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- NestyaEsprit sacré
Jeudi, un de mes élèves de 6ème a voulu se suicider. Il avait écrit ses intentions dans son interro d'anglais. Heureusement, ma collègue d'anglais à corriger les copies le jour même et on a donc pu intercepter l'élève avant qu'il ne passe à l'acte: son cartable était plein de médicaments qu'il avait pris à sa mère.
C'est un élève très pénible que, personnellement je ne peux pas voir en peinture. Il est très agressif et a tendance à humilier les élèves les plus fragiles. Je sais bien que l'agressivité d'un élève cache souvent des problèmes plus profonds mais personnellement, je ne sais pas quoi faire avec ce genre d'élèves.
Du coup, maintenant, je culpabilise. N'aurais-je pas du détecter le mal être de cet élève? chercher la cause de son comportement? peut être. Mais dans ce cas, comment faire? Je suis dans un collège très difficile et les élèves à problèmes sont très nombreux. Qu'en pensez-vous?
C'est un élève très pénible que, personnellement je ne peux pas voir en peinture. Il est très agressif et a tendance à humilier les élèves les plus fragiles. Je sais bien que l'agressivité d'un élève cache souvent des problèmes plus profonds mais personnellement, je ne sais pas quoi faire avec ce genre d'élèves.
Du coup, maintenant, je culpabilise. N'aurais-je pas du détecter le mal être de cet élève? chercher la cause de son comportement? peut être. Mais dans ce cas, comment faire? Je suis dans un collège très difficile et les élèves à problèmes sont très nombreux. Qu'en pensez-vous?
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"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- PseudoDemi-dieu
J'en pense que tu n'es pas super-woman ! Et qu'on ne peut tout prévoir, tout gérer.
Et puis, rien ne dit que la gamin serait passé à l'acte. Il en a parlé dans une interro qui a permis à une prof de réagir. Et il n'avait pas avalé les médocs : ils les avait "seulement" mis dans son cartable. Tout est bien qui fini bien, non ? Reste à espérer que les parents réagissent.
Et puis, rien ne dit que la gamin serait passé à l'acte. Il en a parlé dans une interro qui a permis à une prof de réagir. Et il n'avait pas avalé les médocs : ils les avait "seulement" mis dans son cartable. Tout est bien qui fini bien, non ? Reste à espérer que les parents réagissent.
- PatateFidèle du forum
J'en pense que les élèves à problèmes sont très nombreux et qu'on ne peut pas tout faire. Parfois même on ne VEUT pas tout faire. Certains élèves ont tendance à mobiliser TOUTE notre attention et parfois, on n'en peut plus.
- Reine MargotDemi-dieu
comme les autres: tu n'es pas psy et tu as 29 autres gamins à t'occuper.
Pour celui-ci tout est bien qui finit bien, et c'est aux services concernés de s'en occuper. on ne peut pas à la fois faire cours et gérer les problèmes perso des élèves.
Pour celui-ci tout est bien qui finit bien, et c'est aux services concernés de s'en occuper. on ne peut pas à la fois faire cours et gérer les problèmes perso des élèves.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- NestyaEsprit sacré
On a eu de la chance car la collègue d'anglais à corriger les copies le jour même. Que se serait-il passé si elle avait fait ses corrections plus tard?Pseudo a écrit:J'en pense que tu n'es pas super-woman ! Et qu'on ne peut tout prévoir, tout gérer.
Et puis, rien ne dit que la gamin serait passé à l'acte. Il en a parlé dans une interro qui a permis à une prof de réagir. Et il n'avait pas avalé les médocs : ils les avait "seulement" mis dans son cartable. Tout est bien qui fini bien, non ? Reste à espérer que les parents réagissent.
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- JohnMédiateur
Non tu n'es pas là pour ça. Si tu peux le détecter, c'est bien, mais ce n'est pas ton rôle. Jusqu'à preuve du contraire, ce gamin a des parents, et ils sont tout de même là pour ça.N'aurais-je pas du détecter le mal être de cet élève?
Il aurait peut-être pris les médicaments. Si ce sont des somnifères ou des anxiolytiques, il aurait soit dormi une dizaine d'heures, soit vomi au bout de cinq minutes, soit déliré deux ou trois heures. Les neurodépresseurs, anxiolytiques, régulateurs, hypnotiques et neuroleptiques ne sont plus mortels depuis longtemps.Que se serait-il passé si elle avait fait ses corrections plus tard?
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- InvitéInvité
John a raison : les premiers éducateurs des enfants, ce sont les parents, et tu ne dois pas culpabiliser.
Du reste, le fait qu'il écrive qu'il avait l'intention de se suicider ne signifie pas qu'il comptait le faire vraiment. Il voulait peut-être juste faire peur à ses parents ou provoquer leur attention.
Il y a quelques années, mon bahut a été en état de choc. Un lycéen s'est défenestré depuis la salle de DS (au 2ème étage). Horreur des élèves qui se trouvaient juste en-dessous, au CDI, et qui l'ont vu tomber.
J'ai vu débarquer en cours une femme de ménage catastrophée, qui m'a fait sortir pour me dire : "Dans 10 mn, c'est la récré. SURTOUT, garde les élèves en classe! Un accident grave a eu lieu, les pompiers sont là ; il ne faut pas que les élèves voient le suicidé."
Réaction spontanée de la maman, appelée par l'école :
"Mon Dieu! En même temps, ça ne me surprend pas : il a toujours été casse-cou!"
sic!
Ce gamin devait avoir un ange-gardien : récupéré en morceaux, avec un pronostic très réservé, il s'en est sorti finalement.
Cet accident a marqué les esprits. Pour autant, fallait-il culpabiliser? On ne peut pas tout voir, tout sentir.
Du reste, le fait qu'il écrive qu'il avait l'intention de se suicider ne signifie pas qu'il comptait le faire vraiment. Il voulait peut-être juste faire peur à ses parents ou provoquer leur attention.
Il y a quelques années, mon bahut a été en état de choc. Un lycéen s'est défenestré depuis la salle de DS (au 2ème étage). Horreur des élèves qui se trouvaient juste en-dessous, au CDI, et qui l'ont vu tomber.
J'ai vu débarquer en cours une femme de ménage catastrophée, qui m'a fait sortir pour me dire : "Dans 10 mn, c'est la récré. SURTOUT, garde les élèves en classe! Un accident grave a eu lieu, les pompiers sont là ; il ne faut pas que les élèves voient le suicidé."
Réaction spontanée de la maman, appelée par l'école :
"Mon Dieu! En même temps, ça ne me surprend pas : il a toujours été casse-cou!"
sic!
Ce gamin devait avoir un ange-gardien : récupéré en morceaux, avec un pronostic très réservé, il s'en est sorti finalement.
Cet accident a marqué les esprits. Pour autant, fallait-il culpabiliser? On ne peut pas tout voir, tout sentir.
- NestyaEsprit sacré
Merci beaucoup, ça me fait du bien ce que vous me dites.
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- ysabelDevin
s'il l'a écrit dans un devoir, la probabilité de le faire était relativement faible.
J'ai vécu des suicides d'élèves - dont un de ma classe de 4ème il y a qq années quand j'étais TZR - personne ne l'a vu, su, anticipé. Aucun signe avant-coureur. Chez ce dernier, j'avais bien senti un certain mal-être, mais bon c'est courant chez les ado.
Et puis tu es prof, tu as 4 classes en charge, tu n'es pas psy.
J'ai vécu des suicides d'élèves - dont un de ma classe de 4ème il y a qq années quand j'étais TZR - personne ne l'a vu, su, anticipé. Aucun signe avant-coureur. Chez ce dernier, j'avais bien senti un certain mal-être, mais bon c'est courant chez les ado.
Et puis tu es prof, tu as 4 classes en charge, tu n'es pas psy.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- EsméraldaGrand sage
Je n'en peux plus personnellement, de ce nombre croissant d'élèves " à problèmes" à tous niveaux qui nous laissent totalement démunis, sans solution, et qui bien souvent, viennent "plomber" des classes et répandre leurs problèmes sur d'autres qui n'en avaient pas plus que ça à la base... Enfin je ne parle pas spécialement des élèves "suicidaires" là ... mais des élèves à problèmes comportementaux divers, problèmes de violence, d'addiction, de famille... On a une élève qui a fait deux tentatives cette année...ELle est encore hospitalisée je crois ( en tous cas, elle n'est pas en cours ) Je me demande aussi parfois s'il n'y a pas un peu une sorte de phénomène de "mode" de la "crise d'ado rebelle" chez nos "djeun's" ...
Enfin pour revenir à ton histoire, tu n'es pas psy et le pire a été évité...
Enfin pour revenir à ton histoire, tu n'es pas psy et le pire a été évité...
- Reine MargotDemi-dieu
ysabel a écrit:s'il l'a écrit dans un devoir, la probabilité de le faire était relativement faible.
attention, ce n'est pas parce que qqn parle de passer à l'acte ou l'écrit qu'il ne le fera pas...
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- JohnMédiateur
D'accord, mais l'inverse n'est pas vrai non plus.
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- Reine MargotDemi-dieu
oui, ça me paraît du bon sens
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- dobolinoBanni
En tant que parent, je ne crois pas que j'en aurais voulu à l'équipe enseignante et je ne pense pas que quelque " psycho " que ce soit vous aurait jeté la pierre. De toute façon, si cet enfant, car il s'agit en sixième d'un enfant et non d'un ado, annonce son prétendu passage à l'acte, ça s'appelle un suicide d'appel et c'est essentiellemnt aux parents et aux proches que ça s'adresse.Nestya a écrit:On a eu de la chance car la collègue d'anglais à corriger les copies le jour même. Que se serait-il passé si elle avait fait ses corrections plus tard?Pseudo a écrit:J'en pense que tu n'es pas super-woman ! Et qu'on ne peut tout prévoir, tout gérer.
Et puis, rien ne dit que la gamin serait passé à l'acte. Il en a parlé dans une interro qui a permis à une prof de réagir. Et il n'avait pas avalé les médocs : ils les avait "seulement" mis dans son cartable. Tout est bien qui fini bien, non ? Reste à espérer que les parents réagissent.
- Madame RosaNiveau 3
Bon mon message s'est effacé...
Pour des raisons diverses, j'ai du m'intéresser au sujet tabou du suicide.
Si nous ne sommes pas psy, notre rôle est néanmoins d'entendre la parole de malaise et d'orienter l'enfant et sa famille vers un chemin d'aide: le monde médical.
Parler de mourir quand on commence sa vie n'est en réalité pas si facile...Pas anodin...
Vouloir se suicider n'est pas si simple, que ce soit un appel à l'aide ou une décision tranchée. Tout le monde n'est pas capable de paser à l'acte, de s'infliger un acte violent (pour soi et pour les autres. Le suicide semble à la personne le seul chemin pour fuir une douleur insupportable.
C'est en parler et tendre la main qui a fait qu'on a enregistré un modeste recul du suicide des ados en France.
Chez les adultes, le taux de suicide stagne et augmente. La cause première chez les jeunes hommes (jusqu'à 35ans)en France est le suicide.
Chez l'adulte, la personne ne parle plus de suicide, car elle est décidée et passe à l'acte. Toute parole est donc à entendre.
J'ai eu plusieurs élèves suicidaires, dont une élève qui dans une rédaction m'a expliqué pourquoi ce n'était pas la peine de vivre , je n'ai corrigé cette copie que très tard, le soir où elle est passée à l'acte. Le matin, je suis allée avertir mon chef d'établissement qui m'a annoncé son geste.
Je me sentais coupable de n'avoir pas lu plus tôt. Mais pas coupable de son geste, ou de ne pas savoir détecter, guérir son mal être.
Notre rôle de prof, d'être humain, c'est savoir entendre la parole de l'autre et lui montrer qu'il y a des aides autour.
Le suicide est un sujet tabou, le seul moyen pourtant d'aider les suicidaires est de les entourer.
Pour des raisons diverses, j'ai du m'intéresser au sujet tabou du suicide.
Si nous ne sommes pas psy, notre rôle est néanmoins d'entendre la parole de malaise et d'orienter l'enfant et sa famille vers un chemin d'aide: le monde médical.
Parler de mourir quand on commence sa vie n'est en réalité pas si facile...Pas anodin...
Vouloir se suicider n'est pas si simple, que ce soit un appel à l'aide ou une décision tranchée. Tout le monde n'est pas capable de paser à l'acte, de s'infliger un acte violent (pour soi et pour les autres. Le suicide semble à la personne le seul chemin pour fuir une douleur insupportable.
C'est en parler et tendre la main qui a fait qu'on a enregistré un modeste recul du suicide des ados en France.
Chez les adultes, le taux de suicide stagne et augmente. La cause première chez les jeunes hommes (jusqu'à 35ans)en France est le suicide.
Chez l'adulte, la personne ne parle plus de suicide, car elle est décidée et passe à l'acte. Toute parole est donc à entendre.
J'ai eu plusieurs élèves suicidaires, dont une élève qui dans une rédaction m'a expliqué pourquoi ce n'était pas la peine de vivre , je n'ai corrigé cette copie que très tard, le soir où elle est passée à l'acte. Le matin, je suis allée avertir mon chef d'établissement qui m'a annoncé son geste.
Je me sentais coupable de n'avoir pas lu plus tôt. Mais pas coupable de son geste, ou de ne pas savoir détecter, guérir son mal être.
Notre rôle de prof, d'être humain, c'est savoir entendre la parole de l'autre et lui montrer qu'il y a des aides autour.
Le suicide est un sujet tabou, le seul moyen pourtant d'aider les suicidaires est de les entourer.
- JohnMédiateur
Pour des raisons diverses, j'ai du m'intéresser au sujet tabou du suicide.
Si nous ne sommes pas psy, notre rôle est néanmoins d'entendre la parole de malaise et d'orienter l'enfant et sa famille vers un chemin d'aide: le monde médical.
Parler de mourir quand on commence sa vie n'est en réalité pas si facile...Pas anodin...
Vouloir se suicider n'est pas si simple, que ce soit un appel à l'aide ou une décision tranchée. Tout le monde n'est pas capable de paser à l'acte, de s'infliger un acte violent (pour soi et pour les autres. Le suicide semble à la personne le seul chemin pour fuir une douleur insupportable.
C'est en parler et tendre la main qui a fait qu'on a enregistré un modeste recul du suicide des ados en France.
Chez les adultes, le taux de suicide stagne et augmente. La cause première chez les jeunes hommes (jusqu'à 35ans)en France est le suicide.
Chez l'adulte, la personne ne parle plus de suicide, car elle est décidée et passe à l'acte. Toute parole est donc à entendre.
J'ai eu plusieurs élèves suicidaires, dont une élève qui dans une rédaction m'a expliqué pourquoi ce n'était pas la peine de vivre , je n'ai corrigé cette copie que très tard, le soir où elle est passée à l'acte. Le matin, je suis allée avertir mon chef d'établissement qui m'a annoncé son geste.
Je me sentais coupable de n'avoir pas lu plus tôt. Mais pas coupable de son geste, ou de ne pas savoir détecter, guérir son mal être.
Notre rôle de prof, d'être humain, c'est savoir entendre la parole de l'autre et lui montrer qu'il y a des aides autour.
Le suicide est un sujet tabou, le seul moyen pourtant d'aider les suicidaires est de les entourer.
Je ne suis pas en accord complet avec ce message. En particulier sur le rôle du milieu médical : bien des tentatives de suicide pourraient être évitées sans qu'il y ait le moins du monde besoin de l'intervention du médical. C'est souvent indispensable, mais ce n'est pas toujours le cas. Et on sait à quoi sont dues 25% des tentatives de suicide chez les jeunes, mais on n'en parle pas encore assez.
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- JohnMédiateur
Ca fait des années que des dizaines d'associations le disent ; le pouvoir politique vient enfin de le reconnaître :
http://contnpdc.free.fr/spip.php?article23
Inutile de dire qu'aucun IUFM n'aborde la question.
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Inutile de dire qu'aucun IUFM n'aborde la question.
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- InvitéInvité
Je pensais à la même chose, mais c'est dommage que tu n'oses pas prononcer le mot : c'est de l'homosexualité que tu voulais parler.
En occultant le mot, on occulte le problème ...
En occultant le mot, on occulte le problème ...
- InvitéInvité
Vous savez, dans mon collège, nous avons dû faire changer de classe un garçon qui était tombé amoureux d'un autre élève, -qui ne supportait pas cette attirance. Cette tendance homosexuelle a eu de telles répercussions dans l'ambiance de classe et dans l'équilibre de l'élève "persécuté" qu'il a fallu séparer les deux garçons, dans l'intérêt de tous.
- Scarabee15Habitué du forum
"Je ne vis que parce qu'il est en mon pouvoir de mourir quand bon me semblera.
Sans l'idée du suicide, je me serais tué depuis toujours."
E. M. Cioran
Sans l'idée du suicide, je me serais tué depuis toujours."
E. M. Cioran
- JohnMédiateur
dans mon collège, nous avons dû faire changer de classe un garçon qui était tombé amoureux d'un autre élève, - qui ne supportait pas cette attirance. Cette tendance homosexuelle a eu de telles répercussions dans l'ambiance de classe et dans l'équilibre de l'élève "persécuté" qu'il a fallu séparer les deux garçons, dans l'intérêt de tous.
C'est l'amoureux qui persécutait l'autre, ou c'est l'aimé qui persécutait l'amoureux transi ?
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- InvitéInvité
c'est l'amoureux qui persécutait l'autre, restait parfois un quart d'heure à le fixer en cours, lui écrivait...
L'autre en avait assez et il commençait à sérieusement péter les plombs, d'autant qu'évidemment, tout le bahut était au courant. (les élèves, du moins)
L'autre en avait assez et il commençait à sérieusement péter les plombs, d'autant qu'évidemment, tout le bahut était au courant. (les élèves, du moins)
- JohnMédiateur
Ah ok.
Bon, cela dit, je me demande si on ne s'est pas un peu s'égaré du sujet de départ (?)
Bon, cela dit, je me demande si on ne s'est pas un peu s'égaré du sujet de départ (?)
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