- JohnMédiateur
http://www.la-croix.com/Famille/Education/Harcelement-a-l-ecole-l-attitude-des-personnels-en-question-2013-11-26-1066624Pour Émilie (1), aller au collège était devenu une torture. Réservée, un peu artiste, amoureuse des chevaux, en un mot « différente » de la plupart des ados, la jeune fille a, pendant trois mois, reçu des menaces de mort et viol de la part d’une camarade de classe, bientôt rejointe par tout un groupe d’élèves dont certains venaient même d’autres établissements de cette grande ville du sud de la France. « Les termes étaient si violents que l’officier de police qui a reçu ma plainte en était choqué », se souvient Catherine, sa mère.
À l’époque, en 2011, les parents d’Émilie avaient demandé un rendez-vous avec le principal adjoint pour évoquer l’affaire. « Soit votre fille leur casse la figure, soit vous la changez de collège. De toute façon, on ne peut pas placer un surveillant derrière chaque élève. Partout dans l’établissement, elle sera en insécurité. Son problème, c’est qu’elle est trop bien élevée. Les codes de communication ont changé. Les jeunes d’aujourd’hui ont pris l’habitude de s’insulter. Si elle ne fait pas de même, elle ne peut pas entrer dans le moule », avait jugé ce membre de l’équipe de direction, qui ne leur permit pas de rencontrer les enseignants.
le phénomène touche un enfant sur 10
Les parents d’Émilie ont pu convaincre quelques élèves d’offrir à leur fille « une garde rapprochée », tandis qu’eux-mêmes se relayaient pour l’emmener et la récupérer au collège, matin et soir. Mais il leur a fallu l’inscrire dans un autre établissement pour que cessent les brimades. « Si chacun, dans l’équipe éducative, y avait mis un peu de bonne volonté, on aurait pu éviter à Émilie de se retrouver coincée dans les toilettes, entourée par sept personnes », estime Catherine. « Le harcèlement, c’est comme la maladie. Tant que son propre enfant n’est pas concerné, on pense que ça n’arrive qu’aux autres », souffle-t-elle.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- InvitéMAFidèle du forum
quelle bande de .......
- ElyasEsprit sacré
Ce qu'on retient, c'est la triste acceptation par beaucoup cde de la violence verbale comme mode de communication entre les élèves et le fait qu'ils s"y résignent sans vouloir rien faire. La cour de récréation devient une jungle avec ses prédateurs, souvent protégés par l'administration d'ailleurs qui y voit un moyen de paraître généreuse, soucieuse de l'élève et tellement meilleure pédagogue que les professeurs.
- philannDoyen
J'espère que la plainte vise également la direction du collège!
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- agcNiveau 9
John a écrit:http://www.la-croix.com/Famille/Education/Harcelement-a-l-ecole-l-attitude-des-personnels-en-question-2013-11-26-1066624Pour Émilie (1), aller au collège était devenu une torture. Réservée, un peu artiste, amoureuse des chevaux, en un mot « différente » de la plupart des ados, la jeune fille a, pendant trois mois, reçu des menaces de mort et viol de la part d’une camarade de classe, bientôt rejointe par tout un groupe d’élèves dont certains venaient même d’autres établissements de cette grande ville du sud de la France. « Les termes étaient si violents que l’officier de police qui a reçu ma plainte en était choqué », se souvient Catherine, sa mère.
À l’époque, en 2011, les parents d’Émilie avaient demandé un rendez-vous avec le principal adjoint pour évoquer l’affaire. « Soit votre fille leur casse la figure, soit vous la changez de collège. De toute façon, on ne peut pas placer un surveillant derrière chaque élève. Partout dans l’établissement, elle sera en insécurité. Son problème, c’est qu’elle est trop bien élevée. Les codes de communication ont changé. Les jeunes d’aujourd’hui ont pris l’habitude de s’insulter. Si elle ne fait pas de même, elle ne peut pas entrer dans le moule », avait jugé ce membre de l’équipe de direction, qui ne leur permit pas de rencontrer les enseignants.
le phénomène touche un enfant sur 10
Les parents d’Émilie ont pu convaincre quelques élèves d’offrir à leur fille « une garde rapprochée », tandis qu’eux-mêmes se relayaient pour l’emmener et la récupérer au collège, matin et soir. Mais il leur a fallu l’inscrire dans un autre établissement pour que cessent les brimades. « Si chacun, dans l’équipe éducative, y avait mis un peu de bonne volonté, on aurait pu éviter à Émilie de se retrouver coincée dans les toilettes, entourée par sept personnes », estime Catherine. « Le harcèlement, c’est comme la maladie. Tant que son propre enfant n’est pas concerné, on pense que ça n’arrive qu’aux autres », souffle-t-elle.
- RoninMonarque
Et le PA ne risque pas de devoir rendre des comptes devant un tribunal ?
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- leyadeEsprit sacré
"Son problème, c'est qu'elle est trop bien élevée"agc a écrit:John a écrit:http://www.la-croix.com/Famille/Education/Harcelement-a-l-ecole-l-attitude-des-personnels-en-question-2013-11-26-1066624Pour Émilie (1), aller au collège était devenu une torture. Réservée, un peu artiste, amoureuse des chevaux, en un mot « différente » de la plupart des ados, la jeune fille a, pendant trois mois, reçu des menaces de mort et viol de la part d’une camarade de classe, bientôt rejointe par tout un groupe d’élèves dont certains venaient même d’autres établissements de cette grande ville du sud de la France. « Les termes étaient si violents que l’officier de police qui a reçu ma plainte en était choqué », se souvient Catherine, sa mère.
À l’époque, en 2011, les parents d’Émilie avaient demandé un rendez-vous avec le principal adjoint pour évoquer l’affaire. « Soit votre fille leur casse la figure, soit vous la changez de collège. De toute façon, on ne peut pas placer un surveillant derrière chaque élève. Partout dans l’établissement, elle sera en insécurité. Son problème, c’est qu’elle est trop bien élevée. Les codes de communication ont changé. Les jeunes d’aujourd’hui ont pris l’habitude de s’insulter. Si elle ne fait pas de même, elle ne peut pas entrer dans le moule », avait jugé ce membre de l’équipe de direction, qui ne leur permit pas de rencontrer les enseignants.
le phénomène touche un enfant sur 10
Les parents d’Émilie ont pu convaincre quelques élèves d’offrir à leur fille « une garde rapprochée », tandis qu’eux-mêmes se relayaient pour l’emmener et la récupérer au collège, matin et soir. Mais il leur a fallu l’inscrire dans un autre établissement pour que cessent les brimades. « Si chacun, dans l’équipe éducative, y avait mis un peu de bonne volonté, on aurait pu éviter à Émilie de se retrouver coincée dans les toilettes, entourée par sept personnes », estime Catherine. « Le harcèlement, c’est comme la maladie. Tant que son propre enfant n’est pas concerné, on pense que ça n’arrive qu’aux autres », souffle-t-elle.
Bon, je n'oublierai pas d'apprendre à mes gosses d'insulter et tabasser leurs prochains...
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Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- grandesvacancesNeoprof expérimenté
Que quelqu'un censé être un éducateur et un responsable d'établissement tienne de tels propos, c'est juste ahurissant !À l’époque, en 2011, les parents d’Émilie avaient demandé un rendez-vous avec le principal adjoint pour évoquer l’affaire. « Soit votre fille leur casse la figure, soit vous la changez de collège. De toute façon, on ne peut pas placer un surveillant derrière chaque élève. Partout dans l’établissement, elle sera en insécurité. Son problème, c’est qu’elle est trop bien élevée. Les codes de communication ont changé. Les jeunes d’aujourd’hui ont pris l’habitude de s’insulter. Si elle ne fait pas de même, elle ne peut pas entrer dans le moule », avait jugé ce membre de l’équipe de direction, qui ne leur permit pas de rencontrer les enseignants.
le phénomène touche un enfant sur 10
- SpartacusNiveau 8
Il y a une banalisation et une valorisation de la barbarie chez "nos excellents collègues".
J'appelle barbarie tout ce qui s'oppose et vient annuler les valeurs civilisationnelles que nous sommes pourtant payés pour transmettre.
Serait-ce le syndrome de Stockholm? A creuser...
J'appelle barbarie tout ce qui s'oppose et vient annuler les valeurs civilisationnelles que nous sommes pourtant payés pour transmettre.
Serait-ce le syndrome de Stockholm? A creuser...
- ElaïnaDevin
La plupart des témoignages de harcelés vont dans ce sens : trop gentils, trop bien élevés...leyade a écrit:"Son problème, c'est qu'elle est trop bien élevée"agc a écrit:John a écrit:http://www.la-croix.com/Famille/Education/Harcelement-a-l-ecole-l-attitude-des-personnels-en-question-2013-11-26-1066624
Bon, je n'oublierai pas d'apprendre à mes gosses d'insulter et tabasser leurs prochains...
Mon mari a été "emmerdé" pendant de longues années au collège et au lycée. Au début, il ne répliquait jamais, trop bien élevé. Et puis un jour, il en a eu ras le bol, et il s'est rebiffé, et a cassé des gueules. Comme il n'est pas exactement un petit maigre, il a fait mal. Il n'y a pas de quoi en être fier, bien évidemment. Mais au moins il a eu la paix.
Alors oui, c'est pas terrible de dire "si on te tape, tu tapes", à son gosse. Mais si mon fils me dit qu'on l'emmerde à l'école, et que je sais qu'on ne peut pas compter sur la vie scolaire, je le lui dirai sans aucun état d'âme. Il a aussi le droit de se défendre...
- SpartacusNiveau 8
Exact. C'est un droit élémentaire. Ça s'appelle la légitime défense.Il a aussi le droit de se défendre...
Mais est-ce que cela serait compris comme ça dans un collège?
"Mais pourquoi tu lui a mis ton poing dans la g----? Tu sais bien qu'il ne faut pas. Il faut venir le dire aux adultes..."
- dandelionVénérable
Il faut tout de même être très prudent: frapper ça veut aussi dire légitimer d'être frappé en retour (l'autre aura beau jeu de dire qu'il s'est défendu, ou pourra ramener dix copains, et là à part dans les films d'action, à dix contre un, on se fait massacrer) et courir le risque d'un accident (beaucoup d'adultes ne maîtrisent pas leur force, alors un ado en colère). Franchement, je trouve très dangereux de dire à un gamin de frapper. D'ailleurs quand on fait des arts martiaux on explique bien qu'il est interdit d'utiliser son art sauf urgence vitale, et que la première défense c'est la fuite.Spartacus a écrit:Exact. C'est un droit élémentaire. Ça s'appelle la légitime défense.Il a aussi le droit de se défendre...
Mais est-ce que cela serait compris comme ça dans un collège?
"Mais pourquoi tu lui a mis ton poing dans la g----? Tu sais bien qu'il ne faut pas. Il faut venir le dire aux adultes..."
- SpartacusNiveau 8
Je suis bien d'accord avec toi Dandelion. Je ne fais que pointer les contradictions du système. On délègue au pouvoir le monopole de la violence légitime. Cette violence légitime (tout faire pour faire cesser la violence brute) si elle ne s'applique pas, cela rend l'accord tacite caduque et en bonne logique, le citoyen devrait pouvoir retrouver le droit de se défendre et de défendre ses enfants.
Alors lorsqu'on dit aux enfants de se faire justice, certes ils s'agirait d'un violence légitime (se défendre) mais qui ne tient pas compte que cela résulte de la défaillance de l'état. (Sais pas si c'est très clair tout ça, mais pas le temps de développer... )
Alors lorsqu'on dit aux enfants de se faire justice, certes ils s'agirait d'un violence légitime (se défendre) mais qui ne tient pas compte que cela résulte de la défaillance de l'état. (Sais pas si c'est très clair tout ça, mais pas le temps de développer... )
- ElaïnaDevin
Je suis bien d'accord aussi Dandelion... Mais comme le disait mon mari, après des mois de "mon pauvre petit, tu n'as qu'à mieux t'intégrer, on ne peut rien faire, et puis les autres sont en souffrance eux aussi à cause de leur échec scolaire", il ne reste plus vraiment d'autre solution que de se débrouiller soi-même.
Par ailleurs très souvent les harceleurs sont des lâches. A chaque fois que mon mari a dû "se faire justice" contre les emmerdeurs, il n'a pas eu de représailles... Dans mon cas, lorsque j'ai été prise pour cible, en terminale, par un gros lourdaud qui m'emmerdait systématiquement dès qu'il me croisait, j'ai fini aussi par lui coller une beigne, de toute ma force (il devait bien faire le triple de mon volume). Le type avait juré de "me crever à la sortie du lycée", j'attends toujours...
Par ailleurs très souvent les harceleurs sont des lâches. A chaque fois que mon mari a dû "se faire justice" contre les emmerdeurs, il n'a pas eu de représailles... Dans mon cas, lorsque j'ai été prise pour cible, en terminale, par un gros lourdaud qui m'emmerdait systématiquement dès qu'il me croisait, j'ai fini aussi par lui coller une beigne, de toute ma force (il devait bien faire le triple de mon volume). Le type avait juré de "me crever à la sortie du lycée", j'attends toujours...
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- SchéhérazadeNiveau 10
Question naïve sans doute: comment le principal adjoint a-t-il pu interdire aux parents d'Emilie de rencontrer les professeurs? Une demande de RV par le biais du carnet, et si le professeur accepte de rencontrer la famille, que peut faire la direction? On ne m'a jamais interdit de rencontrer une famille au cours de ma carrière, tout au plus on a pu me conseiller de ne pas la recevoir seule.
Toute ma compassion à cette famille.
Toute ma compassion à cette famille.
- Reine MargotDemi-dieu
en effet, si l'administration en vient à conseiller aux élèves harcelés de devenir violents et insultants, c'est mort. Et ce PA, il fait quoi si un élève l'insulte, il porte plainte je suppose?John a écrit:http://www.la-croix.com/Famille/Education/Harcelement-a-l-ecole-l-attitude-des-personnels-en-question-2013-11-26-1066624Pour Émilie (1), aller au collège était devenu une torture. Réservée, un peu artiste, amoureuse des chevaux, en un mot « différente » de la plupart des ados, la jeune fille a, pendant trois mois, reçu des menaces de mort et viol de la part d’une camarade de classe, bientôt rejointe par tout un groupe d’élèves dont certains venaient même d’autres établissements de cette grande ville du sud de la France. « Les termes étaient si violents que l’officier de police qui a reçu ma plainte en était choqué », se souvient Catherine, sa mère.
À l’époque, en 2011, les parents d’Émilie avaient demandé un rendez-vous avec le principal adjoint pour évoquer l’affaire. « Soit votre fille leur casse la figure, soit vous la changez de collège. De toute façon, on ne peut pas placer un surveillant derrière chaque élève. Partout dans l’établissement, elle sera en insécurité. Son problème, c’est qu’elle est trop bien élevée. Les codes de communication ont changé. Les jeunes d’aujourd’hui ont pris l’habitude de s’insulter. Si elle ne fait pas de même, elle ne peut pas entrer dans le moule », avait jugé ce membre de l’équipe de direction, qui ne leur permit pas de rencontrer les enseignants.
le phénomène touche un enfant sur 10
Les parents d’Émilie ont pu convaincre quelques élèves d’offrir à leur fille « une garde rapprochée », tandis qu’eux-mêmes se relayaient pour l’emmener et la récupérer au collège, matin et soir. Mais il leur a fallu l’inscrire dans un autre établissement pour que cessent les brimades. « Si chacun, dans l’équipe éducative, y avait mis un peu de bonne volonté, on aurait pu éviter à Émilie de se retrouver coincée dans les toilettes, entourée par sept personnes », estime Catherine. « Le harcèlement, c’est comme la maladie. Tant que son propre enfant n’est pas concerné, on pense que ça n’arrive qu’aux autres », souffle-t-elle.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- NitaEmpereur
Mais comment pouvez-vous, comme le client du café du commerce, ajouter foi à ce témoignage, sans le remettre en question ?
Comment croire qu'un PA a le pouvoir d'interdire à des parents de rencontrer des profs ?
Quelle est la réponse de l'établissement ?
Qui n'entend qu'une cloche n'entend qu'un son !
Je ne veux pas dire par là que tout va bien et que le harcèlement n'existe pas, ou est toujours correctement pris en compte, je veux dire que les journalistes ont montré, souvent, leurs limites quand ils s'agit d'enquêter sérieusement sur l'E.N. Je suis stupéfaite de voir que vous prenez ces propos sans l'ombre d'un doute.
Etes-vous témoins de ce type de balayage sous le tapis dans vos bahuts ?
Comment croire qu'un PA a le pouvoir d'interdire à des parents de rencontrer des profs ?
Quelle est la réponse de l'établissement ?
Qui n'entend qu'une cloche n'entend qu'un son !
Je ne veux pas dire par là que tout va bien et que le harcèlement n'existe pas, ou est toujours correctement pris en compte, je veux dire que les journalistes ont montré, souvent, leurs limites quand ils s'agit d'enquêter sérieusement sur l'E.N. Je suis stupéfaite de voir que vous prenez ces propos sans l'ombre d'un doute.
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- Reine MargotDemi-dieu
eh bien, disons que moi-même étant élève on m'a dit aussi de plus ressembler aux autres, de faire moins "intello", cela dit de manière un peu plus subtile. Et puis certains pointent bien le fait que souvent les gens (profs, administrations) sont lassés de se battre contre les insultes entre élèves...
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La famille Bélier
- dandelionVénérable
Oui. Et pas qu'une fois. Et oui on peut convaincre les parents qu'il ne faut pas prendre rendez-vous avec les profs (si ton gamin est harcelé, tu crois que tu as envie de te mettre à dos l'administration en plus?), et même convaincre les profs qu'il ne faut pas accepter les rendez-vous. Il y a des CDE prêts à tout pour que leur établissement conserve une réputation correcte (et sans doute qu'ils conservent leurs primes, ou qu'ils soient bien notés).Nita a écrit:Mais comment pouvez-vous, comme le client du café du commerce, ajouter foi à ce témoignage, sans le remettre en question ?
Comment croire qu'un PA a le pouvoir d'interdire à des parents de rencontrer des profs ?
Quelle est la réponse de l'établissement ?
Qui n'entend qu'une cloche n'entend qu'un son !
Je ne veux pas dire par là que tout va bien et que le harcèlement n'existe pas, ou est toujours correctement pris en compte, je veux dire que les journalistes ont montré, souvent, leurs limites quand ils s'agit d'enquêter sérieusement sur l'E.N. Je suis stupéfaite de voir que vous prenez ces propos sans l'ombre d'un doute.
Etes-vous témoins de ce type de balayage sous le tapis dans vos bahuts ?
La pression exercée sur tous, enseignants comme élèves, est la même: il faut se conformer, être semblable, et si par malheur on sort du lot, s'exposer à ce qu'on vous tape dessus jusqu'à ce que vous rentriez dans la case qui vous a été impartie.
- SpartacusNiveau 8
+ 1000
- NitaEmpereur
Cela ne m'est jamais arrivé. Je persiste à penser, d'ailleurs, qu'il y a forcément des occasions de rencontrer les enseignants pour les parents (au pire pendant les réunion institutionnalisées).
Et je persiste à penser que si l'article ne présente pas une réponse du collège, il est biaisé. Quiconque a déjà eu le déplaisir de voir ses propos déformés par un journaliste, ou de lire ce qu'ils écrivaient à propos d'événements auxquels on a assisté me comprendra.
Et je persiste à penser que si l'article ne présente pas une réponse du collège, il est biaisé. Quiconque a déjà eu le déplaisir de voir ses propos déformés par un journaliste, ou de lire ce qu'ils écrivaient à propos d'événements auxquels on a assisté me comprendra.
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- OlympiasProphète
Le monde du travail se chargera de donner des leçons à ces morveuxgrandesvacances a écrit:Que quelqu'un censé être un éducateur et un responsable d'établissement tienne de tels propos, c'est juste ahurissant !À l’époque, en 2011, les parents d’Émilie avaient demandé un rendez-vous avec le principal adjoint pour évoquer l’affaire. « Soit votre fille leur casse la figure, soit vous la changez de collège. De toute façon, on ne peut pas placer un surveillant derrière chaque élève. Partout dans l’établissement, elle sera en insécurité. Son problème, c’est qu’elle est trop bien élevée. Les codes de communication ont changé. Les jeunes d’aujourd’hui ont pris l’habitude de s’insulter. Si elle ne fait pas de même, elle ne peut pas entrer dans le moule », avait jugé ce membre de l’équipe de direction, qui ne leur permit pas de rencontrer les enseignants.
le phénomène touche un enfant sur 10
- Reine MargotDemi-dieu
pas sûr, les managers se plaignent du manque de respect de la jeune génération...Olympias a écrit:Le monde du travail se chargera de donner des leçons à ces morveuxgrandesvacances a écrit:Que quelqu'un censé être un éducateur et un responsable d'établissement tienne de tels propos, c'est juste ahurissant !À l’époque, en 2011, les parents d’Émilie avaient demandé un rendez-vous avec le principal adjoint pour évoquer l’affaire. « Soit votre fille leur casse la figure, soit vous la changez de collège. De toute façon, on ne peut pas placer un surveillant derrière chaque élève. Partout dans l’établissement, elle sera en insécurité. Son problème, c’est qu’elle est trop bien élevée. Les codes de communication ont changé. Les jeunes d’aujourd’hui ont pris l’habitude de s’insulter. Si elle ne fait pas de même, elle ne peut pas entrer dans le moule », avait jugé ce membre de l’équipe de direction, qui ne leur permit pas de rencontrer les enseignants.
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La famille Bélier
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