Vincent Peillon a proposé de geler l’avancement automatique des enseignants et de tous les fonctionnaires de l'Education nationale

C’est une proposition choc qui devrait replacer le sujet des économies au cœur du débat public. Alors que l’Elysée réunit samedi le deuxième conseil stratégique de la dépense publique, le ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon, devrait faire une proposition explosive : le gel des promotions et avancements automatiques, non seulement des enseignants, mais de l’ensemble des fonctionnaires. Une mesure qui représente potentiellement 1,2 milliard d’euros d’économies par an, selon les estimations de la Cour des comptes, dans son rapport sur la dépense publique de juin dernier.

L’exécutif s’est engagé à réduire les dépenses publiques de 50 milliards d’euros d’ici 2017, voir davantage afin de financer des baisses de charges et d’impôts programmées pour les entreprises . Le chantier des économies est désormais piloté directement par l’Elysée. A cet effet, le calendrier budgétaire a été avancé : les différents ministres ont commencé, cette semaine, à défiler à Bercy afin de présenter leurs pistes d’économies. Vincent Peillon était reçu ce mercredi.

C’est une proposition choc qui devrait replacer le sujet des économies au cœur du débat public. Alors que l’Elysée réunit samedi le deuxième conseil stratégique de la dépense publique, le ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon, devrait faire une proposition explosive : le gel des promotions et avancements automatiques, non seulement des enseignants, mais de l’ensemble des fonctionnaires. Une mesure qui représente potentiellement 1,2 milliard d’euros d’économies par an, selon les estimations de la Cour des comptes, dans son rapport sur la dépense publique de juin dernier.

C'est une proposition choc qui devrait provoquer des remous. Alors que le gouvernement a ouvert la chasse aux dépenses publiques - plus de 50 milliards d'euros sont à trouver de 2015 à 2017 -, Vincent Peillon a voulu apporter sa contribution. L'idée du ministre de l'Éducation, qu'il comptait soumettre mercredi à Bernard Cazeneuve, son homologue du budget: geler pendant 2 ans les avancements automatiques à l'ancienneté et les promotions des quelque 5 millions de fonctionnaires. C'est-à-dire de l'ensemble de la fonction publique, et pas seulement des agents de l'Éducation nationale. Cette mesure permettrait d'économiser 1,2 milliard par an. Vincent Peillon devrait aussi défendre cette proposition samedi à l'Élysée, lors de la deuxième réunion du conseil stratégique de la dépense publique, piloté par François Hollande. La mettre en pratique serait d'autant plus impopulaire que le point d'indice, autre composante du salaire des fonctionnaires, n'a pas été revalorisé depuis 2010. Un tour de vis supplémentaire braquerait les fonctionnaires, à qui Jean-Marc Ayrault a assuré que les économies ne se feraient pas «sur leur dos».

albertine02 a écrit:bon…..la coupe est pleine.

Quand part-il ?

John a écrit:S'ils veulent faire des économies, ils n'ont qu'à supprimer la réforme des rythmes scolaires  

arcenciel a écrit:On devrait tous descendre dans la rue, tiens!

albertine02 a écrit:bon…..la coupe est pleine.

Quand part-il ?

John a écrit:S'ils veulent faire des économies, ils n'ont qu'à supprimer la réforme des rythmes scolaires qui coûte des centaines de millions d'euros, voire des milliards d'euros par an à l'Etat et aux collectivités.

brin d'acier a écrit:Est-ce que cela signifie qu'on ne pourra changer d'échelon qu'après une inspection ??

John a écrit:

brin d'acier a écrit:Est-ce que cela signifie qu'on ne pourra changer d'échelon qu'après une inspection ??

Pour moi, cela signifie que le changement d'échelon sera attribué non plus en fonction d'un pourcentage (20% au grand choix, 50% au choix, 30% à l'ancienneté), mais en fonction d'un barème.
Autrement dit, tant que l'agent n'a pas atteint la note X/100, il ne changera pas d'échelon, même s'il fait partie des 20% qui sont les mieux notés.