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Roumégueur IerÉrudit
Article http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/12/13/01016-20131213ARTFIG00337-enseignant-une-profession-de-plus-en-plus-feminisee :
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À l'instar des autres pays occidentaux, la France connaît un taux de féminisation grandissant de ses enseignants depuis soixante ans. Dans l'enseignement primaire, le pourcentage qui était de 65% en 1954, dépasse désormais les 82%. Il atteint même 91% dans l'enseignement privé!Dans l'enseignement secondaire, cet écart reste aussi important, quoique moins impressionnant. On connaît les causes de ce déséquilibre. Les hommes se sont détournés de ce métier parce qu'il s'est dévalorisé, les élèves venant de milieux de plus en plus hétérogènes. Et les disciplines universitaires plus volontiers scientifiques dans lesquels s'inscrivent les jeunes hommes leur ouvrent des possibilités professionnelles plus rémunératrices que le professorat.La part de femmes chez les enseignants est en augmentation, selon «la structure des personnels de l'enseignement scolaire» de l'État de l'École 2011, une publication du ministère de l'Education nationale, réalisée par la Depp. En 2000, les femmes représentaient 77,8 % des enseignants du premier degré contre 81,7 % en 2011, soit une augmentation de 5 %. Cette proportion passe, dans le même temps, de 56,7 % à 57,9 % dans le second degré, soit une augmentation de 2,1 %.Plus on s'élève dans la hiérarchie de l'éducation nationale, moins on trouve de femmes. Au 31 décembre 2008, dans les emplois civils de direction de la fonction publique d'État, la part des femmes occupant un poste de recteur est de 20,7 %, soit six postes sur 29, selon le rapport de Françoise Guégot. Les femmes représentent 31,4 % des chefs de service, directeurs adjoints et sous-directeurs, 19,6 % des directeurs d'administration centrale. Les professeurs de l'Enseignement supérieur et les chercheurs sont à 36,6 % des femmes."
Source : Figaro
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À l'instar des autres pays occidentaux, la France connaît un taux de féminisation grandissant de ses enseignants depuis soixante ans. Dans l'enseignement primaire, le pourcentage qui était de 65% en 1954, dépasse désormais les 82%. Il atteint même 91% dans l'enseignement privé!Dans l'enseignement secondaire, cet écart reste aussi important, quoique moins impressionnant. On connaît les causes de ce déséquilibre. Les hommes se sont détournés de ce métier parce qu'il s'est dévalorisé, les élèves venant de milieux de plus en plus hétérogènes. Et les disciplines universitaires plus volontiers scientifiques dans lesquels s'inscrivent les jeunes hommes leur ouvrent des possibilités professionnelles plus rémunératrices que le professorat.La part de femmes chez les enseignants est en augmentation, selon «la structure des personnels de l'enseignement scolaire» de l'État de l'École 2011, une publication du ministère de l'Education nationale, réalisée par la Depp. En 2000, les femmes représentaient 77,8 % des enseignants du premier degré contre 81,7 % en 2011, soit une augmentation de 5 %. Cette proportion passe, dans le même temps, de 56,7 % à 57,9 % dans le second degré, soit une augmentation de 2,1 %.Plus on s'élève dans la hiérarchie de l'éducation nationale, moins on trouve de femmes. Au 31 décembre 2008, dans les emplois civils de direction de la fonction publique d'État, la part des femmes occupant un poste de recteur est de 20,7 %, soit six postes sur 29, selon le rapport de Françoise Guégot. Les femmes représentent 31,4 % des chefs de service, directeurs adjoints et sous-directeurs, 19,6 % des directeurs d'administration centrale. Les professeurs de l'Enseignement supérieur et les chercheurs sont à 36,6 % des femmes."
Source : Figaro
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