriture du décret sur les rythmes que s'oriente le gouvernement.
Les réactions à cette annonce révèlent la division du monde éducatif sur le sujet. Si la Peep, deuxième fédération de parents d'élèves de l'enseignement public, s'est réjouie, tandis que Sébastien Sihr, du Snuipp-FSU, principal syndicat du primaire affirmait de son côté qu'il n'est «jamais trop tard pour bien faire», indiquant qu'il fallait «reprendre les discussions à un niveau national et local», des associations et syndicats comme la FCPE ou l'Unsa s'inquiètent de l'«assouplissement» annoncé. Elles continuent aussi à s'interroger sur le devenir des créations de postes promises. Le premier ministre s'est contenté d'assurer que «le redressement de l'école doit être poursuivi» sans autre précision.
- caroletteNeoprof expérimenté
Pour l'instant, je ne lis que du bla bla. Concrètement, on ne voit rien venir.
- User21714Expert spécialisé
carolette a écrit:Pour l'instant, je ne lis que du bla bla. Concrètement, on ne voit rien venir.
Il va falloir que Hamon sorte du bois et prenne ses responsabilités.
- elena3Fidèle du forum
...et les bonnes décisions ! Apparemment, au contraire de Peillon, il semble avoir pris la mesure de la pagaille engendrée par ce décret. Asa place, j'écouterais la majorité, c'est tjs le plus sage, et j'abrogerais .républicain a écrit:carolette a écrit:Pour l'instant, je ne lis que du bla bla. Concrètement, on ne voit rien venir.
Il va falloir que Hamon sorte du bois et prenne ses responsabilités.
- caroletteNeoprof expérimenté
elena3 a écrit:...et les bonnes décisions ! Apparemment, au contraire de Peillon, il semble avoir pris la mesure de la pagaille engendrée par ce décret. Asa place, j'écouterais la majorité, c'est tjs le plus sage, et j'abrogerais .républicain a écrit:carolette a écrit:Pour l'instant, je ne lis que du bla bla. Concrètement, on ne voit rien venir.
Il va falloir que Hamon sorte du bois et prenne ses responsabilités.
Il a dit hier que rien ne serait abrogé, et qu'il n'y aura pas de report.
Inutile d'attendre autre chose. Il y aura des assouplissements à la marge pour les maires qui râlent trop fort, et basta.
- User21714Expert spécialisé
elena3 a écrit:...et les bonnes décisions ! Apparemment, au contraire de Peillon, il semble avoir pris la mesure de la pagaille engendrée par ce décret. Asa place, j'écouterais la majorité, c'est tjs le plus sage, et j'abrogerais .républicain a écrit:carolette a écrit:Pour l'instant, je ne lis que du bla bla. Concrètement, on ne voit rien venir.
Il va falloir que Hamon sorte du bois et prenne ses responsabilités.
Politiquement, ce sera difficile pour lui de le faire, car il prendrait le risque de "tuer" Peillon, candidat tête de liste du PS aux Européennes dans le Sud Est.
On s'oriente vers un pourrissement de la situation jusqu'au mois de Mai...
Après, peut-être... une fois Peillon récompensé pour ses bons services...
De toutes façons, ce sera le foutoir à la rentrée!
- elena3Fidèle du forum
républicain a écrit:elena3 a écrit:...et les bonnes décisions ! Apparemment, au contraire de Peillon, il semble avoir pris la mesure de la pagaille engendrée par ce décret. Asa place, j'écouterais la majorité, c'est tjs le plus sage, et j'abrogerais .républicain a écrit:
Il va falloir que Hamon sorte du bois et prenne ses responsabilités.
Politiquement, ce sera difficile pour lui de le faire, car il prendrait le risque de "tuer" Peillon, candidat tête de liste du PS aux Européennes dans le Sud Est.
On s'oriente vers un pourrissement de la situation jusqu'au mois de Mai...
Après, peut-être... une fois Peillon récompensé pour ses bons services...
De toutes façons, ce sera le foutoir à la rentrée!
Bonne analyse ! Seulement, d'ici mai, les mairies, tout comme les PE et les parents risquent de s'impatienter : on fait quoi en septembre ?
- retraitéeDoyen
- elena3Fidèle du forum
Ça ne change rien pour Peillon...
Sinon, question sur les rythmes à l'Assemblée à l'instant. Hamon répond mais...ne décide rien !
Sinon, question sur les rythmes à l'Assemblée à l'instant. Hamon répond mais...ne décide rien !
- elena3Fidèle du forum
Nouvelle question à ce sujet d'un député UMP demandant comment les communes vont pouvoir serrer leurs budgets tout en finançant cette réforme.
Réponse évasive de Hamon en parlant de réussite scolaire grâce aux rythmes... pfff...
Réponse évasive de Hamon en parlant de réussite scolaire grâce aux rythmes... pfff...
- elena3Fidèle du forum
Voire sommeil éternel ! :lol:retraitée a écrit:Assoupissement de la réforme !
- Rythmes scolaires : « Benoît Hamon, un moratoire s'impose »
- Assouplissement des rythmes scolaires : Benoît Hamon propose la possibilité de concentrer les activités périscolaires sur une demi-journée
- Rythmes scolaires : le décret Hamon a-t-il ouvert la boîte de Pandore ? (Le Monde)
- Rythmes scolaires : Benoît Hamon refuse tout moratoire, et précise les aménagements à venir.
- 25 juillet 2014 : Communiqué de presse de Benoît Hamon sur la réforme des rythmes scolaires.
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