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- melberNiveau 2
Bonjour ,
je viens aujourd'hui vers vous pour avoir des avis éclairés.
Voilà, j'aimerais tenter l'agrégation externe de lettres modernes mais j'ai un problème : je ne maîtrise ni le latin ni le grec (je n'en ai jamais fait).
Je me demande si je ne pourrais pas tout de même essayer de faire ce que je peux pour cette épreuve (il y a le droit à un dictionnaire). Je pourrais ainsi peut-être avoir 0,5 ou 1/20 en latin et éviter le zéro éliminatoire.
Qu'en pensez-vous? c'est jouable
je viens aujourd'hui vers vous pour avoir des avis éclairés.
Voilà, j'aimerais tenter l'agrégation externe de lettres modernes mais j'ai un problème : je ne maîtrise ni le latin ni le grec (je n'en ai jamais fait).
Je me demande si je ne pourrais pas tout de même essayer de faire ce que je peux pour cette épreuve (il y a le droit à un dictionnaire). Je pourrais ainsi peut-être avoir 0,5 ou 1/20 en latin et éviter le zéro éliminatoire.
Qu'en pensez-vous? c'est jouable
- cléoNiveau 9
Mais pourquoi ne pas saisir l'occasion pour réellement te mettre au latin ? Parce que de toute façon, tu auras besoin du latin pour enseigner...Je pense que certains sur le forum pourront t'être de bon conseil (faire du petit latin un peu chaque jour, etc.).
- clo74Niveau 9
+ 1 : je ne vois pas l'intérêt de passer l'agrégation de lettres si tu ne veux pas apprendre le latin...cléo a écrit:Mais pourquoi ne pas saisir l'occasion pour réellement te mettre au latin ? Parce que de toute façon, tu auras besoin du latin pour enseigner...Je pense que certains sur le forum pourront t'être de bon conseil (faire du petit latin un peu chaque jour, etc.).
- IphigénieProphète
Bon soyons réaliste: notre camarade demande si c'est jouable: elle est bien consciente qu'en un an elle ne va pas "apprendre le latin"...
perso, je lui dirais que oui, c'est jouable (de limiter la casse) mais il faut être capable de bétonner le reste des épreuves "techniques" (ancien fançais en particulier) parce que sinon, en ne misant que sur les dissertations, ça risque d'être juste et un peu kamikaze
perso, je lui dirais que oui, c'est jouable (de limiter la casse) mais il faut être capable de bétonner le reste des épreuves "techniques" (ancien fançais en particulier) parce que sinon, en ne misant que sur les dissertations, ça risque d'être juste et un peu kamikaze
- retraitéeDoyen
Fais comme moi, passe l'interne.
Ceci dit, des amis non latinistes l'ont eue.
Ceci dit, des amis non latinistes l'ont eue.
- KilmenyEmpereur
Surtout à une époque où l'on affecte des LM sur des heures de latin... !iphigénie a écrit: ça risque d'être juste et un peu kamikaze
Que feras-tu si le rectorat te donne des classes de latin ?
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Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- retraitéeDoyen
On aurait pu remplacer le latin par une 2e langue vivante. Pas de latin dans la licence de LM que j'ai passée, juste quelques rudiments pour l'ancien français. Il y a là-dedans une absence de logique.
Ma plus grande fierté : avoir eu 2,5/20 en version latine à l'externe, alors que je n'avais pas de latin! En 4h, je n'avais "traduit" qu'une partie de la version, à grand renfort de gaffiot (prêté) et d'intuition. Bon, je passais l'agreg en amateur, sans avoir rien bossé, mais j'avais voulu tester la version !
Quant à la version allemande, cette année-là, elle était plus difficile que celle des germanistes. Un extrait d'un texte de Brecht sur le théâtre.
Ma plus grande fierté : avoir eu 2,5/20 en version latine à l'externe, alors que je n'avais pas de latin! En 4h, je n'avais "traduit" qu'une partie de la version, à grand renfort de gaffiot (prêté) et d'intuition. Bon, je passais l'agreg en amateur, sans avoir rien bossé, mais j'avais voulu tester la version !
Quant à la version allemande, cette année-là, elle était plus difficile que celle des germanistes. Un extrait d'un texte de Brecht sur le théâtre.
- retraitéeDoyen
J'ai bien fait de l'initiation au latin à mes débuts alors que je n'avais jamais fait de latin.Kilmeny a écrit:Surtout à une époque où l'on affecte des LM sur des heures de latin... !iphigénie a écrit: ça risque d'être juste et un peu kamikaze
Que feras-tu si le rectorat te donne des classes de latin ?
Bon, ça ne pissait pas loin, je m'en suis sortie. Et, en cas de doute, mes collègues de LC me tuyautaient.
- AlExpert spécialisé
J'ai pris des cours de latin en plus l'année de l'agrégation, j'avais un niveau débutant améliore on va dire... Impensable d'enseigner le français sans connaître un minimum de latin. Courage, moi ça a payé, j'ai eu une super note !!
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"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
- KilmenyEmpereur
Aletheia a écrit: Impensable d'enseigner le français sans connaître un minimum de latin.
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- LefterisEsprit sacré
Même plus qu'un strict minimum ! Tout le monde devrait être très à l'aise avec le latin, pour la langue, les références historiques et littéraires, les genres, et j'étendrais ça à tous les étudiants de langues romanes, d'histoire. Qu'un n'impose pas le thème, la grammaire historique, le grec aux modernes et qu'on le laisse aux classiques, d'accord, mais qu'un prof de lettres soit incapable de traduire quelques lignes, de remonter systématiquement à l'étymologie latine d'un mot et n'ai pas de notions de littérature latine (les thèmes, les genres, les grandes oeuvres...) ça me dépasse.Aletheia a écrit:J'ai pris des cours de latin en plus l'année de l'agrégation, j'avais un niveau débutant améliore on va dire... Impensable d'enseigner le français sans connaître un minimum de latin. Courage, moi ça a payé, j'ai eu une super note !!
Du reste, je crois pour être autodidacte en grec qu'en mettant le paquet, on peut aller beaucoup plus vite que via le système scolaire, et arriver rapidement à la traduction de textes.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LeclochardEmpereur
On devrait aussi imposer de l'ancien français à ceux qui passent les concours de lettres classiques.Lefteris a écrit:Même plus qu'un strict minimum ! Tout le monde devrait être très à l'aise avec le latin, pour la langue, les références historiques et littéraires, les genres, et j'étendrais ça à tous les étudiants de langues romanes, d'histoire. Qu'un n'impose pas le thème, la grammaire historique, le grec aux modernes et qu'on le laisse aux classiques, d'accord, mais qu'un prof de lettres soit incapable de traduire quelques lignes, de remonter systématiquement à l'étymologie latine d'un mot et n'ai pas de notions de littérature latine (les thèmes, les genres, les grandes oeuvres...) ça me dépasse.Aletheia a écrit:J'ai pris des cours de latin en plus l'année de l'agrégation, j'avais un niveau débutant améliore on va dire... Impensable d'enseigner le français sans connaître un minimum de latin. Courage, moi ça a payé, j'ai eu une super note !!
Du reste, je crois pour être autodidacte en grec qu'en mettant le paquet, on peut aller beaucoup plus vite que via le système scolaire, et arriver rapidement à la traduction de textes.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LefterisEsprit sacré
Mais c'est imposé, du moins la littérature aux concours (et les mêmes certificats de LF pendant le cursus jusqu'à la licence) ... et de toute manière, pour bien comprendre l'ancien français sans trop ramer, il vaut mieux avoir fait du latin.Leclochard a écrit:On devrait aussi imposer de l'ancien français à ceux qui passent l'agrégation de lettres classiques.Lefteris a écrit:Même plus qu'un strict minimum ! Tout le monde devrait être très à l'aise avec le latin, pour la langue, les références historiques et littéraires, les genres, et j'étendrais ça à tous les étudiants de langues romanes, d'histoire. Qu'un n'impose pas le thème, la grammaire historique, le grec aux modernes et qu'on le laisse aux classiques, d'accord, mais qu'un prof de lettres soit incapable de traduire quelques lignes, de remonter systématiquement à l'étymologie latine d'un mot et n'ai pas de notions de littérature latine (les thèmes, les genres, les grandes oeuvres...) ça me dépasse.Aletheia a écrit:J'ai pris des cours de latin en plus l'année de l'agrégation, j'avais un niveau débutant améliore on va dire... Impensable d'enseigner le français sans connaître un minimum de latin. Courage, moi ça a payé, j'ai eu une super note !!
Du reste, je crois pour être autodidacte en grec qu'en mettant le paquet, on peut aller beaucoup plus vite que via le système scolaire, et arriver rapidement à la traduction de textes.
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- LeclochardEmpereur
En litterature, ce n'est pas tout à fait pareil que si on lui consacre une épreuve technique à part. Parce qu'effectivement, comme tu le fais remarquer, il faut maîtriser un peu de latin pour réussir les épreuves d'ancien français.Lefteris a écrit:Mais c'est imposé, du moins la littérature aux concours (et les mêmes certificats de LF pendant le cursus jusqu'à la licence) ... et de toute manière, pour bien comprendre l'ancien français sans trop ramer, il vaut mieux avoir fait du latin.Leclochard a écrit:On devrait aussi imposer de l'ancien français à ceux qui passent l'agrégation de lettres classiques.Lefteris a écrit:Même plus qu'un strict minimum ! Tout le monde devrait être très à l'aise avec le latin, pour la langue, les références historiques et littéraires, les genres, et j'étendrais ça à tous les étudiants de langues romanes, d'histoire. Qu'un n'impose pas le thème, la grammaire historique, le grec aux modernes et qu'on le laisse aux classiques, d'accord, mais qu'un prof de lettres soit incapable de traduire quelques lignes, de remonter systématiquement à l'étymologie latine d'un mot et n'ai pas de notions de littérature latine (les thèmes, les genres, les grandes oeuvres...) ça me dépasse.
Du reste, je crois pour être autodidacte en grec qu'en mettant le paquet, on peut aller beaucoup plus vite que via le système scolaire, et arriver rapidement à la traduction de textes.
Dans la même veine -ou pas- je n'ai jamais compris pourquoi les sujets de dissertation des deux capes (lettres classiques/modernes) étaient si dissemblables.
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- LefterisEsprit sacré
Je ne sais pas maintenant, avec les nouvelles épreuves, mais il me semble que les sujets n'étaient pas si dissemblables avant : sujet général, touchant à des notions, citation à commenter... la littérature française est bien la matière où il n'y a aucune différence , au capes comme à l'agreg, à l'écrit comme à l'oral en ET ou en leçon éventuelle. Il y a d'ailleurs pas mal de candidats qui préparent ensemble les épreuves..Leclochard a écrit:En litterature, ce n'est pas tout à fait pareil que si on lui consacre une épreuve technique à part. Parce qu'effectivement, comme tu le fais remarquer, il faut maîtriser un peu de latin pour réussir les épreuves d'ancien français.Lefteris a écrit:Mais c'est imposé, du moins la littérature aux concours (et les mêmes certificats de LF pendant le cursus jusqu'à la licence) ... et de toute manière, pour bien comprendre l'ancien français sans trop ramer, il vaut mieux avoir fait du latin.Leclochard a écrit:On devrait aussi imposer de l'ancien français à ceux qui passent l'agrégation de lettres classiques.
Dans la même veine -ou pas- je n'ai jamais compris pourquoi les sujets de dissertation des deux capes (lettres classiques/modernes) étaient si dissemblables.
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- LeclochardEmpereur
En lettres modernes, les sujets de dissertation sont plus "exotiques" (critique littéraire par ex). En lettres classiques, ils sont plus... "classiques", plus attendus.Lefteris a écrit:Je ne sais pas maintenant, avec les nouvelles épreuves, mais il me semble que les sujets n'étaient pas si dissemblables avant : sujet général, touchant à des notions, citation à commenter... la littérature française est bien la matière où il n'y a aucune différence , au capes comme à l'agreg, à l'écrit comme à l'oral en ET ou en leçon éventuelle. Il y a d'ailleurs pas mal de candidats qui préparent ensemble les épreuves..Leclochard a écrit:En litterature, ce n'est pas tout à fait pareil que si on lui consacre une épreuve technique à part. Parce qu'effectivement, comme tu le fais remarquer, il faut maîtriser un peu de latin pour réussir les épreuves d'ancien français.Lefteris a écrit:Mais c'est imposé, du moins la littérature aux concours (et les mêmes certificats de LF pendant le cursus jusqu'à la licence) ... et de toute manière, pour bien comprendre l'ancien français sans trop ramer, il vaut mieux avoir fait du latin.
Dans la même veine -ou pas- je n'ai jamais compris pourquoi les sujets de dissertation des deux capes (lettres classiques/modernes) étaient si dissemblables.
On le voit dans les citations retenues. Après, cela s'explique par le profil des étudiants sans doute.
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- User5899Demi-dieu
Ben il y en a dans les trois agregs (LC externe, LC interne, grammaire).Leclochard a écrit:On devrait aussi imposer de l'ancien français à ceux qui passent les concours de lettres classiques.Lefteris a écrit:Même plus qu'un strict minimum ! Tout le monde devrait être très à l'aise avec le latin, pour la langue, les références historiques et littéraires, les genres, et j'étendrais ça à tous les étudiants de langues romanes, d'histoire. Qu'un n'impose pas le thème, la grammaire historique, le grec aux modernes et qu'on le laisse aux classiques, d'accord, mais qu'un prof de lettres soit incapable de traduire quelques lignes, de remonter systématiquement à l'étymologie latine d'un mot et n'ai pas de notions de littérature latine (les thèmes, les genres, les grandes oeuvres...) ça me dépasse.Aletheia a écrit:J'ai pris des cours de latin en plus l'année de l'agrégation, j'avais un niveau débutant améliore on va dire... Impensable d'enseigner le français sans connaître un minimum de latin. Courage, moi ça a payé, j'ai eu une super note !!
Du reste, je crois pour être autodidacte en grec qu'en mettant le paquet, on peut aller beaucoup plus vite que via le système scolaire, et arriver rapidement à la traduction de textes.
- IphigénieProphète
L'ancien français pour les LC n'a rien à voir avec l'épreuve des lettres modernes qui est d'assez haute technicité. En classique, on n'a qu'une épreuve orale de commentaire de texte en ancien français.Lefteris a écrit:Mais c'est imposé, du moins la littérature aux concours (et les mêmes certificats de LF pendant le cursus jusqu'à la licence) ... et de toute manière, pour bien comprendre l'ancien français sans trop ramer, il vaut mieux avoir fait du latin.Leclochard a écrit:On devrait aussi imposer de l'ancien français à ceux qui passent l'agrégation de lettres classiques.Lefteris a écrit:Même plus qu'un strict minimum ! Tout le monde devrait être très à l'aise avec le latin, pour la langue, les références historiques et littéraires, les genres, et j'étendrais ça à tous les étudiants de langues romanes, d'histoire. Qu'un n'impose pas le thème, la grammaire historique, le grec aux modernes et qu'on le laisse aux classiques, d'accord, mais qu'un prof de lettres soit incapable de traduire quelques lignes, de remonter systématiquement à l'étymologie latine d'un mot et n'ai pas de notions de littérature latine (les thèmes, les genres, les grandes oeuvres...) ça me dépasse.
Du reste, je crois pour être autodidacte en grec qu'en mettant le paquet, on peut aller beaucoup plus vite que via le système scolaire, et arriver rapidement à la traduction de textes.
Même chose pour les épreuves de grammaire....
C'est vrai que sur le fond, il faudrait que les modernes maîtrisent le latin et que les classiques maîtrisent Ancien français et grammaire. Mais bon, il y a la théorie et il y a l'humain: les deux agregs avec leurs spécificités sont bien assez lourdes comme ça.Sans compter, Cripure, celle de grammaire en effet qui devrait être maîtrisée par les deux autres
- melberNiveau 2
Merci à tous pour vos réponses .
Je vois que ma question initiale a été sujette à polémique!
Quand j'évoquais un 0,5 ou 1/20 en latin (ou grec), ce n'est bien évidemment pas la note à laquelle j'aspire, mais plutôt celle que je pense "décrocher" au regard de mon niveau zéro dans cette matière. Ceci dit, si certains d'entre vous pensent qu'en moins d'un an il est possible d'apprendre seul le latin, je veux bien m'y mettre. Avez-vous des méthodes, conseils, sites à partager (en sachant que quand je dis que je pars d'un niveau zéro, c'est vraiment zéro)?
Autrement, concernant la petite polémique au sujet des concours de lettres, et sachant que pour le CAPES de lettres modernes et les CAPLP de lettres il n'y a pas besoin de connaître le latin, j'aimerais savoir ce que vous pensez de tous ces professeurs de français pour qui le latin "est du chinois". Ils ne sont pas dignes d'enseigner?
Je vois que ma question initiale a été sujette à polémique!
Quand j'évoquais un 0,5 ou 1/20 en latin (ou grec), ce n'est bien évidemment pas la note à laquelle j'aspire, mais plutôt celle que je pense "décrocher" au regard de mon niveau zéro dans cette matière. Ceci dit, si certains d'entre vous pensent qu'en moins d'un an il est possible d'apprendre seul le latin, je veux bien m'y mettre. Avez-vous des méthodes, conseils, sites à partager (en sachant que quand je dis que je pars d'un niveau zéro, c'est vraiment zéro)?
Autrement, concernant la petite polémique au sujet des concours de lettres, et sachant que pour le CAPES de lettres modernes et les CAPLP de lettres il n'y a pas besoin de connaître le latin, j'aimerais savoir ce que vous pensez de tous ces professeurs de français pour qui le latin "est du chinois". Ils ne sont pas dignes d'enseigner?
- yogiSage
Pas très sympa comme remarque.Kilmeny a écrit:Aletheia a écrit: Impensable d'enseigner le français sans connaître un minimum de latin.
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- IphigénieProphète
Compte tenu de la lourdeur de la préparation par ailleurs, je crois que penser avoir le temps en plus d'apprendre "le latin" est très ambitieux si tu n'en as jamais fait!
Peut-être faudrait-il se préparer sur deux ans? ou alors, effectivement miser sur un demi point, à compenser ailleurs...
Honnêtement, une seule année pour vraiment maîtriser les textes donnés en version latine à l'agreg de moderne, c'est très ambitieux.Arriver à déchiffrer une ou deux phrases, c'est possible....
Peut-être faudrait-il se préparer sur deux ans? ou alors, effectivement miser sur un demi point, à compenser ailleurs...
Honnêtement, une seule année pour vraiment maîtriser les textes donnés en version latine à l'agreg de moderne, c'est très ambitieux.Arriver à déchiffrer une ou deux phrases, c'est possible....
- VirginieNiveau 7
Petite remarque au passage: dans un cursus de lettres classiques, je n'ai fait qu'un semestre d'ancien français en licence. Résultat: je ne me rappelle de rien et je suis bien embêtée pour le Couronnement de Louis.
- OudemiaBon génie
A propos du latin en autodidacte, quid des progrès de Mr B. ?
- LefterisEsprit sacré
Oui, on peut arriver en un ou deux ans à un niveau correct de latin, mais comme dit plus haut par Iphigénie, sans doute pas en faisant tout ce qu'il y a à faire à côté.melber a écrit:Merci à tous pour vos réponses .
Je vois que ma question initiale a été sujette à polémique!
Quand j'évoquais un 0,5 ou 1/20 en latin (ou grec), ce n'est bien évidemment pas la note à laquelle j'aspire, mais plutôt celle que je pense "décrocher" au regard de mon niveau zéro dans cette matière. Ceci dit, si certains d'entre vous pensent qu'en moins d'un an il est possible d'apprendre seul le latin, je veux bien m'y mettre. Avez-vous des méthodes, conseils, sites à partager (en sachant que quand je dis que je pars d'un niveau zéro, c'est vraiment zéro)?
Autrement, concernant la petite polémique au sujet des concours de lettres, et sachant que pour le CAPES de lettres modernes et les CAPLP de lettres il n'y a pas besoin de connaître le latin, j'aimerais savoir ce que vous pensez de tous ces professeurs de français pour qui le latin "est du chinois". Ils ne sont pas dignes d'enseigner?
Quant à la "polémique", elle n'en est pas une, il n'est pas question de jugement moral , de "dignité" ou "d'indignité", les étudiants actuels ne sont pas responsables , mais plutôt victimes des cursus lacunaires, que ne connaissaient pas leurs aînés (beaucoup de professeurs de LM sont calés en latin ) et qui le deviendront de plus en plus si j'en juge par les stagiaires. C'est aussi un handicap pour eux que ce soit en langue , en littérature (les modèles littéraires, les références constantes au monde romain). Que le latin, langue maternelle du français et d'autres langues, soit du "chinois", que l'énorme héritage du monde romain soit un domaine étranger, est plus inquiétant que condamnable.
Simple constat, pas de quoi déclencher une guerre , de toute manière il n'y a plus beaucoup d'illusions à se faire sur l'avenir des lettres, on sera déjà bien heureux de trouver des enseignants.
Ce que je dis vaut d'ailleurs pour d'autres disciplines , ayant aidé un proche à un certificat de linguistique italienne, avec histoire des mots, évolutions phonétiques. Sans avoir fait de latin, aïe, que ce fut dur !
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- IphigénieProphète
Je rejoins Lefteris : ce qui ne va pas c'est toute l'organisation de la filière des Lettres à l'université. On a un peu l'impression que tout part a volo, par le haut comme par le bas: quand je vois les versions latines des Lettres Modernes, et l'enseignement réellement pratiqué du latin dans les cursus, on marche sur la tête. Même chose pour l'ancien français d'ailleurs.Il faut vraiment être dans une très bonne université ou avoir des cours en complément pour être vraiment préparé...
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