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- InvitéInvité
Ah oui, mais je savais rester à ma place, même si je critiquais certaines choses.Manuel CHATAIN a écrit:holderfar a écrit:Je n'utilise guère mon téléphone en situation d'examen, et absolument jamais pendant des oraux. Malgré tout, la demande d'interdire son usage aux enseignants, même en situation d'examen, me paraît parfaitement déplacée.
Je comprends votre déception, Manuel, mais:
1/il existe d'autres moyens d'éviter ou sanctionner les examinateurs peu professionnels
2/ que des étudiants puissent vouloir interdire quelque chose à des enseignants me choque profondément.
Entre étudiants et enseignants, il n'y a qu'un pas. Vous l'étiez aussi un jour, je suppose ?
La vie est bien trop courte pour ne pas proposer, dès que possible, des évolutions pour la société.
Là, vous vous égarez. On lutte contre les pratiques de certains examinateurs de manière précise (signalement au chef de centre, qui en avisera ensuite l'inspection), certainement pas en inversant les rôles et en faisant interdire un outil qui peut nous être utiles en cas d'urgence (eh oui, c'est cool de critiquer, d'autant que des collègues prêtent volontiers le flanc à tout ceci, mais il faut aussi penser aux conséquences de ce combat qui me semble trop personnel pour être pertinent).
- doubledeckerSage
Manuel CHATAIN a écrit:Fafnir a écrit:"Alors même que l’usage du « tout numérique » dans l’enseignement fait débat, il est important d’exposer ses idées et d’interpeller. "
Le tout numérique est clairement à proscrire, en effet.
"Tout un chacun compétent en enseignement sait que des informations erronées peuvent être trouvées sur internet et risqueraient d’être apportées par le jury lors de la présentation de l’élève, le déstabilisant et le menant à l’échec. Comme dans mon cas."
NON. Tout un chacun sait que des infos erronées peuvent être trouvées sur internet... et que l'enseignant doit être attentif quand il a recours à cet outil pour s'informer, que ce soit AVANT l'oral, PENDANT ou APRES, au moment de décider de la note quand le candidat est sorti.
Plus que l'interdiction de l'outil (qui ne résoudrait rien et pourrait causer des dérives, je l'ai dit dans un message précédent), il convient d'attirer l'attention des examinateurs sur ce point, car il en va de leur responsabilité.
Car après tout, si l'examinateur n'avait rien dit, mais vérifié sur son téléphone (ou son ordinateur) après votre sortie de la salle, et qu'il était arrivé à la même conclusion (id est : que vous vous trompiez), il vous aurait sanctionné de la même façon dans la notation, tout aussi à tort.
Le souci ici n'est pas le timing de l'utilisation d'Internet mais la mauvaise utilisation qui en a été faite.
Selon moi, du moins.
Et tout mon soutien car j'imagine que ce que vous vivez doit être difficile.
Nous avons du envoyer les rapports à nos examinateurs dans un délai de deux mois avant examens. Ce délai leur permet de lire les rapports, les analyser, les annoter, de préparer les questions à poser le jour de l'oral, et surtout, de faire toutes les recherches dont ils ont besoin. C'est leur rôle. Ils sont payés pour ça, raison de plus pour faire ce travail correctement en amont de l'examen. Et certainement pas le jour J.
Le travail bâclé, on en veut pas, et encore moins lors d'un examen.
ok, on est d'accord sur ce point mais une petite chose quand même : l'examinateur qui a vérifié cette info (mais mal vérifiée, je sais, j'ai lu) a-t-il vraiment eu votre dossier entre les mains avant votre oral? Je dais ça parce qu'il est toujours possible que les memebres d'un jury soeint désignés un jour et qu'il faille en remplacer un au pied levé le jour de l'examen / concours. Alors peut être que cette personne n'avait pas lu votre rapport sans pour cela faire mal son boulot. Si ça se trouve elle a été appelée le matin même parce que l'autre examinateur était coincé sur la route ou malade.
Je suis d'accord avec Gryphe, on a tous eu un our ou l'autre eu à faire à un examinateur qui nous a semble léger mais vouloir légiférer me semble un tantinet exagéré. D'ailleurs lorsque vous êtes memebre d'un jury ou surveillant d'épreuve il y a toujours (enfin c'est ce que j'ai toujours connu dans ce type de situation, je ne pense pas être dans une acad. plus vertueuse qu'une autre) un document reprenant nos obligations : il est d'ailleurs stipulé que surveiller est incompatible avec toute autre activité comme la lecture, l'écriture, l'annotation de copies, bref on sruveille et point. si ça se passe mal, on en cause et si vraiment c'est la cata, hop on en réfère au chef de centre qui lui prendra la décision de changer de surveillant pourquoi pas?
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- Fesseur ProGuide spirituel
+ 1Gryphe a écrit:Une énigme : tu indiques être passé par une MFR, qu'est-ce qui t'a incité à faire ce choix ? (Je me permets de poser la question car vers chez moi, les élèves qui font le choix de la MFR ont plutôt de mauvais résultats scolaires, ce n'est pas un jugement de valeur sur les personnes mais un simple constat sur les bulletins, d'où mon étonnement quant à ton parcours qui va vers une belle réussite.)
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Pourvu que ça dure...
- Manuel CHATAINNiveau 1
Gryphe a écrit:Manuel, je n'ai pas tout lu. Dis-moi si c'est ça : étudiant brillant, tu estimes avoir été victime d'une injustice lors d'un oral pendant lequel un examinateur a vérifié une info sur son portable.
A mon avis, c’est assez stérile de ressasser ça et d'essayer d'en faire un texte règlementaire.
L'examinateur a voulu vérifier une info... Il aurait tout aussi bien pu le faire dans un dictionnaire ou un ouvrage papier à sa portée, why not.
Sur ce forum, on travaille tous, ou presque, dans l’Éducation nationale. Au préalable, on a tous passé des concours et des examens, et il y a bien toujours une épreuve qu'on a ratée et pour laquelle on estime que c'est l'examinateur qui, gnagnagna... A quoi ça sert de ressasser ça ? Si tu es doué et travailleur, ce qui semble être le cas, de toute façon tu feras un beau parcours d'études et un beau parcours professionnel, pas la peine de remuer ciel et terre pour cette épreuve, honnêtement, ça ne sert à pas grand chose...
Une énigme : tu indiques être passé par une MFR, qu'est-ce qui t'a incité à faire ce choix ? (Je me permets de poser la question car vers chez moi, les élèves qui font le choix de la MFR ont plutôt de mauvais résultats scolaires, ce n'est pas un jugement de valeur sur les personnes mais un simple constat sur les bulletins, d'où mon étonnement quant à ton parcours qui va vers une belle réussite.)
Et bien, j'aimerais voir ce brave homme face à moi en réunion, hors contexte d'examen. Qu'il sorte son portable, et je l'inviterais à quitter la réunion de ce pas (comme toute autre personne d'ailleurs). S'il y a bien quelque chose que je ne supporte pas, c'est d'avoir en face de moi quelqu'un, qui lorsqu'on lui parle (et d'autant plus en examen) soit plus préoccupé par son écran que par son interlocuteur.
Il n'est pas question de "ressasser ça". Je rencontre tout simplement un problème, j'en fais le signalement auprès des services du Ministère de l'Agriculture (en charge de l'examen), et fasse à leur surdité distrayante, je prend soin de contacter directement le cabinet afin de faire évoluer le dossier plus rapidement. Par la même occasion, je me dis qu'il serait intéressant d'interpeller votre ministre. Je vais en tout cas jusqu'au bout de ma démarche, puisque les précédents fonctionnaires interpellés par mes maîtres de stage, mon établissement et moi même, ne l'ont pas fait.
Beau parcours peut-etre. Mais imaginez un instant, qu'un élève, qui parce qu'il mise beaucoup sur cette présentation orale (à très haut coeff en enseignement pro), loupe son examen pour une telle erreur.. ?
Honnêtement, pour ton énigme, tu avances sur un terrain très glissant. Je te propose d'éviter de dénigrer les formations dispensées par les Maisons Familiales et Rurales. Elles, ont le mérite d'offrir un nouveau paradigme éducatif pour l'éducation française.
J'aurais effectivement pu suivre un chemin classique dans le général. Mais je suis persuadé de l'importance de lier l'alternance et la voie professionnelle à nos études. Plus que d'apporter de simples connaissances intellectuelles, ces Maisons apporte de véritables savoir personnels et professionnels. Elles permettent l'épanouissement des jeunes. Elles sont, à mon sens, l'avenir de l'éducation. En tout cas, que vous ne partagiez par cette opinion, c'est votre choix et je le comprend.
- Manuel CHATAINNiveau 1
doubledecker a écrit:Manuel CHATAIN a écrit:Fafnir a écrit:"Alors même que l’usage du « tout numérique » dans l’enseignement fait débat, il est important d’exposer ses idées et d’interpeller. "
Le tout numérique est clairement à proscrire, en effet.
"Tout un chacun compétent en enseignement sait que des informations erronées peuvent être trouvées sur internet et risqueraient d’être apportées par le jury lors de la présentation de l’élève, le déstabilisant et le menant à l’échec. Comme dans mon cas."
NON. Tout un chacun sait que des infos erronées peuvent être trouvées sur internet... et que l'enseignant doit être attentif quand il a recours à cet outil pour s'informer, que ce soit AVANT l'oral, PENDANT ou APRES, au moment de décider de la note quand le candidat est sorti.
Plus que l'interdiction de l'outil (qui ne résoudrait rien et pourrait causer des dérives, je l'ai dit dans un message précédent), il convient d'attirer l'attention des examinateurs sur ce point, car il en va de leur responsabilité.
Car après tout, si l'examinateur n'avait rien dit, mais vérifié sur son téléphone (ou son ordinateur) après votre sortie de la salle, et qu'il était arrivé à la même conclusion (id est : que vous vous trompiez), il vous aurait sanctionné de la même façon dans la notation, tout aussi à tort.
Le souci ici n'est pas le timing de l'utilisation d'Internet mais la mauvaise utilisation qui en a été faite.
Selon moi, du moins.
Et tout mon soutien car j'imagine que ce que vous vivez doit être difficile.
Nous avons du envoyer les rapports à nos examinateurs dans un délai de deux mois avant examens. Ce délai leur permet de lire les rapports, les analyser, les annoter, de préparer les questions à poser le jour de l'oral, et surtout, de faire toutes les recherches dont ils ont besoin. C'est leur rôle. Ils sont payés pour ça, raison de plus pour faire ce travail correctement en amont de l'examen. Et certainement pas le jour J.
Le travail bâclé, on en veut pas, et encore moins lors d'un examen.
ok, on est d'accords sur ce point mais une petite chose quand même : l'examinateur qui a vérifié cette info (mais mal vérifiée, je sais, j'ai lu) a-t-il vraiment eu votre dossier entre les mains avant votre oral? Je dais ça parce qu'il est toujours possible que les memebres d'un jury soeint désignés un jour et qu'il faille en remplacer un au pied levé le jour de l'examen / concours. Alors peut être que cette personne n'avait pas lu votre rapport sans pour cela faire mal son boulot. Si ça se trouve elle a été appelée le matin même parce que l'autre examinateur était coincé sur la route ou malade.
Je suis d'accord avec Gryphe, on a tous eu un our ou l'autre eu à faire à un examinateur qui nous a semble léger mais vouloir légiférer me semble un tantinet exagéré. D'ailleurs lorsque vous êtes memebre d'un jury ou surveillant d'épreuve il y a toujours (enfin c'est ce que j'ai toujours connu dans ce type de situation, je ne pense pas être dans une acad. plus vertueuse qu'une autre) un document reprenant nos obligations : il est d'ailleurs stipulé que surveiller est incompatible avec toute autre activité comme la lecture, l'écriture, l'annotation de copies, bref on sruveille et point. si ça se passe mal, on en cause et si vraiment c'est la cata, hop on en réfère au chef de centre qui lui prendra la décision de changer de surveillant pourquoi pas?
Je ne le sais pas du tout. C'est au cabinet de mener l'enquête au travers des services.
- InviteeFVénérable
Donc en fait l'examinateur est titulaire du CAPESA et dépend du Ministère de l'agriculture.
Donc ce n'est pas notre employeur auquel vous vous adressez ni à nous que vous voulez appliquer une interdiction que je juge inutile et n'empêchant pas qued'autres vivent la même galère que vous.
Donc ce n'est pas notre employeur auquel vous vous adressez ni à nous que vous voulez appliquer une interdiction que je juge inutile et n'empêchant pas qued'autres vivent la même galère que vous.
- C-3PONiveau 5
Manuel CHATAIN a écrit:Justement. Vous êtes au travail. Je me marre à chaque fois d'observer des surveillants d'examens (sur les épreuves écrites), pianoter sur leur téléphone et jouer à des jeux... Il me semble que ce n'est pas tout à fait ce qui leur est demandé. M'enfin, c'est à vos employeurs de décider.
Les surveillants pourraient lire. Serait-ce blâmable ?
Vous partez sur un autre sujet qui n'a rien à voir avec votre contestation. Ce qui vous ennuie, c'est davantage le sentiment d'injustice que la vérification sur un mobile.
- AudreyOracle
Manuel, tu te méprends sur le propos de Gryphe. Elle n'a pas dénigré les MFR, elle a simplement évoqué le fait que ce choix d'orientation est généralement le fait d'élèves en difficulté scolaire voire en décrochage.
Au passage, elle est personnel de direction et ce n'est certainement pas elle qui ira dénigrer une formation qui offre une si belle possibilité de réussite à de élèves qui ne rentrent pas toujours dans le cadre de la scolarité classique. Je précise d'ailleurs qu'en tant que PP de 4è, j'ai souvent conseillé les MFR à des élèves de ce profil, sans jamais avoir pensé que c'était une formation au rabais. De plus, Gryphe te félicitait pour ton parcours passé et à venir.
Range ton agressivité au placard, vraiment, tu envenimes un débat qui jusque là était serein et bienveillant à ton égard...
Au passage, elle est personnel de direction et ce n'est certainement pas elle qui ira dénigrer une formation qui offre une si belle possibilité de réussite à de élèves qui ne rentrent pas toujours dans le cadre de la scolarité classique. Je précise d'ailleurs qu'en tant que PP de 4è, j'ai souvent conseillé les MFR à des élèves de ce profil, sans jamais avoir pensé que c'était une formation au rabais. De plus, Gryphe te félicitait pour ton parcours passé et à venir.
Range ton agressivité au placard, vraiment, tu envenimes un débat qui jusque là était serein et bienveillant à ton égard...
- GrypheMédiateur
Où as-tu lu que je dénigrais les formations dispensées par les MFR ?Manuel CHATAIN a écrit:Honnêtement, pour ton énigme, tu avances sur un terrain très glissant. Je te propose d'éviter de dénigrer les formations dispensées par les Maisons Familiales et Rurales. Elles, ont le mérite d'offrir un nouveau paradigme éducatif pour l'éducation française.Gryphe a écrit:Une énigme : tu indiques être passé par une MFR, qu'est-ce qui t'a incité à faire ce choix ? (Je me permets de poser la question car vers chez moi, les élèves qui font le choix de la MFR ont plutôt de mauvais résultats scolaires, ce n'est pas un jugement de valeur sur les personnes mais un simple constat sur les bulletins, d'où mon étonnement quant à ton parcours qui va vers une belle réussite.)
J'aurais effectivement pu suivre un chemin classique dans le général. Mais je suis persuadé de l'importance de lier l'alternance et la voie professionnelle à nos études. Plus que d'apporter de simples connaissances intellectuelles, ces Maisons apporte de véritables savoir personnels et professionnels. Elles permettent l'épanouissement des jeunes. Elles sont, à mon sens, l'avenir de l'éducation. En tout cas, que vous ne partagiez par cette opinion, c'est votre choix et je le comprend.
Je m'interrogeais sur le profil des élèves faisant le choix de cette formation, je n'ai absolument pas parlé du contenu de la formation qui y est dispensée, ni de ce que j'en pensais.
Merci Audrey !
- CasparProphète
Un nouveau paradigme éducatif?
- JohnMédiateur
Je suis d'accord avec cette remarque. Si le téléphone permet de vérifier quelque chose correctement, il peut être utile.Le scandale n'est pas là. Le scandale réside dans le fait qu'il n'ait pas su en tirer une bonne réponse.Manuel Chatain a écrit:Il n’est d'ailleurs pas acceptable qu’un examinateur utilise son téléphone portable en cours d’examen, c’est un non-sens.
Si le collègue avait posé une question à un autre membre de jury, et qu'il avait tiré de cette réponse une affirmation erronée, il en serait tout aussi coupable, et pourtant on interdirait pas aux membres du jury de se poser une question.
Là, le tort du collègue, selon cette version, c'est d'avoir affirmé quelque chose de faux. Que le portable ait été utilisé ou pas, ça n'a pas d'importance dans l'affaire.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- PabloPEExpert
Oral à la fac il y a 20 ans.. le prof m'a interrogée entre deux pages de son quotidien. Quand il reprenait sa lecture, il me faisait signe de la main de continuer mon discours.Caspar Goodwood a écrit:Ne me lance pas sur l'HDA, cette vaste fumisterie. Je pense que j'aurais été assez contrarié si à un oral d'examen ou de concours j'avais vu les membres du jury tripoter ses téléphones portables.
Curieusement 20 ans après je me souviens encore de cet oral comme si c'était hier: son sujet, mon plan, ses questions et ma note :lol!:
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- the educatorFidèle du forum
Là, le tort du collègue, selon cette version, c'est d'avoir affirmé quelque chose de faux. Que le portable ait été utilisé ou pas, ça n'a pas d'importance dans l'affaire.
Le fait que tu ne supportes pas, sur la base d'allégations discutables, ne valide pas la règle: d'une part certains sont tout à fait capables de faire deux ou trois choses à la fois, et d'optimiser ainsi leur temps. Après tout ce que tu racontes ne nécessitent peut être pas une attention hyper soutenue. Ensuite parce que le fait de se tenir bien droit les yeux ouverts et de hocher la tête de temps en temps n'est pas une garantie de la qualité d'écoute.
S'il y a bien quelque chose que je ne supporte pas, c'est d'avoir en face de moi quelqu'un, qui lorsqu'on lui parle (et d'autant plus en examen) soit plus préoccupé par son écran que par son interlocuteur.
Au mieux, dans le cadre d'une réunion, tu parles de politesse. Et dans un cadre professionnel, ce qui est le cas ici, d'obligations.
- CasparProphète
La politesse et le savoir-vivre sont parfois des apparences et des hypocrisies, mais ils sont nécessaires à une vie sociale à peu près harmonieuse non? Mais si tu aimes parler à quelqu'un qui tripatouille son téléphone portable tant mieux pour toi. (Pouvoir faire deux ou trois choses à la fois? Je ne crois pas que cela soit si facile que ça.)
- Fesseur ProGuide spirituel
Tu es tout de même un bel extraterrestre comparé aux élèves qu'on envoie en MFR.Manuel CHATAIN a écrit:. Mais je suis persuadé de l'importance de lier l'alternance et la voie professionnelle à nos études. Plus que d'apporter de simples connaissances intellectuelles, ces Maisons apporte de véritables savoir personnels et professionnels. Elles permettent l'épanouissement des jeunes. Elles sont, à mon sens, l'avenir de l'éducation.
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Pourvu que ça dure...
- wanaxFidèle du forum
L'époque est à la contestation permanente.
Ceux qui passent le concours réservé découvrent qu'ils vont passer par le système de mutations commun à tous : scandale, faisons un page Facebook, interpellons les autorités, on ne se laissera pas faire...
Celui qui est recalé à un examen : scandale, on remet en cause le jury, on pense même, si j'ai bien compris, en appeler au ministre...
Le pire est que c'est une tactique de médiocre, mais c'est une méthode payante. Désormais, en France, ce sont ceux qui gueulent le plus fort qui ont gain de cause.
En témoigne le succès professionnel des anciens de la FIDEL, dont Delphine Batho est l'archétype.
Je pense à cet élève qui, il y a quelques années, m'a estomaqué en m'expliquant que certes, oui, il devait avoir zéro
pour avoir triché, mais seulement à l'exercice concerné, les autres ayant été faits honnêtement.
On peut être incapable de produire un discours construit et argumenté et cependant être un maître dans l'art d'ergoter sur des détails, d'épuiser
son interlocuteur par des arguties et l'emploi d'un vocabulaire de mauvais avocat.
Une mentalité de margoulin et finalement de perdant qui recherche systématiquement la cause des échecs chez les autres, qui est
en permanence à l'affût des petits avantages et passe-droits.
Ceux qui passent le concours réservé découvrent qu'ils vont passer par le système de mutations commun à tous : scandale, faisons un page Facebook, interpellons les autorités, on ne se laissera pas faire...
Celui qui est recalé à un examen : scandale, on remet en cause le jury, on pense même, si j'ai bien compris, en appeler au ministre...
Le pire est que c'est une tactique de médiocre, mais c'est une méthode payante. Désormais, en France, ce sont ceux qui gueulent le plus fort qui ont gain de cause.
En témoigne le succès professionnel des anciens de la FIDEL, dont Delphine Batho est l'archétype.
Je pense à cet élève qui, il y a quelques années, m'a estomaqué en m'expliquant que certes, oui, il devait avoir zéro
pour avoir triché, mais seulement à l'exercice concerné, les autres ayant été faits honnêtement.
On peut être incapable de produire un discours construit et argumenté et cependant être un maître dans l'art d'ergoter sur des détails, d'épuiser
son interlocuteur par des arguties et l'emploi d'un vocabulaire de mauvais avocat.
Une mentalité de margoulin et finalement de perdant qui recherche systématiquement la cause des échecs chez les autres, qui est
en permanence à l'affût des petits avantages et passe-droits.
- TristanaVénérable
Caspar Goodwood a écrit: La politesse et le savoir-vivre sont parfois des apparences et des hypocrisies, mais ils sont nécessaires à une vie sociale à peu près harmonieuse non? Mais si tu aimes parler à quelqu'un qui tripatouille son téléphone portable tant mieux pour toi. (Pouvoir faire deux ou trois choses à la fois? Je ne crois pas que cela soit si facile que ça.)
Je vois que nous sommes en minorité, mais je te rejoins Caspar : je trouve intolérable que quelqu'un se serve de son portable alors qu'il fait passer un examen. Pour ceux qui surveillent un devoir écrit, passe encore (même si je trouve que l'image que ça donne des enseignants assez déplorable), mais pour ceux qui interrogent un élève pour un oral, c'est tout bonnement insupportable. Non, on ne se sert pas de son téléphone quand on écoute quelqu'un, encore moins pour le coincer sur un sujet qu'on ne maîtrise pas soi-même. Si l'enseignant a besoin de vérifier ses sources, c'est peut-être qu'il n'est pas assez qualifié pour faire passer l'oral en question.
Pour moi, aucune situation ne justifie qu'on sorte son téléphone portable pendant un oral (sauf agression et/ou danger imminent). Et je trouve qu'on marche vraiment sur la tête quand on voit ce qu'on peut demander aux élèves : certes, un enseignant n'est pas un élève, mais s'il n'est pas là pour montrer l'exemple, alors à quoi bon ? Vous croyez vraiment que l'image des enseignants s'améliore lorsque les étudiants les voient en train de pianoter comme des adolescents ?
- CasparProphète
Merci Tristana, je me sens moins seul.
Je fais une vacation en licence pro et cette année la moitié des étudiants passe les cours à pianoter sur divers devices et ce n'est pas pour prendre des notes sur la grammaire anglaise. Que faire? Je ne peux quand même pas leur crier dessus comme s'ils étaient des collégiens.
Je fais une vacation en licence pro et cette année la moitié des étudiants passe les cours à pianoter sur divers devices et ce n'est pas pour prendre des notes sur la grammaire anglaise. Que faire? Je ne peux quand même pas leur crier dessus comme s'ils étaient des collégiens.
- SimgajulNeoprof expérimenté
Moi aussi, je suis assez d'accord. D'autant plus, que l'on peut vérifier entre 2 oraux, il y a le moment de la concertation. Mais franchement c'est deja assez dur pour les candidats de faire face à des examinateurs qui prennent des notes mais ne les regarde pas forcement. alors si en plus on sort son portable...
Maintenant, je ne suis pas certaine qu'il faille interdire. cela me semble juste être du pur bon sens.
Maintenant, je ne suis pas certaine qu'il faille interdire. cela me semble juste être du pur bon sens.
- CasparProphète
Oui, d'accord avec toi: il y a des règles tacites de bon sens et de courtoisie, ne légiférons pas tout non plus.
- InvitéInvité
C'est contre cette manie de légiférer que je m'élève, personnellement, parce que pour le reste, je suis d'accord: le portable dans le cadre d'un oral, bof, plus que bof même.
- TristanaVénérable
holderfar a écrit:C'est contre cette manie de légiférer que je m'élève, personnellement, parce que pour le reste, je suis d'accord: le portable dans le cadre d'un oral, bof, plus que bof même.
D'accord, je comprends mieux. Effectivement, je ne suis pas sûre que légiférer soit une bonne idée : le simple bon sens devrait suffire...
- CHADESNiveau 5
Bon... Moi je me sers de mon portable quand je veux et comme je veux, et ça serait sympa qu'une petite loi nous l'interdise, la désobéissance est une jouissance, parfois, surtout dans un système caporalisé comme l'Education Nationale
- IphigénieProphète
assez d'accord avec CHades! (même si "avec modération"): je suis adulte, responsable et professionnelle.
Un candidat n'a pas à se préoccuper de ce que fait l'examinateur , il n'a qu'à se préoccuper de ce qu'il a à dire.
C'est insupportable de voir ainsi toujours remise en cause telle ou telle attitude de la part des enseignants. On a assez de contrôles internes sans avoir besoin de ce contrôle externe -et incompétent, au sens très exact- des parents ou des élèves. S'ils passaient autant de temps à essayer de vraiment travailler qu'à essayer de contester, on observerait sans doute déjà un progrès sensible.
Il suffit d'entendre les discussions des élèves pendant les bac blancs oraux (c'est de saison) pour savoir à quel point leur compréhension des enjeux et leur analyse de leur prestation est la plupart du temps erronée: on ne peut juger que ce que l'on maîtrise, et le métier de professeur , un élève ne le maîtrise pas. C'est tout simple.
Sur le point de départ de ce fil, il m'étonnerait bien que la note soit liée à la seule et fameuse" erreur de date" d'achat de forêt selon l'examinateur: si importante soit-elle, elle n'était sûrement pas le clou du spectacle.
Un candidat n'a pas à se préoccuper de ce que fait l'examinateur , il n'a qu'à se préoccuper de ce qu'il a à dire.
C'est insupportable de voir ainsi toujours remise en cause telle ou telle attitude de la part des enseignants. On a assez de contrôles internes sans avoir besoin de ce contrôle externe -et incompétent, au sens très exact- des parents ou des élèves. S'ils passaient autant de temps à essayer de vraiment travailler qu'à essayer de contester, on observerait sans doute déjà un progrès sensible.
Il suffit d'entendre les discussions des élèves pendant les bac blancs oraux (c'est de saison) pour savoir à quel point leur compréhension des enjeux et leur analyse de leur prestation est la plupart du temps erronée: on ne peut juger que ce que l'on maîtrise, et le métier de professeur , un élève ne le maîtrise pas. C'est tout simple.
Sur le point de départ de ce fil, il m'étonnerait bien que la note soit liée à la seule et fameuse" erreur de date" d'achat de forêt selon l'examinateur: si importante soit-elle, elle n'était sûrement pas le clou du spectacle.
- Presse-puréeGrand sage
Tristana a écrit:Caspar Goodwood a écrit: La politesse et le savoir-vivre sont parfois des apparences et des hypocrisies, mais ils sont nécessaires à une vie sociale à peu près harmonieuse non? Mais si tu aimes parler à quelqu'un qui tripatouille son téléphone portable tant mieux pour toi. (Pouvoir faire deux ou trois choses à la fois? Je ne crois pas que cela soit si facile que ça.)
Je vois que nous sommes en minorité, mais je te rejoins Caspar : je trouve intolérable que quelqu'un se serve de son portable alors qu'il fait passer un examen. Pour ceux qui surveillent un devoir écrit, passe encore (même si je trouve que l'image que ça donne des enseignants assez déplorable), mais pour ceux qui interrogent un élève pour un oral, c'est tout bonnement insupportable. Non, on ne se sert pas de son téléphone quand on écoute quelqu'un, encore moins pour le coincer sur un sujet qu'on ne maîtrise pas soi-même. Si l'enseignant a besoin de vérifier ses sources, c'est peut-être qu'il n'est pas assez qualifié pour faire passer l'oral en question.
Pour moi, aucune situation ne justifie qu'on sorte son téléphone portable pendant un oral (sauf agression et/ou danger imminent). Et je trouve qu'on marche vraiment sur la tête quand on voit ce qu'on peut demander aux élèves : certes, un enseignant n'est pas un élève, mais s'il n'est pas là pour montrer l'exemple, alors à quoi bon ? Vous croyez vraiment que l'image des enseignants s'améliore lorsque les étudiants les voient en train de pianoter comme des adolescents ?
+1.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- IphigénieProphète
Il faudrait savoir de quoi on parle: pianoter sur un portable en jouant à un jeu, c'est évidemment irresponsable. Se servir de son portable pour vérifier un point comme une date ou une référence qu'on n'est pas obligé, même en étant super compétent de connaître par coeur, c'est extrémement différent. Vérifier sur un portable quand on fait partie d'un jury et qu'on n'est pas l'examinateur principal, ce n'est pas non plus la même chose que sortir son portable pendant qu'on est supposé interroger le candidat. Dans ce que dit Tristana, l'intolérable, ce n'est pas le portable, c'est le fait d'avoir des enseignants incompétents: mais ça c'est un autre problème.
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