Kremlin-Bicêtre (94) : les enseignants du lycée Darius Milhaud réclament 13 postes au rectorat.

A 10 heures, pendant la récréation, ils se sont réunis pour réclamer davantage de moyens. Ils demandent au rectorat un poste de conseillère principal d’éducation (CPE), 12 postes de professeurs et 72 heures de fonctionnement supplémentaires, sur l’ensemble des filières générales et professionnelles.

Ils sollicitent aussi l’ouverture d’une classe de première en Sciences et Techniques de management et de gestion et la restitution de moyens pour un fonctionnement minimal dans les filières d’aide à la personne (ASSP). «Des professeurs sont descendus dans la cour avec un mégaphone et nous les avons suivis. On était au moins 300 mobilisés et ça a duré une vingtaine de minutes», rapporte Camillia, une élève de 2nde. «On soutient le mouvement, il y a des classes avec 35 élèves, ça pose des problèmes pour se concentrer, c’est le bordel», soutient son camarade Isaac. Les professeurs prévoient d’investir les locaux ce jeudi soir, jusqu’au lendemain.

Spoiler:

Ce matin, plusieurs dizaines d’élèves se sont rassemblés devant le lycée Darius-Milhaud du Kremlin-Bicêtre, rue du Professeur-Bergonié. Ils soutenaient les revendications portées par leurs enseignants depuis une semaine. Vendredi 21 mars, les professeurs s’étaient en effet mobilisés pour réclamer un nouveau poste de Conseiller principal d’éducation (CPE), la titularisation d’actuels contractuels, et des heures d’enseignement supplémentaires.
«Nous n’avons rien à voir avec l’action menée par les élèves ce matin», tient à préciser Olivier Camisullis, responsable du Syndicat national des enseignements de second degré (SNES). Alexandre Gaborit, élève de 19 ans plus connu pour être candidat FN aux élections municipales de Villejuif, dit être à la tête de la fronde. «La foule s’est dispersée à midi, et j’ai appelé les lycéens à ne pas venir en cours ce mardi après-midi. Ce matin, il n’y avait que deux ou trois élèves par classe.»

En fin de matinée, le SNES annonçait que «le rectorat semble prêt à quelques avancées par rapport à nos demandes. Nous allons les étudier mais elles nous paraissent déjà trop légères.»

Terzi a écrit:J'y ai fait un mois et demi quand j'étais TZR.
C'était ... particulier.
Le niveau est faible et l'établissement manque cruellement de moyens.
Pour vous donner un exemple : on avait déplacé un de mes cours de Seconde (35 élèves) ... dans une salle informatique de huit places.
Dans certaines salles, les murs s'effritent littéralement et sont bouffés par l'humidité.

Cela a peut-être changé, c'était il y a quelques années maintenant.