- olive-in-oilSage
On entend certains collègues redouter l'accueil d'élèves handicapés en disant, à juste titre, qu'ils ne sont pas formés pour.
On entend aussi les gens dire qu'il faut accueillir ces gamins, tant que possible, dans des structures "classiques".
Mais voilà, quand une formation est proposée, personne ne s'inscrit ou bien c'est le parcours du combattant pour y accéder (lieux de formation à l'autre bout de l'académie notamment)
Est-ce que certains d'entre vous ont passé cette formation, y songent, n'ont pas pu, pas voulu... ?
Personnellement j'aimerais le faire car mon établissement a une section ULIS mais j'aurais aimé des témoignages.
Merci
On entend aussi les gens dire qu'il faut accueillir ces gamins, tant que possible, dans des structures "classiques".
Mais voilà, quand une formation est proposée, personne ne s'inscrit ou bien c'est le parcours du combattant pour y accéder (lieux de formation à l'autre bout de l'académie notamment)
Est-ce que certains d'entre vous ont passé cette formation, y songent, n'ont pas pu, pas voulu... ?
Personnellement j'aimerais le faire car mon établissement a une section ULIS mais j'aurais aimé des témoignages.
Merci
- egometDoyen
Si on met les handicapés dans des sections classiques, ça pose un gros problème d'investissement dans la formation. Du point de vue des professeurs. Qui veut suivre une formation de ce genre s'il n'est pas sûr d'en avoir besoin?
Au moment où on en a besoin, peut-on la suivre en urgence?
Est-il possible de valoriser ces formations dans son CV, si on tient compte des procédures d'affectations de l'EN?
Je suis très mal renseigné sur le sujet. Mais je ne suis pas très étonné du manque d'inscriptions à ces formations.
Au moment où on en a besoin, peut-on la suivre en urgence?
Est-il possible de valoriser ces formations dans son CV, si on tient compte des procédures d'affectations de l'EN?
Je suis très mal renseigné sur le sujet. Mais je ne suis pas très étonné du manque d'inscriptions à ces formations.
_________________
Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- olive-in-oilSage
egomet a écrit:Si on met les handicapés dans des sections classiques, ça pose un gros problème d'investissement dans la formation. Du point de vue des professeurs. Qui veut suivre une formation de ce genre s'il n'est pas sûr d'en avoir besoin?
Au moment où on en a besoin, peut-on la suivre en urgence?
Est-il possible de valoriser ces formations dans son CV, si on tient compte des procédures d'affectations de l'EN?
Je suis très mal renseigné sur le sujet. Mais je ne suis pas très étonné du manque d'inscriptions à ces formations.
C'est effectivement un certain "investissement" au moins en terme de temps. Les formations proposées sont de 3 fois 2 semaines ou de 6 fois une semaine. Dans mon académie, elles sont dispensées à plus de 150 km de chez moi. Même si le coût est remboursé, je trouve que cela freine les motivations.
- egometDoyen
6 semaines, c'est énorme...
Ça vaut la peine si on est sûr d'en avoir l'usage.
Comment faire?
Il y a trop peu d'élèves handicapés. Ça doit être ça. :Descartes:
Ça vaut la peine si on est sûr d'en avoir l'usage.
Comment faire?
Il y a trop peu d'élèves handicapés. Ça doit être ça. :Descartes:
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Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- olive-in-oilSage
Honnêtement, si cette formation avait lieu proche de chez moi, je la suivrais sans hésiter. C'est bien joli d'être outré d'apprendre par les médias le désarroi des familles confrontées au handicap de leur gamins n'ayant pas de solution de scolarisation acceptable mais j'ai l'impression que l'EN met en place des formations pour se donner bonne conscience. Serait-ce vraiment plus coûteux de dispenser plusieurs formations dans chaque grande ville d'une académie plutôt que de rembourser des frais de déplacement et de logement pour ceux qui veulent y participer ?
- selampruNiveau 6
J'ai suivi la formation l'année dernière. C'est effectivement très prenant car il s'agit d'une certification. En ce qui concerne mon académie, il s'agissait d'une journée par semaine du début de l'année jusqu'à Pâques, sur notre temps libre (ce qui voulait dire que tous nos cours étaient concentrés sur les autres jours). Il y a un mémoire à rendre et une soutenance à faire et un jury vient assister à un de nos cours pour voir les aménagements que l'on a mis en place.
Ceci dit, c'est très enrichissant et nous oblige à aménager nos pratiques. Je la recommande donc!
Ceci dit, c'est très enrichissant et nous oblige à aménager nos pratiques. Je la recommande donc!
- olive-in-oilSage
selampru a écrit:J'ai suivi la formation l'année dernière. C'est effectivement très prenant car il s'agit d'une certification. En ce qui concerne mon académie, il s'agissait d'une journée par semaine du début de l'année jusqu'à Pâques, sur notre temps libre (ce qui voulait dire que tous nos cours étaient concentrés sur les autres jours). Il y a un mémoire à rendre et une soutenance à faire et un jury vient assister à un de nos cours pour voir les aménagements que l'on a mis en place.
Ceci dit, c'est très enrichissant et nous oblige à aménager nos pratiques. Je la recommande donc!
La préparation est donc très différente d'une académie à l'autre. Moi je redoute aussi l'absence d'un remplacement pour les 6 x 1 semaine d'absence. Mes élèves ne vont pas en mourir mais c'est délicat. J'ai effectivement vu qu'il y avait un mémoire et une soutenance. C'est sérieux ! Reste à voir si je peux m'organiser pour des absences de plusieurs jours... j'ai trois jeunes enfants... ils n'ont pas prévu de nounous dans l'EN ?
Sinon Selampru, tu avais passé quelle option ? (Options A (déficients visuels), B (déficients auditifs), C (déficients moteurs ou enfants malades), D (déficience cognitive, troubles du comportement ou envahissants du développement) et F (aides pédagogiques adaptées).
- pitchounetteExpert
en tant que TZR attitrée je en pourrais pas la faire..Autant dire que c'est du n'importe quoi (l'organisation pas ce que tu me dis).selampru a écrit:(ce qui voulait dire que tous nos cours étaient concentrés sur les autres jours).
Cette année, j'ai deux élèves handicapés. Le premier je commence à mieux comprendre son handicap. J'essaye de changer ma façon de faire...mais je suis encore maladroite. Le second j'ai abandonné car je ne sais pas du tout comment faire! Mais là aussi l'enseignante référente nous dit que cette formation nous donnera qu'un petit aperçu
Encore une fois ça me semble quelque chose d’intéressant qui ne colle pas assez aux réalités du terrain
- labarolineNiveau 10
Je l'ai passé également et en tant que TZR j'y ai e droit au même titre que les titulaires sur postes fixes, ça doit dépendre des académies. La formation était concentrée sur des sessions de 3 semaines de 5j (4 fois, de mémoire, sur 2 ans) Un mémoire, une soutenance au bout. C'est du temps, un changement d'organisation perso le temps de la formation mais c'est surtout le mémoire qui m'a personnellement coûté , le faire et le boucler tout en travaillant à temps plein sans trop sacrifier sa vie de famille, et tut ça sans garantie d'obtenir la certification (tous ceux qu l'ont présenté dans mon académie cette année-là, quel que soit leur investissement, ne l'ont pas obtenue pour autant)
Au final, un investissement personnel (parce que faut pas croire, c'est zéro gratification ni financière ni indiciaire), une satisfaction personnelle, un regard distancié sur nos pratiques (sortir le nez du guidon et prendre du recul ça m'a fait tellement de bien que je n'ai plus eu envie de retourner au collège !), une autre façon de voir le handicap.
Pour ce qui me concerne, (option F), ça faisait déjà des années que j'avais construit mes outils pour les élèves, à tâtons comme tout le monde, et la formation m'a permis de rectifier le tir si besoin. Mais pas de recettes toutes faites. Aucun regret, ne serait-ce que pour la remise en route des neurones, un enrichissement personnel et quelques clés supplémentaires.
Au final, un investissement personnel (parce que faut pas croire, c'est zéro gratification ni financière ni indiciaire), une satisfaction personnelle, un regard distancié sur nos pratiques (sortir le nez du guidon et prendre du recul ça m'a fait tellement de bien que je n'ai plus eu envie de retourner au collège !), une autre façon de voir le handicap.
Pour ce qui me concerne, (option F), ça faisait déjà des années que j'avais construit mes outils pour les élèves, à tâtons comme tout le monde, et la formation m'a permis de rectifier le tir si besoin. Mais pas de recettes toutes faites. Aucun regret, ne serait-ce que pour la remise en route des neurones, un enrichissement personnel et quelques clés supplémentaires.
- selampruNiveau 6
Je rejoins ce que dit Laboraline sur l'investissement personnel et les apports de la formation. J'ai passé l'option D et nous étions mélangés (options D et F). Effectivement, le mémoire peut faire peur, surtout quand on a perdu l'habitude de rédiger mais les formateurs sont très disponibles et à part quelques exceptions, la certification est obtenue. Cependant, là encore, je pense que la situation est variable d'une académie à l'autre...
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