- FraserHabitué du forum
Jacq a écrit:wanax a écrit:Le ton avait changé, pas la rémunération.Madame Mado a écrit:
Absolument. Je l'ai vécu en "live" : ce changement de personne avait beaucoup calmé les choses.
Même si la ligne politique était restée la même (me souviens plus trop), le changement de ton avait beaucoup modifié l'ambiance (me souviens bien).
De mémoire : ''année blanche'', ''ne pas fragiliser la croissance''...
Bref :
Quand il y a croissance, il ne faut pas la fragiliser, on gèle le point d'indice ou tout comme.
Quand il y a récession, le gouvernement ne peut pas nous augmenter, ''à l'heure où tant de Français connaissent des difficultés..''
Heureusement, à part ces deux cas, le reste du temps, c'est royal au bar.
Lang avait remplacé Allègre pour acheter les prof avant les élections, c'est tout.
Effectivement, on avait fait appel à la vieille gloire inutile pour faire fermer leur gueule aux prof et les séduire (avec le succès que l'on a constaté ) pour la présidentielle. Et alors que les postes aux concours étaient en baisse constante (nous étions pourtant sous la gauche au pouvoir, hein) chaque année, il a augmenté les postes juste l'année des élections, en envoyant une lettre à tous les personnels précaires qui voulait dire : votez pour moi et on va augmenter les postes (sans dire : après la diminution de ces dernières années).
Hamon ? Ra ? Ré ? Raré ? Super programme !
Royal ? Super aussi.
J'ai hâte.
Je le redis.
Je suis souvent contre ce que fait Peillon mais je mesure ce que nous avons eu avant, et ce que l'on risque d'avoir après. La même chose, la même écoute, et si c'est Hamon ou certains autres que j'imagine, cela risque d'être pire encore. Sans penser au cul bénisme royal.
Vous espérez un changement de l'écoute syndicale ? Mais ils vont écouter les mêmes, ceux qui vont dans le même sens depuis des années, et qui nous enfoncent (les tenants des compétences, des capacités, de l'apprentissage réactionnaire, bref, tout ce qui les arrange).
Il n'y aura aucun changement, sauf un peu de poudre aux yeux pour enseignants sympa.
Argumentaire du SE (local: 63) pour tenter de me faire croire qu'accepter cette reforme est pour notre bien...
- DaphnéDemi-dieu
John a écrit:Pourtant, ça ne me semble pas du tout idiot.JPhMM a écrit:*Long soupir de fatigue*Un autre enjeu, réduire les écarts sociétaux existant entre les enfants. Par exemple, certains jeunes peuvent ne pas avoir de culture axée vers le livre faute d'en avoir dans leur foyer. Eh bien, on peut déclencher une mécanique par le biais du livre numérique ou des approches alternatives de lecture.
Moi non plus.
- BalthazaardVénérable
"et ce que l'on risque d'avoir après." un individu qui a de grosses ambitions sur le plan national, et un ego disproportionné grille toutes ses chances à court terme de jouer un rôle politique sur le plan national , je pense que ce genre de précédent peut faire pas mal réfléchir le successeur (le règne déplorable d'Allègre à eu au moins l'effet de nous préserver des attaques frontales de tous les ministres à suivre...)
"je mesure ce que nous avons eu avant" justement n'étant d'aucun parti (en tous cas pas de ceux que l'on voit ou que l'on a vu aux affaires) moi aussi je vois, et en toute impartialité je ne suis pas sur de la réponse...combien de fois a t-on entendu les mots "conservatisme ou corporatisme" dans les bouches de Darcos ou Chatel ? par exemple...
"je mesure ce que nous avons eu avant" justement n'étant d'aucun parti (en tous cas pas de ceux que l'on voit ou que l'on a vu aux affaires) moi aussi je vois, et en toute impartialité je ne suis pas sur de la réponse...combien de fois a t-on entendu les mots "conservatisme ou corporatisme" dans les bouches de Darcos ou Chatel ? par exemple...
- LeclochardEmpereur
Balthazaard a écrit:"et ce que l'on risque d'avoir après." un individu qui a de grosses ambitions sur le plan national, et un ego disproportionné grille toutes ses chances à court terme de jouer un rôle politique sur le plan national , je pense que ce genre de précédent peut faire pas mal réfléchir le successeur (le règne déplorable d'Allègre à eu au moins l'effet de nous préserver des attaques frontales de tous les ministres à suivre...)
"je mesure ce que nous avons eu avant" justement n'étant d'aucun parti (en tous cas pas de ceux que l'on voit ou que l'on a vu aux affaires) moi aussi je vois, et en toute impartialité je ne suis pas sur de la réponse...combien de fois a t-on entendu les mots "conservatisme ou corporatisme" dans les bouches de Darcos ou Chatel ? par exemple...
De fait, les enseignants, comme la plupart des professions, sont conservateurs et corporatistes en ce qui concerne leurs avantages et leur statut. Va demander aux conducteurs de taxi, aux notaires ou aux pharmaciens de renoncer aux règles qui les protègent de la concurrence ou qui empêchent la libre installation du premier venu.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- BalthazaardVénérable
"comme la plupart des professions"...comme TOUTES les professions je suppose que tu as voulu écrire...de fait souligner un point commun à la quasi totalité des actifs comme s'il était l'apanage d'un seul groupe relève de la plus parfaite mauvaise foi.
- LeclochardEmpereur
Balthazaard a écrit:"comme la plupart des professions"...comme TOUTES les professions je suppose que tu as voulu écrire...de fait souligner un point commun à la quasi totalité des actifs comme s'il était l'apanage d'un seul groupe relève de la plus parfaite mauvaise foi.
Je ne sais pas en tête tous les exemples historiques, alors je me suis réservé la possibilité qu'un jour une profession ait eu l'idée de renoncer à certains avantages contre.. d'autres ou, rêvons un peu, pour le bien commun.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- wanaxFidèle du forum
Ce n'est pas comparable, à mon avis. Prenons les trois professions citées.Leclochard a écrit:De fait, les enseignants, comme la plupart des professions, sont conservateurs et corporatistes en ce qui concerne leurs avantages et leur statut.
Va demander aux conducteurs de taxi, aux notaires ou aux pharmaciens de renoncer aux règles qui les protègent de la concurrence ou qui empêchent la libre installation du premier venu.
Si demain je décide de faire le taxi, ou de vendre des médicaments, ne serait-ce que de l'aspirine, j'aurais illico la maréchaussée sur le dos.
Quant à m'installer comme notaire, quand bien même aurais-je toutes les compétences pour le faire..
C'est très exactement le système des charges et des offices de l'Ancien Régime.
En revanche, les officines de cours particuliers, les instituts privés hors-contrat, etc... font ce qu'ils veulent.
Nous ne faisons pas partie des professions protégées.
Pour ce qui est de la sécurité de l'emploi, les années passant, je la trouve de plus en plus coûteuse.
- BalthazaardVénérable
Sauf que les avantages auxquels on renonce sont biens réels et qu'il n'y a pas de notion plus vague et subjective que le "bien commun" , du reste les exemples historiques abondent puisque chaque mesure prise par tous les gouvernements actuels ou passés dans quelque pays que ce soit a été prise pour le "bien commun"...tu ne crois pas que le futur programme de l'UMP qui date de ce matin n'est pas pour le bien commun? allons...allons...
en bref pour moi invoquer le "bien commun" n'est qu'une foutaise de plus destinée à faire avaler n'importe quoi en jouant l'opinion contre une minorité
en bref pour moi invoquer le "bien commun" n'est qu'une foutaise de plus destinée à faire avaler n'importe quoi en jouant l'opinion contre une minorité
- elena3Fidèle du forum
Sauf que ça fait 20 ans que l'on entend ce discours éculé...Daphné a écrit:Un autre enjeu, réduire les écarts sociétaux existant entre les enfants. Par exemple, certains jeunes peuvent ne pas avoir de culture axée vers le livre faute d'en avoir dans leur foyer. Eh bien, on peut déclencher une mécanique par le biais du livre numérique ou des approches alternatives de lecture.John a écrit:Pourtant, ça ne me semble pas du tout idiot.JPhMM a écrit:
*Long soupir de fatigue*
Moi non plus.
Pour Peillon, il faut bien se rendre compte qu'il s'agit de "municipaliser" l'école et de désengager l'Etat ! Faire croire ou prétexter qu'il faut attendre pour voir les "bienfaits" ou les "méfaits" de cette réforme, c'est vraiment n'avoir rien compris ou se moquer du monde !! On sait très bien que 4 jours ou 4,5 jours n'ont absolument aucun impact sur les résultats scolaires "bruts"; les évaluations nationales, en vogue pendant plusieurs années, n'ont jamais montré une différence (même infime) entre les dpts qui étaient à 4 jours et ceux qui travaillaient le samedi matin.
Le SE prétexte qu'on ne peut contester la semaine de 4,5 jours quand on a contesté le passage à 4 jours sous Darcos. Sauf qu'il omet de dire que bcp de dpts étaient à 4 jours depuis des années et qu'un samedi matin n'a rien à voir avec un mercredi matin d'un point de vue "fatigue" (des élèves comme des PE)!!
Voilà qq détails qu'il ne me semble pas inutile de rappeler.
- arcencielGrand Maître
Tu fais bien de rappeler ces détails...elena3 a écrit:Sauf que ça fait 20 ans que l'on entend ce discours éculé...Daphné a écrit:Un autre enjeu, réduire les écarts sociétaux existant entre les enfants. Par exemple, certains jeunes peuvent ne pas avoir de culture axée vers le livre faute d'en avoir dans leur foyer. Eh bien, on peut déclencher une mécanique par le biais du livre numérique ou des approches alternatives de lecture.John a écrit:
Pourtant, ça ne me semble pas du tout idiot.
Moi non plus.
Pour Peillon, il faut bien se rendre compte qu'il s'agit de "municipaliser" l'école et de désengager l'Etat ! Faire croire ou prétexter qu'il faut attendre pour voir les "bienfaits" ou les "méfaits" de cette réforme, c'est vraiment n'avoir rien compris ou se moquer du monde !! On sait très bien que 4 jours ou 4,5 jours n'ont absolument aucun impact sur les résultats scolaires "bruts"; les évaluations nationales, en vogue pendant plusieurs années, n'ont jamais montré une différence (même infime) entre les dpts qui étaient à 4 jours et ceux qui travaillaient le samedi matin.
Le SE prétexte qu'on ne peut contester la semaine de 4,5 jours quand on a contesté le passage à 4 jours sous Darcos. Sauf qu'il omet de dire que bcp de dpts étaient à 4 jours depuis des années et qu'un samedi matin n'a rien à voir avec un mercredi matin d'un point de vue "fatigue" (des élèves comme des PE)!!
Voilà qq détails qu'il ne me semble pas inutile de rappeler.
- C'est pas fauxEsprit éclairé
Il omet surtout que le passage à 4 jours s'est fait en perdant 2 heures de classe, là où le retour à 4,5 jours se fait en pure perte, sans récupérer une minute de classe, et donc juste pour faire de la présence stérile à l'école.elena3 a écrit:Sauf que ça fait 20 ans que l'on entend ce discours éculé...Daphné a écrit:Un autre enjeu, réduire les écarts sociétaux existant entre les enfants. Par exemple, certains jeunes peuvent ne pas avoir de culture axée vers le livre faute d'en avoir dans leur foyer. Eh bien, on peut déclencher une mécanique par le biais du livre numérique ou des approches alternatives de lecture.John a écrit:
Pourtant, ça ne me semble pas du tout idiot.
Moi non plus.
Pour Peillon, il faut bien se rendre compte qu'il s'agit de "municipaliser" l'école et de désengager l'Etat ! Faire croire ou prétexter qu'il faut attendre pour voir les "bienfaits" ou les "méfaits" de cette réforme, c'est vraiment n'avoir rien compris ou se moquer du monde !! On sait très bien que 4 jours ou 4,5 jours n'ont absolument aucun impact sur les résultats scolaires "bruts"; les évaluations nationales, en vogue pendant plusieurs années, n'ont jamais montré une différence (même infime) entre les dpts qui étaient à 4 jours et ceux qui travaillaient le samedi matin.
Le SE prétexte qu'on ne peut contester la semaine de 4,5 jours quand on a contesté le passage à 4 jours sous Darcos. Sauf qu'il omet de dire que bcp de dpts étaient à 4 jours depuis des années et qu'un samedi matin n'a rien à voir avec un mercredi matin d'un point de vue "fatigue" (des élèves comme des PE)!!
Voilà qq détails qu'il ne me semble pas inutile de rappeler.
- elena3Fidèle du forum
Ben ouais...et en plus ils (l'administration et les syndicats pédago-administratifs) nous ont fait chi.r avec cette histoire de soutien , transformé en APC au milieu des TAP...cpasfaux a écrit:Il omet surtout de dire que le passage à 4 jours s'est fait en perdant 2 heures de classe, là où le retour à 4,5 jours se fait en pure perte, sans récupérer une minute de classe, et donc juste pour faire de la présence stérile à l'école.
Rappelons aussi que Bayrou s'était déjà penché sur cette histoire de rythmes en imposant l'heure d'étude dirigée. A l'époque beaucoup avaient gueulé, puis cette heure avait disparu du jour au lendemain sans explication à l'arrivée d'un nouveau ministre (désolé j'me souviens plus qui !). Eh bien, 15 ans plus tard , on aurait mille fois préféré que Peillon s'inspire de Bayrou !!! Il suffisait de décréter que les fins de journée seraient consacrées à l'étude, sport , musique , arts plastiques ou autres et on aurait applaudi ! D'autant plus que c'est ce que fait l'immense majorité des maîtres depuis que l'école existe !! :lol!: :lol!: :lol!:
Et en contradiction avec ce qu'on nous imposait à ...l'IUFM !!! :lol!: :lol!: :lol!: :lol!:
- LeclochardEmpereur
Balthazaard a écrit:Sauf que les avantages auxquels on renonce sont biens réels et qu'il n'y a pas de notion plus vague et subjective que le "bien commun" , du reste les exemples historiques abondent puisque chaque mesure prise par tous les gouvernements actuels ou passés dans quelque pays que ce soit a été prise pour le "bien commun"...tu ne crois pas que le futur programme de l'UMP qui date de ce matin n'est pas pour le bien commun? allons...allons...
en bref pour moi invoquer le "bien commun" n'est qu'une foutaise de plus destinée à faire avaler n'importe quoi en jouant l'opinion contre une minorité
Le "bien commun" peut se matérialiser sous la forme d'un service moins cher, d'une disponibilité supérieure, d'un service meilleur etc.. Je ne cherche pas à polémiquer mais je ne vais pas dire que toute idée émise par x ou y est mauvaise parce que c'est x ou y qui l'énonce.
Ce qui est drôle, c'est de croire que la France a forcément le meilleur modèle, la meilleure organisation sociale, les meilleures règles. Quand on voit la situation où nous sommes, il n'est pas nécessaire d'être grand clerc pour voir qu'on devrait s'intéresser à ce qui se fait ailleurs. Je regardais il y a quelques jours un programme sur la Suisse. Franchement, on peut rougir de nous dans certains domaines et il faudrait être très prétentieux pour dire qu'on n'a rien à changer/apprendre.
Pour les conducteurs de taxi, par exemple, le bien commun serait que n'importe qui puisse exercer ce métier après avoir passé un examen sans avoir eu à payer une licence ruineuse. On aurait plus de taxis et une baisse probable des prix.
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- LeclochardEmpereur
wanax a écrit:Ce n'est pas comparable, à mon avis. Prenons les trois professions citées.Leclochard a écrit:De fait, les enseignants, comme la plupart des professions, sont conservateurs et corporatistes en ce qui concerne leurs avantages et leur statut.
Va demander aux conducteurs de taxi, aux notaires ou aux pharmaciens de renoncer aux règles qui les protègent de la concurrence ou qui empêchent la libre installation du premier venu.
Si demain je décide de faire le taxi, ou de vendre des médicaments, ne serait-ce que de l'aspirine, j'aurais illico la maréchaussée sur le dos.
Quant à m'installer comme notaire, quand bien même aurais-je toutes les compétences pour le faire..
C'est très exactement le système des charges et des offices de l'Ancien Régime.
En revanche, les officines de cours particuliers, les instituts privés hors-contrat, etc... font ce qu'ils veulent.
Nous ne faisons pas partie des professions protégées.
Pour ce qui est de la sécurité de l'emploi, les années passant, je la trouve de plus en plus coûteuse.
Tu es protégé par un statut obtenu par concours. dans les trois professions que j'ai citées, tu as un système de concours pour accéder à la profession. C'est le point commun. Par contre, comme nous ne faisons pas un commerce, nos syndicats peuvent se permettre de réclamer un nombre toujours supérieur d'enseignants tandis que dans ces trois professions, c'est exactement le contraire car l'objectif est de limiter les travailleurs pour assurer un revenu satisfaisant à tous.
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- Luigi_BGrand Maître
Mais non, au contraire, les grands classiques de la littérature sont désormais gratuits et facilement accessibles en ligne. Grâce au numérique le livre n'est plus un problème pour les foyers victimes des "écarts sociétaux".Un autre enjeu, réduire les écarts sociétaux existant entre les enfants. Par exemple, certains jeunes peuvent ne pas avoir de culture axée vers le livre faute d'en avoir dans leur foyer. Eh bien, on peut déclencher une mécanique par le biais du livre numérique ou des approches alternatives de lecture.
Petit problème, par contre : on s'est aperçu que quand on fournissait des iPads aux élèves, ils jouaient avec en classe, ne lisaient pas avec et écrivaient beaucoup moins... Mais ce n'est qu'un "défi" à relever !
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- FraserHabitué du forum
Leclochard a écrit:Balthazaard a écrit:Sauf que les avantages auxquels on renonce sont biens réels et qu'il n'y a pas de notion plus vague et subjective que le "bien commun" , du reste les exemples historiques abondent puisque chaque mesure prise par tous les gouvernements actuels ou passés dans quelque pays que ce soit a été prise pour le "bien commun"...tu ne crois pas que le futur programme de l'UMP qui date de ce matin n'est pas pour le bien commun? allons...allons...
en bref pour moi invoquer le "bien commun" n'est qu'une foutaise de plus destinée à faire avaler n'importe quoi en jouant l'opinion contre une minorité
Le "bien commun" peut se matérialiser sous la forme d'un service moins cher, d'une disponibilité supérieure, d'un service meilleur etc.. Je ne cherche pas à polémiquer mais je ne vais pas dire que toute idée émise par x ou y est mauvaise parce que c'est x ou y qui l'énonce.
Ce qui est drôle, c'est de croire que la France a forcément le meilleur modèle, la meilleure organisation sociale, les meilleures règles. Quand on voit la situation où nous sommes, il n'est pas nécessaire d'être grand clerc pour voir qu'on devrait s'intéresser à ce qui se fait ailleurs. Je regardais il y a quelques jours un programme sur la Suisse. Franchement, on peut rougir de nous dans certains domaines et il faudrait être très prétentieux pour dire qu'on n'a rien à changer/apprendre.
Pour les conducteurs de taxi, par exemple, le bien commun serait que n'importe qui puisse exercer ce métier après avoir passé un examen sans avoir eu à payer une licence ruineuse. On aurait plus de taxis et une baisse probable des prix.
Tout comme il est drôle de vouloir faire croire que nos voisins ont forcement un meilleur modèle que le notre, ne serait-ce pour cette histoire de réforme des rythmes: les sociétés et leurs organisations différent trop pour vouloir y plaquer le même modèle.
- LeclochardEmpereur
forrester1 a écrit:Leclochard a écrit:Balthazaard a écrit:Sauf que les avantages auxquels on renonce sont biens réels et qu'il n'y a pas de notion plus vague et subjective que le "bien commun" , du reste les exemples historiques abondent puisque chaque mesure prise par tous les gouvernements actuels ou passés dans quelque pays que ce soit a été prise pour le "bien commun"...tu ne crois pas que le futur programme de l'UMP qui date de ce matin n'est pas pour le bien commun? allons...allons...
en bref pour moi invoquer le "bien commun" n'est qu'une foutaise de plus destinée à faire avaler n'importe quoi en jouant l'opinion contre une minorité
Le "bien commun" peut se matérialiser sous la forme d'un service moins cher, d'une disponibilité supérieure, d'un service meilleur etc.. Je ne cherche pas à polémiquer mais je ne vais pas dire que toute idée émise par x ou y est mauvaise parce que c'est x ou y qui l'énonce.
Ce qui est drôle, c'est de croire que la France a forcément le meilleur modèle, la meilleure organisation sociale, les meilleures règles. Quand on voit la situation où nous sommes, il n'est pas nécessaire d'être grand clerc pour voir qu'on devrait s'intéresser à ce qui se fait ailleurs. Je regardais il y a quelques jours un programme sur la Suisse. Franchement, on peut rougir de nous dans certains domaines et il faudrait être très prétentieux pour dire qu'on n'a rien à changer/apprendre.
Pour les conducteurs de taxi, par exemple, le bien commun serait que n'importe qui puisse exercer ce métier après avoir passé un examen sans avoir eu à payer une licence ruineuse. On aurait plus de taxis et une baisse probable des prix.
Tout comme il est drôle de vouloir faire croire que nos voisins ont forcement un meilleur modèle que le notre, ne serait-ce pour cette histoire de réforme des rythmes: les sociétés et leurs organisations différent trop pour vouloir y plaquer le même modèle.
Il faut se poser des questions simples : a-t-on plus de jeunes ou moins de jeunes qui sortent sans diplôme ? Nos élèves sont-ils mieux instruits ? Sont-ils moins au chômage lorsqu'ils quittent le système scolaire ? Notre université est-elle meilleure ? Etc.. Franchement peut-on dire que tous nos voisins sont moins bons que nous sur ces points-là ? N'a-t-on aucune idée à prendre chez eux ?
On ne peut pas déplorer continuellement une baisse du niveau, constater la naufrage de notre système, l'inadaptation des jeunes et s'enfermer dans les mêmes réponses. Je dis ça confortablement car je n'ai aucun pouvoir, aucune responsabilité et que je parle en mon nom propre.
_________________
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- FraserHabitué du forum
Attention je ne parle que la réforme du primaire.
Je ne dis pas que tous nos voisins sont moins bons, je trouve juste ridicule de coller ce qu'ils font sans vouloir l'adapter à notre pays et de croire qu'il s'agit du remède miracle. Est ce que l'on ne nous fait pas prendre comme modèle d'organisation celui de l'Allemagne (le seul pays qui peut être comparable à la France) alors qu'elle même tend à abandonner ce même modèle? N'est-il pas vain de vouloir absolument prendre comme modèle le Suisse ou la Finlande dont la population n'a rien de comparable à celle la France? N'est-il pas ridicule de prendre des décisions pour l’école semblables à celles prises par la Suède, il y a une vingtaine d'année alors que celle-ci se rend compte aujourd'hui avoir fait fausse route face au faible niveau de leurs ecoles?
Je ne dis pas que tous nos voisins sont moins bons, je trouve juste ridicule de coller ce qu'ils font sans vouloir l'adapter à notre pays et de croire qu'il s'agit du remède miracle. Est ce que l'on ne nous fait pas prendre comme modèle d'organisation celui de l'Allemagne (le seul pays qui peut être comparable à la France) alors qu'elle même tend à abandonner ce même modèle? N'est-il pas vain de vouloir absolument prendre comme modèle le Suisse ou la Finlande dont la population n'a rien de comparable à celle la France? N'est-il pas ridicule de prendre des décisions pour l’école semblables à celles prises par la Suède, il y a une vingtaine d'année alors que celle-ci se rend compte aujourd'hui avoir fait fausse route face au faible niveau de leurs ecoles?
- elena3Fidèle du forum
Surtout que le modèle de Peillon, c'est justement le plus mauvais, coûteux, brutal, injuste, inégalitaire et bordélique qui soit !
Il faut se poser des questions simples : a-t-on plus de jeunes ou moins de jeunes qui sortent sans diplôme ?
De moins en moins sortent sans diplômes!! On a multiplié les diplômes et on en invente de nouveaux chaque année!! Puis le nombre de bacheliers a été multiplié par 3 ou 4 en quarante ans tandis que le nombre de chômeurs a été multiplié par 40 !! La faute à l'école ???
Nos élèves sont-ils mieux instruits ?
Si tu arrives à définir et à évaluer l'instruction et la culture...
Sont-ils moins au chômage lorsqu'ils quittent le système scolaire ?
Déjà répondu ! Et je suggère de le répéter haut et fort : le chômage a été multiplié par 40 depuis 1974 !
Notre université est-elle meilleure ? Etc.. Franchement peut-on dire que tous nos voisins sont moins bons que nous sur ces points-là ?
Peut être pas, mais il parait qu'ils sont plus chers; ma foi, c'est ce que l'on va constater de plus en plus; seuls les riches pourront payer les études...
N'a-t-on aucune idée à prendre chez eux ?
Si, par exemple sur le salaire des enseignants !
On ne peut pas déplorer continuellement une baisse du niveau, constater la naufrage de notre système, l'inadaptation des jeunes et s'enfermer dans les mêmes réponses. Je dis ça confortablement car je n'ai aucun pouvoir, aucune responsabilité et que je parle en mon nom propre.
Remarque, ceux qui ont le ponvoir disent la même chose que toi. Confortablement.
Il faut se poser des questions simples : a-t-on plus de jeunes ou moins de jeunes qui sortent sans diplôme ?
De moins en moins sortent sans diplômes!! On a multiplié les diplômes et on en invente de nouveaux chaque année!! Puis le nombre de bacheliers a été multiplié par 3 ou 4 en quarante ans tandis que le nombre de chômeurs a été multiplié par 40 !! La faute à l'école ???
Nos élèves sont-ils mieux instruits ?
Si tu arrives à définir et à évaluer l'instruction et la culture...
Sont-ils moins au chômage lorsqu'ils quittent le système scolaire ?
Déjà répondu ! Et je suggère de le répéter haut et fort : le chômage a été multiplié par 40 depuis 1974 !
Notre université est-elle meilleure ? Etc.. Franchement peut-on dire que tous nos voisins sont moins bons que nous sur ces points-là ?
Peut être pas, mais il parait qu'ils sont plus chers; ma foi, c'est ce que l'on va constater de plus en plus; seuls les riches pourront payer les études...
N'a-t-on aucune idée à prendre chez eux ?
Si, par exemple sur le salaire des enseignants !
On ne peut pas déplorer continuellement une baisse du niveau, constater la naufrage de notre système, l'inadaptation des jeunes et s'enfermer dans les mêmes réponses. Je dis ça confortablement car je n'ai aucun pouvoir, aucune responsabilité et que je parle en mon nom propre.
Remarque, ceux qui ont le ponvoir disent la même chose que toi. Confortablement.
- BoubouleDoyen
elena3 a écrit:Notre université est-elle meilleure ? Etc.. Franchement peut-on dire que tous nos voisins sont moins bons que nous sur ces points-là ?
Peut être pas, mais il parait qu'ils sont plus chers; ma foi, c'est ce que l'on va constater de plus en plus; seuls les riches pourront payer les études...
"Plus chers" : je crois qu'on peut le dire.
- BalthazaardVénérable
d'accord avec elena , le reste n'est qu'idées vagues et démagogie à rebours
- LeclochardEmpereur
elena3 a écrit:Surtout que le modèle de Peillon, c'est justement le plus mauvais, coûteux, brutal, injuste, inégalitaire et bordélique qui soit !
Il faut se poser des questions simples : a-t-on plus de jeunes ou moins de jeunes qui sortent sans diplôme ?
De moins en moins sortent sans diplômes!! On a multiplié les diplômes et on en invente de nouveaux chaque année!! Puis le nombre de bacheliers a été multiplié par 3 ou 4 en quarante ans tandis que le nombre de chômeurs a été multiplié par 40 !! La faute à l'école ???
Nos élèves sont-ils mieux instruits ?
Si tu arrives à définir et à évaluer l'instruction et la culture...
Sont-ils moins au chômage lorsqu'ils quittent le système scolaire ?
Déjà répondu ! Et je suggère de le répéter haut et fort : le chômage a été multiplié par 40 depuis 1974 !
Notre université est-elle meilleure ? Etc.. Franchement peut-on dire que tous nos voisins sont moins bons que nous sur ces points-là ?
Peut être pas, mais il parait qu'ils sont plus chers; ma foi, c'est ce que l'on va constater de plus en plus; seuls les riches pourront payer les études...
N'a-t-on aucune idée à prendre chez eux ?
Si, par exemple sur le salaire des enseignants !
On ne peut pas déplorer continuellement une baisse du niveau, constater la naufrage de notre système, l'inadaptation des jeunes et s'enfermer dans les mêmes réponses. Je dis ça confortablement car je n'ai aucun pouvoir, aucune responsabilité et que je parle en mon nom propre.
Remarque, ceux qui ont le ponvoir disent la même chose que toi. Confortablement.
Tiens, c'est le point Godwin du forum: v´là que je suis associé aux dirigeants présents et passés.
Sinon :
- il y a peut-être de moins en moins de jeunes sans diplôme mais le fait est qu'aujourd'hui quitter l'école sans titre, c'est une quasi condamnation au chômage. Il est logique qu'on pousse à les multiplier, c'est normal, même si la réponse au chômage n'est pas que là. Des règles fiscales plus simples, des charges sociales réduites, des investissements dans des secteurs prometteurs seraient très efficaces. Je remarque que tu ne proposes aucun chiffre comparatif avec d'autres pays.
- Tu ne vois pas comment évaluer le niveau de connaissances ? Je propose de faire un test de connaissances qui sera noté avec un barème non-truqué. on arrivera à savoir à peu près ce qui est maîtrisé ou pas (selon le niveau, une rédaction et quelques questions de compréhension, de lexique et de grammaire sur un texte ou de culture littéraire pour ce qui me concerne). Pour une enseignante, c'est une remarque cocasse, je trouve. Tu ne connais pas le niveau de tes élèves ? Mais tu as peut-être de grandes ambitions culturelles, de si grandes ambitions qu'on ne peut pas les définir ou les mesurer.
- plus chère, l'université étrangère ? Parce que tu préfères notre système quasi gratuit qui distribue les diplômes dans certaines filières et n'a pas les moyens de ses ambitions ? Perso, je préfère payer plus cher quelque chose qui a de valeur, quitte à faire un crédit (comme le font les étudiants en école de commerce). En tout cas, je me demande si on est pas un peu dans le cliché. L'université suisse était gratuite. Et je crois que les bourses ne sont pas une exclusivité française. Maintenant, tout le monde n'y va sans doute pas.
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- LeclochardEmpereur
Bouboule a écrit:elena3 a écrit:Notre université est-elle meilleure ? Etc.. Franchement peut-on dire que tous nos voisins sont moins bons que nous sur ces points-là ?
Peut être pas, mais il parait qu'ils sont plus chers; ma foi, c'est ce que l'on va constater de plus en plus; seuls les riches pourront payer les études...
"Plus chers" : je crois qu'on peut le dire.
En France, on a développé au maximum l'art de faire croire que le gratuit existait et qu'en plus, c'était mieux que le payant. :petitdrapeau:
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- LeclochardEmpereur
forrester1 a écrit:Attention je ne parle que la réforme du primaire.
Je ne dis pas que tous nos voisins sont moins bons, je trouve juste ridicule de coller ce qu'ils font sans vouloir l'adapter à notre pays et de croire qu'il s'agit du remède miracle. Est ce que l'on ne nous fait pas prendre comme modèle d'organisation celui de l'Allemagne (le seul pays qui peut être comparable à la France) alors qu'elle même tend à abandonner ce même modèle? N'est-il pas vain de vouloir absolument prendre comme modèle le Suisse ou la Finlande dont la population n'a rien de comparable à celle la France? N'est-il pas ridicule de prendre des décisions pour l’école semblables à celles prises par la Suède, il y a une vingtaine d'année alors que celle-ci se rend compte aujourd'hui avoir fait fausse route face au faible niveau de leurs ecoles?
Transposer directement un système étranger serait ridicule et dangereux. Mais il y a sans doute de bonnes idées. Le collège unique me semble une c... par exemple. Ne pourrait-on pas orienter plus tôt les élèves vers une filière pro ?
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- CeladonDemi-dieu
Nous avons les meilleurs experts du monde.
- FraserHabitué du forum
Leclochard a écrit:forrester1 a écrit:Attention je ne parle que la réforme du primaire.
Je ne dis pas que tous nos voisins sont moins bons, je trouve juste ridicule de coller ce qu'ils font sans vouloir l'adapter à notre pays et de croire qu'il s'agit du remède miracle. Est ce que l'on ne nous fait pas prendre comme modèle d'organisation celui de l'Allemagne (le seul pays qui peut être comparable à la France) alors qu'elle même tend à abandonner ce même modèle? N'est-il pas vain de vouloir absolument prendre comme modèle le Suisse ou la Finlande dont la population n'a rien de comparable à celle la France? N'est-il pas ridicule de prendre des décisions pour l’école semblables à celles prises par la Suède, il y a une vingtaine d'année alors que celle-ci se rend compte aujourd'hui avoir fait fausse route face au faible niveau de leurs ecoles?
Transposer directement un système étranger serait ridicule et dangereux. Mais il y a sans doute de bonnes idées. Le collège unique me semble une c... par exemple. Ne pourrait-on pas orienter plus tôt les élèves vers une filière pro ?
Nous sommes d'accord. Et le problème de la comparaison des résultats PISA est bien là...et prouve la malhonnêteté intellectuelle de ceux qui les analysent comme un échec.
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- Pour être tout à fait conscients des "contreparties" demandées par Peillon/hollande
- Hollande, Peillon, Pau-Langevin et Hamon font la pré-rentrée au collège Youri Gagarine de Trappes.
- L. Debril (L'Express): "Le plus gros handicap de Peillon, c'est lui-même"; ME Pech (Figaro) : "V. Peillon, élève appliqué mais brouillon" ; MC Missir (L'express) : "V. Peillon est souvent comparé à un cerf volant"
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