- marjoDoyen
Je suis agrégée de lettres classiques et cela fait 4 ans que j'enseigne au collège. J'ai fait mon stage au lycée, puis j'ai été parachutée dans un des pires collèges du 94, où j'ai survécu tout ce temps notamment grâce au latin, ou plutôt à mes latinistes, qui sont des élèves chouettes et travailleurs. Dès que je suis arrivée dans ce collège, j'ai voulu en partir. J'étais déçue de ne pas avoir été affectée en lycée, principale raison pour laquelle j'avais passé l'agrégation, et déboussolée par ce que je vivais au quotidien. En 4 ans, je n'ai fait qu'une seule demande de mutation, qui n'a pas abouti parce que je n'avais pas assez de points pour obtenir un lycée, malgré le bonus agrégé. C'est l'année où les stagiaires de l'académie de Créteil avaient un bonus de 50 points sur tous leurs voeux, dépassant ainsi tous les collègues ayant moins de 4 ans d'ancienneté.
Cette année, je sais que si je formule une demande de mutation en lycée, j'ai de grandes chances de l'obtenir (au vu des barres ces deux dernières années). Or je m'interroge. Je ne suis plus si sûre de vouloir enseigner au lycée. J'avoue être un peu blasée par l'institution, et ne pas avoir forcément envie de me coltiner du travail en plus en termes de préparation de cours et de corrections de copies (inévitable au lycée). J'en suis venue à penser que ce que j'attendais de mon boulot, comme tout le monde, c'était qu'il me rapporte suffisamment d'argent à la fin du mois tout en n'empiétant pas trop sur ma vie personnelle. Mon affectation actuelle remplit parfaitement ces deux critères ! Par ailleurs, je redoute les conditions d'enseignement des langues anciennes en lycée : il me semble que les regroupements de niveaux y sont plus systématiques qu'au collège et que la concurrence des options y rend le maintien d'effectifs décents plus difficile encore. Et puis, en 4 ans, j'ai bien dû finir par m'intéresser de près aux programmes du collège et à la façon de les mettre en oeuvre, et je ne suis toujours pas satisfaite de ce que je fais, ni en français, ni en latin. Muter en lycée signifierait recommencer à nouveau toute une réflexion autour des programmes et des méthodes, alors que je n'ai pas achevé celle concernant les programmes de collège. Je m'interroge donc sur ce que je vais faire cette année au moment des muts intra. En attendant, j'aimerais bien lire le témoignage de professeurs agrégés enseignant ou ayant enseigné au collège, par choix ou par contrainte. Merci.
Cette année, je sais que si je formule une demande de mutation en lycée, j'ai de grandes chances de l'obtenir (au vu des barres ces deux dernières années). Or je m'interroge. Je ne suis plus si sûre de vouloir enseigner au lycée. J'avoue être un peu blasée par l'institution, et ne pas avoir forcément envie de me coltiner du travail en plus en termes de préparation de cours et de corrections de copies (inévitable au lycée). J'en suis venue à penser que ce que j'attendais de mon boulot, comme tout le monde, c'était qu'il me rapporte suffisamment d'argent à la fin du mois tout en n'empiétant pas trop sur ma vie personnelle. Mon affectation actuelle remplit parfaitement ces deux critères ! Par ailleurs, je redoute les conditions d'enseignement des langues anciennes en lycée : il me semble que les regroupements de niveaux y sont plus systématiques qu'au collège et que la concurrence des options y rend le maintien d'effectifs décents plus difficile encore. Et puis, en 4 ans, j'ai bien dû finir par m'intéresser de près aux programmes du collège et à la façon de les mettre en oeuvre, et je ne suis toujours pas satisfaite de ce que je fais, ni en français, ni en latin. Muter en lycée signifierait recommencer à nouveau toute une réflexion autour des programmes et des méthodes, alors que je n'ai pas achevé celle concernant les programmes de collège. Je m'interroge donc sur ce que je vais faire cette année au moment des muts intra. En attendant, j'aimerais bien lire le témoignage de professeurs agrégés enseignant ou ayant enseigné au collège, par choix ou par contrainte. Merci.
- AmaliahEmpereur
Quand je lis ton message, je ne vois rien de positif sur le fait d'enseigner en lycée... Donc pourqoi demander cette mutation si ce n'est en fonction d'un idéal passé?
Pour ma part, j'ai eu deux années des classes de lycée, T1 trois classes sur quatre de génie Eléctrotech et Génie Méca et une autre année un cds avec la seconde la plus nulle du lycée...
Autant te dire que je suis ravie d'être dans mon petit collège de ZEP (de province) où tout roule, ma réputation est acquise, je gère les programmes et les cours (depuis quelques années à peine, j'ai le sentiment de maîtriser ce que je fais, même si je change mes OI dans la mesure du possible), j'ai des classes de niveau et mes faibles sont à 15, même si parfois intellectuellement je m'ennuie, je pense que la lassitude serait la même au bout de dix ans en lycée. Et comme je veux préserver ma vie familiale pour le moment, le lycée, ce sera pour plus tard! J'oublie de dire que je suis plus à l'aise avec les plus petits et que j'aime enseigner les bases aux collégiens.
Je sais aussi que perfectionniste comme je le suis, je croulerais sous le travail, a priori quatre classes de plus de trente élèves au lieu de mes 70 élèves actuels, tout à refaire, des copies plus longues (même si je mets 15 notes par élève en collège et par trimestre), bref je crois que mon mari demanderait le divorce! :lol!:
Pour ma part, j'ai eu deux années des classes de lycée, T1 trois classes sur quatre de génie Eléctrotech et Génie Méca et une autre année un cds avec la seconde la plus nulle du lycée...
Autant te dire que je suis ravie d'être dans mon petit collège de ZEP (de province) où tout roule, ma réputation est acquise, je gère les programmes et les cours (depuis quelques années à peine, j'ai le sentiment de maîtriser ce que je fais, même si je change mes OI dans la mesure du possible), j'ai des classes de niveau et mes faibles sont à 15, même si parfois intellectuellement je m'ennuie, je pense que la lassitude serait la même au bout de dix ans en lycée. Et comme je veux préserver ma vie familiale pour le moment, le lycée, ce sera pour plus tard! J'oublie de dire que je suis plus à l'aise avec les plus petits et que j'aime enseigner les bases aux collégiens.
Je sais aussi que perfectionniste comme je le suis, je croulerais sous le travail, a priori quatre classes de plus de trente élèves au lieu de mes 70 élèves actuels, tout à refaire, des copies plus longues (même si je mets 15 notes par élève en collège et par trimestre), bref je crois que mon mari demanderait le divorce! :lol!:
- Mona Lisa KlaxonEsprit éclairé
J'ai l'agreg et je suis en collège. Par contrainte plus que par choix (pas moyen de trouver un poste en lycée vers chez moi, et ça ne risque pas de changer bientôt). Cela dit, je suis bien en collège: j'aime bosser avec des collégiens (et je suis dans un collège super cool, ça aide!), j'ai du temps pour ma vie de famille parce que les copies se corrigent assez vite (mais on en a très souvent). Avec les années, je m'ennuie un peu quand même (je commence à bien connaître les contenus) et j'espère malgré tout pouvoir muter en lycée dès que les filles seront plus grandes.
- albertine02Expert spécialisé
Mona Lisa Klaxon a écrit:J'ai l'agreg et je suis en collège. Par contrainte plus que par choix (pas moyen de trouver un poste en lycée vers chez moi, et ça ne risque pas de changer bientôt). Cela dit, je suis bien en collège: j'aime bosser avec des collégiens (et je suis dans un collège super cool, ça aide!), j'ai du temps pour ma vie de famille parce que les copies se corrigent assez vite (mais on en a très souvent). Avec les années, je m'ennuie un peu quand même (je commence à bien connaître les contenus) et j'espère malgré tout pouvoir muter en lycée dès que les filles seront plus grandes.
+ 1, je n'aurais, à aucun moment, dit mieux.
Cela dit, j'ai commencé ma carrière en lycée, puis dans le supérieur, avant d'être TZR 9 fois sur 10 collège, puis en poste fixe en collège.
Je l'ai eue très mauvaise au début et l'adaptation a été rude, très rude.
Après presque 10 ans en collège, je suis lasse : toujours ou presque les mêmes cours, les mêmes difficultés, les mêmes obstacles et l'impression que le collège est frappé de plein fouet, avec, qui plus est, enthousiasme et adhésion chez nous , par
- GrypheMédiateur
Bonjour,
En quelques mots, mais je ne sais pas si cela pourra t'apporter quelque chose, je suis agrégée et j'ai presque toujours été en collège, par goût et par choix, d'abord en tant que prof, puis en tant que principale adjointe.
Il est pour moi primordial de travailler dans le cadre de la scolarité obligatoire, pour tous les élèves quasi sans exception. Je vis donc de plein fouet toutes ces contradictions d'un choix qui n'a jamais vraiment été fait entre "primaire supérieur" et "petit lycée"... mais c'est aussi sur place, en construisant des choses pour les élèves, qu'on se rend compte que somme toute, on peut faire les deux à la fois.
Comme je me suis "spécialisée en collège", le lycée commence à me manquer, non pas pour le public des élèves lycéens mais pour ma connaissance du système éducatif : réforme du lycée, bac pro... je me rends compte que j'ai à présent besoin d'apprendre davantage sur ces questions.
Mais je reste encore pour deux-trois ans fidèle au monde du collège !
En quelques mots, mais je ne sais pas si cela pourra t'apporter quelque chose, je suis agrégée et j'ai presque toujours été en collège, par goût et par choix, d'abord en tant que prof, puis en tant que principale adjointe.
Il est pour moi primordial de travailler dans le cadre de la scolarité obligatoire, pour tous les élèves quasi sans exception. Je vis donc de plein fouet toutes ces contradictions d'un choix qui n'a jamais vraiment été fait entre "primaire supérieur" et "petit lycée"... mais c'est aussi sur place, en construisant des choses pour les élèves, qu'on se rend compte que somme toute, on peut faire les deux à la fois.
Comme je me suis "spécialisée en collège", le lycée commence à me manquer, non pas pour le public des élèves lycéens mais pour ma connaissance du système éducatif : réforme du lycée, bac pro... je me rends compte que j'ai à présent besoin d'apprendre davantage sur ces questions.
Mais je reste encore pour deux-trois ans fidèle au monde du collège !
- lisette83Érudit
Bonjour,
J'ai malheureusement l'impression que les "lubies" arrivent aussi au lycée, ne serait-ce qu'à cause des nouvelles cohortes d'élèves qui auparavant ne seraient pas allées en lycée général. Et en Lettres je trouve que le fossé se creuse entre les attentes du bac et le niveau réel des élèves d'où un grand sentiment de découragement, d'autant qu'il n'y a que 2 ans jusqu'au épreuves anticipées.
J'ai malheureusement l'impression que les "lubies" arrivent aussi au lycée, ne serait-ce qu'à cause des nouvelles cohortes d'élèves qui auparavant ne seraient pas allées en lycée général. Et en Lettres je trouve que le fossé se creuse entre les attentes du bac et le niveau réel des élèves d'où un grand sentiment de découragement, d'autant qu'il n'y a que 2 ans jusqu'au épreuves anticipées.
- nuagesGrand sage
Dans certaines classes de lycée, depuis deux ou trois ans, les élèves de seconde sont de plus en plus bavards, immatures, avec un temps de concentration de plus en plus limité, peu de goût pour la lecture et une maîtrise très approximative de l'expression écrite...je ne sais pas s'il y a une grande différence avec le collège. Beaucoup de temps perdu avec l'AP et les enseignements d'exploration qui ne sont pas évalués ...
- marjoDoyen
nuages a écrit:Dans certaines classes de lycée, depuis deux ou trois ans, les élèves de seconde sont de plus en plus bavards, immatures, avec un temps de concentration de plus en plus limité, peu de goût pour la lecture et une maîtrise très approximative de l'expression écrite...je ne sais pas s'il y a une grande différence avec le collège.
Ce portrait correspondrait parfaitement à celui de mes élèves de collège, que je peux encore terroriser d'un froncement de sourcils, ce qui ne serait peut-être pas le cas avec des élèves plus vieux.
- LefterisEsprit sacré
marjolie.june a écrit:Je suis agrégée de lettres classiques et cela fait 4 ans que j'enseigne au collège. J'ai fait mon stage au lycée, puis j'ai été parachutée dans un des pires collèges du 94, où j'ai survécu tout ce temps notamment grâce au latin, ou plutôt à mes latinistes, qui sont des élèves chouettes et travailleurs. Dès que je suis arrivée dans ce collège, j'ai voulu en partir. J'étais déçue de ne pas avoir été affectée en lycée, principale raison pour laquelle j'avais passé l'agrégation, et déboussolée par ce que je vivais au quotidien. En 4 ans, je n'ai fait qu'une seule demande de mutation, qui n'a pas abouti parce que je n'avais pas assez de points pour obtenir un lycée, malgré le bonus agrégé. C'est l'année où les stagiaires de l'académie de Créteil avaient un bonus de 50 points sur tous leurs voeux, dépassant ainsi tous les collègues ayant moins de 4 ans d'ancienneté.
Cette année, je sais que si je formule une demande de mutation en lycée, j'ai de grandes chances de l'obtenir (au vu des barres ces deux dernières années). Or je m'interroge. Je ne suis plus si sûre de vouloir enseigner au lycée. J'avoue être un peu blasée par l'institution, et ne pas avoir forcément envie de me coltiner du travail en plus en termes de préparation de cours et de corrections de copies (inévitable au lycée). J'en suis venue à penser que ce que j'attendais de mon boulot, comme tout le monde, c'était qu'il me rapporte suffisamment d'argent à la fin du mois tout en n'empiétant pas trop sur ma vie personnelle. Mon affectation actuelle remplit parfaitement ces deux critères ! Par ailleurs, je redoute les conditions d'enseignement des langues anciennes en lycée : il me semble que les regroupements de niveaux y sont plus systématiques qu'au collège et que la concurrence des options y rend le maintien d'effectifs décents plus difficile encore. Et puis, en 4 ans, j'ai bien dû finir par m'intéresser de près aux programmes du collège et à la façon de les mettre en oeuvre, et je ne suis toujours pas satisfaite de ce que je fais, ni en français, ni en latin. Muter en lycée signifierait recommencer à nouveau toute une réflexion autour des programmes et des méthodes, alors que je n'ai pas achevé celle concernant les programmes de collège. Je m'interroge donc sur ce que je vais faire cette année au moment des muts intra. En attendant, j'aimerais bien lire le témoignage de professeurs agrégés enseignant ou ayant enseigné au collège, par choix ou par contrainte. Merci.
Je suis en collège et me pose exactement les mêmes questions que toi , et je trouve des réponses partielles : les lettres classiques sont dans une situation vraiment particulière, on navigue entre Charybde et Scylla. D'abord, il y a de moins en moins de professeurs, et 9/10ème des latinistes sont en collège. Donc agrégé ou certifié, même combat, il faut remplir les collèges. Ensuite , sauf dans les très bons établissements (qu'il faut obtenir... je suis à Paris, et même pas la peine d'y penser, le nombre de points nécessaire est astronomique, on repart à zéro, et une fois qu'on pesne avoir le compte, il ne faut pas se rater, c'est reparti pour dix à quinze ans ) , les langues anciennes dégringolent en lycée : fermetures, fusions de niveaux, réductions d'heures...Et les lubies crétines arrivent aussi en lycée, à ce que j'entends. Ajoute aussi qu'à peine muté, vu le sort réservé aux lettres classiques, tu peux voir fermer les sections pour lesquelles tu as demandé la mutation
Certes, le collège est inintéressant, mais je commence à être rôdé, se retrouver en machine à corriger des copies de français avec des classes nombreuses et aussi pénibles et faibles que des 3èmes (vu ce qu'on fait passer "en force" ) , merci bien.
Donc , je me fais une raison, métier alimentaire, et intellectuellement, je me dis qu'il n'y a aucun lien avec l'enseignement. Mon métier et moi sont deux choses bien distinctes. Je viens d'une autre administration et je lisais autant , et ce qui me plaisait , qu'en entrant dans l'EN. Et même plus qu'au début où l'on travaille en tension sans avoir le temps de prendre du recul, de réfléchir, sous la poussée des injonctions diverses, urgentes, incessantes.
Une bonne solution serait de rétablir l'unicité des cycles, qui permettrait la flexibilité aux professeurs de LC , de ne pas perdre un poste en complétant dans l'autre cycle , en priorité dans ce qui leur est spécifique, les LA, et de leur proposer des cités scolaires. Mais bon, quand on tient une idée pourrie, comme la partition des 2 cycles, c'est celle là qu'on ne réforme pas et qui dure...
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- clo74Niveau 9
Tant pis, je me lance, et je vais contredire tout le monde! :lol:
J'ai bossé 6 ans en collège, m'y ennuyais, ai demandé ma mut en lycée (alors que j'avais déjà un enfant en bas âge), et au bout de 6 ans j'ai passé l'agrégation, et je l'ai obtenue, en interne.
Pour ma part, je ne voudrais pas remettre les pieds au collège! Je n'aime pas materner les petits, répéter toujours les mêmes consignes. Au lycée j'apprécie de pouvoir étudier des textes littéraires, d'avoir des discussion intéressantes avec certains élèves.
Il est vrai que la situation en LC n'est pas brillante : j'ai 6 élèves en seconde, 11 en 1ère/tale. Mais j'ai beaucoup de plaisir à enseigner le latin avec ces élèves motivés, à défaut d'avoir un bon niveau.
J'aime aussi la polyvalence en lycée : une classe de 1ère ES, S, L ou STMG, ce n'est pas la même chose… J'ai aussi des BTS.
Le point noir, ce sont évidemment les copies, mais on apprend à limiter les devoirs, de telles sorte que je pense que l'on corrige autant qu'un collègue de collège qui donne beaucoup d'évaluations.
En fait, je réalise que j'ai besoin de stimulation intellectuelle, et de défis. Mais je pense que l'on peut effectivement trouver cela en collège, en travaillant sa pratique pédagogique, on a davantage de liberté qu'en lycée, où ce f…. bac nous oblige à boucler le programme.
Tu es encore jeune, tu peux peut-être te laisser encore un peu de temps. Si un jour tu veux vraiment quitter ton collège, il sera toujours temps d'aviser. Si pour l'instant tu te sens bien en collège, sois-en fière!
J'ai bossé 6 ans en collège, m'y ennuyais, ai demandé ma mut en lycée (alors que j'avais déjà un enfant en bas âge), et au bout de 6 ans j'ai passé l'agrégation, et je l'ai obtenue, en interne.
Pour ma part, je ne voudrais pas remettre les pieds au collège! Je n'aime pas materner les petits, répéter toujours les mêmes consignes. Au lycée j'apprécie de pouvoir étudier des textes littéraires, d'avoir des discussion intéressantes avec certains élèves.
Il est vrai que la situation en LC n'est pas brillante : j'ai 6 élèves en seconde, 11 en 1ère/tale. Mais j'ai beaucoup de plaisir à enseigner le latin avec ces élèves motivés, à défaut d'avoir un bon niveau.
J'aime aussi la polyvalence en lycée : une classe de 1ère ES, S, L ou STMG, ce n'est pas la même chose… J'ai aussi des BTS.
Le point noir, ce sont évidemment les copies, mais on apprend à limiter les devoirs, de telles sorte que je pense que l'on corrige autant qu'un collègue de collège qui donne beaucoup d'évaluations.
En fait, je réalise que j'ai besoin de stimulation intellectuelle, et de défis. Mais je pense que l'on peut effectivement trouver cela en collège, en travaillant sa pratique pédagogique, on a davantage de liberté qu'en lycée, où ce f…. bac nous oblige à boucler le programme.
Tu es encore jeune, tu peux peut-être te laisser encore un peu de temps. Si un jour tu veux vraiment quitter ton collège, il sera toujours temps d'aviser. Si pour l'instant tu te sens bien en collège, sois-en fière!
- albertine02Expert spécialisé
Lefteris a écrit:marjolie.june a écrit:Je suis agrégée de lettres classiques et cela fait 4 ans que j'enseigne au collège. J'ai fait mon stage au lycée, puis j'ai été parachutée dans un des pires collèges du 94, où j'ai survécu tout ce temps notamment grâce au latin, ou plutôt à mes latinistes, qui sont des élèves chouettes et travailleurs. Dès que je suis arrivée dans ce collège, j'ai voulu en partir. J'étais déçue de ne pas avoir été affectée en lycée, principale raison pour laquelle j'avais passé l'agrégation, et déboussolée par ce que je vivais au quotidien. En 4 ans, je n'ai fait qu'une seule demande de mutation, qui n'a pas abouti parce que je n'avais pas assez de points pour obtenir un lycée, malgré le bonus agrégé. C'est l'année où les stagiaires de l'académie de Créteil avaient un bonus de 50 points sur tous leurs voeux, dépassant ainsi tous les collègues ayant moins de 4 ans d'ancienneté.
Cette année, je sais que si je formule une demande de mutation en lycée, j'ai de grandes chances de l'obtenir (au vu des barres ces deux dernières années). Or je m'interroge. Je ne suis plus si sûre de vouloir enseigner au lycée. J'avoue être un peu blasée par l'institution, et ne pas avoir forcément envie de me coltiner du travail en plus en termes de préparation de cours et de corrections de copies (inévitable au lycée). J'en suis venue à penser que ce que j'attendais de mon boulot, comme tout le monde, c'était qu'il me rapporte suffisamment d'argent à la fin du mois tout en n'empiétant pas trop sur ma vie personnelle. Mon affectation actuelle remplit parfaitement ces deux critères ! Par ailleurs, je redoute les conditions d'enseignement des langues anciennes en lycée : il me semble que les regroupements de niveaux y sont plus systématiques qu'au collège et que la concurrence des options y rend le maintien d'effectifs décents plus difficile encore. Et puis, en 4 ans, j'ai bien dû finir par m'intéresser de près aux programmes du collège et à la façon de les mettre en oeuvre, et je ne suis toujours pas satisfaite de ce que je fais, ni en français, ni en latin. Muter en lycée signifierait recommencer à nouveau toute une réflexion autour des programmes et des méthodes, alors que je n'ai pas achevé celle concernant les programmes de collège. Je m'interroge donc sur ce que je vais faire cette année au moment des muts intra. En attendant, j'aimerais bien lire le témoignage de professeurs agrégés enseignant ou ayant enseigné au collège, par choix ou par contrainte. Merci.
Je suis en collège et me pose exactement les mêmes questions que toi , et je trouve des réponses partielles : les lettres classiques sont dans une situation vraiment particulière, on navigue entre Charybde et Scylla. D'abord, il y a de moins en moins de professeurs, et 9/10ème des latinistes sont en collège. Donc agrégé ou certifié, même combat, il faut remplir les collèges. Ensuite , sauf dans les très bons établissements (qu'il faut obtenir... je suis à Paris, et même pas la peine d'y penser, le nombre de points nécessaire est astronomique, on repart à zéro, et une fois qu'on pesne avoir le compte, il ne faut pas se rater, c'est reparti pour dix à quinze ans ) , les langues anciennes dégringolent en lycée : fermetures, fusions de niveaux, réductions d'heures...Et les lubies crétines arrivent aussi en lycée, à ce que j'entends. Ajoute aussi qu'à peine muté, vu le sort réservé aux lettres classiques, tu peux voir fermer les sections pour lesquelles tu as demandé la mutation
Certes, le collège est inintéressant, mais je commence à être rôdé, se retrouver en machine à corriger des copies de français avec des classes nombreuses et aussi pénibles et faibles que des 3èmes (vu ce qu'on fait passer "en force" ) , merci bien.
Donc , je me fais une raison, métier alimentaire, et intellectuellement, je me dis qu'il n'y a aucun lien avec l'enseignement. Mon métier et moi sont deux choses bien distinctes. Je viens d'une autre administration et je lisais autant , et ce qui me plaisait , qu'en entrant dans l'EN. Et même plus qu'au début où l'on travaille en tension sans avoir le temps de prendre du recul, de réfléchir, sous la poussée des injonctions diverses, urgentes, incessantes.
Une bonne solution serait de rétablir l'unicité des cycles, qui permettrait la flexibilité aux professeurs de LC , de ne pas perdre un poste en complétant dans l'autre cycle , en priorité dans ce qui leur est spécifique, les LA, et de leur proposer des cités scolaires. Mais bon, quand on tient une idée pourrie, comme la partition des 2 cycles, c'est celle là qu'on ne réforme pas et qui dure...
n'était-ce pas le cas avant ?
Quand j'étais élève (années 80), j'ai eu en collège et en lycée les mêmes profs, et ce dans plusieurs matières (j'étais dans un gros établissement parisien, dont les classes allaient de la 6° à la Khâgne)
- LédisséEsprit sacré
N'est-ce pas toujours le cas ? J'ai fait mon stage en cité scolaire, et l'une de mes collègues de Lettres avait des collégiens et des lycéens (à sa demande d'ailleurs, elle voulait goûter aux deux).
_________________
Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- Blan6ineÉrudit
marjolie.june a écrit:nuages a écrit:Dans certaines classes de lycée, depuis deux ou trois ans, les élèves de seconde sont de plus en plus bavards, immatures, avec un temps de concentration de plus en plus limité, peu de goût pour la lecture et une maîtrise très approximative de l'expression écrite...je ne sais pas s'il y a une grande différence avec le collège.
Ce portrait correspondrait parfaitement à celui de mes élèves de collège, que je peux encore terroriser d'un froncement de sourcils, ce qui ne serait peut-être pas le cas avec des élèves plus vieux.
Je n'apprécie pas la seconde (mais j'aime bien les premières; je crois qu'un autre esprit parvient à peu près à se développer) parce que ceux je rencontre sont des troisièmes qui ne supportent pas la moindre remarque et ne comprennent pas plus pourquoi ils devraient travailler... Ils veulent vivre comme des étudiants mais n'ont bien souvent que les moyens d'un collégien. Les mots sur un carnet les font bien rigoler et les parents nous délèguent leur encadrement, auquel il est moins de facile de veiller quand ils vaquent d'un cours "normal" à un EE puis un peu d'AP...
J'ai eu beaucoup plus de satisfaction en revanche dans les classes à examen.
- LefterisEsprit sacré
albertine02 a écrit:
n'était-ce pas le cas avant ?
Quand j'étais élève (années 80), j'ai eu en collège et en lycée les mêmes profs, et ce dans plusieurs matières (j'étais dans un gros établissement parisien, dont les classes allaient de la 6° à la Khâgne)
Pas vraiment : il existe des cités scolaires mais les affectations sont en général distinctes , lycée ou collège. Certains postes sont doubles, mais ce n'est apparemment pas systématique, ce qui amène des situations ubuesques, comme des compléments de services éventuels dans d'autres établissements :shock: . Je ne sais pas comment cela fonctionne pour obtenir un poste double, qui est aussi un parachute en cas de fermeture ou de réduction du latin ou du grec , mais sur les postes offerts au mouvement en tout cas, ils sont codés différemment, et il faut demander l'un ou l'autre.LadyC a écrit:N'est-ce pas toujours le cas ? J'ai fait mon stage en cité scolaire, et l'une de mes collègues de Lettres avait des collégiens et des lycéens (à sa demande d'ailleurs, elle voulait goûter aux deux).
Quand j'étais au lycée qui allait de la 6ème à la terminale,
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- IsidoriaDoyen
Je ne suis pas agrégée, mais je me permets de répondre quand même...
Comme j'enseigne à l'étranger, mon établissement est une cité scolaire, qui va de la maternelle à la Terminale. Et en général nous sommes à cheval sur le collège et le lycée. J'adore ça!
Mon service idéal étant: une 6è, une 2nde ou 1ère et la TL. Et d'avoir eu ça me permet d'avoir une vision plus étendue de l'enseignement du français en collège lycée. Si c'était possible en France, j'adorerais rentrer pour trouver ça, mais en effet je crois que c'est rarissime...
Comme j'enseigne à l'étranger, mon établissement est une cité scolaire, qui va de la maternelle à la Terminale. Et en général nous sommes à cheval sur le collège et le lycée. J'adore ça!
Mon service idéal étant: une 6è, une 2nde ou 1ère et la TL. Et d'avoir eu ça me permet d'avoir une vision plus étendue de l'enseignement du français en collège lycée. Si c'était possible en France, j'adorerais rentrer pour trouver ça, mais en effet je crois que c'est rarissime...
- LefterisEsprit sacré
Ca doit être particulier à l'étranger, c'est arrivé à mon frère aussi, d'avoir des classes sur deux cycles...Sev2p1 a écrit:Je ne suis pas agrégée, mais je me permets de répondre quand même...
Comme j'enseigne à l'étranger, mon établissement est une cité scolaire, qui va de la maternelle à la Terminale. Et en général nous sommes à cheval sur le collège et le lycée. J'adore ça!
Mon service idéal étant: une 6è, une 2nde ou 1ère et la TL. Et d'avoir eu ça me permet d'avoir une vision plus étendue de l'enseignement du français en collège lycée. Si c'était possible en France, j'adorerais rentrer pour trouver ça, mais en effet je crois que c'est rarissime...
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- CasparProphète
Je suis moi aussi en plein doute:j'ai été affecté dans un collège semi-rural la même année que mon admission à l'agreg interne,l'année prochaine je serai le plus ancien professeur d'anglais dans l'établissement et pratiquement indéboulonnable.
Il n'y a que deux lycées dans ma ville: un gros bahut de 2000 élèves et un petit lycée polyvalent où n'exercent que deux certifiées d'anglais, jeunes quadragénaires et qui ne vont pas demander leur mutation de sitôt.
Demander un poste en lycée voudrait dire déménager dans une ville ne me plaisant pas forcément, être le dernier arrivé et risquer d'être éjecté en cas de suppression de poste. Les échos que j'ai des secondes et de certaines sections technologiques ne sont pas très encourageants...
Je suis partagé entre ma vie professionnelle un peu monotone mais plutôt confortable et le changement, avec tous les risques qu'il comporte, et comme je suis un éternel indécis je ne suis pas sorti de l'auberge.
Il n'y a que deux lycées dans ma ville: un gros bahut de 2000 élèves et un petit lycée polyvalent où n'exercent que deux certifiées d'anglais, jeunes quadragénaires et qui ne vont pas demander leur mutation de sitôt.
Demander un poste en lycée voudrait dire déménager dans une ville ne me plaisant pas forcément, être le dernier arrivé et risquer d'être éjecté en cas de suppression de poste. Les échos que j'ai des secondes et de certaines sections technologiques ne sont pas très encourageants...
Je suis partagé entre ma vie professionnelle un peu monotone mais plutôt confortable et le changement, avec tous les risques qu'il comporte, et comme je suis un éternel indécis je ne suis pas sorti de l'auberge.
- GrypheMédiateur
Demande à "faire fonction" quelques mois... tu verras déjà si ça te plaît.Caspar Goodwood a écrit:Je suis partagé entre ma vie professionnelle un peu monotone mais plutôt confortable et le changement, avec tous les risques qu'il comporte, et comme je suis un éternel indécis je ne suis pas sorti de l'auberge.
Et bonne année à toi !
- CasparProphète
Je parlais d'une mutation en lycée mais si je deviens cde ça règlera le problème!
- LefterisEsprit sacré
Même dilemme que moi , que ce soit l'intérêt réel des lycéens (génitif subjectif et objectif ) , l'éloignement géographique, la suppression possible de poste ou d'heures ... La suppression des LC étant plus probable que celle de l'anglais à court terme.Caspar Goodwood a écrit: Je suis moi aussi en plein doute:j'ai été affecté dans un collège semi-rural la même année que mon admission à l'agreg interne,l'année prochaine je serai le plus ancien professeur d'anglais dans l'établissement et pratiquement indéboulonnable.
Il n'y a que deux lycées dans ma ville: un gros bahut de 2000 élèves et un petit lycée polyvalent où n'exercent que deux certifiées d'anglais, jeunes quadragénaires et qui ne vont pas demander leur mutation de sitôt.
Demander un poste en lycée voudrait dire déménager dans une ville ne me plaisant pas forcément, être le dernier arrivé et risquer d'être éjecté en cas de suppression de poste. Les échos que j'ai des secondes et de certaines sections technologiques ne sont pas très encourageants...
Je suis partagé entre ma vie professionnelle un peu monotone mais plutôt confortable et le changement, avec tous les risques qu'il comporte, et comme je suis un éternel indécis je ne suis pas sorti de l'auberge.
Du coup, je surveille un ou deux postes, pas trop loin et sur des cités scolaires pour ne pas être éjecté quand ça fermera et pouvoir négocier. Si je les ai (par miracle) , tant mieux , sinon tant pis . L'expérience (cuisante) m'a montré qu'il faut privilégier la vie personnelle...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- lapetitemuExpert
Je me reconnais beaucoup dans tout ce que tu dis.
De mon côté, pour l'instant, je ne souhaite pas demander de mutation en lycée. Disons qu'avec les points que je possède (je ne suis qu'à ma quatrième année, stage compris), je ne peux pas viser les "bons" lycées. Or, avoir le lycée ("moyen", je dirais) de ma commune, où vont mes élèves actuels, ne m'intéresse pas du tout : retrouver le même genre d'élèves que j'ai actuellement, avec une charge de travail en plus, je ne vois pas l'intérêt. Seront-ils plus mûrs, se tiendront-ils mieux, seront-ils plus intéressés ? Pas sûr du tout. On voit bien que de plus en plus d'élèves vont en seconde générale ou technologique, y compris certains dont on sait très bien qu'ils n'y ont pas leur place...
A choisir, je préférerais une mutation dans un meilleur collège (par meilleur, j'entends avec moins de problèmes de discipline et plus de moyens financiers. Car un collège où, le 6 janvier, il n'y a plus du tout de papier pour faire des photocopies - véridique -, j'en ai un peu ras-le-bol !). Mais ça non plus, je ne peux pas trop y croire.
Bref, je ne saurais t'aider, mais à te lire, je ne pense pas que le lycée te convienne - pas selon tes critères, du moins. Attends peut-être encore quelques années, peut-être qu'une lassitude du collège te viendra. Ou peut-être pas, et dans ce cas, tu auras le plaisir d'avoir une vie personnelle plus épanouie, plus de temps libre que si tu étais en lycée.
De mon côté, pour l'instant, je ne souhaite pas demander de mutation en lycée. Disons qu'avec les points que je possède (je ne suis qu'à ma quatrième année, stage compris), je ne peux pas viser les "bons" lycées. Or, avoir le lycée ("moyen", je dirais) de ma commune, où vont mes élèves actuels, ne m'intéresse pas du tout : retrouver le même genre d'élèves que j'ai actuellement, avec une charge de travail en plus, je ne vois pas l'intérêt. Seront-ils plus mûrs, se tiendront-ils mieux, seront-ils plus intéressés ? Pas sûr du tout. On voit bien que de plus en plus d'élèves vont en seconde générale ou technologique, y compris certains dont on sait très bien qu'ils n'y ont pas leur place...
A choisir, je préférerais une mutation dans un meilleur collège (par meilleur, j'entends avec moins de problèmes de discipline et plus de moyens financiers. Car un collège où, le 6 janvier, il n'y a plus du tout de papier pour faire des photocopies - véridique -, j'en ai un peu ras-le-bol !). Mais ça non plus, je ne peux pas trop y croire.
Bref, je ne saurais t'aider, mais à te lire, je ne pense pas que le lycée te convienne - pas selon tes critères, du moins. Attends peut-être encore quelques années, peut-être qu'une lassitude du collège te viendra. Ou peut-être pas, et dans ce cas, tu auras le plaisir d'avoir une vie personnelle plus épanouie, plus de temps libre que si tu étais en lycée.
- marjoDoyen
Caspar Goodwood a écrit: Je suis partagé entre ma vie professionnelle un peu monotone mais plutôt confortable et le changement, avec tous les risques qu'il comporte, et comme je suis un éternel indécis je ne suis pas sorti de l'auberge.
Voilà mon dilemme parfaitement résumé.
- marjoDoyen
Vos témoignages et vos avis me confortent dans ma première impression. Et puis il faut malheureusement être pragmatique et prendre en considération la conjoncture.
Je préfère néanmoins pousser ma réflexion à son maximum car j'ai détesté le collège, ou plutôt mon collège (et c'est peut-être là qu'il y a une réflexion plus productive à mener...) dès que j'y ai mis les pieds : il m'est donc un peu étrange de constater que j'apprécie le niveau collège.
Je préfère néanmoins pousser ma réflexion à son maximum car j'ai détesté le collège, ou plutôt mon collège (et c'est peut-être là qu'il y a une réflexion plus productive à mener...) dès que j'y ai mis les pieds : il m'est donc un peu étrange de constater que j'apprécie le niveau collège.
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