Peillon et Meirieu le mercredi 4 décembre sur France-inter à 8 h 20

Cette collusion (avec "le spécialiste Philippe Meirieu" :sic)prouve, une fois de plus, que Peillon a de bien mauvais conseillers !
D'après Sonia Bourane, les résultats catastrophiques de l'enquête PISA prouvent la nécessité de la réforme Peillon.

adelaideaugusta a écrit:Cette collusion (avec "le spécialiste Philippe Meirieu" :sic)prouve, une fois de plus, que Peillon a de bien mauvais conseillers !
D'après Sonia Bourane, les résultats catastrophiques de l'enquête PISA prouvent la nécessité de la réforme Peillon.

La revue de presse de ce matin était hautement déprimante: il faut retirer la liberté pédagogique aux enseignants ai-je entendu entre autres  .

C'est du lourd, cette émission!
Punaise, ça fait envie!  

Que de bonnes nouvelles !

Et supprimer trente-cinq années d'âneries, non ?
Non, hein ?
Si ça se trouve, ça ne coûterait pas assez cher pour marcher moins mal

Cripure a écrit:Et supprimer trente-cinq années d'âneries, non ?
Non, hein ?
Si ça se trouve, ça ne coûterait pas assez cher pour marcher moins mal

Avec leur théorie de l'innovation permanente, on ne peut qu'échouer en continu de toute façon: sinon pourquoi changer ce qui marche? C'est vraiment une idée géniale des experts pour s'assurer la garantie de l'emploi.

Les réformes dues aux pédagogistes ont échoué ?
Mais c'est paske on les pas assez appliquées !

Donc logiquement Peillon va en remettre une couche.

Paratge a écrit:Les réformes dues aux pédagogistes ont échoué ?
Mais c'est paske on les pas assez appliquées !

Donc logiquement Peillon va en remettre une couche.

Ouais, c'est ça dont elle a besoin, l'EN qui fait sous elle : des couches !

La revue de presse de ce matin était hautement déprimante: il faut retirer la liberté pédagogique aux enseignants ai-je entendu entre autres

Je vais lancer ma petite briquette: en tant que parent, je me pose beaucoup la question de cette liberté pédagogique, puisqu'en face, moi, on impose de manière unilatérale à mes enfants des conditions d'apprentissage et un cadre éducatif, et je n'ai pas de moyen de contourner cette contrainte sinon à aller voir dans le privé si j'y suis (ou à aller au clash avec l'enseignant, mais même sans parler de corporatisme (je ne vais pas torpiller un collègue), mon regard sur l'instruction de mes enfants n'est peut être pas partagé par les autres parents de la classe). Si bien que la liberté n'est que du côté de l'école, et en tant que pur produit d'une société libérale et individualiste, cela heurte pas mal mes convictions.
Dans un sens, je veux bien confier l'instruction de mes enfants à l'état (et pas aux profs, si vous voyez la nuance), mais d'un autre côté, savoir que le degré de liberté de l'enseignant peut induire une variabilité de relation au savoir, à la discipline, ou à la vie en société m'effraie pour le moins.

the educator a écrit:

La revue de presse de ce matin était hautement déprimante: il faut retirer la liberté pédagogique aux enseignants ai-je entendu entre autres

Je vais lancer ma petite briquette: en tant que parent, je me pose beaucoup la question de cette liberté pédagogique, puisqu'en face, moi, on impose de manière unilatérale à mes enfants des conditions d'apprentissage et un cadre éducatif, et je n'ai pas de moyen de contourner cette contrainte sinon à aller voir dans le privé si j'y suis (ou à aller au clash avec l'enseignant, mais même sans parler de corporatisme (je ne vais pas torpiller un collègue), mon regard sur l'instruction de mes enfants n'est peut être pas partagé par les autres parents de la classe). Si bien que la liberté n'est que du côté de l'école, et en tant que pur produit d'une société libérale et individualiste, cela heurte pas mal mes convictions.
Dans un sens, je veux bien confier l'instruction de mes enfants à l'état (et pas aux profs, si vous voyez la nuance), mais d'un autre côté, savoir que le degré de liberté de l'enseignant peut induire une variabilité de relation au savoir, à la discipline, ou à la vie en société m'effraie pour le moins.

Est-ce évitable dès lors qu'il s'agit d'individus interagissant ?
Cette liberté est-elle seulement celle de l'enseignant d'imposer ses vues, ou peut-elle être, à la place ou en plus, un moyen de s'adapter justement à différents publics ?
Et si tout ceci ne donne rien, que faudrait-il faire ?

Je partage ces interrogations, je veux juste dire que la réponse n'est pas si évidente, et qu'en tout cas en tant que parent ça me pose pas mal de cas de conscience.

the educator a écrit:Je partage ces interrogations, je veux juste dire que la réponse n'est pas si évidente, et qu'en tout cas en tant que parent ça me pose pas mal de cas de conscience.

Oui, je comprends. Mais en même temps, il faut bien agir au quotidien... Peut-être est-ce le moins mauvais système ?

La «liberté pédagogique» est de toute façon, comme toute liberté, encadrée. Je conçois qu'on se pose des questions sur le tracé précis de ses limites.

Meirieu a dit :

"Notre évaluation est obsolète : quand, au bachot, un 13 en physique permet de rattraper un 7 en français, au pays de Descartes, où va-t-on ?"

"Chez nous, seulement 13 % des enseignants suivent la formation continue, contre une moyenne de 61 % dans l'OCDE, et même 100 % dans certains pays".

"Les élèves sont stressés, paralysés par le stress".

adelaideaugusta a écrit:Meirieu a dit :
"Chez nous, seulement 13 % des enseignants suivent la formation continue, contre une moyenne de 61 % dans l'OCDE, et même 100 % dans certains pays".

Il y a une formation continue en France ? (Je veux dire, aux frais de l'employeur)

C'était surtout un festival de clichés, un feu d'artifice de généralités qui n'apportent rien à personne.