- elena3Fidèle du forum
Exactement...Il y a encore qq temps une "vieille collègue" recrutée avec un deug (ou un BAC) me disait que c'était mieux à son époque: salaire à l'école normale ou à l'iufm, logement de fonction, retraite à 55 ans et surtout beaucoup moins de paperasserie et de perte de temps: projet d'école, cycles, livret de compétences, PPRE, PAI, APC et j'en passe, tout ça n'existait pas...Aujourd'hui, c'est de la folie et comparativement, les enseignants du premier degré sont bien moins considérés (socialement et financièrement). Voilà; et cette histoire de périscolaire va achever le déclassement...dandelion a écrit:Oui, les PE méritent tout à fait le qualificatif de dindons de la farce. Quoi que l'on en dise, entre le temps de travail devant élèves, le temps généralement monstrueux de préparation (je compare en connaissance de cause, et d'évidence c'est un temps de travail énorme, quasiment insoutenable je pense pour les débutants, pire que le secondaire et le supérieur) et le salaire tout bonnement minable, on ne pourra plus recruter du personnel qualifié. C'était différent quand on pouvait devenir enseignant beaucoup plus jeune, ça pouvait être intéressant pour des personnes modestes, aujourd'hui c'est pratiquement un choix absurde.elena3 a écrit:Pour moi, débutante ou vieille de 10 ou 20 ans, c'est pareil. Nos salaires n'évoluent pas beaucoup et notre pouvoir d'achat baisse, baisse...Sans faire de pessimisme ou de mauvais esprit, je n'encourage vraiment pas les jeunes à devenir enseignants, sauf l'agreg. Si j'étais plus jeune, je crois même que je quitterais l'EN pour un autre boulot. PE, c'est vraiment une grosse arnaque; puis si en plus on nous fait venir 36 mercredis matin sans compensation, là il faut dire stop; STOP !!
Quand je pense que je suis devenue prof parce que j'étais très bonne élève, et que du coup j'ai fait une prépa puis maîtrise, agrég, sans même penser à faire autre chose! Il y a tellement de boulots à la fois bien plus pépères et mieux payés qu'enseignant à bac+5 surtout quand on est bon à l'école, que ça n'a juste pas de sens de faire ça.
- LefterisEsprit sacré
Dandelion a écrit: aujourd'hui c'est pratiquement un choix absurde
.Il y a tellement de boulots à la fois bien plus pépères et mieux payés qu'enseignant à bac+5 surtout quand on est bon à l'école, que ça n'a juste pas de sens de faire ça
Ce sont mes propres termes sur d'autres messages , et j'abonde même si je ne suis pas du tout dans ton cas (voir ci-dessus) , et en plus ancien cancre. Et encore toi, tu as eu l'agreg au premier coup : beaucoup investissent 6 ou 7 ans, voire plus (d’ailleurs c'est 6 ans mini en ce moment) : je n'apprends rien à personne en disant qu'un concours n'est pas un simple exam...
Je ne vois donc strictement aucune raison de devenir enseignant et de saigner papa et maman aussi longtemps, ou de ramer avec des petits boulots pur arriver à ça. Même les vacances sont menacées, et la pointeuse menace les établissements. Reste le goût pour sa matière (ce qui est mon cas) : soit, mais comme je l'ai entendu de mes propres oreilles "les savoirs ne sont pas si importants". Et je m'aperçois que j'en faisais autant sans être enseignant...
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- elena3Fidèle du forum
Jeter un oeil sur cette étude comparative...Oui, on s'est fait empapaouter (pour rester polie)
http://iredu.u-bourgogne.fr/images/stories/Documents/Publications_chercheurs/2013/13006.pdf
http://iredu.u-bourgogne.fr/images/stories/Documents/Publications_chercheurs/2013/13006.pdf
- dandelionVénérable
Euh, non, deuxième (mais j'avais une année d'avance donc dans les faits j'ai commencé relativement jeune quand même ).Lefteris a écrit:Dandelion a écrit: aujourd'hui c'est pratiquement un choix absurde
.Il y a tellement de boulots à la fois bien plus pépères et mieux payés qu'enseignant à bac+5 surtout quand on est bon à l'école, que ça n'a juste pas de sens de faire ça
Ce sont mes propres termes sur d'autres messages , et j'abonde même si je ne suis pas du tout dans ton cas (voir ci-dessus) , et en plus ancien cancre. Et encore toi, tu as eu l'agreg au premier coup : beaucoup investissent 6 ou 7 ans, voire plus (d’ailleurs c'est 6 ans mini en ce moment) : je n'apprends rien à personne en disant qu'un concours n'est pas un simple exam...
Je ne vois donc strictement aucune raison de devenir enseignant et de saigner papa et maman aussi longtemps, ou de ramer avec des petits boulots pur arriver à ça. Même les vacances sont menacées, et la pointeuse menace les établissements. Reste le goût pour sa matière (ce qui est mon cas) : soit, mais comme je l'ai entendu de mes propres oreilles "les savoirs ne sont pas si importants". Et je m'aperçois que j'en faisais autant sans être enseignant...
Ce qui est difficile pour moi c'est que je peux comparer mon salaire et mes conditions de travail à celles de mon mari, et que ça n'a tout bonnement rien à voir: études similaires, conditions de travail totalement différentes. Je dois reconnaître que j'adore enseigner, c'est vraiment une passion pour moi, mais le mépris de la hiérarchie (MCS sur mon premier poste de titulaire, inspections contradictoires, CDE incompétent, etc), les conditions matérielles de travail (tout ce qu'il faut financer soi-même, les salles trop petites, sales, les toilettes sans papier, sans abattant, sans lumière) sans compter les gamins qui relèvent de la psychiatrie dont les problèmes de comportement te sont imputés, je n'en pouvais plus.
Et puis quand je pense qu'un inspecteur peut, en une heure, te saborder complétement ta carrière, et que les PE ils bouffent de l'inspecteur à longueur de temps, c'est vraiment un métier stressant (parents, enfants, etc). Et si tu ajoutes que c'est un métier où tu peux voir toute la saloperie du monde, s'exerçant sur des enfants qui plus est, et qu'on vient te pourrir la vie pour des imbécilités navrantes, bonne soeur c'est moins un sacerdoce que ça. Régulièrement j'envie le métier des gens que j'entends parler à la radio: aujourd'hui un notaire, ça devient grave
- LefterisEsprit sacré
Les étudiants ne sont pas dupes : ils passent encore le CRPE dans les régions où ils ont envie de rester, mais il faut voir ce qui se passe sur Créteil -Versailles...elena3 a écrit:Jeter un oeil sur cette étude comparative...Oui, on s'est fait empapaouter (pour rester polie)
http://iredu.u-bourgogne.fr/images/stories/Documents/Publications_chercheurs/2013/13006.pdf
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- LefterisEsprit sacré
Il y a effectivement l'intérêt éventuel d'enseigner : mais encore faut-il bien tomber, et là ça devient de plus en plus aléatoire, surtout pour les jeunes... Des stagiaires d'autres disciplines que la mienne (se confiant donc plus facilement) m'ont fait part de leur dégoût lié au comportement des élèves. Il existe encore d'anciens bons élèves, provenant de bons établissements , qui découvrent l'univers (en expansion... ) des établissement pénibles.dandelion a écrit:Euh, non, deuxième (mais j'avais une année d'avance donc dans les faits j'ai commencé relativement jeune quand même ).Lefteris a écrit:Dandelion a écrit: aujourd'hui c'est pratiquement un choix absurde
.Il y a tellement de boulots à la fois bien plus pépères et mieux payés qu'enseignant à bac+5 surtout quand on est bon à l'école, que ça n'a juste pas de sens de faire ça
Ce sont mes propres termes sur d'autres messages , et j'abonde même si je ne suis pas du tout dans ton cas (voir ci-dessus) , et en plus ancien cancre. Et encore toi, tu as eu l'agreg au premier coup : beaucoup investissent 6 ou 7 ans, voire plus (d’ailleurs c'est 6 ans mini en ce moment) : je n'apprends rien à personne en disant qu'un concours n'est pas un simple exam...
Je ne vois donc strictement aucune raison de devenir enseignant et de saigner papa et maman aussi longtemps, ou de ramer avec des petits boulots pur arriver à ça. Même les vacances sont menacées, et la pointeuse menace les établissements. Reste le goût pour sa matière (ce qui est mon cas) : soit, mais comme je l'ai entendu de mes propres oreilles "les savoirs ne sont pas si importants". Et je m'aperçois que j'en faisais autant sans être enseignant...
Ce qui est difficile pour moi c'est que je peux comparer mon salaire et mes conditions de travail à celles de mon mari, et que ça n'a tout bonnement rien à voir: études similaires, conditions de travail totalement différentes. Je dois reconnaître que j'adore enseigner, c'est vraiment une passion pour moi, mais le mépris de la hiérarchie (MCS sur mon premier poste de titulaire, inspections contradictoires, CDE incompétent, etc), les conditions matérielles de travail (tout ce qu'il faut financer soi-même, les salles trop petites, sales, les toilettes sans papier, sans abattant, sans lumière) sans compter les gamins qui relèvent de la psychiatrie dont les problèmes de comportement te sont imputés, je n'en pouvais plus.
Et puis quand je pense qu'un inspecteur peut, en une heure, te saborder complétement ta carrière, et que les PE ils bouffent de l'inspecteur à longueur de temps, c'est vraiment un métier stressant (parents, enfants, etc). Et si tu ajoutes que c'est un métier où tu peux voir toute la saloperie du monde, s'exerçant sur des enfants qui plus est, et qu'on vient te pourrir la vie pour des imbécilités navrantes, bonne soeur c'est moins un sacerdoce que ça. Régulièrement j'envie le métier des gens que j'entends parler à la radio: aujourd'hui un notaire, ça devient grave
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
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- grandesvacancesNeoprof expérimenté
Il y a tellement de boulots à la fois bien plus pépères et mieux payés qu'enseignant à bac+5 surtout quand on est bon à l'école, que ça n'a juste pas de sens de faire ça
+ 100 !
J'ai trois enfants adultes et aucun n'a voulu devenir enseignant. Ma fille aînée, HK, KH puis L3 à la fac, a intégré via le concours parallèle une très bonne école de commerce, elle exerce un métier qui fait appel à ses compétences littéraires et elle gagne autant qu'un prof quinquagénaire. Comme quoi pas de fatalité pour les littéraires...
- yogiSage
grandesvacances a écrit:
Il y a tellement de boulots à la fois bien plus pépères et mieux payés qu'enseignant à bac+5 surtout quand on est bon à l'école, que ça n'a juste pas de sens de faire ça
+ 100 !
J'ai trois enfants adultes et aucun n'a voulu devenir enseignant. Ma fille aînée, HK, KH puis L3 à la fac, a intégré via le concours parallèle une très bonne école de commerce, elle exerce un métier qui fait appel à ses compétences littéraires et elle gagne autant qu'un prof quinquagénaire. Comme quoi pas de fatalité pour les littéraires...
C'est clair.
On pouvait aussi avoir la vocation de prof mais ne plus avoir envie au bout de quelques années...
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- LeclochardEmpereur
dandelion a écrit:Euh, non, deuxième (mais j'avais une année d'avance donc dans les faits j'ai commencé relativement jeune quand même ).Lefteris a écrit:Dandelion a écrit: aujourd'hui c'est pratiquement un choix absurde
.Il y a tellement de boulots à la fois bien plus pépères et mieux payés qu'enseignant à bac+5 surtout quand on est bon à l'école, que ça n'a juste pas de sens de faire ça
Ce sont mes propres termes sur d'autres messages , et j'abonde même si je ne suis pas du tout dans ton cas (voir ci-dessus) , et en plus ancien cancre. Et encore toi, tu as eu l'agreg au premier coup : beaucoup investissent 6 ou 7 ans, voire plus (d’ailleurs c'est 6 ans mini en ce moment) : je n'apprends rien à personne en disant qu'un concours n'est pas un simple exam...
Je ne vois donc strictement aucune raison de devenir enseignant et de saigner papa et maman aussi longtemps, ou de ramer avec des petits boulots pur arriver à ça. Même les vacances sont menacées, et la pointeuse menace les établissements. Reste le goût pour sa matière (ce qui est mon cas) : soit, mais comme je l'ai entendu de mes propres oreilles "les savoirs ne sont pas si importants". Et je m'aperçois que j'en faisais autant sans être enseignant...
Ce qui est difficile pour moi c'est que je peux comparer mon salaire et mes conditions de travail à celles de mon mari, et que ça n'a tout bonnement rien à voir: études similaires, conditions de travail totalement différentes. Je dois reconnaître que j'adore enseigner, c'est vraiment une passion pour moi, mais le mépris de la hiérarchie (MCS sur mon premier poste de titulaire, inspections contradictoires, CDE incompétent, etc), les conditions matérielles de travail (tout ce qu'il faut financer soi-même, les salles trop petites, sales, les toilettes sans papier, sans abattant, sans lumière) sans compter les gamins qui relèvent de la psychiatrie dont les problèmes de comportement te sont imputés, je n'en pouvais plus.
Et puis quand je pense qu'un inspecteur peut, en une heure, te saborder complétement ta carrière, et que les PE ils bouffent de l'inspecteur à longueur de temps, c'est vraiment un métier stressant (parents, enfants, etc). Et si tu ajoutes que c'est un métier où tu peux voir toute la saloperie du monde, s'exerçant sur des enfants qui plus est, et qu'on vient te pourrir la vie pour des imbécilités navrantes, bonne soeur c'est moins un sacerdoce que ça. Régulièrement j'envie le métier des gens que j'entends parler à la radio: aujourd'hui un notaire, ça devient grave
On en avait déjà parlé. Attention au raisonnement qui consiste à dire : "j'ai réussi un concours prestigieux donc j'aurais pu être aussi bien tel ou tel métier..." Avoir eu l'agrégation ne prouve pas qu'on aurait pu devenu vétérinaire, magistrat ou notaire. Le réciproque est vraie. Les compétences et les circonstances sont si différentes qu'on ne peut pas raisonner ainsi. On ne sait pas quel aurait été le parcours.
Évidemment, on est tous d'accord pour dire que passer le concours de PE aujourd'hui, c'est une folie sur le plan professionnel, à moins d'être maso (petit revenu, flicage par les inspecteurs..). L'agrégation, c'est la seule porte d'entrée digne.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LeclochardEmpereur
Je sais que ce n'est pas ce que tu veux dire mais réussir professionnellement, ce n'est pas forcément gagner plus qu'un certifié au onzième échelon, qu'on soit littéraire ou pas.grandesvacances a écrit:
Il y a tellement de boulots à la fois bien plus pépères et mieux payés qu'enseignant à bac+5 surtout quand on est bon à l'école, que ça n'a juste pas de sens de faire ça
+ 100 !
J'ai trois enfants adultes et aucun n'a voulu devenir enseignant. Ma fille aînée, HK, KH puis L3 à la fac, a intégré via le concours parallèle une très bonne école de commerce, elle exerce un métier qui fait appel à ses compétences littéraires et elle gagne autant qu'un prof quinquagénaire. Comme quoi pas de fatalité pour les littéraires...
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- menerveOracle
Grandes vacances, et quel est donc ce métier?
J'ai parcouru rapidement le document comparant Instituteur et prof des écoles... En gros, l'idée c'est que l'instituteur est mieux loti quand on prend tous les paramètres en compte ou j'ai mal compris?
J'ai parcouru rapidement le document comparant Instituteur et prof des écoles... En gros, l'idée c'est que l'instituteur est mieux loti quand on prend tous les paramètres en compte ou j'ai mal compris?
- sandGuide spirituel
Je ne comprends pas le dénigrement permanent de la MGEN. Je ne cite que ces deux messages, mais attendez que vos enfants soient étudiants et vous allez goûter aux joies des mutuelles étudiantes : carte vitale qu'on ne reçoit jamais, feuilles de soin perdues, aucun interlocuteur en cas de problème... Elles ne sont pas chères, mais on n'en a que pour son argent.
Et si DH passe dans le coin, elle pourra vous dire les avantages d'être à la MGEN lorsqu'un cancer vous tombe dessus.
Ceux qui ont la chance d'avoir un conjoint qui bénéficie d'une mutuelle d'entreprise, je comprends qu'ils critiquent une mutuelle de fonctionnaires qui rembourse mal les soins dentaires et l'optique. Mais les autres, quand on n'aura plus que des assurances privées où seul compte le profit, on ne sera sûrement pas gagnants.
Et si DH passe dans le coin, elle pourra vous dire les avantages d'être à la MGEN lorsqu'un cancer vous tombe dessus.
Ceux qui ont la chance d'avoir un conjoint qui bénéficie d'une mutuelle d'entreprise, je comprends qu'ils critiquent une mutuelle de fonctionnaires qui rembourse mal les soins dentaires et l'optique. Mais les autres, quand on n'aura plus que des assurances privées où seul compte le profit, on ne sera sûrement pas gagnants.
- gelsomina31Grand Maître
sand a écrit:Je ne comprends pas le dénigrement permanent de la MGEN. Je ne cite que ces deux messages, mais attendez que vos enfants soient étudiants et vous allez goûter aux joies des mutuelles étudiantes : carte vitale qu'on ne reçoit jamais, feuilles de soin perdues, aucun interlocuteur en cas de problème... Elles ne sont pas chères, mais on n'en a que pour son argent.
Et si DH passe dans le coin, elle pourra vous dire les avantages d'être à la MGEN lorsqu'un cancer vous tombe dessus.
Ceux qui ont la chance d'avoir un conjoint qui bénéficie d'une mutuelle d'entreprise, je comprends qu'ils critiquent une mutuelle de fonctionnaires qui rembourse mal les soins dentaires et l'optique. Mais les autres, quand on n'aura plus que des assurances privées où seul compte le profit, on ne sera sûrement pas gagnants.
La MGEN n'est pas parfaite mais elle fait quand même le boulot pour certaines maladies liées à notre profession.
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Fear buildswalls.Hope builds bridges !
« De chacun selon ses forces, à chacun selon ses besoins. »
- PseudoDemi-dieu
sand a écrit:Je ne comprends pas le dénigrement permanent de la MGEN. Je ne cite que ces deux messages, mais attendez que vos enfants soient étudiants et vous allez goûter aux joies des mutuelles étudiantes : carte vitale qu'on ne reçoit jamais, feuilles de soin perdues, aucun interlocuteur en cas de problème... Elles ne sont pas chères, mais on n'en a que pour son argent.
Et si DH passe dans le coin, elle pourra vous dire les avantages d'être à la MGEN lorsqu'un cancer vous tombe dessus.
Ceux qui ont la chance d'avoir un conjoint qui bénéficie d'une mutuelle d'entreprise, je comprends qu'ils critiquent une mutuelle de fonctionnaires qui rembourse mal les soins dentaires et l'optique. Mais les autres, quand on n'aura plus que des assurances privées où seul compte le profit, on ne sera sûrement pas gagnants.
Mais la MGEN n'est pas la seule mutuelle sur terre. D'ailleurs, que crois-tu que sont les "mutuelles d'entreprises" ? Ce sont des mutuelles auprès desquelles les entreprises ont pris un contrat groupe. Et auprès desquelles le pékin moyen peut adhérer.
Il n'y a pas d'un coté la MGEN, éthique et responsable (ah ah ah) et de l'autre les vilaines assurances privées où seul le profit compte. La MGEN est plombée par tout un tas de choses (qui nécessitent beaucoup d'argent, pour son profit) comme l'abondance d'employés et la pyramide des ages (beaucoup de retraités, de moins en moins d'actifs, moins de recrutés et qui vont voir ailleurs désormais).
Et pour y avoir affaire de temps en temps pour la part sécu, la MGEN perd les dossiers, c'est apparemment une mode chez eux. Ils m'ont égaré successivement deux dossiers de changement de département, une déclaration de médecin traitant, et une demande de changement de domiciliation bancaire.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- Karine B.Guide spirituel
gelsomina31 a écrit:sand a écrit:Je ne comprends pas le dénigrement permanent de la MGEN. Je ne cite que ces deux messages, mais attendez que vos enfants soient étudiants et vous allez goûter aux joies des mutuelles étudiantes : carte vitale qu'on ne reçoit jamais, feuilles de soin perdues, aucun interlocuteur en cas de problème... Elles ne sont pas chères, mais on n'en a que pour son argent.
Et si DH passe dans le coin, elle pourra vous dire les avantages d'être à la MGEN lorsqu'un cancer vous tombe dessus.
Ceux qui ont la chance d'avoir un conjoint qui bénéficie d'une mutuelle d'entreprise, je comprends qu'ils critiquent une mutuelle de fonctionnaires qui rembourse mal les soins dentaires et l'optique. Mais les autres, quand on n'aura plus que des assurances privées où seul compte le profit, on ne sera sûrement pas gagnants.
La MGEN n'est pas parfaite mais elle fait quand même le boulot pour certaines maladies liées à notre profession.
et en cherchant bien, on ne paie quasiment rien niveau prestations : je ne paie pas chez le dentiste, je ne paie plus les verres de mes lunettes (et une partie de la monture)
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Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- Li-LiNeoprof expérimenté
Je suis T3, et clairement je suis parfois un peu désespérée en voyant ma feuille de paie. Surtout parce que comme beaucoup j'ai fait des sacrifices pour mes études supérieurs et que dès que l'on entre dans le système du salarié on passe notre temps à payer... Besoin d'une voiture, impôts qui tombent tout de suite. Alors oui c'est difficile même si on gère bien ses sous, car il y a surtout un sentiment d'acharnement.
Après ce qui joue aussi c'est que lorsque l'on est TZR on ne sait pas à quelle sauce on sera mangé, et clairement cette année j'ai l'impression de travailler pour des clopinettes, deux etb, juste 18hrs et 4 niveaux de français, je touche mon salaire de base dépense plus de 200 e d'essence, très peu de plaisir. Comme beaucoup je ne conçois pas que ce travail (mais il en va de même pour les autres) ne soit qu'un moyen de subsistance.
Après ce qui joue aussi c'est que lorsque l'on est TZR on ne sait pas à quelle sauce on sera mangé, et clairement cette année j'ai l'impression de travailler pour des clopinettes, deux etb, juste 18hrs et 4 niveaux de français, je touche mon salaire de base dépense plus de 200 e d'essence, très peu de plaisir. Comme beaucoup je ne conçois pas que ce travail (mais il en va de même pour les autres) ne soit qu'un moyen de subsistance.
- User21714Expert spécialisé
elena3 a écrit:Il y a encore qq temps une "vieille collègue" recrutée avec un deug (ou un BAC) me disait que c'était mieux à son époque: salaire à l'école normale ou à l'iufm, logement de fonction, retraite à 55 ans et surtout beaucoup moins de paperasserie et de perte de temps: projet d'école, cycles, livret de compétences, PPRE, PAI, APC et j'en passe, tout ça n'existait pas...Aujourd'hui, c'est de la folie et comparativement, les enseignants du premier degré sont bien moins considérés (socialement et financièrement). Voilà; et cette histoire de périscolaire va achever le déclassement...
Je confirme:
Pour ma part, j'ai fait 3 ans d'école Normale après un recrutement niveau BAC.
J'étais payé dès le mois d'Octobre de la 1ère année et mon ancienneté générale part de ce moment-là...
Retraite à 55 ans, droit au logement ou à l'indemnité de logement, tout cela a disparu chez les PE.
Certes, le salaire est meilleur, mais nous étions un certain nombre à l'époque à demander une réévaluation de la grille indiciaire des instits plutôt qu'un changement de grade (pour faire la même chose, soit dit en passant).
Et puis, instituteur... représentant d'une Institution de la République... cela avait un sens auprès de nos concitoyens.
Je rappelle que le SNI-PEGC- FEN (ancêtre du SE UNSA, déjà...) avait considéré que c'était une grande avancée. Le ministre de l'époque était Jospin...
- CeladonDemi-dieu
Les grandes avancées de cet ordre se font très très souvent sous la "gauche".
- Le grincheuxSage
Les qualités d'une complémentaire ne sont en rien liées à son coût. Comme les assurances classiques.sand a écrit:Je ne comprends pas le dénigrement permanent de la MGEN. Je ne cite que ces deux messages, mais attendez que vos enfants soient étudiants et vous allez goûter aux joies des mutuelles étudiantes : carte vitale qu'on ne reçoit jamais, feuilles de soin perdues, aucun interlocuteur en cas de problème... Elles ne sont pas chères, mais on n'en a que pour son argent.
Et si DH passe dans le coin, elle pourra vous dire les avantages d'être à la MGEN lorsqu'un cancer vous tombe dessus.
Ceux qui ont la chance d'avoir un conjoint qui bénéficie d'une mutuelle d'entreprise, je comprends qu'ils critiquent une mutuelle de fonctionnaires qui rembourse mal les soins dentaires et l'optique. Mais les autres, quand on n'aura plus que des assurances privées où seul compte le profit, on ne sera sûrement pas gagnants.
Et je ne vois toujours pas le rapport entre assurances privées et profit. Tu vas sans doute me l'expliquer, j'ai la comprenette bouchée à l'émeri. Une mutuelle est un organisme de droit privé (tiens, comme la sécurité sociale française d'ailleurs). La seule différence entre une assurance privée et un truc informe qui repose sur la crédibilité de l'état est que l'assurance privée doit avoir une trésorerie nulle ou excédentaire. Le fait qu'il y ait ou non des actionnaires ne change strictement rien au problème. Dans tous les cas, il faut une gestion rigoureuse.
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Le carnet du Grincheux, Chroniques de misanthropie ordinaire
http://grincheux.de-charybde-en-scylla.fr/
Ma vie, mon œuvre
http://www.systella.fr/
- CathEnchanteur
Karine B. a écrit:
et en cherchant bien, on ne paie quasiment rien niveau prestations : je ne paie pas chez le dentiste, je ne paie plus les verres de mes lunettes (et une partie de la monture)
Ben c'est le cas avec n'importe quelle mutuelle, non ? Et sans "bien chercher"...
- LeclochardEmpereur
Karine B. a écrit:gelsomina31 a écrit:sand a écrit:Je ne comprends pas le dénigrement permanent de la MGEN. Je ne cite que ces deux messages, mais attendez que vos enfants soient étudiants et vous allez goûter aux joies des mutuelles étudiantes : carte vitale qu'on ne reçoit jamais, feuilles de soin perdues, aucun interlocuteur en cas de problème... Elles ne sont pas chères, mais on n'en a que pour son argent.
Et si DH passe dans le coin, elle pourra vous dire les avantages d'être à la MGEN lorsqu'un cancer vous tombe dessus.
Ceux qui ont la chance d'avoir un conjoint qui bénéficie d'une mutuelle d'entreprise, je comprends qu'ils critiquent une mutuelle de fonctionnaires qui rembourse mal les soins dentaires et l'optique. Mais les autres, quand on n'aura plus que des assurances privées où seul compte le profit, on ne sera sûrement pas gagnants.
La MGEN n'est pas parfaite mais elle fait quand même le boulot pour certaines maladies liées à notre profession.
et en cherchant bien, on ne paie quasiment rien niveau prestations : je ne paie pas chez le dentiste, je ne paie plus les verres de mes lunettes (et une partie de la monture)
Tu ne cotises pas ?
Ça me rappelle les gens qui disent: "mes lunettes ne coûtent rien. J'ai un forfait de 300 euros à dépenser." En oubliant qu'ils les ont payées largement en cotisations. C'est un mécanisme assez pervers d'ailleurs car il pousse à la consommation. C'est très bien expliqué dans ce livre
http://www.amazon.fr/Rien-que-pour-vos-yeux/dp/2843377137
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- Karine B.Guide spirituel
Leclochard a écrit:Karine B. a écrit:gelsomina31 a écrit:
La MGEN n'est pas parfaite mais elle fait quand même le boulot pour certaines maladies liées à notre profession.
et en cherchant bien, on ne paie quasiment rien niveau prestations : je ne paie pas chez le dentiste, je ne paie plus les verres de mes lunettes (et une partie de la monture)
Tu ne cotises pas ?
avant de me renseigner, je payais les lunettes et la cotisation.
Quant à la cotisation, je suis pour, parce que je suis pour un système solidaire
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- AtargatisNiveau 7
Nous gagnons plutôt bien notre vie maintenant, mais il y a des mois où on tire un peu la langue en fin de mois (notamment quand nous avons dû payer nos 1800€ d'impôts entre juillet et décembre). Mais on ne se prive pas... Nous avons vécu un an avec 1300€ pour deux + un coup de pouce de mes parents, et c'est incomparable avec aujourd'hui: si je vois quelque chose dans un magasin, je peux me l'offrir, nous partons en vacances...
Mais effectivement, quand de septembre à novembre j'ai été payée sur mon salaire de base de mon ancien corps (certifiée, 1700€), c'était vraiment juste à partir du 15 du mois. Certes, tout était payé (loyer, factures) mais on ne pouvait plus rien dépenser en dehors des courses. Je suis de 8h à 18h quasiment tous les jours au lycée et c'était très frustrant. Quand j'ai reçu mon rappel pour mes HSA, étrangement, j'étais bien plus motivée à passer ma vie dans la salle de travail des professeurs.
Je suis un peu plus sceptique sur le discours à base de "vous le saviez avant de signer, etc." Je ne savais pas que les mutations seraient aussi anxiogènes (et encore, j'ai eu beaucoup de chance ces deux dernières années) et je n'avais aucune idée de l'évolution du salaire car à 22 ans ce n'était pas du tout mon centre d'intérêt principal. Comme l'a dit un/e autre participant/e, quand on est encore à la fac 1500€ paraissent une somme énorme. J'avoue que je suis un peu lassée par ce discours, parfois agressif (là je parle d'expérience de salle des profs), des plus anciens qui nous rappellent que c'est normal de galérer au début et qui sont suspicieux dès lors qu'on s'en sort moins mal qu'eux à la même période en termes de préparation de cours ou encore de mutation.
Mais effectivement, quand de septembre à novembre j'ai été payée sur mon salaire de base de mon ancien corps (certifiée, 1700€), c'était vraiment juste à partir du 15 du mois. Certes, tout était payé (loyer, factures) mais on ne pouvait plus rien dépenser en dehors des courses. Je suis de 8h à 18h quasiment tous les jours au lycée et c'était très frustrant. Quand j'ai reçu mon rappel pour mes HSA, étrangement, j'étais bien plus motivée à passer ma vie dans la salle de travail des professeurs.
Je suis un peu plus sceptique sur le discours à base de "vous le saviez avant de signer, etc." Je ne savais pas que les mutations seraient aussi anxiogènes (et encore, j'ai eu beaucoup de chance ces deux dernières années) et je n'avais aucune idée de l'évolution du salaire car à 22 ans ce n'était pas du tout mon centre d'intérêt principal. Comme l'a dit un/e autre participant/e, quand on est encore à la fac 1500€ paraissent une somme énorme. J'avoue que je suis un peu lassée par ce discours, parfois agressif (là je parle d'expérience de salle des profs), des plus anciens qui nous rappellent que c'est normal de galérer au début et qui sont suspicieux dès lors qu'on s'en sort moins mal qu'eux à la même période en termes de préparation de cours ou encore de mutation.
- LeclochardEmpereur
sand a écrit:Je ne comprends pas le dénigrement permanent de la MGEN. Je ne cite que ces deux messages, mais attendez que vos enfants soient étudiants et vous allez goûter aux joies des mutuelles étudiantes : carte vitale qu'on ne reçoit jamais, feuilles de soin perdues, aucun interlocuteur en cas de problème... Elles ne sont pas chères, mais on n'en a que pour son argent.
Et si DH passe dans le coin, elle pourra vous dire les avantages d'être à la MGEN lorsqu'un cancer vous tombe dessus.
Ceux qui ont la chance d'avoir un conjoint qui bénéficie d'une mutuelle d'entreprise, je comprends qu'ils critiquent une mutuelle de fonctionnaires qui rembourse mal les soins dentaires et l'optique. Mais les autres, quand on n'aura plus que des assurances privées où seul compte le profit, on ne sera sûrement pas gagnants.
Ton message est tendancieux. On ne serait pas soigné en cas de cancer, si on n'avait pas la mgen ? Tu parles du complément de revenu (pour 18 euros, il existe à la Mage). ?
Il a un mérite en tout cas: il rappelle que l'une des missions des mutuelles, c'est la prévention. Or, elles l'ont largement oubliée.
Les mutuelles individuelles sont meilleures et moins chères.
C'est objectivement un mauvais mutuelle pour des raisons d'organisation comme l'a rappelé Pseudo (trop de personnel, gestion des dossiers..).
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LeclochardEmpereur
Karine B. a écrit:Leclochard a écrit:Karine B. a écrit:
et en cherchant bien, on ne paie quasiment rien niveau prestations : je ne paie pas chez le dentiste, je ne paie plus les verres de mes lunettes (et une partie de la monture)
Tu ne cotises pas ?
avant de me renseigner, je payais les lunettes et la cotisation.
Quant à la cotisation, je suis pour, parce que je suis pour un système solidaire
Qu'est-ce qu'être solidaire ? Tu as quatre heures : I dans l'absolu II pour la mgen - conclusion: elle ne respecte pas le principe de la solidarité.
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- Le grincheuxSage
C'est certainement beaucoup plus anxiogène que de se savoir continuellement sur un siège éjectable. C'est certainement beaucoup plus anxiogène que de se savoir trop vieux ou trop diplômé pour un poste quelque part et de se demander comment on va pouvoir faire face à ses dépenses courantes (enfin, surtout à celles de l'état) et surtout comment on va bien pouvoir avoir une retraite sachant qu'on ne pourra pas avoir une carrière complète.Atargatis a écrit:Je ne savais pas que les mutations seraient aussi anxiogènes (et encore, j'ai eu beaucoup de chance ces deux dernières années).
Aujourd'hui, je suis prêt à aller à l'autre bout de la France pour ne pas tourner en rond chez moi. Problème, personne ne veut de quelqu'un comme moi parce que j'ai un CV qui fait peur. Il y a peut-être dans l'EN les mutations, mais avec la certitude au bout d'avoir un poste, un revenu et une carrière complète. Dire que les mutations sont anxiogènes à qui n'est pas ou n'est plus fonctionnaire est, dans la situation actuelle, assez indécent.
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