Un blogueur analyse néoprofs pour attaquer les enseignants

PauvreYorick a écrit:Je ne voulais rien dire de plus que ce que ça disait: tu donnes souvent des posts très laconiques, twitter-style justement. Enfin ceux sur lesquels je suis tombé. C'est une pure remarque stylistique, sans intention ni accusation.

Alors quel est l'intérêt de cette remarque ? Je ne comprends pas.

Oh, mais ça doit être le fameux Eric999 des lecteurs du site du Figaro ! Il n'intervient à peu près jamais ailleurs, mais fait une fixette sur les sujets touchant à l'éducation, où il pond des tartines en répétant toujours les mêmes idioties. Ce type est un malade, traumatisé par sa scolarité : il prône la fin des cours, l'école sur internet, et se répond à lui-même car personne ne réagit jamais à ses fadaises. Au début on rigole, et on finit par trouver ça triste : il devrait consulter...

Isis et Yorick, s'il y a eu malentendu entre vous deux, n'hésitez pas à passer par MP pour aplanir la situation... #Jdçjdr... 

Il veut tout simplement dire si tes posts peuvent être twittable! 140 caractères c'est la longueur d'un tweet. Il n'a rien dit de méchant.

Isis39 a écrit:

PauvreYorick a écrit:Je ne voulais rien dire de plus que ce que ça disait: tu donnes souvent des posts très laconiques, twitter-style justement. Enfin ceux sur lesquels je suis tombé. C'est une pure remarque stylistique, sans intention ni accusation.

Alors quel est l'intérêt de cette remarque ? Je ne comprends pas.

Savoir pourquoi des petites phrases «discutent mieux» ailleurs que sur twitter.

e-Wanderer a écrit:Oh, mais ça doit être le fameux Eric999 des lecteurs du site du Figaro ! Il n'intervient à peu près jamais ailleurs, mais fait une fixette sur les sujets touchant à l'éducation, où il pond des tartines en répétant toujours les mêmes idioties. Ce type est un malade, traumatisé par sa scolarité : il prône la fin des cours, l'école sur internet, et se répond à lui-même car personne ne réagit jamais à ses fadaises. Au début on rigole, et on finit par trouver ça triste : il devrait consulter...

L'auteur du blog semble avoir une page wikipédia. Il serait engagé auprès du parti pirate.

Son CV est comment dire ... intéressant

PauvreYorick a écrit:Il m'est arrivé de discuter tout à fait fructueusement sur twitter;  

La discussion sur twitter avec l'auteur de ce blog n'est pas possible :je l'ai vu faire avec des collègues. Il ne discute pas vraiment. Il est persuadé qu'il a raison.
Pour se faire une idée :
https://twitter.com/Verhaeghe

En plus, il joue à Monsieur "Je sais tout" mais appelle les DASEN les ladsden...

voici qui est ce monsieur

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ric_Verhaeghe

bref, c'est un assureur, donc on voit très bien que pour lui l'école n'est pas une institution mais une boîte privée.

De plus, il n'a jamais mis les pieds dans une salle de classe sinon en tant qu'élève. Et toujours les mêmes âneries sur le numérique (alors que le livre est au contraire la base pour maîtriser le numérique et non l'inverse, ne serait-ce que pour faire le tri des innoùmbrables informations sur internet, ou savoir comprendre un article, par exemple)

et sinon, non, j'aurais tendance à penser que ce qui s'écrit ici est plutôt à l'honneur des profs, qui veulent maintenir un enseignement de qualité et éviter que l'école ne devienne une garderie sociale.

Isis39 a écrit:

Défenseur de la transparence je suis, défenseur de la transparence je reste: je commence donc ici par trahir mon biais vis-à-vis de la corporation enseignante, afin que chacun puisse modérer les analyses que je vais produire durant la semaine qui vient.

Sacré biais tout de même ! L'EN ne s'arrête pas à néoprofs, loin s'en faut.

Son compte Twitter est affligeant !   

Isis39 a écrit:

PauvreYorick a écrit:Il m'est arrivé de discuter tout à fait fructueusement sur twitter;  

La discussion sur twitter avec l'auteur de ce blog n'est pas possible :je l'ai vu faire avec des collègues. Il ne discute pas vraiment. Il est persuadé qu'il a raison.
Pour se faire une idée :
https://twitter.com/Verhaeghe

En plus, il joue à Monsieur "Je sais tout" mais appelle les DASEN les ladsden...

D'accord; comme je ne le connais pas du tout, je n'avais pas songé qu'en disant «pas de discussion possible sur twitter» tu parlais de lui spécifiquement

Mesurer la démotivation avec les mots clés "démotivation" et "abandon", c'est quand même une d'idée des plus réductrice (et ce n'est qu'un exemple).
Si je dis "j'en ai vraiment plein le dos, si je pouvais je leur collerais ma dem' et je chanterais "au revoir patron", je suis démotivée, sans employer les fameux mots-clés. C'est ballot !

Pourquoi cet homme n'est-il pas prof ? Je sais pas moi, même deux ou trois ans. Ca lui permettrait de mettre en pratique ses théories au lieu de passer son temps à baver sur les gens.

Pseudo a écrit:Mesurer la démotivation avec les mots clés "démotivation" et "abandon", c'est quand même une d'idée des plus réductrice (et ce n'est qu'un exemple).
Si je dis "j'en ai vraiment plein le dos, si je pouvais je leur collerais ma dem' et je chanterais "au revoir patron", je suis démotivée, sans employer les fameux mots-clés. C'est ballot !

Ça indique ta joie de faire ton métier: «chanterais».

Pseudo a écrit:Pourquoi cet homme n'est-il pas prof ? Je sais pas moi, même deux ou trois ans. Ca lui permettrait de mettre en pratique ses théories au lieu de passer son temps à baver sur les gens.

Oui, hein, c'est dingue tous ces gens pas profs qui nous disent comment faire notre travail. Est-ce qu'un végétarien va expliquer au boucher comment couper sa viande...  

Le plus drôle dans la discussion sur twitter qui s'ensuit, c'est qu'il arrive même, à coups de procès d'intention, à dégoûter une collègue qui tâche de lui expliquer que neoprofs n'est en rien représentatif de «l'état d'esprit des profs en général»   

Non, effectivement, il en tient une bonne. Après bref examen, je comprends qu'on dise «pas de discussion possible» avec lui sur twitter

PauvreYorick a écrit:Le plus drôle dans la discussion sur twitter qui s'ensuit, c'est qu'il arrive même, à coups de procès d'intention, à dégoûter une collègue qui tâche de lui expliquer que neoprofs n'est en rien représentatif de «l'état d'esprit des profs en général»   

Non, effectivement, il en tient une bonne. Après bref examen, je comprends qu'on dise «pas de discussion possible» avec lui sur twitter

C'est un assureur. Une fois qu'il tient un motif, même abscons, de sur-prime, il l'applique comme un automate.

De mon point de vue, peu de choses changent dans l’histoire

*Baille*

Je peux comprendre la démarche (vouloir cerner les enseignants, etc. oui, oui, je suis optimiste, et j'accorde le bénéfice du doute à ce monsieur, partant du principe qu'il n'avait pas d'idée bien arrêtée AVANT de parcourir le forum). Néanmoins, je trouve les conclusions caduques.

* Neoprofs n'est pas représentatif. La population qui s'y trouve n'est pas représentative des enseignants français (si M. Verhaegue a des prétentions scientifiques - ou du moins ses "enquêtes" - quid de la méthodes des quotas ?)

* Comme le dit Pseudo, le fait de ne parcourir que quelques fils, guidé par un mot-clé unique est extrêmement réducteur.

Je ne suis pas sociologue mais je pense que ces deux points faussent terriblement la donne.

Même hic avec le graph basé sur les titres des posts. La prise en compte de synonymes eût été judicieuse voire indispensable.

Je pense donc que la copie est décevante. La méthode de travail est à revoir: les commentaires font preuve d'assurance mais il demeure trop de raccourcis et d'approximations particulièrement dans la prise en compte des données qui a pâti d'un manque de rigueur. Ne vous découragez pas et ne négligez aucune étape du travail pour parvenir à maîtriser réellement l'exercice.

La bio du monsieur...
Je suis né le 9 décembre 1968, à Liège, en Belgique.

Les Français connaissent mal l’identité liégeoise, et pourtant elle existe! Officiellement, Liège est née vers l’an mil, de la volonté de l’évêque de Tongres, Notger, qui choisit de s’installer sur la Meuse pour faciliter son activité pastorale. Dans la pratique, Liège devient vite la dernière ville francophone avant le monde germanique au sens large. Cette caractéristique fonde une grande partie de l’esprit liégeois, très attaché à la France et à l’esprit républicain.

Je fais mes études secondaires à Liège, à l’athénée Charles-Rogier, où j’apprends le latin et le grec. L’athénée est installé rue Charles Magnette.

En 1986, j’arrive à Paris, pour faire une hypokhâgne au lycée Henri-IV. J’y fais aussi une khâgne.

J’échoue au concours de Normale Sup et j’entame alors un parcours à l’université Paris-I, où je décroche une maîtrise de philosophie (mémoire avec Françoise Dastur consacré à « Husserl et la préface à la première édition de la Critique de la Raison Pure » – la phénoménologie husserlienne m’a beaucoup marqué!), et un DEA d’histoire, en histoire économique contemporaine (dont Jacques Marseille était le patron), avec un mémoire sous la conduite de Guy Pedroncini consacré à « La première guerre israélo-palestinienne: jusqu’au 15 mai 1948.

Mon fils Max naît en décembre 1990.En 1992, je réussis le concours d’attaché d’administration de la Ville de Paris. Mon premier poste est un peu obscur, mais très formateur: directeur adjoint de la section locale du 5è arrondissement du Bureau d’Aide Sociale. Le directeur général du Bureau d’Aide Sociale est alors Dominique de Legge, devenu sénateur, qui bénéficie d’une protection politique suffisante pour ordonner une remise en ordre des pratiques régulièrement contestables de Jean Tibéri dans son arrondissement. Je fais alors les premières expériences que je connaîtrai plus tard dans ma carrière, face à des gens de droite comme à des gens de gauche: l’exécution de mandats de gestion ingrats, et la nécessité d’y survivre en prospérant. Peut-être raconterai-je un jour quelques détails croustillants sur cette époque haute en couleur. En attendant… Dominique de Legge quitte son poste en juillet 1993, et moi en septembre… La tête haute, et les mains libres.

Cet épisode m’a beaucoup appris. En 1995, je prends en charge la gestion des carrières du Bureau d’Aide Sociale, devenu Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris. Je suis promu attaché principal de la Ville, ce qui, à 27 ans, n’était pas courant.

En 1998, je réussis le concours d’entrée au cycle préparatoire de l’ENA, en interne. J’y découvre le droit et l’économie. En septembre 1999, je passe le concours d’entrée à l’ENA. Que je décroche.

Je suis élu représentant des élèves au Conseil d’Administration de l’ENA, présidé par Renaud Denoix de Saint-Marc. Je suis alors – et je le suis encore – convaincu que cette école souffre profondément de son manque de diversité sociale, et d’un excès de consanguinité. De mon point de vue, ces traits de caractère sont la manifestation d’une profonde décadence dans l’idéal républicain. Je rédige un mémorandum sur la démocratisation de l’école, qualifié de « fariboles » par le président du conseil.

Je fais un stage de 6 mois à la Préfecture du Nord, dont le préfet, Rémy Pautrat, fut l’un des initiateurs de la section CFDT de l’ENA dans les années 70. Je fais ensuite un stage, où je connais un vrai et grand bonheur, à l’ambassade de France à Athènes, sous la conduite d’un jeune ambassadeur: Jean-Maurice Ripert, qui devient plus tard représentant de la France à l’ONU. Je suis notamment les affaires religieuses et les affaires sociales. J’y rencontre avec plaisir le conseiller aux nouvelles technologies du Premier Ministre grec Simitis, Georges Papaconstantinou, qui devint ministre des Finances du gouvernement Papandréou tombé en novembre 2011. Le monde est si petit!

Durant l’année de scolarité à l’ENA, je m’ennuie. Je pars à Sienne pour apprendre l’italien.

Je parviens à être classé 67è sur 120. Un résultat inespéré, vu mon absence totale d’investissement. Ma bonne performance durant mes stages, et ma maîtrise relative de l’italien, m’ont sauvé.

A la sortie de l’Ecole, je décide d’intégrer l’Education Nationale où je deviens chef du bureau de la gestion des personnels d’administration centrale. Dans la pratique, je suis chargé de la politique de rémunération et de promotion pour la tête du mammouth, y compris la gestion des fonds secrets des cabinets ministériels, transformés quelques semaines auparavant par Lionel Jospin en indemnités de sujétions particulières.

J’arrive au ministère le 2 avril 2002. J’assiste donc de l’intérieur, en quelque sorte, au 21 avril.

Au ministère, je mets en place l’évaluation annuelle des fonctionnaires, je développe la rémunération au mérite, et je supprime un tiers des postes au sein du bureau que je dirige (ils étaient 54 à mon arrivée!). Je ne supporte pas les états-majors pléthoriques, quand les services directs aux administrés sont sous-dotés. On n’a pas inventé l’administration pour rendre service aux fonctionnaires. On a recruté des fonctionnaires pour rendre service au public.

Fin 2004, je suis promu à la direction de la maison des Examens, à Arcueil, qui est une PMI de 300 salariés, en charge de la diplômation de 400.000 candidats annuels. J’y mets en place la LOLF, en qualité de responsable de budget opérationnel de programme. Je fais certifier l’ensemble de la Maison ISO 9001, j’obtiens un prix du ministère de l’économie pour la démarche qualité, je lance le baccalauréat sur Internet, malheureusement non repris par la suite. J’ouvre la première salle d’examen pour candidats handicapés.

En octobre 2007, je suis recruté à la Fédération Française des Sociétés d’Assurance (FFSA) en qualité de directeur des Affaires Sociales. Je suis chargé des négociations de branche avec les organisations syndicales.

L’affaire UIMM éclate à ce moment-là. Et me voici propulsé au MEDEF en même temps que je négocie à la FFSA.

Je m’investis dans des négociations passionnantes: modernisation du marché du travail, réforme de la représentativité, gouvernance des groupes de protection sociale, formation professionnelle. Mon idée est simple: il faut instaurer une démocratie sociale en France, y compris en accordant de vraies responsabilités dans la conduite stratégique des entreprises aux représentants des salariés, comme cela se fait en Allemagne.

Je cumule les mandats: administrateur de l’ACOSS, de la CNAV, de l’UNEDIC, de Pole Emploi, de l’AGIRC, de l’ARRCO, président de l’APEC, mais aussi trésorier de l’OPCA de l’assurance, administrateur de B2V.

La crise de 2008 change la donne. Courant 2009, une sorte de rideau de fer tombe sur les esprits patronaux. Les grands espoirs de réforme de 2007/2008 s’effondrent. Ma présence perd peu à peu son sens, et l’idée de gérer l’héritage de 1945 ne m’intéresse pas. 2010 confirme cette tendance, et je décide de partir.

En janvier 2011, je publie Jusqu’ici tout va bien.

En septembre 2011, je quitte la FFSA, et je fonde Parménide, cabinet de conseil en innovation sociale.

En octobre 2011, je publie Au coeur du MEDEF.

En avril 2012, je publie Faut-il quitter la France?

Ah oui, c'est plus inquiétant que je ne l'imaginais. Ça montre qu'il peut très bien ne pas rester grand'chose, au bout de 20 ou 25 ans, d'études pourtant en principe honorables.

«ladsden» = IA-DSDEN en passant. Ça existe.

Olympias a écrit:
Je cumule  les mandats: administrateur de l’ACOSS, de la CNAV, de l’UNEDIC, de Pole Emploi, de l’AGIRC, de l’ARRCO, président de l’APEC, mais aussi trésorier de l’OPCA de l’assurance, administrateur de B2V.

Bien, bien... Je ne sais comment décrire ce que j'en pense. Mais ca n'est pas du bien.

Le problème de ce genre de chose, c'est que l'on prend des conversations qui se croient privées entre membres d'une même corporation et que l'on étale cela au grand public. Bien sûr que nous ne dirions pas forcément les choses de la même façon, ou les mêmes choses,  à l'extérieur qu'entre nous ici ou en salle des profs. Bien sûr que tout cela a aussi valeur de conversation entre initiés avec la distance que nous savons nous-même prendre par rapport à ce qui est avancé parfois sur un ton ironique ou sans mesure. Mais cela n'a pas à sortir de ce cadre.

Si l'on publiait ce que disent les chirurgiens ou les médecins entre eux en salle de garde sur les patients, ou les policiers sur les types qu'ils arrêtent, on aurait un scandale par jour. Ce que disent de nous, électeurs, les membres des cabinets de gouvernement, vous imaginez ? Nous ne sommes que des points qu'il faut marquer en essayant de diriger notre opinion sur tel ou tel objet, et ils doivent souvent nous traiter d'imbéciles. On n'aurait pas dû non plus publier le "mur des cons" du syndicat de la magistrature. C'est leur affaire, leur défouloir.

Going back to Belgium.....???

Edgar a écrit:Le problème de ce genre de chose, c'est que l'on prend des conversations qui se croient privées entre membres d'une même corporation et que l'on étale cela au grand public. Bien sûr que nous ne dirions pas forcément les choses de la même façon, ou les mêmes choses,  à l'extérieur qu'entre nous ici ou en salle des profs. Bien sûr que tout cela a aussi valeur de conversation entre initiés avec la distance que nous savons nous-même prendre par rapport à ce qui est avancé parfois sur un ton ironique ou sans mesure. Mais cela n'a pas à sortir de ce cadre.

Si l'on publiait ce que disent les chirurgiens ou les médecins entre eux en salle de garde sur les patients, ou les policiers sur les types qu'ils arrêtent, on aurait un scandale par jour. Ce que disent de nous, électeurs, les membres des cabinets de gouvernement, vous imaginez ? Nous ne sommes que des points qu'il faut marquer en essayant de diriger notre opinion sur tel ou tel objet, et ils doivent souvent nous traiter d'imbéciles. On n'aurait pas dû non plus publier le "mur des cons" du syndicat de la magistrature. C'est leur affaire, leur défouloir.

Mais ici c'est grand public ! C'est accessible à tous ! Et notamment au référencement de Google.