- surfeuseNiveau 8
Depuis hier, les animaux ne sont plus considérés comme des "biens meubles dans le Code civil.
Quoi que l'on puisse en dire, c'est bien une avancée dont il faut se réjouir, même s'il reste beaucoup à faire pour changer les mentalités et le regard des humains sur les animaux...
Quoi et comment ?
Eh bien, par exemple, étudier en classe de français des textes de célébrités comme Victor Hugo, Maupassant, Zola... qui, très loin de la conception de l'"animal-machine" de Descartes, ont pris la plume en faveur de la protection animale.
Il existe des textes de grande qualité mais je pense que l'on n'en trouve pas assez dans les manuels...
Par exemple :
- les bouleversantes nouvelles "Coco", "Histoire d'un chien" ou "Pierrot", de Maupassant qui dénoncent, avec talent et sensibilité (mot à ne pas confondre avec "sensiblerie") la cruauté... On peut les commenter dans le cadre de l'étude du réalisme ou du naturalisme.
- l'appel de Maupassant dans "le Gaulois" du 2 juin 1881 pour la création d'un "asile pour les bêtes".
- ce beau texte de Zola sur "l'amour des bêtes" suscitera aussi la réflexion :
http://bibliodroitsanimaux.voila.net/zolaamourdesbetes.html
- cet excellent article du monde diplomatique (que j'analyse très souvent dans le cadre de l'objet d'étude "argumentation") :
http://www.monde-diplomatique.fr/2001/08/FARRACHI/15543
A photocopier et diffuser... sans modération !
:lunechat:
Quoi que l'on puisse en dire, c'est bien une avancée dont il faut se réjouir, même s'il reste beaucoup à faire pour changer les mentalités et le regard des humains sur les animaux...
Quoi et comment ?
Eh bien, par exemple, étudier en classe de français des textes de célébrités comme Victor Hugo, Maupassant, Zola... qui, très loin de la conception de l'"animal-machine" de Descartes, ont pris la plume en faveur de la protection animale.
Il existe des textes de grande qualité mais je pense que l'on n'en trouve pas assez dans les manuels...
Par exemple :
- les bouleversantes nouvelles "Coco", "Histoire d'un chien" ou "Pierrot", de Maupassant qui dénoncent, avec talent et sensibilité (mot à ne pas confondre avec "sensiblerie") la cruauté... On peut les commenter dans le cadre de l'étude du réalisme ou du naturalisme.
- l'appel de Maupassant dans "le Gaulois" du 2 juin 1881 pour la création d'un "asile pour les bêtes".
- ce beau texte de Zola sur "l'amour des bêtes" suscitera aussi la réflexion :
http://bibliodroitsanimaux.voila.net/zolaamourdesbetes.html
- cet excellent article du monde diplomatique (que j'analyse très souvent dans le cadre de l'objet d'étude "argumentation") :
http://www.monde-diplomatique.fr/2001/08/FARRACHI/15543
A photocopier et diffuser... sans modération !
:lunechat:
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"L'école est faite pour libérer les enfants de l'amour de leurs parents. C'est une machine de guerre contre la famille "
" Je ne promettrai donc pas le plaisir, mais je donnerai comme fin la difficulté vaincue." (Alain).
- lumeekaExpert spécialisé
Les cahiers antispécistes sont une mine d'or également. http://www.cahiers-antispecistes.org/
Pour ceux qui ne connaissent pas:
Pour ceux qui ne connaissent pas:
Les Cahiers antispécistes sont une revue fondée en 1991 pour remettre en cause le spécisme et pour explorer les implications scientifiques, culturelles et politiques d'un tel projet.
Les Cahiers antispécistes proposent notamment :
- Des articles de philosophie morale qui rendent compte d'une multiplicité d'approches théoriques concernant la question animale.
- Des réflexions sur les liens entre spécisme et discriminations intra-humaines.
- Des analyses de la question animale s'appuyant sur différentes disciplines (psychologie, sociologie, philosophie, éthologie, biologie, etc.).
- Des informations et débats contradictoires concernant la stratégie du mouvement animaliste.
- Des dossiers thématiques.
- Des recensions de livres.
Les Cahiers antispécistes s’inscrivent dans le mouvement social qui œuvre à un comportement plus éthique envers l’ensemble des êtres sentants.
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Animals are my friends... and I don't eat my friends. George Bernard Shaw
https://www.facebook.com/sansvoixpaca/
http://www.nonhumanrightsproject.org/about-us-2/
- User17706Bon génie
Ce qui serait vraiment génial, c'est qu'on ne caricature pas la conception de l'animal-machine de Descartes : ça, ça serait une véritable révolution.
- lumeekaExpert spécialisé
La seule caricature que j'ai est celle de Malebranche.
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- User19866Expert
PauvreYorick a écrit:Ce qui serait vraiment génial, c'est qu'on ne caricature pas la conception de l'animal-machine de Descartes : ça, ça serait une véritable révolution.
Oh, l'aut' ! Il veut nous faire croire que l'animal-machine de Descartes, c'est aut' chose que de dire que l'animal est une machine, eh. Et pi quoi encore ? Dans deux minutes il va nous faire croire qu'il est prof de philo. 'porteuh quoi. Laisse ça à myriame, PauvreYorick, tu fais pâle figure, à côté !
- User17706Bon génie
Damned, je suis cuit comme un rat. C'est exactement çaDalathée2 a écrit: Oh, l'aut' ! Il veut nous faire croire que l'animal-machine de Descartes, c'est aut' chose que de dire que l'animal est une machine, eh. Et pi quoi encore ?
Le coup de la chienne de Malebranche, je n'en mettrais pas ma patte à couper, c'est de la troisième main (un récit de Trublet qui attribue à Fontenelle l'anecdote en question). On trouve la source sur G°°g|3B°°k$ (page 115) d'ailleurs, pour ça je dois dire que j'ai du mal à tout reprocher au nouveau Léviathan...
- lumeekaExpert spécialisé
Dalathée, par pitié, tu n'es pas en train de me comparer à M? Je ne prétends pas être philosophe (mon patronyme est déjà pris de toute façon ^^) mais je m'y intéresse quand même un petit peu et j'essaie de comprendre.Dalathée2 a écrit:PauvreYorick a écrit:Ce qui serait vraiment génial, c'est qu'on ne caricature pas la conception de l'animal-machine de Descartes : ça, ça serait une véritable révolution.
Oh, l'aut' ! Il veut nous faire croire que l'animal-machine de Descartes, c'est aut' chose que de dire que l'animal est une machine, eh. Et pi quoi encore ? Dans deux minutes il va nous faire croire qu'il est prof de philo. 'porteuh quoi. Laisse ça à myriame, PauvreYorick, tu fais pâle figure, à côté !
PauvreYorik, ce que je connais de Descartes et du Discours de la méthode, c' est que la parole est l'expression de la pensée, de la conscience. Comme les animaux ne parlent pas, ils n'ont donc ni pensées, ni conscience et agissent donc par instinct comme des automates programmés. Ils ont les capacités physiques pour le faire mais ne le font pas (toujours selon Descartes) parce qu'ils n'ont pas de raison.
Après, Darwin est venu mettre la pagaille. ^^
Et le Léviathan me fait penser à mes révisions donc j'y retourne malheureusement.
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- User17706Bon génie
lumeeka a écrit:Je ne prétends pas être philosophe (mon patronyme est déjà pris de toute façon ^^) mais je m'y intéresse quand même
Mmh... Mlle Lumeeka Husserl ? Mlle Lumeeka d'Aquin ? Mlle Lumeeka Storiadis ? Mlle LumeeKa nt ?
- User19866Expert
lumeeka a écrit:Dalathée, par pitié, tu n'es pas en train de me comparer à M? Je ne prétends pas être philosophe (mon patronyme est déjà pris de toute façon ^^) mais je m'y intéresse quand même un petit peu et j'essaie de comprendre.Dalathée2 a écrit:PauvreYorick a écrit:Ce qui serait vraiment génial, c'est qu'on ne caricature pas la conception de l'animal-machine de Descartes : ça, ça serait une véritable révolution.
Oh, l'aut' ! Il veut nous faire croire que l'animal-machine de Descartes, c'est aut' chose que de dire que l'animal est une machine, eh. Et pi quoi encore ? Dans deux minutes il va nous faire croire qu'il est prof de philo. 'porteuh quoi. Laisse ça à myriame, PauvreYorick, tu fais pâle figure, à côté !
PauvreYorik, ce que je connais de Descartes et du Discours de la méthode, c' est que la parole est l'expression de la pensée, de la conscience. Comme les animaux ne parlent pas, ils n'ont donc ni pensées, ni conscience et agissent donc par instinct comme des automates programmés. Ils ont les capacités physiques pour le faire mais ne le font pas (toujours selon Descartes) parce qu'ils n'ont pas de raison.
Après, Darwin est venu mettre la pagaille. ^^
Et le Léviathan me fait penser à mes révisions donc j'y retourne malheureusement.
Meuh non, je ne t'y compare pas ! C'était juste pour faire montre de ma flamboyante capacité à parler populaire. A part ça, c'est au programme du CAPES d'anglais, Hobbes ? Eh beh. En parlant de révisions, je m'y remets aussi. (Moi, angoissée ? Mais PAS DU TOUT.)
- lumeekaExpert spécialisé
Merci PauvreYorik.
Ouf, Dalathée! Sinon, Hobbes ne fait pas partie du programme, pas directement en tout cas, mais je vais devoir traiter un dossier sur "le pouvoir politique et sa représentation en GB et aux US".
Courage pour tes révisions. Je te dirais bien de ne pas angoisser, mais ce serait l'hôpital toussatoussa. ^^
Ouf, Dalathée! Sinon, Hobbes ne fait pas partie du programme, pas directement en tout cas, mais je vais devoir traiter un dossier sur "le pouvoir politique et sa représentation en GB et aux US".
Courage pour tes révisions. Je te dirais bien de ne pas angoisser, mais ce serait l'hôpital toussatoussa. ^^
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- User19866Expert
PauvreYorick a écrit:Bon courage pour les révisions !
Et moi, rien du tout ? C'est trop injuste.
- Lumeeka...:
- ... Alain ?
- User17706Bon génie
C'était épiscopal comme encouragement. J'ai encouragé urbi et orbi.Dalathée2 a écrit:PauvreYorick a écrit:Bon courage pour les révisions !
Et moi, rien du tout ? C'est trop injuste.
- Nom d'utilisateurNiveau 10
PauvreYorick a écrit:Damned, je suis cuit comme un rat. C'est exactement çaDalathée2 a écrit: Oh, l'aut' ! Il veut nous faire croire que l'animal-machine de Descartes, c'est aut' chose que de dire que l'animal est une machine, eh. Et pi quoi encore ?
Suis-je le seul à être intrigué ? E. de Fontenay ment ? Si l'argumentation promise dans le titre du fil est trop longue sur cette question précise de l'animal-machine cartésien qui ne serait donc pas une machine (ou pas un animal ? ou pas un animal-machine ?), quelques croquettes pour la route ?
- User17706Bon génie
Haha, oui, c'est un gros dossier, alors je peux croquer à gros traits le paysage, à défaut de tout étayer. Je ne connais pas très bien les travaux d'E. de Fontenay, mais on m'a dit il y a quelques jours qu'elle évitait de verser dans la caricature s'agissant de la position cartésienne. Je n'ai pas de raison de ne pas croire celui qui me l'a dit (et qui se référait à son très gros bouquin dont une version de poche vient de sortir, au Seuil il me semble).
En fait, on peut regarder la « théorie des animaux-machines » sous plusieurs angles. Il y a un angle qui n'intéresse pas spécialement Descartes, il me semble, c'est la césure entre homme et animal. Car dire que les animaux sont des machines c'est dire que le corps humain en est une (même si, à creuser, il y a probablement un câblage un peu spécial au niveau de la glande pinéale).
Attention à un détail: « être une machine » signifie ici « être connaissable comme machine », c'est-à-dire en définitive n'être probablement rien d'autre qu'un corps. Descartes soutient qu'en nous faisant une représentation mécanique du corps nous allons mieux le connaître et, en conséquence, faire, par exemple, une médecine efficace. (Après, il s'est trompé sur le corps, par exemple en comparant le cœur à une chaudière plutôt qu'à une pompe, modèle mécanique privilégié par Harvey, qui avait raison.)
Donc, ce qui intéresse Descartes, c'est de se débarrasser de la notion d'« âme » en physiologie. Son opération propre ne consiste pas tellement à séparer les animaux des hommes que de formuler le programme d'une explicitation du fonctionnement des corps vivants (humains et animaux) qui soit entièrement « physicaliste », pour ainsi dire, et n'échappe pas par principe aux lois générales de la nature (notamment, pas de place pour un « principe de vie » qui viendrait s'ajouter aux lois qui rendent compte des mouvements qui généralement ont lieu dans la nature et qui sont mises à profit pour fabriquer, par exemple, des horloges).
En outre Descartes estime que nous avons toutes les raisons de penser que nous avons une âme ou un esprit (traduction plus moderne de mens), mais qu'en fait, nous n'avons que de fausses raisons de penser que les animaux en sont pourvus, ce qui n'équivaut pas, de son propre aveu, à être en possession de la certitude qu'ils n'en sont pas pourvus. Ça n'empêche nullement que selon Descartes les animaux aient des « passions » (des émotions), mais il est difficile de dire ce qu'elles sont vu que, selon lui et si la théorie est vraie (ce n'est jamais une affirmation absolue chez lui), ce sont des passions sans conscience, qu'il nous est difficile de nous représenter puisque par hypothèse nous ne pouvons pas le faire à partir de notre propre conscience de nos passions.
Descartes reste un homme de son siècle et il ignore que le modèle de la machine au sens strict (ce qui se fait de mieux à l'époque, la technologie de pointe si j'ose dire, c'est l'horloge) est insuffisant pour rendre compte du fonctionnement d'un corps; par exemple, pour voir à quoi sert de respirer, il faut étendre le modèle mécanique. Si on met à jour « mécanique », et qu'on dit plutôt « physico-chimique », on voit que l'essentiel du programme cartésien est respecté, et que nous sommes toujours en plein dedans.
Si l'on ajoute que la volonté de rendre compte physiquement (physiologiquement) non seulement des fonctions vitales ordinaires, mais également de la conscience et de la pensée en général (IA par exemple), est un programme aujourd'hui particulièrement vivace, il me semble que la façon correcte d'exprimer notre position par rapport à la théorie des animaux-machines ne consiste pas à dire que nous avons abandonné la représentation cartésienne de l'animal, mais bien plutôt que nous l'avons étendue, mutatis mutandis, à l'homme dans toutes ses fonctions y compris intellectuelles.
Bien sûr, si l'on estime que l'essentiel est la coupure entre deux règnes (humain, animal), ça change tout. Mais je crois vraiment que ce n'est pas la question qui intéresse réellement Descartes. Pour l'anecdote, il avait un chien, et tout semble indiquer qu'il en prenait soin
En fait, on peut regarder la « théorie des animaux-machines » sous plusieurs angles. Il y a un angle qui n'intéresse pas spécialement Descartes, il me semble, c'est la césure entre homme et animal. Car dire que les animaux sont des machines c'est dire que le corps humain en est une (même si, à creuser, il y a probablement un câblage un peu spécial au niveau de la glande pinéale).
Attention à un détail: « être une machine » signifie ici « être connaissable comme machine », c'est-à-dire en définitive n'être probablement rien d'autre qu'un corps. Descartes soutient qu'en nous faisant une représentation mécanique du corps nous allons mieux le connaître et, en conséquence, faire, par exemple, une médecine efficace. (Après, il s'est trompé sur le corps, par exemple en comparant le cœur à une chaudière plutôt qu'à une pompe, modèle mécanique privilégié par Harvey, qui avait raison.)
Donc, ce qui intéresse Descartes, c'est de se débarrasser de la notion d'« âme » en physiologie. Son opération propre ne consiste pas tellement à séparer les animaux des hommes que de formuler le programme d'une explicitation du fonctionnement des corps vivants (humains et animaux) qui soit entièrement « physicaliste », pour ainsi dire, et n'échappe pas par principe aux lois générales de la nature (notamment, pas de place pour un « principe de vie » qui viendrait s'ajouter aux lois qui rendent compte des mouvements qui généralement ont lieu dans la nature et qui sont mises à profit pour fabriquer, par exemple, des horloges).
En outre Descartes estime que nous avons toutes les raisons de penser que nous avons une âme ou un esprit (traduction plus moderne de mens), mais qu'en fait, nous n'avons que de fausses raisons de penser que les animaux en sont pourvus, ce qui n'équivaut pas, de son propre aveu, à être en possession de la certitude qu'ils n'en sont pas pourvus. Ça n'empêche nullement que selon Descartes les animaux aient des « passions » (des émotions), mais il est difficile de dire ce qu'elles sont vu que, selon lui et si la théorie est vraie (ce n'est jamais une affirmation absolue chez lui), ce sont des passions sans conscience, qu'il nous est difficile de nous représenter puisque par hypothèse nous ne pouvons pas le faire à partir de notre propre conscience de nos passions.
Descartes reste un homme de son siècle et il ignore que le modèle de la machine au sens strict (ce qui se fait de mieux à l'époque, la technologie de pointe si j'ose dire, c'est l'horloge) est insuffisant pour rendre compte du fonctionnement d'un corps; par exemple, pour voir à quoi sert de respirer, il faut étendre le modèle mécanique. Si on met à jour « mécanique », et qu'on dit plutôt « physico-chimique », on voit que l'essentiel du programme cartésien est respecté, et que nous sommes toujours en plein dedans.
Si l'on ajoute que la volonté de rendre compte physiquement (physiologiquement) non seulement des fonctions vitales ordinaires, mais également de la conscience et de la pensée en général (IA par exemple), est un programme aujourd'hui particulièrement vivace, il me semble que la façon correcte d'exprimer notre position par rapport à la théorie des animaux-machines ne consiste pas à dire que nous avons abandonné la représentation cartésienne de l'animal, mais bien plutôt que nous l'avons étendue, mutatis mutandis, à l'homme dans toutes ses fonctions y compris intellectuelles.
Bien sûr, si l'on estime que l'essentiel est la coupure entre deux règnes (humain, animal), ça change tout. Mais je crois vraiment que ce n'est pas la question qui intéresse réellement Descartes. Pour l'anecdote, il avait un chien, et tout semble indiquer qu'il en prenait soin
- Nom d'utilisateurNiveau 10
BiednyJorik a écrit: (...) « être une machine » signifie ici « être connaissable comme machine » (...) il me semble que la façon correcte d'exprimer notre position par rapport à la théorie des animaux-machines ne consiste pas à dire que nous avons abandonné la représentation cartésienne de l'animal, mais bien plutôt que nous l'avons étendue, mutatis mutandis, à l'homme dans toutes ses fonctions y compris intellectuelles.(...) Bien sûr, si l'on estime que l'essentiel est la coupure entre deux règnes (humain, animal), ça change tout. Mais je crois vraiment que ce n'est pas la question qui intéresse réellement Descartes.
Merci !
De fait, homme / pas homme (animal, robot/cyborg, homme inhumain etc.) me semble un thème très contemporain. En tant qu'inquiétude euh... "problématisée", je ne parle pas du motif littéraire.
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