Les syndicats espèrent qu' Hamon poursuivra les réformes lancées

http://www.lepoint.fr/politique/les-syndicats-esperent-qu-hamon-poursuive-les-reformes-lancees-02-04-2014-1808393_20.php

Ben voyons...

Tenez bon M Hamon! ne donnez pas satisfaction à ces syndicats de profs jamais contents, abandonnez ces réformes....

Mouais, faut voir les syndicats hein..

Surtout ne pas lire les commentaires de l'express...   

"60 000 postes...
... à l'éducation pour des gens qui travaillent en moyenne 20 heures par semaine et qui ont 4 mois de vacances par an, c'est vraiment ce qui manquait à ce pays."

alpha75 a écrit:Surtout ne pas lire les commentaires de l'express...   

"60 000 postes...
... à l'éducation pour des gens qui travaillent en moyenne 20 heures par semaine et qui ont 4 mois de vacances par an, c'est vraiment ce qui manquait à ce pays."

Il faudra un jour qu'on s'organise pour montrer ce qui se passe si réellement on travaille 20 heures par semaine. Chiche?

"Mais pour Paul Raoult, président de la FCPE, "ce serait une très grave erreur de revenir en arrière"." http://www.lepoint.fr/politique/les-syndicats-esperent-qu-hamon-poursuive-les-reformes-lancees-02-04-2014-1808393_20.php
La FCPE reste égale à elle-même. Elle est aussi autiste et inféodée au PS que les principaux syndicats. Il faut donc continuer les mêmes inepties. "Hammon avis"   (je sors aussi comme May 68 :elephant2:), il va essayer de calmer le jeu mais il faudra qu'il écoute plus les gens de terrain ainsi que les syndicats minoritaires et les autres partenaires comme les maires et les parents qui ne veulent pas de cette réforme. Sinon c'est la déroute pour les élections suivantes et peut-être pour les prochaines élections professionnelles.

http://www.lemonde.fr/education/article/2014/04/02/peillon-laisse-une-ecole-en-chantier_4394307_1473685.html

Je ne suis pas bien sûr que le SNES ait raison de vouloir pourvoir à toute force les fameux 60000 postes. Dans l'absolu, pourquoi pas, mais le niveau des derniers reçus au concours et le faible nombre des candidats m'inquiètent terriblement (il s'agit tout de même d'attribuer des postes pour 42 ans de carrière : quand on recrute un branquignol, ça fait des dégâts). Je pense que, dans l'ordre, la priorité devrait être de revaloriser les salaires pour réamorcer la pompe et susciter un regain d'intérêt pour la profession. Et bien évidemment de restaurer un climat dans les classes qui permette aux enseignants… d'enseigner. Ce serait déjà un bon départ.

+1000

De toute manière balancer 60000 postes comme ça, pour après penser "maintenant taisez vous et laissez moi les mains libres " c'est pour le moins traiter son sujet par dessus l'épaule, voire être méprisant pour les problèmes qui se posent...

alpha75 a écrit:Surtout ne pas lire les commentaires de l'express...   

"60 000 postes...
... à l'éducation pour des gens qui travaillent en moyenne 20 heures par semaine et qui ont 4 mois de vacances par an, c'est vraiment ce qui manquait à ce pays."

24 heures cours + réunions + rdv parents + 1h30 de préparation pour 1h de cours = 20 heures de travail par semaine. Le compte est bon.  


Et oui Mr Hamon, il faut continuer un travail inachevé !   

iphigénie a écrit:

alpha75 a écrit:Surtout ne pas lire les commentaires de l'express...   

"60 000 postes...
... à l'éducation pour des gens qui travaillent en moyenne 20 heures par semaine et qui ont 4 mois de vacances par an, c'est vraiment ce qui manquait à ce pays."

Il faudra un jour qu'on s'organise pour montrer ce qui se passe si réellement on travaille 20 heures par semaine. Chiche?

  J'aime beaucoup ton idée.

retraitée a écrit:http://www.lemonde.fr/education/article/2014/04/02/peillon-laisse-une-ecole-en-chantier_4394307_1473685.html

dans l'article...
"Le chantier reste à consolider à peu près partout dans les 30 académies pour que les vieilles habitudes ne reprennent pas le dessus et qu'on ne se retrouve pas avec une résurrection des IUFM d'antan, unanimement décriés. En théorie, les lignes de définition du métier aussi ont bougé. Vincent Peillon s'est offert le luxe de réécrire les décrets de 1950 qui définissaient le métier d'enseignant par la seule obligation d'assurer des cours. D'autres tâches sont désormais reconnues que l'enseignant réalise chaque jour depuis belle lurette. Le terrain est préparé pour la suite."

vous comprenez cela comment?

e-Wanderer a écrit:Je ne suis pas bien sûr que le SNES ait raison de vouloir pourvoir à toute force les fameux 60000 postes. Dans l'absolu, pourquoi pas, mais le niveau des derniers reçus au concours et le faible nombre des candidats m'inquiètent terriblement (il s'agit tout de même d'attribuer des postes pour 42 ans de carrière : quand on recrute un branquignol, ça fait des dégâts). Je pense que, dans l'ordre, la priorité devrait être de revaloriser les salaires pour réamorcer la pompe et susciter un regain d'intérêt pour la profession. Et bien évidemment de restaurer un climat dans les classes qui permette aux enseignants… d'enseigner. Ce serait déjà un bon départ.

Je suis sur la même ligne, d'autant plus que je ne suis pas convaincu que la répartition de ces 60000 soit adéquate.

Balthazaard a écrit:

retraitée a écrit:http://www.lemonde.fr/education/article/2014/04/02/peillon-laisse-une-ecole-en-chantier_4394307_1473685.html

dans l'article...
"Le chantier reste à consolider à peu près partout dans les 30 académies pour que les vieilles habitudes ne reprennent pas le dessus et qu'on ne se retrouve pas avec une résurrection des IUFM d'antan, unanimement décriés. En théorie, les lignes de définition du métier aussi ont bougé. Vincent Peillon s'est offert le luxe de réécrire les décrets de 1950 qui définissaient le métier d'enseignant par la seule obligation d'assurer des cours. D'autres tâches sont désormais reconnues que l'enseignant réalise chaque jour depuis belle lurette. Le terrain est préparé pour la suite."

vous comprenez cela comment?

On peut lire : "Ces tâches sont reconnues par votre statut. Elles vous incombent donc si on vous les assigne".

Le cabinet ne va pas apparemment beaucoup changer. Même sous directeur.

http://lemonde-educ.blog.lemonde.fr/2014/04/04/benoit-hamon-en-position-deleve-face-a-ses-directeurs/