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Luigi_B
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par Luigi_B Mer 8 Jan - 22:42
http://www.vousnousils.fr/2014/01/08/suicides-denseignants-dans-lacademie-dorleans-tours-les-syndicats-interpellent-le-ministre-551853

Le pre­mier sui­cide a eu lieu en octobre à Chinon (Indre-et-Loire), où une ensei­gnante en bio­tech­no­lo­gie au lycée pro­fes­sion­nel a mis fin à ses jours.

Giflée en plein cours par un parent à la suite d'une sanc­tion contre un élève, elle était en arrêt mala­die au moment du drame.

Le second sui­cide s'est pro­duit à Gien (Loiret), où une ensei­gnante de lettres et d'histoire, mère de trois enfants, est décédée.

Le troi­sième cas a eu lieu à Dreux, début décembre, mais la vic­time, âgée de 62 ans, elle aussi ensei­gnante d'histoire et de lettres, a cette fois pu être sauvée.

Nommée à 400 km de son domi­cile, elle exer­çait son métier face à des classes dif­fi­ciles et a très mal vécu que des élèves qui l'avaient fil­mée en cours ne soient pas à ses yeux suf­fi­sam­ment sanc­tion­nés en conseil de discipline.

Outre les condi­tions de tra­vail, les syn­di­cats ont déploré "un manque de sou­tien des personnels".

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par Dwarf Mer 8 Jan - 23:08
Nous sommes passés en tête il y a trois ou quatre ans, je crois, devant la police au triste classement des suicides par corps de métier. La médecine du travail en France en général et dans l'EN en particulier est tout simplement une honte!
leyade
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par leyade Mer 8 Jan - 23:10
No No No 

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par Olympias Mer 8 Jan - 23:11
Dwarf...dans l'Education nationale, la médecine du travail est tout simplement inexistante !!!! La médecine scolaire est déjà dans un état pitoyable (infirmières et médecins en nombre très insuffisant pour les élèves). Je crois que nous sommes la dernière roue du carrosse !!!
Daphné
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par Daphné Jeu 9 Jan - 8:13
Dwarf a écrit:Nous sommes passés en tête il y a trois ou quatre ans, je crois, devant la police au triste classement des suicides par corps de métier. La médecine du travail en France en général et dans l'EN en particulier est tout simplement une honte!

Ah parce qu'il y en a une ?? affraid 

Je l'ai vue en début de carrière : j'ai commencé en septembre 1974, radio tous les ans, on avait le résultat des clichés.
Puis on ne les a plus eu et seuls les clichés douteux étaient contactés pour suivi.
Jusque là pas de problème.
Ma dernière radio date d'avril 1981. Point final.
Rien depuis......

Quand j'ai abordé la question avec un médecin, il m'a répondu que les professeurs ne faisaient pas partie des populations à risque sur le plan sanitaire dans le monde du travail et qu'on avait les moyens d'aller voir un médecin de par nous-même.
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Aidoprofs
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par Aidoprofs Jeu 9 Jan - 9:40
Petit inventaire d'après ce que la presse relate régulièrement depuis le début des années 2000.

La France est un pays où le taux de suicide est parmi les plus élevés au monde. En 2008, le taux de suicide sur l'ensemble de la population (tout âge) était de 16,2 pour 100 000 habitants, avec selon l'OMS, un taux de 26,4 pour les hommes et de 7,2 pour les femmes en 2009. Selon l’Institut de Veille Sanitaire, le taux de mortalité par suicide est trois fois plus élevé chez les employés et les ouvriers que chez les cadres. Ce taux varie également selon les domaines d’activité. Les chiffres les plus élevés concernent le secteur de la santé et de l’action sociale (34,3/100 000) puis viennent ensuite les secteurs de l’administration publique (en dehors de la fonction publique d’État). Selon Le Figaro, le taux de suicide des policiers s’élève à 35 pour 100 000, celui des agriculteurs s'élève à 32 pour 100 000, contre 28 pour 100 000 chez les ouvriers et 8 pour 100 000 pour les professions intellectuelles supérieures. Le taux moyen serait de 16.2 pour 100 000 en France d’après l’Inserm. Le taux de mortalité est particulièrement élevé (58,1/100000) lorsqu’il n’existe pas d’activité salariée connue (chômage). Les enseignants, eux, se démarquent par un taux de 39 pour 100 000 d’après une étude de l’Inserm en 2002.

Selon le baromètre santé de l'Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (Inpes), 0,3 % des hommes et 0,7 % des femmes ont effectué une tentative de suicide au cours de l’année. L’enquête pointe aussi la survenue, plus fréquente, d’idées suicidaires au cours de l’année qui concerne 3,4 % des hommes et 4,4 % des femmes. Hommes et femmes présentent ainsi des formes différentes d’expressions de la souffrance psychique. Les femmes ont plus de pensées suicidaires et effectuent plus de tentatives de suicides, mais l’issue est moins souvent fatale que pour les hommes qui représentent les trois quarts des décès par suicide. Les femmes utilisent souvent les médicaments, tandis que les hommes utilisent les armes à feu ou la pendaison. Les facteurs de risque des tentatives de suicide et pensées suicidaires sont avant tout la dépression, les violences subies y compris les violences sexuelles, et ce même quand elles sont survenues il y a longtemps. Le réseau Sentinelles, réseau de 1 280 Médecins Généralistes Libéraux (2 % de la totalité des MGL en France métropolitaine) bénévoles et volontaires répartis sur le territoire métropolitain français (réseau Sentinelles, INSERM/UPMC) contribue à mieux connaître ce fléau qu’est le suicide, en faisant remonter des données fiables et précises, de mois en mois.

D’après le site infosuicide.org en 2010 (étude INSERM-CépiDC), 10 509 personnes se sont suicidées en France, et près de 200 000 ont fait une tentative au moins. Depuis 2000, le nombre de suicides augmente pour les 45-54 ans, notamment pour les hommes. Pour les 25-34 ans, les suicides constituent la première cause de mortalité pour les hommes et la deuxième pour les femmes, derrière les tumeurs. Le taux de suicide augmente avec l’âge, plus fortement pour les hommes que pour les femmes. Le nombre de suicides atteint un pic pour les 45-54 ans pour diminuer pour les hommes après 55 ans.

Les séparations de couple sont des situations associées à une surmortalité. Les disparités régionales de mortalité par suicide sont marquées : les régions de l’Ouest et dans une moindre mesure du Nord et du Centre sont nettement au-dessus de la moyenne nationale.

S’agissant des enseignants, le syndicat Sud Education identifie plusieurs facteurs pathogènes dans le monde de l'enseignement, qui peuvent expliquer les suicides de professeurs en France, comme l'augmentation du nombre d'élèves par classe, les élèves difficiles, les affectations correspondant à des postes non demandés, la quasi-absence de formation, ou encore la succession des contre-réformes ces dernières années.

De notre brève expérience de 7 ans d'accueil de près de 6 000 demandes de reconversion émanant d'enseignants, il s'avère que ceux qui nous ont confié avoir fait des tentatives de suicide invoquaient à la fois des problèmes personnels et professionnels, avec une imbrication complexe telle, qu'il était difficile de percevoir si c'est le métier d'enseignant qui les avaient mené dans cette impasse, ou leur situation personnelle qui leur avait rendu leur métier impossible. On ne peut toutefois pas dédouaner le métier de son implication dans le suicide d'un individu, car la vie professionnelle a lieu durant la journée et rejaillit pour une grande part sur la psychologie nocturne de l'individu. Elle agit sur son tempérament au quotidien, et les traumatismes qu'elle crée, s'ils sont répétés, finissent pas laisser des séquelles qui imprègnent progressivement l'individu.

Ce qui nous a interpellés dans les témoignages qui nous sont parvenus d'enseignants suicidaires, ce sont ces constats d'impuissance à régler leur situation, ce sentiment d'être dans une impasse, de ne pas pouvoir en parler dans leur établissement à leurs collègues ni à leur chef d'établissement. Le système, lui, se remet difficilement en question, même si de plus en plus d'acteurs appellent de tous leurs voeux une nouvelle forme de Gestion des Ressources Humaines, l'actuelle n'étant qu'un pâle remake de l'ancienne Gestion de Personnels pratiquée avant 1994, changement de l'appellation.

Si l’on appliquait strictement le taux de 39 pour 100 000 chaque année à la population enseignante (850 000 environ), cela signifierait que plus de 331 enseignants se suicident par an. Sans doute bien plus tentent de le faire, mais ces données ne filtrent pas, car dans tous les cas, l’Education nationale déconnecte l’acte d’une éventuelle situation de travail qui aurait pu y donner lieu.

Pourtant, des enseignants invoquent leurs conditions de travail avant de passer à l'acte. Les medias, heureusement, nous interpellent régulièrement sur la question. Au-delà de la mise en place nécessaire d'une cellule psychologique pour ses collègues et les élèves de son établissement, quelle peut être la réponse de l'Education nationale qui ne compte que 82 médecins de prévention pour 850 000 enseignants (1 pour 10 000 ?)

Aide aux Profs établit donc progressivement un récapitulatif, pour leur rendre hommage, de tous ces enseignants qui ont donné leur vie pour attirer l'attention sur la qualité de vie au travail des enseignants:

- A la veille de la rentrée scolaire d'un lycée de Marseille, le 1er sept 2013, ce Professeur d'Electronique de 55 ans, enseignant en série STI2D (sciences et technologies industrielles et du développement durable), une discipline remise en question ces dernières années par de nombreuses injonctions de reconversion.

- le 12 mai 2013, une enseignante d'espagnol de 44 ans, non titulaire, qui enseignait en collège dans l'académie de Nice, se suicide par absorption massive de substance toxique. Elle venait d'apprendre que, ayant des difficultés d'autorité en classe, elle serait inspectée prochainement. Pour une non titulaire, ce type d'annonce est forcément mal interprété. Le journaliste précise dans son article: Contactés hier par nos soins, la direction de l'établissement, l'inspection académique et le rectorat n'ont pu être joints.

- 5 mai 2013, une enseignante de 53 ans en collège, professeur de biotechnologie, se pend dans sa classe (Aisne). Le rectorat indique simplement qu’elle connaissait des problèmes personnels, qui ont eu une incidence sur sa carrière.

- 6 avril 2013 : une directrice d’école de 54 ans se suicide par pendaison sur son lieu de travail à Belfort. La police indique « ses collègues savaient qu’elle avait des problèmes personnels ».

- 22 mars 2013 : un jeune professeur de mathématiques se suicide à La Réunion, dans un établissement privé sous contrat d’association avec l’Etat. Ce jeune enseignant s'est suicidé à la suite d'un entretien auquel il avait été convoqué par la direction de son établissement, écrit la Fep dans la lettre adressée au procureur. L’enseignant aurait été convoqué après un échange de mails anodins avec une élève de seconde. Une collègue l'aurait vu sortir en pleurs de cet entretien juste avant son suicide. (article du café pédagogique, 28.03.2013)

- 17 décembre 2012 : une enseignante de 53 ans (célibataire, sans enfant) d’un collège près de Soissons s’est suicidée par pendaison.

- 21 octobre 2012, une enseignante de 48 ans d’un lycée professionnel, professeur de secrétariat de bureautique, s’est suicidée (Béthune). Elle n’aurait pas supporté la possible suppression de son poste l’année d’après, ce qui l’aurait forcée à devenir prof remplaçant, avec de nombreux déplacements. Elle évoquait aussi dans un écrit des classes surchargées, et un emploi du temps lourd. Le rectorat évoque un drame personnel.

- Le 6 septembre 2012, un enseignant de 40 ans d’un lycée du Calvados se suicide. Ancien professeur des écoles, il était devenu enseignant en collège.

- 29 août 2012 : un professeur d’Education Musicale en collège dans la Marne s’est jeté sous un train. Il laisse le souvenir d’un très bon prof, très sympa.

- 1er avril 2012, un enseignant de Carrosserie-Peinture 53 ans en CFA à Digne-les-Bains se suicide après 22 ans d’ancienneté. Il évoquait souvent son stress au travail, et souffrait de problèmes auditifs. Son ancien directeur évoque le souvenir d’un professeur remarquable.

- 11 août 2011, une jeune enseignante stagiaire en Isère se suicide à 29 ans. Elle évoquait ses difficultés professionnelles, son épuisement au travail, et une décision de la licencier par l’administration.

- 13 octobre 2011 : une enseignante de 44 ans, professeur de mathématiques, s’est immolée dans la cour de son lycée à Béziers (34). Le ministre Luc Chatel, venu sur les lieux, a déclaré que cette enseignante bénéficiait d'un accompagnement pédagogique et médical. Ses collègues ont affirmé au contraire dans une lettre ouverte: Elle n’était pas suivie médicalement, ni fragile, mais consciencieuse, compétente, aimant son travail et courageuse.

- 4 juillet 2011 : un professeur d’Education Physique et Sportive (EPS) de 59 ans à Marseille se suicide d’une balle dans la tête, après avoir tué sa compagne, une enseignante de 35 ans, qui venait de lui annoncer qu’elle le quittait.

- 17 mars 2011 : un enseignant de 54 ans est découvert pendu dans sa classe. Il avait envoyé avant un mail où il expliquait son désespoir et son ras-le-bol professionnels.

- 7 mars 2011, un enseignant de 28 ans, professeur en lycée à Montrouge, s’est suicidé. Il avait évoqué dans une lettre ses difficultés au travail.

- 11 février 2011 : un enseignant du Calvados de 49 ans s'est suicidé.

- 30 avril 2010 : un enseignant d’Education Physique et Sportive (EPS) de 55 ans se tire une balle dans la tête en pleine salle des professeurs dans un collège de Meurthe-et-Moselle. Le recteur indique sur ce suicide serait lié à une situation personnelle.

- 2 septembre 2009 : un enseignant de collège à Saint-Michel en Thiérache se suicide, après 9h30 de garde à vue du fait d’accusations de la part d’un élève.

- 7 octobre 2008 : une enseignante de 45 ans s’est suicidée par pendaison dans son école primaire de l’Essonne, sans laisser de lettre pour expliquer son geste.

- 3 octobre 2008 : un maître de conférences stagiaire de philosophie de 39 ans se suicide. Il laisse une lettre indiquant que sa non titularisation par l’université de Brest explique son geste.

- 19 septembre 2008: Un professeur d’un collège de Saint-Michel (Aisne) se suicide par pendaison chez lui quelques heures après avoir été placé brièvement en garde à vue à la suite d’une plainte d’un élève qui l’accusait de lui avoir donné un coup de poing, ce que l’enseignant avait toujours nié. Il se révélera plus tard que l’élève avait menti. Il n’écopera que de 4 mois de prison avec sursis.

- 17 juillet 2008: Un enseignant d’histoire-géographie est retrouvé pendu à un arbre dans un bois à Fessy (Haute-Savoie). Début juin, il avait organisé une sortie au cours de laquelle un car avait été percuté par un train sur un passage à niveau à Allinges, causant la mort de sept collégiens et faisant 25 blessés. Il ne s'en était pas remis.

- 7 mars 2008 : Un instituteur de 25 ans tente de se suicider à l’école de Brousses-et-Villaret (Aude) avant les cours. Il s’est tailladé les veines et absorbe un verre de déboucheur liquide. Un syndicat révèle qu’il devait être inspecté l’après-midi, et dénonce l’abus d’autorité et le caporalisme de la hiérarchie.

- 4 mars 2008 : Une institutrice de 39 ans de l’école maternelle de Pauillac (Gironde), enceinte, se suicide au terme de plusieurs mois de tensions avec l’équipe pédagogique, les services municipaux et des parents d’élèves. Elle avait dix ans d’enseignement. Nous avions été alertés de ses difficultés relationnelles avec d’autres enseignants, le personnel de l’école, les parents a indiqué l’inspecteur d’académie.

- 10 octobre 2007 : un professeur de mathématiques de 51 ans, en collège dans le Val-d’Oise, se suicide en avalant des médicaments. Il explique son geste par une lettre où il explique que sa demande de mutation avait été refusée.

- 8 jan 2007 : Un professeur de lycée de 56 ans, dans la Somme, tente de se suicider avec un grand couteau dans sa classe, avant le début des cours.

- 26 sept 2005 : Un professeur de mathématiques d’un collège de Berre-l’Etang (Bouches-du-Rhône) accusé de viols sur mineurs est trouvé mort à la prison marseillaise des Baumettes où il était en détention provisoire depuis un an.

- 16 nov 2003 : Un instituteur de Limay (Yvelines) met fin à ses jours par pendaison après avoir été mis en examen pour agressions sexuelles sur mineur de moins de quinze ans, laissant des lettres où il clamait son innocence.

- Août 2002 : Un ancien instituteur de l’école communale de Bayel (Aube) se suicide en se jetant sous un TGV à Guingamp (Côtes-d’Armor), où il était en vacances, après avoir appris l’envoi de lettres anonymes l’accusant de pédophilie.

- 10 fév 2002 : Suicide d’un instituteur de 57 ans d’une école élémentaire privée de Valenciennes (nord), mis en examen deux jours plus tôt pour atteintes sexuelles sur mineurs de quinze ans. Il avait été placé sous contrôle judiciaire.

- 12 avr 2001 : Un instituteur d’une classe unique dans un village du nord de l’Alsace, âgé de 42 ans, se suicide en se jetant par la fenêtre de l’école alors qu’il allait être interpellé par les gendarmes. Il avait fait l’objet d’une plainte de parents d’élèves pour des problèmes relationnels entre lui et certains des enfants.

- 7 sept 2000: Un enseignant en comptabilité, âgé de 34 ans, se suicide par défenestration depuis sa salle de classe d’un lycée professionnel de Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis).

- 17 mars 2000 : Un instituteur de 41 ans tue ses deux enfants puis se suicide dans le grenier de sa maison à Jublains (Mayenne).
Marmont
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par Marmont Jeu 9 Jan - 17:41
Après, on s'étonne d'une "crise des vocations"... Suspect 

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"Tous pour un, chacun pour soi"... Non, ça doit pas être ça..."Suicides d'enseignants dans l'académie d'Orléans-Tours: les syndicats interpellent le ministre" 3795679266 
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