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- ParatgeNeoprof expérimenté
http://www.nytimes.com/2007/10/10/education/10education.html?_r=0
« Rubber room » ça signifie d’habitude « cellule capitonnée ». Ici c’est un endroit, une salle (il y en avait plus d’une dizaine) de 100 m² où l’administration scolaire de New York entasse les enseignants accusés de mauvais comportement. Cela va des agressions dont ils seraient coupables au simple fait d’être un syndicaliste trop pénible.
Comme les enseignants ne peuvent être virés n’importe comment, en attendant que leur cas soit examiné, ce qui peut prendre des années, ils sont tenus de rester dans une de ces salles pendant l’année scolaire (181 jours) de 8 h à 15 h pour être payés. Dans une salle prévue pour 26, il peut y avoir jusqu’à 75 personnes. Rien que pour signer à l’entrée et à la sortie, cela peut rendre jusqu’à une demi-heure. Les professeurs avaient autrefois droit à un objet personnel comme un coussin ou une bouteille de thé, ce qui n’est plus autorisé.
Les enseignants y passent leurs journées à faire des mots croisés, du tricot, avec leurs iPods ou des carnets de croquis, tout ce qui peut être rapporté à la maison le soir et n’a pas besoin d’électricité.
Ambiance abrutissante qui rappelle le système soviétique à un ex-Bulgare qui ne sait toujours pas de quoi il est accusé.
« Même dans le système pénal », déclare Mme Cohen, vétérane de plus de 240 jours dans la rubber room, on permet la réhabilitation. »
« Ce n’est pas punitif » affirme un officiel...
Des idées pour Peillon ou son successeur ?
Peut-on même imaginer que certains syndicats y seraient favorables ?
« Rubber room » ça signifie d’habitude « cellule capitonnée ». Ici c’est un endroit, une salle (il y en avait plus d’une dizaine) de 100 m² où l’administration scolaire de New York entasse les enseignants accusés de mauvais comportement. Cela va des agressions dont ils seraient coupables au simple fait d’être un syndicaliste trop pénible.
Comme les enseignants ne peuvent être virés n’importe comment, en attendant que leur cas soit examiné, ce qui peut prendre des années, ils sont tenus de rester dans une de ces salles pendant l’année scolaire (181 jours) de 8 h à 15 h pour être payés. Dans une salle prévue pour 26, il peut y avoir jusqu’à 75 personnes. Rien que pour signer à l’entrée et à la sortie, cela peut rendre jusqu’à une demi-heure. Les professeurs avaient autrefois droit à un objet personnel comme un coussin ou une bouteille de thé, ce qui n’est plus autorisé.
Les enseignants y passent leurs journées à faire des mots croisés, du tricot, avec leurs iPods ou des carnets de croquis, tout ce qui peut être rapporté à la maison le soir et n’a pas besoin d’électricité.
Ambiance abrutissante qui rappelle le système soviétique à un ex-Bulgare qui ne sait toujours pas de quoi il est accusé.
« Même dans le système pénal », déclare Mme Cohen, vétérane de plus de 240 jours dans la rubber room, on permet la réhabilitation. »
« Ce n’est pas punitif » affirme un officiel...
Des idées pour Peillon ou son successeur ?
Peut-on même imaginer que certains syndicats y seraient favorables ?
- InviteeFVénérable
- henrietteMédiateur
:shock:
- JaneMonarque
On peut faire pareil avec les élèves pénibles ?
- ParatgeNeoprof expérimenté
Jane a écrit:On peut faire pareil avec les élèves pénibles ?
Non, là c'est fasciste !
- NestyaEsprit sacré
Sérieux??? On croirait un article du Gorafi!
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"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- CathEnchanteur
C'est une blague ?
- ParatgeNeoprof expérimenté
La pratique de garder tout le monde dans de grandes salles a pris fin en 2010 suite à un accord avec les syndicats : comme par hasard au moment où un documentaire dénonçait cette pratique.
Depuis, les profs doivent être gardés soit dans une pièce de leur école soit dans une pièce d'un des bâtiments du département de l'Éducation de la ville de NY.
Les arbitres chargés de se prononcer sur chaque cas n'étant plus payés par le département qui leur doit des millions (!), les "inculpés" doivent attendre des années dans cette situation...
Depuis, les profs doivent être gardés soit dans une pièce de leur école soit dans une pièce d'un des bâtiments du département de l'Éducation de la ville de NY.
Les arbitres chargés de se prononcer sur chaque cas n'étant plus payés par le département qui leur doit des millions (!), les "inculpés" doivent attendre des années dans cette situation...
- JaneMonarque
Paratge a écrit:Jane a écrit:On peut faire pareil avec les élèves pénibles ?
Non, là c'est fasciste !
Tss tss... C'est une mesure de sauvegarde ! :lol:
- SaphyrNiveau 9
Je me suis posée la même question! C'est pas possible autrement...Cath a écrit:C'est une blague ?
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"Ecoutez, mon vieux, peu importe qu'un homme vive trente ou cent ans, dans la mesure où il fait quelque chose qui en vaut la peine avant de casser sa pipe", Etats d'urgence, André Brink.
“I'm right and you're wrong, I'm big and you're small, and there's nothing you can do about it.”, Matilda, Roald Dahl
- ParatgeNeoprof expérimenté
Regardez donc l'article.
- SaphyrNiveau 9
J'ai lu l'article, c'est juste que cela me paraît surréaliste.
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"Ecoutez, mon vieux, peu importe qu'un homme vive trente ou cent ans, dans la mesure où il fait quelque chose qui en vaut la peine avant de casser sa pipe", Etats d'urgence, André Brink.
“I'm right and you're wrong, I'm big and you're small, and there's nothing you can do about it.”, Matilda, Roald Dahl
- ParatgeNeoprof expérimenté
C'est le monde merveilleux dans lequel nous vivons.
- ParatgeNeoprof expérimenté
Pour les anglicistes, des infos supplémentaires :
http://en.wikipedia.org/wiki/Reassignment_centers
http://en.wikipedia.org/wiki/The_Rubber_Room
http://en.wikipedia.org/wiki/Reassignment_centers
http://en.wikipedia.org/wiki/The_Rubber_Room
- henrietteMédiateur
Précision tout de même, Paratge, l'article du NYT que tu cites date du 10/10/2007 : y a-t-il eu une évolution depuis ?
- CeladonDemi-dieu
Le hoaxbuster ignore cette "info".
- henrietteMédiateur
Et pour cause semble-t-il, car l'article en tout cas se trouve bien dans les archives du New-York Times... à moins que ce site lui-même ne soit un fake du vrai site du vrai journal ?Celadon a écrit:Le hoaxbuster ignore cette "info".
- ParatgeNeoprof expérimenté
henriette a écrit:Et pour cause semble-t-il, car l'article en tout cas se trouve bien dans les archives du New-York Times... à moins que ce site lui-même ne soit un fake du vrai site du vrai journal ?Celadon a écrit:Le hoaxbuster ignore cette "info".
Rubber room est une expression familière pour Temporary Reassignment Center.
La pratique de garder tout le monde dans de grandes salles a pris fin en 2010 suite à un accord avec les syndicats : comme par hasard au moment où un documentaire dénonçait cette pratique.
Depuis, les profs doivent être gardés soit dans une pièce de leur école soit dans une pièce d'un des bâtiments du département de l'Éducation de la ville de NY.
Les arbitres chargés de se prononcer sur chaque cas n'étant plus payés par le département qui leur doit des millions (!), les "inculpés" doivent attendre des années dans cette situation...
http://www.huffingtonpost.com/2012/10/16/rubber-rooms-in-new-york-city-22-million_n_1969749.html
http://www.nytimes.com/2010/04/16/nyregion/16rubber.html?_r=0
http://www.newyorker.com/reporting/2009/08/31/090831fa_fact_brill
http://www.nydailynews.com/new-york/education/city-schools-rubber-rooms-bounce-back-article-1.1184406
- DaphnéDemi-dieu
Bon, avec de bons bouquins à se mettre sous la dent, si on est rémunéré, vous croyez que c'est pire que certaines classes à tenir ? Franchement, non.
- ParatgeNeoprof expérimenté
Précision : le service public n'a pas l'apanage de ce genre de pratiques.
Des entreprises du type France Telecom, pour pousser les salariés vers la sortie, leur assignent une mission plus ou moins bidon et les affectent dans des locaux sans ligne téléphonique et sans ordinateurs où ils sont tenus d'exercer leur « travail ».
Ces gens ne voient plus personne de l'entreprise, n'ont plus de contact avec leurs collègues ou leur hiérarchie.
Le harcèlement moral fait partie intégrante du « management moderne ».
Dans l'Éduknat' où on adore copier ce qui se fait ailleurs, si possible sur le mode du grotesque, nul doute que ça donne des idées à nos « managers » maison.
Des entreprises du type France Telecom, pour pousser les salariés vers la sortie, leur assignent une mission plus ou moins bidon et les affectent dans des locaux sans ligne téléphonique et sans ordinateurs où ils sont tenus d'exercer leur « travail ».
Ces gens ne voient plus personne de l'entreprise, n'ont plus de contact avec leurs collègues ou leur hiérarchie.
Le harcèlement moral fait partie intégrante du « management moderne ».
Dans l'Éduknat' où on adore copier ce qui se fait ailleurs, si possible sur le mode du grotesque, nul doute que ça donne des idées à nos « managers » maison.
- retraitéeDoyen
Peillon, les dirigeants du SGEN et de l'UNSA , Meirieu, etc dans une grande salle pour les empêcher de nuire, le rêve !
- egometDoyen
Paratge a écrit:Précision : le service public n'a pas l'apanage de ce genre de pratiques.
Des entreprises du type France Telecom, pour pousser les salariés vers la sortie, leur assignent une mission plus ou moins bidon et les affectent dans des locaux sans ligne téléphonique et sans ordinateurs où ils sont tenus d'exercer leur « travail ».
Ces gens ne voient plus personne de l'entreprise, n'ont plus de contact avec leurs collègues ou leur hiérarchie.
Le harcèlement moral fait partie intégrante du « management moderne ».
Dans l'Éduknat' où on adore copier ce qui se fait ailleurs, si possible sur le mode du grotesque, nul doute que ça donne des idées à nos « managers » maison.
Conséquence logique d'un refus de prendre des décisions désagréables.
Soit les employés ne donnent pas satisfaction et on les licencie, soit on les réintègrent.
Mais comme c'est difficile politiquement (pour les fonctionnaires) ou impossible juridiquement (pour les salariés du privés), on écarte les gens sous des prétextes hypocrites et on leur inflige beaucoup de souffrances inutiles.
_________________
Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- KimberliteExpert
Franchement... tu as déjà bossé dans une entreprise privée???
Conséquence logique d'un refus de prendre des décisions désagréables.
Soit les employés ne donnent pas satisfaction et on les licencie, soit on les réintègrent.
Mais comme c'est difficile politiquement (pour les fonctionnaires) ou impossible juridiquement (pour les salariés du privés), on écarte les gens sous des prétextes hypocrites et on leur inflige beaucoup de souffrances inutiles.
J'ai l'impression que tu vis dans un autre monde.
Ne fréquentes-tu que des patrons et des cadres qui ont le même discours que toi?
Ce genre de situation ne se retrouve pas qu'en France: c'est aussi appliqué dans des pays où l'on peut licencier bien plus facilement (Suisse par exemple).
La nature humaine n'est pas toujours jolie jolie, et mène a bien des décisions paradoxales, dont des décisions qui ne sont pas à l'avantage de l'entreprise elle-même!
Beaucoup de personnes frustrées aiment à avoir des souffre-douleur, aiment humilier les autres...
En plus, un salarié "mouton noir" ça permet de servir d'exemple :-D
Ça sert aussi à certains salariés à se faire bien voir par leur chefs (dans un monde où l'on fonctionne de plus en plus sur des indices de productivité, descendre les performances d'une personne peut permettre de valoriser celles des autres).
K.
- egometDoyen
KinetteKinette a écrit:Franchement... tu as déjà bossé dans une entreprise privée???
Conséquence logique d'un refus de prendre des décisions désagréables.
Soit les employés ne donnent pas satisfaction et on les licencie, soit on les réintègrent.
Mais comme c'est difficile politiquement (pour les fonctionnaires) ou impossible juridiquement (pour les salariés du privés), on écarte les gens sous des prétextes hypocrites et on leur inflige beaucoup de souffrances inutiles.
J'ai l'impression que tu vis dans un autre monde.
Ne fréquentes-tu que des patrons et des cadres qui ont le même discours que toi?
Ce genre de situation ne se retrouve pas qu'en France: c'est aussi appliqué dans des pays où l'on peut licencier bien plus facilement (Suisse par exemple).
La nature humaine n'est pas toujours jolie jolie, et mène a bien des décisions paradoxales, dont des décisions qui ne sont pas à l'avantage de l'entreprise elle-même!
Beaucoup de personnes frustrées aiment à avoir des souffre-douleur, aiment humilier les autres...
En plus, un salarié "mouton noir" ça permet de servir d'exemple :-D
Ça sert aussi à certains salariés à se faire bien voir par leur chefs (dans un monde où l'on fonctionne de plus en plus sur des indices de productivité, descendre les performances d'une personne peut permettre de valoriser celles des autres).
K.
C'est vrai, il n'y a pas que des raisons légales qui empêchent les patrons des entreprises privées de prendre des décisions désagréables. Il y a aussi la connerie et parfois le goût du pouvoir. Je dirai plus souvent par connerie ou lâcheté que par tyrannie, ou plutôt d'abord par connerie, la tyrannie vient ensuite avec l'habitude.
J'aurais dû écrire "comme c'est difficile politiquement ou impossible juridiquement (pour les fonctionnaires comme pour les salariés du privé)". C'est plus exact. Merci d'avoir attiré mon attention sur ce point.
Le souffre-douleur, on ne cherche pas à le faire partir. On le garde avec soi. C'est un phénomène assez différent de la mise au placard, mais tous deux sont douloureux, j'en conviens. Le cas précis de la rubber room ne me paraît pas relever d'une volonté sadique, parce que ceux qui décident de mettre de côté les travailleurs ne sont pas là pour voir les conséquences de leurs actes. On ne vire pas, on ne dispense pas non plus les employés de leurs obligations (puisqu'ils sont payés), on temporise. Au départ, la décision n'est pas totalement absurde. Un professeur qui est accusé d'un acte grave, mettons un acte à caractère sexuel, il est parfois nécessaire de l'écarter temporairement de sa classe, pour des raisons d'ordre public et de prudence. Le temps de mettre les choses au point. Et il n'est pas insensé de rappeler qu'il est quand même au "travail". Ça finit par faire du mal, mais indirectement, parce que ça se prolonge au-delà de tout ce qui est raisonnable et parce que ça devient un système huilé avec des salles dédiées. Je crois que c'est surtout le fait d'une machine administrative qui devient absurde. Et quand je dis machine administrative, j'ai bien conscience qu'une grosse entreprise peut avoir une administration tout aussi absurde qu'une ministère.
Et oui, j'ai déjà travaillé en entreprise, à des postes très modestes.
Et juste un tout petit exemple personnel, pour montrer comment on peut être très dur sans s'en rendre compte. Dans une procédure de recrutement, au moment d'annoncer les résultats, on passe un quart d'heure à tourner autour du pot, au lieu de dire tout simplement au candidat qu'on a choisi quelqu'un d'autre. Je n'étais pas le candidat, j'avais participé à la décision, mais je devais bien laisser ma supérieure parler...
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- LefterisEsprit sacré
Paratge a écrit:Précision : le service public n'a pas l'apanage de ce genre de pratiques.
Des entreprises du type France Telecom, pour pousser les salariés vers la sortie, leur assignent une mission plus ou moins bidon et les affectent dans des locaux sans ligne téléphonique et sans ordinateurs où ils sont tenus d'exercer leur « travail ».
Ces gens ne voient plus personne de l'entreprise, n'ont plus de contact avec leurs collègues ou leur hiérarchie.
Le harcèlement moral fait partie intégrante du « management moderne ».
Dans l'Éduknat' où on adore copier ce qui se fait ailleurs, si possible sur le mode du grotesque, nul doute que ça donne des idées à nos « managers » maison.
Ca se fait partout: c'est la raison de mon arrivée dans l'EN. Après des années de carrière sans incident, j'ai eu la malencontreuse idée d'accepter un mandat syndical, et de l'exercer sans arrière-pensées, c'est-à-dire en faisant ce qu'on a théoriquement le droit de faire , affrontant au besoin la hiérarchie, publiant des articles pas toujours amènes, et gagnant des litiges.
La vengeance est arrivée : dans un premier temps, on ne pouvait pas m'attaquer directement, on s'est donc contenté de m' "oublier" pour l'avancement.
Puis -comme je l'ai su après - il y avait des tractations avec les organes du syndicat au-dessus, où l'on jouait des intérêts individuels (avancements, mutations hors mouvement, octroi de jours de détachement "hors-quota", etc.) , lesquels se trouvaient mis en péril par mon attitude (notamment ne pas céder sur le droit , ce qui ne permettait plus les discussions "entre deux portes") .
Donc, conflit interne, dissolution autocratique du syndicat régional par asphyxie : ceux qui ne connaissent pas le monde syndical, cela consiste à retirer les décharges des délégués , qui se voient ainsi livrés à l'administration. Et là, j'en arrive aux pratiques :
- déplacé d'office sur la circonscription administrative , au lieu d'être reversé dans mon service
- mis dans un placard ou j'exerçais un "travail" tout au plus de catégorie C débutant( j'étais cadre A, spécialisé dans deux domaines assez pointus)
- refus d'inscription au tableau d'avancement (non-proposition systématique)
- consigne de rétrograder ma notation (ce qui fut fait) , pour me barrer définitivement puisque j'étais promouvable.
- impossibilité d'être muté , en raison du pourrissement de mon dossier par la baisse de note et la "placardisation"
- impossibilité d'avancer, puisque je n'occupais plus un poste ad hoc
- refus de la hiérarchie de me recevoir, impossible d'avoir un interlocuteur,
Bref un cercle vicieux, avec un verrouillage total , qui m'a amené à passer le capes en catimini (pour en arriver là, hein ... je l'avais déjà eu dans le passé et j'avais laissé tomber, tellement ça vaut la peine... ) pendant des congés pour les prendre de court, et me soustraire à ces agissements en cas de réussite grâce au détachement d'office.
Et après, ça a été la guerre du reclassement : refus de fournir mon dossier, refus passif de répondre aux courriers pour des pièces justificatives pour que je perde mon ancienneté, états de services incomplets. D'où plusieurs années de recours...
La technique est simple en fait : c'est isoler la personne, provoquer des actes illégaux, mais dont personne n'est responsable directement, amener la victime à n'avoir plus aucun interlocuteur, à se battre seul contre une machine, comme si justement il était dans une pièce capitonnée, à s'épuiser en recours , courriers.
C'est pour faire lâcher prise, chaque action pour se débattre ressemblant à un collet étrangleur : plus on tire, plus ça serre. C'est aussi pour faire des exemples: du jour au lendemain , quelqu'un qui avait une carrière, qui était reconnu, n'a plus rien, est mis à l'index, broyé...
Ca terrorise vraiment les autres , et je peux dire que le stress que ça engendre est terrible : je ne dépassais pas deux heures de sommeil par nuit, j'avais pris dix kilos , et ma tension -parfaite normalement, de sportif - était montée à 16 ...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
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