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sssmarinesssNiveau 3
Bonjour à vous,
Je suis admissible à la session exceptionnelle du CAPES d'Histoire-Géo, et en même temps je suis en poste dans un lycée. Autant vous dire, que j'ai beaucoup de mal à jongler entre la préparation des cours et les révisions pour l'oral du CAPES, mais le temps avance et les épreuves approchent à grands pas !! J'essaie de m'organiser au mieux mais ce n'est pas évident, et le stresse commence à grandir
Si certains sont dans le même cas que moi ...
En tout cas, cette situation d'être contractuelle et en même temps admissible, je ne trouve pas que ce soit l'idéal, loin de là !!
Je suis admissible à la session exceptionnelle du CAPES d'Histoire-Géo, et en même temps je suis en poste dans un lycée. Autant vous dire, que j'ai beaucoup de mal à jongler entre la préparation des cours et les révisions pour l'oral du CAPES, mais le temps avance et les épreuves approchent à grands pas !! J'essaie de m'organiser au mieux mais ce n'est pas évident, et le stresse commence à grandir
Si certains sont dans le même cas que moi ...
En tout cas, cette situation d'être contractuelle et en même temps admissible, je ne trouve pas que ce soit l'idéal, loin de là !!
RenardfutéNiveau 2
Bonjour!
Alors écoute, non tu n'es pas seule dans cette situation. Pour ma part, je suis dans le même cas que toi, en lettres. J'ai 6h par semaine en lycée, et inutile de le dire, ça paraît peu comme cela mais c'est en effet beaucoup de travail. (préparation des cours, réunions, corrections...) En outre, je suis actuellement en train de valider mon M2 avec à la clé un mémoire à rendre pour le mois de Mai. Celui-ci devra faire entre 50 et 100 pages, et je ne parle même pas des oraux et autres examens dans les matières. (J'ai du rendre pour il y a deux semaines un compte rendu de stage de 15 pages ordinateur qui m'a pris un temps fou).
Je ne parle pas en plus du C2i2. Pour ceux qui douteraient de la charge de ce travail, apprenez que selon les universités les exigences ne sont pas les mêmes! Mon "I" qui a été validé pour un collègue en espagnol avec un travail bâclé, me demande pour ma part un long travail d'acharnement qui m'a mené à un compte rendu hyper lourd et débilisant de 15 pages. Merci à mon université que je ne citerais pas.
J'ai donc un emploi du temps hyper chargé:
Lundi, réveil à 5h30 pour me rendre au lycée à 8h, je termine à 17h, je me retrouve chez moi à 19h.
Mardi : Cours à la fac de 10h à 12h30 /14h à 19h
Mercredi : Cours de 8h à 12h30/ 13h à 15h
Jeudi : Cours de 15hà 16h, inutile de dire que cette heure là je l'a fait sauter pour me consacrer au travail à faire.
Vendredi enfin: même topo que pour le lundi. Je rendre le soir, je me fais une verveine et je dors.
Dans ces conditions, que se passe-t-il ?
Je suis crevée. Je passe beaucoup de temps sur la route, et derrière un bureau. Mon temps se dispatche entre le travail pour l'université et la préparation des cours. Les écrits du capes que je compte repasser au cas où et qui auront lieu le 9 avril m'apparaissent comme une bonne blague n'ayant pas eu le temps d'ouvrir un bouquin.
Du coup, je bâcle pour ces prochains mois mon travail à la fac et commence à me mettre au travail pour l'oral. J'avais choisi de suivre une formation en parallèle avec le CNED mais je n'arrive pas à suivre, ça va être l'occasion de m'y mettre un peu.
En salle des profs, je suis en poste avec deux collègues en espagnol qui sont dans le même cas que moi. L'une d'elle a même décidé de sécher les cours en fac pour se mettre à bosser mais redoute son passage. L'autre, compte se "porter pâle" vers la fin de l'année pour pouvoir s'y mettre. Comme tu le vois, j'ai bien l'impression que ce merdier infâme touche tout le monde
Alors écoute, non tu n'es pas seule dans cette situation. Pour ma part, je suis dans le même cas que toi, en lettres. J'ai 6h par semaine en lycée, et inutile de le dire, ça paraît peu comme cela mais c'est en effet beaucoup de travail. (préparation des cours, réunions, corrections...) En outre, je suis actuellement en train de valider mon M2 avec à la clé un mémoire à rendre pour le mois de Mai. Celui-ci devra faire entre 50 et 100 pages, et je ne parle même pas des oraux et autres examens dans les matières. (J'ai du rendre pour il y a deux semaines un compte rendu de stage de 15 pages ordinateur qui m'a pris un temps fou).
Je ne parle pas en plus du C2i2. Pour ceux qui douteraient de la charge de ce travail, apprenez que selon les universités les exigences ne sont pas les mêmes! Mon "I" qui a été validé pour un collègue en espagnol avec un travail bâclé, me demande pour ma part un long travail d'acharnement qui m'a mené à un compte rendu hyper lourd et débilisant de 15 pages. Merci à mon université que je ne citerais pas.
J'ai donc un emploi du temps hyper chargé:
Lundi, réveil à 5h30 pour me rendre au lycée à 8h, je termine à 17h, je me retrouve chez moi à 19h.
Mardi : Cours à la fac de 10h à 12h30 /14h à 19h
Mercredi : Cours de 8h à 12h30/ 13h à 15h
Jeudi : Cours de 15hà 16h, inutile de dire que cette heure là je l'a fait sauter pour me consacrer au travail à faire.
Vendredi enfin: même topo que pour le lundi. Je rendre le soir, je me fais une verveine et je dors.
Dans ces conditions, que se passe-t-il ?
Je suis crevée. Je passe beaucoup de temps sur la route, et derrière un bureau. Mon temps se dispatche entre le travail pour l'université et la préparation des cours. Les écrits du capes que je compte repasser au cas où et qui auront lieu le 9 avril m'apparaissent comme une bonne blague n'ayant pas eu le temps d'ouvrir un bouquin.
Du coup, je bâcle pour ces prochains mois mon travail à la fac et commence à me mettre au travail pour l'oral. J'avais choisi de suivre une formation en parallèle avec le CNED mais je n'arrive pas à suivre, ça va être l'occasion de m'y mettre un peu.
En salle des profs, je suis en poste avec deux collègues en espagnol qui sont dans le même cas que moi. L'une d'elle a même décidé de sécher les cours en fac pour se mettre à bosser mais redoute son passage. L'autre, compte se "porter pâle" vers la fin de l'année pour pouvoir s'y mettre. Comme tu le vois, j'ai bien l'impression que ce merdier infâme touche tout le monde
PointvirguleNiveau 6
C'est sans aucun doute le quotidien de nombreux contractuels admissibles...
Pour résumer, je serais tentée de décrire la situation comme de la schizophrénie :
- on veut être un "bon" prof : dans une posture d'autorité, on doit déjà "tout" savoir
- on veut être un "bon" étudiant : dans une posture d'apprenant, on est obligé d'admettre qu'on ne sait pas encore tout
- on veut être un "bon" candidat au CAPES : instruit, responsable, motivé...
Arrivé à ce stade, le mieux est de définir des priorités et de s'émanciper de la pression qui peut être exercée par ceux qui ne comprennent pas que l'articulation entre les trois sphères citées ci-dessus est parfois très complexe... Collègues, formateurs, tuteurs, proches, etc.
Entoure-toi d'autres candidats pour échanger et vous motiver mutuellement... Rien de plus stimulant, et ça t'aidera à déculpabiliser.
Je te souhaite bon courage et surtout de bonnes révisions
Pour résumer, je serais tentée de décrire la situation comme de la schizophrénie :
- on veut être un "bon" prof : dans une posture d'autorité, on doit déjà "tout" savoir
- on veut être un "bon" étudiant : dans une posture d'apprenant, on est obligé d'admettre qu'on ne sait pas encore tout
- on veut être un "bon" candidat au CAPES : instruit, responsable, motivé...
Arrivé à ce stade, le mieux est de définir des priorités et de s'émanciper de la pression qui peut être exercée par ceux qui ne comprennent pas que l'articulation entre les trois sphères citées ci-dessus est parfois très complexe... Collègues, formateurs, tuteurs, proches, etc.
Entoure-toi d'autres candidats pour échanger et vous motiver mutuellement... Rien de plus stimulant, et ça t'aidera à déculpabiliser.
Je te souhaite bon courage et surtout de bonnes révisions
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