- User5899Demi-dieu
Pourquoi ? Les vôtres ne sont pas TICE-fanatics ?Isis39 a écrit:philann a écrit:S'occuper prioritairement de pédagogie (dans un sens qu'en plus je rejette, parce que si je ne suis pas au SNALC, j'apprécie assez sa vision de la pédagogie) plutôt que de défendre les statuts, salaires et conditions d'enseignement c'est précisément ce que je reproche le plus au SGEN et à l'UNSA. Ce n'est pas le rôle d'un syndicat, il y a les associations disciplinaires pour cela.
Les associations disciplinaires sont souvent à côté de la plaque...
- User5899Demi-dieu
Ah oui, et au corps à corps et au quotidien. Jouer la naïve dans les circonstances actuelles, je me demande comment qualifier cela tout en restant dans la charte...Isis39 a écrit:philann a écrit:John a écrit:
Oui, un ministre qui ne mépriserait pas les profs, ce serait déjà bien.
Et pour ce faire, il faudrait déjà que certains profs ne se méprisent pas entre eux : d'un niveau à l'autre, d'un statut à l'autre, d'un syndicat à l'autre, ou d'un établissement à l'autre. Vaste programme. A ce sujet, la remarque de Cripure me paraît par exemple totalement contre-productive.
Je pense au contraire que c'est le fond du problème!
Il y a un moment où il faut reconnaître objectivement l'ennemi! Et en la matière certains font bien pire que le ministre!!
Certains sont en guerre ?
Probablement par le sous-entendu...
- InvitéInvité
Soyons clairs, mon propos n'était pas de vouloir que toute pédagogie tourne autour de ce principe, mais il reste intéressant et en tout cas pas de nature à démolir un système
- JohnMédiateur
Bah, le temps que certains fassent la guerre à l'Unsa ou au Sgen, pendant que d'autres font la guerre au Snes ou au Snalc, eh bien le pouvoir d'achat des profs baisse.
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- User5899Demi-dieu
On s'en fout de la pédagogie. Ca n'existe pas, La Pédagogie. Ce qui existe, ce sont des gens mieux ou moins bien formés qui apprennent à se débrouiller en s'adaptant. Et plus ils en savent, mieux ils s'adaptent. Cette discussion est surréaliste. C'est sûr que des organisations syndicales qui rédigent un tract avec trois fautes par ligne ont intérêt à investir dans La Pédagogie, même si elle n'existe pas...holderfar a écrit:Et de toute façon, je ne suis pas d'accord. Je crois de moins en moins possible de dissocier les deux, et les associations disciplinaires défendent plus la promotion de leur discipline qu'elles ne traitent de pédagogie.Isis39 a écrit:philann a écrit:S'occuper prioritairement de pédagogie (dans un sens qu'en plus je rejette, parce que si je ne suis pas au SNALC, j'apprécie assez sa vision de la pédagogie) plutôt que de défendre les statuts, salaires et conditions d'enseignement c'est précisément ce que je reproche le plus au SGEN et à l'UNSA. Ce n'est pas le rôle d'un syndicat, il y a les associations disciplinaires pour cela.
Les associations disciplinaires sont souvent à côté de la plaque...
Sur le pouvoir d'achat qui baisse, c'est vrai. Ca ne fait pas le tout d'un métier.
- User5899Demi-dieu
Sans aucun doute. Si je vous suis bien, il suffit de jouer aux idiots du village pour ne plus être infantilisés.holderfar a écrit:Mais ce n'est pas l'UNSA ou le SGEN qui imposent quoi que ce soit, c'est (allons, soyons soft) au mieux une indifférence certaine envers la pédagogie qui entraînent avec elles des décisions venues d'en haut. Si on s'emparait un peu plus des débats actuels autour de la pédagogie (et pas toujours pour se montrer caustique ou s'en plaindre), par exemple à l'évaluation ou aux modes d'apprentissage, ben on serait aussi moins infantilisés.Presse-purée a écrit:holderfar a écrit:Je faisais juste un constat, je ne leur jetais sûrement pas la pierre. L'ADEAF traite effectivement pas mal de did1ctique, pour ce qui est de pédagogie, je ne sais pas. Mais ce dont je suis sûre, c'est qu'en découplant revendications syndicales et pédagogiques, nous allons souvent contre nos propres intérêts, parce qu'une politique de l'éducation englobe aussi les intérêts des autres usagers, dont les élèves, et qu'à force d'estimer que l'un découle de l'autre (ce qui est contestable), plus personne ne nous écoute et nous n'en tirons aucun avantage.
Pas d'accord. Nous pouvons discuter, certainement de manière fructueuse car nous avons tous deux un intérêt certain pour ces questions, de pédagogie. Un syndicat n'a pas à tenter de m'imposer une manière de travailler, en passant par une voie hiérarchique sur laquelle, sauf à être élu de haut niveau, je n'ai pas prise.
- User5899Demi-dieu
Faux. Ces deux organisations, minoritaires, inspirent pourtant grandement la totalité des réformes passées. Les TPE, les CCF, l'AP, l'invasion des parents, toutes ces mesures qui sapent jour après jour le peu qui reste à saper leur sont redevables. On me dit qu'elles sont représentatives. Oui. Et alors ?holderfar a écrit:ce n'est pas l'UNSA ou le SGEN qui imposent quoi que ce soit
Merci Ronin, merci Celeborn.
- Isis39Enchanteur
Cripure a écrit:Ah oui, et au corps à corps et au quotidien. Jouer la naïve dans les circonstances actuelles, je me demande comment qualifier cela tout en restant dans la charte...Isis39 a écrit:philann a écrit:
Je pense au contraire que c'est le fond du problème!
Il y a un moment où il faut reconnaître objectivement l'ennemi! Et en la matière certains font bien pire que le ministre!!
Certains sont en guerre ?
Probablement par le sous-entendu...
Moi je ne suis en guerre contre personne. Je respecte mes collègues, quels que soient leurs pratiques pédagogiques.
- Luigi_BGrand Maître
John a écrit:Bah, le temps que certains fassent la guerre à l'Unsa ou au Sgen, pendant que d'autres font la guerre au Snes ou au Snalc, eh bien le pouvoir d'achat des profs baissent.
Et parmi ceux-là un certain historien engagé, qui associe par exemple dans un même mouvement "Reconstruire l'école", "Sauvez les lettres" et "SOS éducation", ou bien distribue en toute impartialité les bons et mauvais points aux syndicats :
Antoine Prost, dans Du Changement dans l'école (2013), a écrit:De droite ou de gauche, ces réformes avaient un point commun : elles tentaient de résoudre les problèmes posés par la démocratisation quantitative des collèges, puis des lycées, en adaptant le métier d'enseigner à ce nouveau public. En ce sens, le reproche qui leur était fait de "primariser" le secondaire était fondé. Toucher à leur façon d'enseigner, c'était remettre profondément en question l'identité professionnelle des professeurs, qui s'enracine dans leur spécialisation disciplinaire : ils s'estiment chargés exclusivement de transmettre des savoirs, laissant à d'autres l'éducation et les apprentissages. Certes, comme toute généralisation celle-ci est excessive. Il y a aussi des pédagogues parmi eux, mais si l'on en a rencontré davantage au SGEN, c'est en partie parce que ce syndicat général, instituteurs et professeurs discutaient ensemble et s’appréciaient les uns les autres. A certains égards l'effet "syndicat général" joue également dans le SE-UNSA. Mais, dans l'ensemble, toute tentative pour imposer une autre façon d'enseigner est ressentie par une majorité de professeurs comme une agression, une mise en accusation injuste, une volonté de les abaisser, de les humilier. C'est cette identité professionnelle que défendent le SNES, comme le SNALC.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- InvitéInvité
Ben voilà pourauoi tant de gens pensent qu'enseigner, ce n'est pas un métier.Cripure a écrit:On s'en fout de la pédagogie. Ca n'existe pas, La Pédagogie. Ce qui existe, ce sont des gens mieux ou moins bien formés qui apprennent à se débrouiller en s'adaptant. Et plus ils en savent, mieux ils s'adaptent. Cette discussion est surréaliste. C'est sûr que des organisations syndicales qui rédigent un tract avec trois fautes par ligne ont intérêt à investir dans La Pédagogie, même si elle n'existe pas...holderfar a écrit:Et de toute façon, je ne suis pas d'accord. Je crois de moins en moins possible de dissocier les deux, et les associations disciplinaires défendent plus la promotion de leur discipline qu'elles ne traitent de pédagogie.Isis39 a écrit:
Les associations disciplinaires sont souvent à côté de la plaque...
Sur le pouvoir d'achat qui baisse, c'est vrai. Ca ne fait pas le tout d'un métier.
- User5899Demi-dieu
Bien sûr. Concrètement, parler pédagogie, ça ne signifie rien, c'est tout. Nous sommes tous des pédagogues, mais parler pédagogie, c'est du néant. Mais je veux bien qu'on m'initie hic et nunc, un beau fil avec une belle discussion pédagogique. Juste pour voir ce qui, depuis ce fil, restera de ma liberté de faire.Celadon a écrit:Assez d'accord aussi. Ce dont on parle le moins en salle des profs, c'est pédagogie. Et à peine en concertation.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Luigi_B a écrit:Antoine Prost, dans Du Changement dans l'école (2013), a écrit:De droite ou de gauche, ces réformes avaient un point commun : elles tentaient de résoudre les problèmes posés par la démocratisation quantitative des collèges, puis des lycées, en adaptant le métier d'enseigner à ce nouveau public. En ce sens, le reproche qui leur était fait de "primariser" le secondaire était fondé. Toucher à leur façon d'enseigner, c'était remettre profondément en question l'identité professionnelle des professeurs, qui s'enracine dans leur spécialisation disciplinaire : ils s'estiment chargés exclusivement de transmettre des savoirs, laissant à d'autres l'éducation et les apprentissages. Certes, comme toute généralisation celle-ci est excessive. Il y a aussi des pédagogues parmi eux, mais si l'on en a rencontré davantage au SGEN, c'est en partie parce que ce syndicat général, instituteurs et professeurs discutaient ensemble et s’appréciaient les uns les autres. A certains égards l'effet "syndicat général" joue également dans le SE-UNSA. Mais, dans l'ensemble, toute tentative pour imposer une autre façon d'enseigner est ressentie par une majorité de professeurs comme une agression, une mise en accusation injuste, une volonté de les abaisser, de les humilier. C'est cette identité professionnelle que défendent le SNES, comme le SNALC.
Ce n'est pas un écrit d'historien ça. Mais passons.
- JohnMédiateur
Eh bien pour moi c'est un tort. Je pense avoir été assez clair sur ce que je pense, et ça ne m'empêche pourtant pas, aussi, de lire Prost en tant qu'historien.Et parmi ceux-là un certain historien engagé, qui associe par exemple dans un même mouvement "Reconstruire l'école", "Sauvez les lettres" et "SOS éducation", ou bien distribue les bons et mauvais points aux syndicats
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- OsmieSage
elena3 a écrit:Je le préfère à Peillon !! On sent quand même qu'il est plus à gauche et qu'il doit vraiment être "gêné" de soutenir certaines orientations libérales de ce gvt...Aussi bien, il se barrera s'il ne se sent vraiment plus en phase...Ce qu'ont évoqué Bourdin et Polony...
Le pauvre s'y fera mais ce sera très dur et il sera très courageux.
- JohnMédiateur
Ben oui, on le voit en ce moment...Aussi bien, il se barrera s'il ne se sent vraiment plus en phase...
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- User5899Demi-dieu
Vous pourriez nous dire précisément ce que c'est, la recherche en éducation, une fois que la promotion de Microsoft ou d'Apple est écartée ?holderfar a écrit:Pour le mot invective, ce n'est pas à toi que je pensais
Mais je ne vois pas le lien entre formateurs sectaires et UNSA de la même manière: évidemmznt que ces gens vont là où se trouve un terrain qu'ils peuvent largement occuper faute de contradicteurs: et l'UNSA et le SGEN sont les seuls syndicats où on s'intéresse vraiment à la formation ou à la recherche en éducation....
Par ailleurs, si je vous comprends bien, pour que mon métier soit un métier, il faut que les autres le voient comme un métier. Donc, quand vous faites cours à votre façon et moi à la mienne, nous ne faisons pas visiblement un métier, c'est ça ? Donc il faut qu'on fasse tous des choses identifiables, c'est ça ?
- User5899Demi-dieu
Ben, une non-méthode, c'est assez logique pour une non-discipline. Que sont les "Sciences" de l'éducation ? Plotch n'est pas là ?holderfar a écrit:C'est ce qui fait sa fragilité mais cela pourrait aussi faire sa force: croiser les regards est une bonne chose....John a écrit:Il y avait déjà la sociologie, la philosophie, la psychologie, la linguistique, la géographie, l'anthropologie, le droit + les disciplines enseignées...C'est facile ensuite de se plaindre de l'absence de formation digne de ce nom: qui s'occupe de former des scientifiques sérieux sur le sujet? Et combien d'entre nous prennent au sérieux des travaux reconnus et sérieux?
Pour moi, la section "Sciences de l'éducation" n'est pas assez claire par rapport à ces sections-là : les problématiques éducatives auraient pu continuer à être envisagées par le prisme des disciplines ci-dessus. Dans la section des Sciences de l'éducation, on est obligé de privilégier l'une des approches ci-dessus, mais sans en être spécialiste, je trouve cela dommage. Et c'est aussi ce qui fait la fragilité de cette section.
Pour moi, ce qui nuit aux sciences de l'éduc, très clairement, c'est que certains de ses représentants ont de gros problèmes méthodologiques, et qu'ils éclipsent les chercheurs de qualité.
C'est très très bien. Moi, j'ai déjà les palmes.Isis39 a écrit:Cripure a écrit:Ah oui, et au corps à corps et au quotidien. Jouer la naïve dans les circonstances actuelles, je me demande comment qualifier cela tout en restant dans la charte...Isis39 a écrit:
Certains sont en guerre ?
Probablement par le sous-entendu...
Moi je ne suis en guerre contre personne. Je respecte mes collègues, quels que soient leurs pratiques pédagogiques.
- InvitéInvité
Ah non, cripure, pas vous... La recherche en éducation concerne bcp de domaines, notamment les aspects cognitifs, psycho et sociologiques de l'apprentissage. Il ne s'agit pas de faire tous la même chose, mais de disposer d'outils qui nous permettent de concevoir nos cours de manière adaptée aux élèves et de pouvoir justement prévoir des réactions ou réagir au mieux. Ce ne sont pas des recettes miracles et avec l'expérience on gagne en habileté mais des apports théoriques sont indispensables.Cripure a écrit:Vous pourriez nous dire précisément ce que c'est, la recherche en éducation, une fois que la promotion de Microsoft ou d'Apple est écartée ?holderfar a écrit:Pour le mot invective, ce n'est pas à toi que je pensais
Mais je ne vois pas le lien entre formateurs sectaires et UNSA de la même manière: évidemmznt que ces gens vont là où se trouve un terrain qu'ils peuvent largement occuper faute de contradicteurs: et l'UNSA et le SGEN sont les seuls syndicats où on s'intéresse vraiment à la formation ou à la recherche en éducation....
Par ailleurs, si je vous comprends bien, pour que mon métier soit un métier, il faut que les autres le voient comme un métier. Donc, quand vous faites cours à votre façon et moi à la mienne, nous ne faisons pas visiblement un métier, c'est ça ? Donc il faut qu'on fasse tous des choses identifiables, c'est ça ?
- User5899Demi-dieu
Ce que Luigi et d'autres reprochent peut-être à Prost, ce n'est peut-être pas son talent d'historien, mais plutôt le fait d'avoir, au début de la présidence Mitterrand, impulsé les débats sur les changements au lycée. Enfin, c'est une hypothèse.John a écrit:Eh bien pour moi c'est un tort. Je pense avoir été assez clair sur ce que je pense, et ça ne m'empêche pourtant pas, aussi, de lire Prost en tant qu'historien.Et parmi ceux-là un certain historien engagé, qui associe par exemple dans un même mouvement "Reconstruire l'école", "Sauvez les lettres" et "SOS éducation", ou bien distribue les bons et mauvais points aux syndicats
- Luigi_BGrand Maître
holderfar a écrit:La recherche en éducation concerne bcp de domaines, notamment les aspects cognitifs, psycho et sociologiques de l'apprentissage. Il ne s'agit pas de faire tous la même chose, mais de disposer d'outils qui nous permettent de concevoir nos cours de manière adaptée aux élèves et de pouvoir justement prévoir des réactions ou réagir au mieux. Ce ne sont pas des recettes miracles et avec l'expérience on gagne en habileté mais des apports théoriques sont indispensables.
Et parfois la recherche confirme... que la tradition scolaire était la bonne.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- User5899Demi-dieu
Pourquoi ça, "Cripure, pas vous" ?holderfar a écrit:Ah non, cripure, pas vous... La recherche en éducation concerne bcp de domaines, notamment les aspects cognitifs, psycho et sociologiques de l'apprentissage. Il ne s'agit pas de faire tous la même chose, mais de disposer d'outils qui nous permettent de concevoir nos cours de manière adaptée aux élèves et de pouvoir justement prévoir des réactions ou réagir au mieux. Ce ne sont pas des recettes miracles et avec l'expérience on gagne en habileté mais des apports théoriques sont indispensables.Cripure a écrit:Vous pourriez nous dire précisément ce que c'est, la recherche en éducation, une fois que la promotion de Microsoft ou d'Apple est écartée ?holderfar a écrit:Pour le mot invective, ce n'est pas à toi que je pensais
Mais je ne vois pas le lien entre formateurs sectaires et UNSA de la même manière: évidemmznt que ces gens vont là où se trouve un terrain qu'ils peuvent largement occuper faute de contradicteurs: et l'UNSA et le SGEN sont les seuls syndicats où on s'intéresse vraiment à la formation ou à la recherche en éducation....
Par ailleurs, si je vous comprends bien, pour que mon métier soit un métier, il faut que les autres le voient comme un métier. Donc, quand vous faites cours à votre façon et moi à la mienne, nous ne faisons pas visiblement un métier, c'est ça ? Donc il faut qu'on fasse tous des choses identifiables, c'est ça ?
Je ne sais pas ce que c'est, la recherche en éducation. Et je puis témoigner que vieux prof recruté avant les IUFM, les seules séances de formation que j'ai pu devoir subir étaient, au CPR d'Aix-Marseille, assurées par des profs qui n'enseignaient plus. Quand on voit le bordel qu'ils avaient dans l'amphi des stagiaires, on comprend, ceci dit...
- BalthazaardVénérable
"des apports théoriques sont indispensables"...voila en effet un jugement d'apaisement...surtout dans quel désespoir existentiel cela ne va t il pas plonger tous les collègues qui n'ont jamais bénéficié (comme moi étant trop agé) des leçons d'IUFM, mon dieu qu'on nous rééduque au plus vite, ou que l'on dispose de nous...dire que je ne m'étais encore jamais aperçu de ce vide abyssal...
- ParatgeNeoprof expérimenté
Luigi_B a écrit:holderfar a écrit:La recherche en éducation concerne bcp de domaines, notamment les aspects cognitifs, psycho et sociologiques de l'apprentissage. Il ne s'agit pas de faire tous la même chose, mais de disposer d'outils qui nous permettent de concevoir nos cours de manière adaptée aux élèves et de pouvoir justement prévoir des réactions ou réagir au mieux. Ce ne sont pas des recettes miracles et avec l'expérience on gagne en habileté mais des apports théoriques sont indispensables.
Et parfois la recherche confirme... que la tradition scolaire était la bonne.
Et le plus souvent les pseudo-sciences de l'éduk clament qu'il ne faut surtout pas suivre la tradition !
La "recherche" en sciences de l'éduk est aussi scientifique que les illuminés qui préconisent de traiter le cancer en buvant du rooibos.
Elle aurait d'ailleurs grandement à apprendre des méthodes en recherche médicale.
Primum non nocere.
- BalthazaardVénérable
"Ce que Luigi et d'autres reprochent peut-être à Prost, ce n'est peut-être pas son talent d'historien, mais plutôt le fait d'avoir, au début de la présidence Mitterrand, impulsé les débats sur les changements au lycée. Enfin, c'est une hypothèse."
je ne reproche rien à Prost mais, comme tout auteur sur des sujets polémiques, il est bon de s'informer avant de le lire sous peine d'avaler de grosses couleuvres, Qu'il ait fait passer ses idées quand il en a eu l'occasion je ne vois pas cela blâmable, je ferais de même...
je ne reproche rien à Prost mais, comme tout auteur sur des sujets polémiques, il est bon de s'informer avant de le lire sous peine d'avaler de grosses couleuvres, Qu'il ait fait passer ses idées quand il en a eu l'occasion je ne vois pas cela blâmable, je ferais de même...
- BalthazaardVénérable
Doit-on faire remonter le texte de Feynman, par ailleurs auteur d'un VRAI effort de pédagogie dans son cours de Physique
- ParatgeNeoprof expérimenté
Balthazaard a écrit:Doit-on faire remonter le texte de Feynman, par ailleurs auteur d'un VRAI effort de pédagogie dans son cours de Physique
La science culte du cargo ?
https://www.neoprofs.org/t59835-les-sciences-de-l-education-ou-le-culte-du-cargo?highlight=cargo
- Démission du gouvernement. Après Benoît Hamon, qui sera le prochain ministre de l'éducation ?
- Ségolène Royal ministre de l'Education et de la Jeunesse, Benoît Hamon ministre délégué à l'Education.
- Benoît Hamon sera-t-il un ministre "engagé aux côtés" des équipes éducatives ?
- Rythmes scolaires : le ministre Benoît Hamon fera preuve d'une "intransigeance totale" "dans les mois et les années qui viennent".
- Les informaticiens du ministère de l'Education démentent formellement leur ministre Benoît Hamon.
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