Collège Hubertine Auclert (Toulouse) : un parent d'élève frappe un membre de l'Equipe Mobile de Sécurité.

Les professeurs du collège Hubertine Auclert en ont ras le bol. Depuis lundi matin, ils sont en grève afin de dénoncer la dégradation de leurs conditions d'enseignement constatées depuis de nombreux mois.

Le dernier incident en date, un parent d'élève a asséné un coup de poing au visage d'un membre de l'EMS (Equipe mobile de sécurité) vendredi après-midi, a été la goutte qui a fait déborder le vase.[...]

Du côté du Rectorat, on confirme que la situation du collège Hubertine Auclert situé à Croix-Daurade, secteur plutôt résidentiel, mais non loin des quartiers des Izards et de Borderouge "est préoccupante". Car l'altercation en fin de semaine dernière n'a fait que s'ajouter à une longue liste d'incivilités lors des dernières semaines.[...]
Philippe Font

Deux tiers des professeurs du collège Hubertine Auclert à Toulouse se sont mis en grève ce lundi matin pour dénoncer un problème récurrent d'incivilités dans leur établissement scolaire.

Au collège Hubertine Auclert à Toulouse dans le quartier de la Croix Daurade, les cours sont régulièrement perturbés par des déclenchements d’alarmes incendies par les élèves, souvent plusieurs fois par jour. Une situation qui créé des tensions dans cet établissement de 660 élèves. Des tensions qui deviennent difficiles à vivre tant pour les enseignants que pour les élèves.

Une équipe mobile de sécurité du rectorat s’était installée sur place la semaine dernière pour y remédier. En vain, les soucis semblent se poursuivre voire s'aggraver. D'où la colère des enseignants qui ont voté la grève et cessé le travail ce lundi pour les deux tiers d'entre eux. Aucun cours n'est assuré. le mouvement pourrait être reconduit ce mardi.

Dans un communiqué, la FCPE 31 demande aux parents de garder leurs enfants chez eux jusqu’à ce que "les conditions propres à l’enseignement soient réunies afin de garantir la sécurité physique et morale de tous." Elle demande au rectorat le retrait de l'Equipe Mobile de Sécurité qui, selon elle, ne fait qu'aggraver les tensions. Comme les enseignants, elle demande la nomination d'un conseiller principal d'éducation et de trois surveillants supplémentaires.