- leyadeEsprit sacré
marininha a écrit:
- L’Assommoir de Zola, qui m'a bouleversée, je n'ai pas pu ouvrir un autre livre pendant des semaines, j'étais hantée par le destin impitoyable de Gervaise.
Pareil....
- IsidoriaDoyen
Je vais répéter mais tant pis:
- Laclos que je lis et relis avec toujours autant de ferveur,
- Dostoïevski
- L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera
- Rimbaud, impossible de m'en lasser, certains de ses poèmes me font vibrer sans que je puisse l'expliquer.
- sans pouvoir dire qu'il a changé ma vie la lecture et l'étude de Jaccottet pour le programme de Tl m'a beaucoup touchée.
- et j'ai oublié le théâtre, Phèdre, dont je connais des passages par coeur
- Laclos que je lis et relis avec toujours autant de ferveur,
- Dostoïevski
- L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera
- Rimbaud, impossible de m'en lasser, certains de ses poèmes me font vibrer sans que je puisse l'expliquer.
- sans pouvoir dire qu'il a changé ma vie la lecture et l'étude de Jaccottet pour le programme de Tl m'a beaucoup touchée.
- et j'ai oublié le théâtre, Phèdre, dont je connais des passages par coeur
- adelaideaugustaFidèle du forum
Seifer a écrit:adelaideaugusta a écrit:Cripure a écrit:
Comme quoi un prof de lettres et un prof de maths avec vingt ans et quelques de différence peuvent avoir trois de leurs auteurs les plus marquants en commun.
Les jeunes ne connaissent même plus le nom de Dostoïevski ! Le crime gratuit de Raskolnikov assassinant la vieille, le prince Muichkine, les quatre frères Karamazof, les Souvenirs de la maison des morts...
Faux. A un moment il faudrait arrêter de tous les prendre pour des truffes.
Je me réjouis si tu peux leur faire lire les grands auteurs.
Je ne demande qu'à le croire. En tous cas, c'est sûrement une élite, qui ne passe pas deux heures par jour sur facebook ou cramponnée à son téléphone portable.
_________________
"Instruire une nation, c'est la civiliser.Y éteindre les connaissances, c'est la ramener à l'état primitif de la barbarie." (Diderot)
"Un mensonge peut faire le tour du monde pendant que la vérité se met en route". (Mark Twain)
"Quand les mots perdent leur sens, les hommes perdent leur liberté".(Confucius)
- adelaideaugustaFidèle du forum
Isidoria a écrit:Je vais répéter mais tant pis:
- Laclos que je lis et relis avec toujours autant de ferveur,
- Dostoïevski
- L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera
- Rimbaud, impossible de m'en lasser, certains de ses poèmes me font vibrer sans que je puisse l'expliquer.
Il te reste à apprendre par coeur Le bateau ivre !
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"Instruire une nation, c'est la civiliser.Y éteindre les connaissances, c'est la ramener à l'état primitif de la barbarie." (Diderot)
"Un mensonge peut faire le tour du monde pendant que la vérité se met en route". (Mark Twain)
"Quand les mots perdent leur sens, les hommes perdent leur liberté".(Confucius)
- IsidoriaDoyen
Dans mon ancien lycée, les professeurs d'espagnol faisaient lire crime et chatiment en espagnol. Les élèves de 1ère m'en parlaient souvent et beaucoup l'ont cité au bac comme une lecture qui les a marqués.
- OsmieSage
Gryphe a écrit:Les livres qui ont changé votre vie ?
La Bible, what else ?
Parce que c'est l’assurance d'être aimé au-delà de tout ce qu'on pourrait imaginer, parce que c'est l'assurance que la vie sera toujours plus forte que la mort, parce que que c'est la conviction que la vie vaut la peine d'être vécue et que ça vaut la peine de se battre à notre tour pour la rendre belle à ceux qui nous entourent.
Oui, euh, bon, on ne rigole pas. :lol:
Je ne rigole pas mais je ne vois pas le lien entre la Bible et ce que tu écris.
- PatissotDoyen
C'est sûr que ni l'Ecclesiaste ni le livre de Job ne remplissent le coeur de l'incroyant d'allégresse.
_________________
« Déjà, certaines portions de ma vie ressemblent aux salles dégarnies d'un palais trop vaste, qu'un propriétaire appauvri renonce à occuper tout entier. »
- CarabasVénérable
Enfant, tous les Comtesse de Ségur. Ils m'ont donné le goût d'une langue bien écrite, d'un vocabulaire recherché. Je me suis mise à aimer le XIXe siècle et les histoires du XIXe siècle.
Plus tard, Pearl Buck. Avec elle, j'ai découvert la culture chinoise et je m'y intéresse toujours.
Maupassant, quelles que soient les oeuvre. J'aime son style, son humour, son désespoir... son réalisme et son fantastique.
Dostoïevsky, Crime et Châtiment. J'adore l'engregnage dans lequel est pris Raskolnikov.
Le Pavillon d'Or de Mishima: J'ai adoré toute cette réflexion sur la beauté.
Camus, avec l'Etranger et La Peste. J'ai mis du temps à les apprécier, mais je dirais que ces œuvres m'ont marquée. Il a une vision très pessimiste de la société, mais arrive quand même à porter un "message" (beurk! :lol: ) humaniste. "L'important est de bien faire son métier".
1984, Orwell. 1er livre de SF et prise de conscience que non, la SF, ça ne raconte pas que des histoires de p'tits hommes verts. Depuis, j'aime la SF.
Plus tard, Pearl Buck. Avec elle, j'ai découvert la culture chinoise et je m'y intéresse toujours.
Maupassant, quelles que soient les oeuvre. J'aime son style, son humour, son désespoir... son réalisme et son fantastique.
Dostoïevsky, Crime et Châtiment. J'adore l'engregnage dans lequel est pris Raskolnikov.
Le Pavillon d'Or de Mishima: J'ai adoré toute cette réflexion sur la beauté.
Camus, avec l'Etranger et La Peste. J'ai mis du temps à les apprécier, mais je dirais que ces œuvres m'ont marquée. Il a une vision très pessimiste de la société, mais arrive quand même à porter un "message" (beurk! :lol: ) humaniste. "L'important est de bien faire son métier".
1984, Orwell. 1er livre de SF et prise de conscience que non, la SF, ça ne raconte pas que des histoires de p'tits hommes verts. Depuis, j'aime la SF.
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- User21929Expert
L'annuaire : j'y ai retrouvé la femme de ma vie
- User17706Bon génie
SplendideWhypee a écrit:L'annuaire : j'y ai retrouvé la femme de ma vie
- TristanaVénérable
zeprof a écrit:PauvreYorick a écrit:
Pour Belle du seigneur, je me demande s'il n'y a pas un âge pour le lire, au-delà duquel on en profite moins.
en tout cas il doit falloir avoir un certain état d'esprit, je crois que c'est le seul livre que je peux dire clairement avoir détesté.
Je l'ai trouvé rempli de poncifs et de lieux communs, le personnage féminin est à hurler, le fameux Solal est pour moi d'un vide insondable... creux et pathétique.
c'est il me semble le seul livre à m'être tombé des mains... je me suis acharnée dessus un moment puis à la 300e page j'ai abandonné, je ne l'ai jamais fini.
C'est probablement le seul livre que j'ai commencé en le détestant (effectivement, pas mal de poncifs, un personnage féminin qui semble idiot, Solal trop beau pour être vrai, etc) et que j'ai terminé en pleurant et en jurant que c'était mon livre préféré. Je ne sais pas comment ça s'est transformé, je ne sais pas pourquoi je me suis accrochée alors que je n'ai aucun problème à lâcher un livre quand les premières pages m'ennuient, mais ce texte m'a bouleversée ; je le trouve d'une grande maîtrise par la variété des styles utilisés, par la psychologie de ces personnages qui n'ont en fait rien à voir avec l'image qu'on peut s'en faire au départ, par la fragilité immense de deux êtres qui sont beaux mais incapables d'aimer leurs corps (ah, Ariane et ses bains à répétition, son angoisse à l'idée que son ventre émette un bruit en la présence de Solal ; et lui, qui méprise autant qu'il chérit l'amour d'Ariane, qu'il sait lié à ses dents parfaitement alignées...), par cet amour magnifique mais qui ne peut se réaliser et doit forcément les détruire.
A part le texte de Cohen, je crois que je dois citer le Conte du Graal de Chrétien de Troyes, parce que la littérature médiévale occupe une grande place dans mon imaginaire, dans ma vie, et que je n'ai jamais été aussi touchée que par ces quelques gouttes de sang sur la neige qui mettent Perceval dans un état de transe absolue...
Tess d'Urberville de Thomas Hardy, parce que je trouve ce texte d'une grande beauté ; son rapport à la nature et sa vision naturelle de la condition féminine m'ont éblouie.
Peu de textes poétiques m'ont touchée autant que Bérénice de Racine, et cette déchirure entre le pouvoir et l'amour.
- CarabasVénérable
Ah oui, Tess... et aussi Jude l'Obscur, du même Hardy. Fabuleux et terrible à la fois.
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- LefterisEsprit sacré
Il est évident que ça présuppose la croyance, sinon, quel ennui , hormis quelques passages de comique involontaire ... Je suis connaisseur du texte, un peu pour les mêmes raisons que Voltaire qui reste mon meilleur prisme pour la lire :diable: (le talent en moins) , et le NT est intéressant aussi pour un helléniste, on y voit la langue se transformer, se simplifier, certains mots du lexique prendre une autre acception..Patissot a écrit:C'est sûr que ni l'Ecclesiaste ni le livre de Job ne remplissent le coeur de l'incroyant d'allégresse.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- SeiGrand Maître
La poésie de Baudelaire, redécouverte après le Bac, a été une claque froide, vertigineuse, qui changea tout mon rapport à la littérature. À mon goût, mille fois plus génial que Rimbaud.
La modernité, la sensibilité et l'humour de Stendhal ne cessent de m'accompagner. J'en suis un peu amoureuse. Mon Lucien Leuwen tombe en morceaux à force d'avoir été lu.
Le Bruit et la Fureur... Caddie sentait comme les arbres... Est-il possible ?
Proust, bien sûr. Il raconte ailleurs.
L'Iliade et L'Odyssée... Tant de force après tant de siècles m'ont fait chavirer d'émotion.
Kafka, et aussi Walser. L'ironie et le mordant d'un humour si loin du moins qu'ils ont changé ma vie.
Cet été, et j'étais heureuse de cette rencontre car il faisait bien loin qu'un livre n'avait pas changé ma vie : Kawabata. Des petits pans de couverture élégamment et pudiquement soulevés pour laisser entrevoir au lecteur de petits bouts secrets d'humanité.
J'écris du théâtre, et Beckett a été un choc, rarement inégalé.
La modernité, la sensibilité et l'humour de Stendhal ne cessent de m'accompagner. J'en suis un peu amoureuse. Mon Lucien Leuwen tombe en morceaux à force d'avoir été lu.
Le Bruit et la Fureur... Caddie sentait comme les arbres... Est-il possible ?
Proust, bien sûr. Il raconte ailleurs.
L'Iliade et L'Odyssée... Tant de force après tant de siècles m'ont fait chavirer d'émotion.
Kafka, et aussi Walser. L'ironie et le mordant d'un humour si loin du moins qu'ils ont changé ma vie.
Cet été, et j'étais heureuse de cette rencontre car il faisait bien loin qu'un livre n'avait pas changé ma vie : Kawabata. Des petits pans de couverture élégamment et pudiquement soulevés pour laisser entrevoir au lecteur de petits bouts secrets d'humanité.
J'écris du théâtre, et Beckett a été un choc, rarement inégalé.
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"Humanité, humanité, engeance de crocodile."
- GuizmoNiveau 2
Le Monde de Sophie, tout simplement.
- AemiliaExpert
Ma liste est beaucoup moins "prof de français" que les vôtres...
Je n'ai jamais autant lu que quand j'étais enfant/ado, depuis le CP jusqu'en 3e, je dévorais plusieurs livres par semaine (au désespoir de mes parents qui voyaient la lumière allumée dans ma chambre jusque tard dans la nuit...). Je lisais tout, et ma mère me laissait tout lire, partant du principe que lire est forcément positif. Si je comprenais ce que je lisais, c'était que j'étais assez grande, et si je ne comprenais pas tout, cela ne pouvait pas me faire de mal, au pire je prenais un autre livre !
- Le premier fut un "Comtesse de Ségur", comme beaucoup ici. Ma mère nous lisait, à moi et à ma soeur, les Malheurs de Sophie depuis des années. Vers 7 ans, c'est le premier "vrai" livre que j'ai voulu lire toute seule. J'étais enfin indépendante
- Entre le CM2 et la 5e, j'ai lu beaucoup de livres qui n'étaient a priori pas destinés à un enfant de mon âge : Racines (sur l'esclavage) La série de la Bicyclette bleue ("ça n'est pas un peu difficile pour ton âge", m'avait pudiquement demandé ma professeur de français ) Moi, Christianne F... J'avais d'ailleurs inscrit ce dernier sur la liste de suggestions du CDI. On m'avait répondu qu'il était trop difficile pour le collège. Je l'avais également prêté à une copine, qui m'avait avoué ensuite que ses parents en avaient un exemplaire, mais l'avaient caché en attendant qu'elle soit assez grande pour le lire. Quelques exemples donc, qui m'ont fait prendre conscience à quel point j'étais libre en terme de lecture, et que ça n'était pas partout pareil !
- Ne riez pas, mais la série Harry Potter a vraiment été une révélation ! j'avais d'ailleurs le même âge que les héros, puisque j'ai lu les 3 premiers tomes pendant les grandes vacances entre le CM2 et la 6e ! Je me souviens parfaitement de la sortie du tome 4, que j'avais acheté le jour même et que j'avais lu intégralement dans la nuit. Je me rappelle m'être dit à l'époque que ce serait mon livre préféré de tous les temps ! Encore aujourd'hui j'aime énormément cette série, et suis toujours déçue de constater que les majorité des élèves ne la connaissent pas, ou seulement à travers les films.
- Il y a une période de mon adolescence durant laquelle je lisais tout ce qui mon tombait sous la main concernant la Seconde Guerre mondiale et la déportation (d'ailleurs je n'en peux plus, j'ai dû faire une overdose), mais Si c'est un homme m'avait vraiment marquée.
- Enfin, quand j'étais au lycée, je mettais mon argent de poche dans des livres de Barjavel (tous les mercredis, j'allais à la Fnac pour en acheter un). J'ai ainsi découvert que j'aimais la science-fiction (qui dans mon esprit traitait forcément du futur et des extra-terrestres !). Mais le livre qui m'a le plus marquée de cet auteur a été l'Enchanteur
Je n'ai jamais autant lu que quand j'étais enfant/ado, depuis le CP jusqu'en 3e, je dévorais plusieurs livres par semaine (au désespoir de mes parents qui voyaient la lumière allumée dans ma chambre jusque tard dans la nuit...). Je lisais tout, et ma mère me laissait tout lire, partant du principe que lire est forcément positif. Si je comprenais ce que je lisais, c'était que j'étais assez grande, et si je ne comprenais pas tout, cela ne pouvait pas me faire de mal, au pire je prenais un autre livre !
- Le premier fut un "Comtesse de Ségur", comme beaucoup ici. Ma mère nous lisait, à moi et à ma soeur, les Malheurs de Sophie depuis des années. Vers 7 ans, c'est le premier "vrai" livre que j'ai voulu lire toute seule. J'étais enfin indépendante
- Entre le CM2 et la 5e, j'ai lu beaucoup de livres qui n'étaient a priori pas destinés à un enfant de mon âge : Racines (sur l'esclavage) La série de la Bicyclette bleue ("ça n'est pas un peu difficile pour ton âge", m'avait pudiquement demandé ma professeur de français ) Moi, Christianne F... J'avais d'ailleurs inscrit ce dernier sur la liste de suggestions du CDI. On m'avait répondu qu'il était trop difficile pour le collège. Je l'avais également prêté à une copine, qui m'avait avoué ensuite que ses parents en avaient un exemplaire, mais l'avaient caché en attendant qu'elle soit assez grande pour le lire. Quelques exemples donc, qui m'ont fait prendre conscience à quel point j'étais libre en terme de lecture, et que ça n'était pas partout pareil !
- Ne riez pas, mais la série Harry Potter a vraiment été une révélation ! j'avais d'ailleurs le même âge que les héros, puisque j'ai lu les 3 premiers tomes pendant les grandes vacances entre le CM2 et la 6e ! Je me souviens parfaitement de la sortie du tome 4, que j'avais acheté le jour même et que j'avais lu intégralement dans la nuit. Je me rappelle m'être dit à l'époque que ce serait mon livre préféré de tous les temps ! Encore aujourd'hui j'aime énormément cette série, et suis toujours déçue de constater que les majorité des élèves ne la connaissent pas, ou seulement à travers les films.
- Il y a une période de mon adolescence durant laquelle je lisais tout ce qui mon tombait sous la main concernant la Seconde Guerre mondiale et la déportation (d'ailleurs je n'en peux plus, j'ai dû faire une overdose), mais Si c'est un homme m'avait vraiment marquée.
- Enfin, quand j'étais au lycée, je mettais mon argent de poche dans des livres de Barjavel (tous les mercredis, j'allais à la Fnac pour en acheter un). J'ai ainsi découvert que j'aimais la science-fiction (qui dans mon esprit traitait forcément du futur et des extra-terrestres !). Mais le livre qui m'a le plus marquée de cet auteur a été l'Enchanteur
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Professeur de lettres classiques déclassée
Mon blog "culture et humeurs, humour et coups de coeur" : https://fortyfiveweeks.wordpress.com/
- CasparProphète
La nuit des temps, un beau livre que je n'ose plus relire tant il me tord le coeur à chaque fois... et pourtant je ne suis pas un romantique fleur bleue, loin de là. En revanche, Ravage est stupidement technophobe et anti-intellectuel.
- JPhMMDemi-dieu
Le Banquet.
L'Iliade.
Les liaisons dangereuses.
Le monde perdu.
Dagon.
Au cœur des ténèbres.
Lettres à un jeune poète.
Venus erotica.
Lapinot et les carottes de Patagonie.
et d'autres encore.
L'Iliade.
Les liaisons dangereuses.
Le monde perdu.
Dagon.
Au cœur des ténèbres.
Lettres à un jeune poète.
Venus erotica.
Lapinot et les carottes de Patagonie.
et d'autres encore.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Marie LaetitiaBon génie
Aemilia a écrit:
- Le premier fut un "Comtesse de Ségur", comme beaucoup ici. Ma mère nous lisait, à moi et à ma soeur, les Malheurs de Sophie depuis des années.
Magnifique livre!Aemilia a écrit:
Racines (sur l'esclavage)
Aemilia a écrit:
- Ne riez pas, mais la série Harry Potter a vraiment été une révélation ! j'avais d'ailleurs le même âge que les héros, puisque j'ai lu les 3 premiers tomes pendant les grandes vacances entre le CM2 et la 6e !
J'ai lu HP quand j'ai commencé à enseigner... parce que c'était sorti depuis un an... bon bon bon...
- Spoiler:
espèce de jeunette, va!
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- AemiliaExpert
Marie Laetitia a écrit:
J'ai lu HP quand j'ai commencé à enseigner... parce que c'était sorti depuis un an... bon bon bon...
- Spoiler:
espèce de jeunette, va!
Hi hi, ça fait le même effet à mes collègues ! l'autre jour, ils ont halluciné en apprenant qu'en 1998, j'étais en CM1 ! pourtant, ils savent bien que je suis jeune (même plus jeune que certaines surveillantes, c'est dire )
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Professeur de lettres classiques déclassée
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- Aranel53Niveau 10
Bel-Ami a écrit:Je vais prendre le contre-pied mais le livre qui d'une certaine façon à changé ma vie est...Les aventures d'un chien perdu.
- Moi aussi !:
Purée carrément... j'avais complètement oublié ce livre et je viens d'avoir les larmes aux yeux rien qu'en lisant le titre. Submergé de souvenirs. :)Moi aussi il m'avait beaucoup marqué.
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« Comme le feu de la pierre ne sort, Sans la frapper du fer par violence : Semblablement sans faire grand effort, La Vérité ne sort en évidence. »
Guillaume De La Perrière, 1553.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
A l'école primaire, j'étais abonné aux J'aime lire. Il y avait un récit dans chaque numéro. Mes souvenirs de ces récits sont vagues, mais ils m'ont marqué parce qu'ils m'ont contaminé : à partir de cette époque, et pendant longtemps, je n'ai cessé de narrer ma propre vie, tout ce qui m'arrivait, intérieurement. Et puis j'ai fini par tenir un journal.
En CE2, il y aussi eu le Voyage au centre de la Terre, que j'ai lu deux fois. Je l'ai vécu comme une initiation aux "livres pour les grands", parce que ma mère m'avait offert, quand j'étais en CP, toute une série de Jules Vernes dont l'épaisseur et les minuscules caractères m'effrayaient plutôt. Lire Jules Verne, ça a été en quelque sorte rejoindre ma mère, devenir un lecteur de romans.
En 3e, il y a eu Chateaubriand, les Mémoires d'outre-tombe. Je n'étais pas un très bon élève en français, je ne me sentais pas bien à l'époque, je ne travaillais pas, je me préparais psychologiquement à redoubler cette classe. En revanche, j'aimais l'histoire et j'étais fasciné par le XVIIIe siècle et la révolution de 89. J'étais avide de témoignages. A la fin de l'année, nous avons étudié l'autobiographie et un extrait des Mémoires : quand la prof nous a demandé de lire une autobiographie, j'ai choisi cette oeuvre. Je me souviens de son air interloqué... Mais la lecture m'a passionné. Je ne comprenais pas tout, mais ma curiosité m'a tout de même fait pousser jusqu'au milieu du second volume. Mon compte-rendu (nous devions écrire une critique, je crois) a ébloui ma prof, elle a même dit que j'avais adopté le style de Chateaubriand. Je crois que cette lecture a compté parce qu'elle a enrichi ma langue, ma sensibilité, et a sans doute joué un rôle dans mon identification comme "littéraire" au cours de ma seconde 3e (alors que je m'étais petit à petit, durant le collège, détaché de cette idée qui se résumait à une identification à ma mère, à cause des mes notes en français et de la comparaison avec les lecteurs réguliers dont je ne faisais pas partie ; je m'envisageais davantage comme historien ou dessinateur).
Au lycée, Racine, en particulier Phèdre, surtout après Jean-Louis Barrault - je n'ai retenu de sa Mise en scène de Phèdre que l'importance qu'il accorde au soleil, et le mur fissuré que perce le soleil qu'il y a dans sa scénographie - et la Médée de Pasolini. Je ne sais pas pourquoi, mais cette dimension solaire est au cœur de ma fascination pour cette oeuvre, c'est par là qu'elle m'atteint au plus profond de moi-même, aux contrées du rêve et du cauchemar, là où je me sens à la fois ailleurs et chez moi, bref, je dis n'importe quoi.
Ensuite, ce sont surtout des penseurs - ceux de ma fac - et les lectures de ces penseurs (de Mallarmé et d'Artaud, notamment), qui ont marqué ma vie, davantage que des œuvres seules. C'est aussi ce qui m'attriste, je suis perdu face à la question de l'île déserte, de l'oeuvre ultime, tout ça. Il n'y a pas eu de grand bouleversement littéraire stricto sensu depuis le lycée. Mais je remarque aussi que les quelques œuvres marquantes dans ma vie l'ont été en croisant autre chose.
En CE2, il y aussi eu le Voyage au centre de la Terre, que j'ai lu deux fois. Je l'ai vécu comme une initiation aux "livres pour les grands", parce que ma mère m'avait offert, quand j'étais en CP, toute une série de Jules Vernes dont l'épaisseur et les minuscules caractères m'effrayaient plutôt. Lire Jules Verne, ça a été en quelque sorte rejoindre ma mère, devenir un lecteur de romans.
En 3e, il y a eu Chateaubriand, les Mémoires d'outre-tombe. Je n'étais pas un très bon élève en français, je ne me sentais pas bien à l'époque, je ne travaillais pas, je me préparais psychologiquement à redoubler cette classe. En revanche, j'aimais l'histoire et j'étais fasciné par le XVIIIe siècle et la révolution de 89. J'étais avide de témoignages. A la fin de l'année, nous avons étudié l'autobiographie et un extrait des Mémoires : quand la prof nous a demandé de lire une autobiographie, j'ai choisi cette oeuvre. Je me souviens de son air interloqué... Mais la lecture m'a passionné. Je ne comprenais pas tout, mais ma curiosité m'a tout de même fait pousser jusqu'au milieu du second volume. Mon compte-rendu (nous devions écrire une critique, je crois) a ébloui ma prof, elle a même dit que j'avais adopté le style de Chateaubriand. Je crois que cette lecture a compté parce qu'elle a enrichi ma langue, ma sensibilité, et a sans doute joué un rôle dans mon identification comme "littéraire" au cours de ma seconde 3e (alors que je m'étais petit à petit, durant le collège, détaché de cette idée qui se résumait à une identification à ma mère, à cause des mes notes en français et de la comparaison avec les lecteurs réguliers dont je ne faisais pas partie ; je m'envisageais davantage comme historien ou dessinateur).
Au lycée, Racine, en particulier Phèdre, surtout après Jean-Louis Barrault - je n'ai retenu de sa Mise en scène de Phèdre que l'importance qu'il accorde au soleil, et le mur fissuré que perce le soleil qu'il y a dans sa scénographie - et la Médée de Pasolini. Je ne sais pas pourquoi, mais cette dimension solaire est au cœur de ma fascination pour cette oeuvre, c'est par là qu'elle m'atteint au plus profond de moi-même, aux contrées du rêve et du cauchemar, là où je me sens à la fois ailleurs et chez moi, bref, je dis n'importe quoi.
Ensuite, ce sont surtout des penseurs - ceux de ma fac - et les lectures de ces penseurs (de Mallarmé et d'Artaud, notamment), qui ont marqué ma vie, davantage que des œuvres seules. C'est aussi ce qui m'attriste, je suis perdu face à la question de l'île déserte, de l'oeuvre ultime, tout ça. Il n'y a pas eu de grand bouleversement littéraire stricto sensu depuis le lycée. Mais je remarque aussi que les quelques œuvres marquantes dans ma vie l'ont été en croisant autre chose.
- AlexisNiveau 9
Madame Bovary: c'est un livre que je n'ai pas réussi à lire jeune mais la deuxième tentative fut une vraie révélation.
La recherche: je me sens très proche de la sensibilité de Proust, j'ai le sentiment de vibrer sur la même mélodie.
Le rivage des syrte: un vrai coup de foudre, rien de rationnel.
La recherche: je me sens très proche de la sensibilité de Proust, j'ai le sentiment de vibrer sur la même mélodie.
Le rivage des syrte: un vrai coup de foudre, rien de rationnel.
- SeiGrand Maître
C'est marrant, je constate que beaucoup ont un rapport très fort à Flaubert. Je l'admire beaucoup, vraiment, je trouve que c'est un écrivain remarquable, un grand auteur s'il en est, et je ne m'ennuie jamais à le lire. Mais je ne peux pas l'aimer. Je le trouve plus froid que Stendhal, beaucoup plus dur envers ses personnages, sévère. C'est cette absence d'empathie envers le genre humain qui me le rend peu enclin à changer ma propre vie. Dostoïevski, qui plonge dans l'abîme de l'âme humaine, m'émeut, me trouble plus.
Ceux qui changent nos vies ne le font pas seulement à l'aide de leur talent.
Ceux qui changent nos vies ne le font pas seulement à l'aide de leur talent.
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"Humanité, humanité, engeance de crocodile."
- JaneMonarque
Aurélien (Aragon)
L'écume des jours (Vian)
L'île du jour d'avant (Eco)
Manon Lescaut (Prévost)
Thérèse Desqueyroux (Mauriac)
L'écume des jours (Vian)
L'île du jour d'avant (Eco)
Manon Lescaut (Prévost)
Thérèse Desqueyroux (Mauriac)
- SeiferÉrudit
Je dois avouer que j'ai du mal à comprendre la hype autour de Madame Bovary. Le seul plaisir de ma plaisir fut quand je l'ai terminé, j'avais enfin fermé ce bouquin. Je ne vais pas dire que je n'ai rien ressenti dans ce bouquin, mais je déteste tellement le personnage d'Emma que je n'ai jamais réussi à rentrer dans ce roman. Peut-être que plus tard... Mais je ne fais pas spécialement d'illusions. Pourtant j'avais vraiment apprécié Trois contes ou L'Education sentimentale.
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De tout cimetière naît un champ de fleurs.
- Les livres qui vous font envie... mais décidément votre Pile-À-Lire est bien trop grande.
- Stagiaires : vous toucherez une indemnité de 1000€ (sauf si vous faites votre stage dans la ville de votre Espe)
- Vous pensez que les robots vont vous piquer votre boulot ? Vous avez raison
- [Anglais] La question des manuels : les utilisez-vous? Vous appuyez-vous sur celui de votre établissement?
- Quels livres ou collections de livres n'avez-vous pas encore la folie d'acquérir malgré une envie presque irrationnelle de le faire ?
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