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- melyanNiveau 6
Bonsoir,
"Il y avait du désespoir en lui".
désespoir est-il un COD ? quelques avis divergent dans mon entourage professionnel...
qu'en pensez-vous ?
Merci
"Il y avait du désespoir en lui".
désespoir est-il un COD ? quelques avis divergent dans mon entourage professionnel...
qu'en pensez-vous ?
Merci
- CelebornEsprit sacré
Quelle est l'autre proposition ?
ici, "du" étant un article partitif, la construction est directe, c'est certain. Donc oui, à mon sens, COD.
ici, "du" étant un article partitif, la construction est directe, c'est certain. Donc oui, à mon sens, COD.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- AnacycliqueÉrudit
Oui, la pronominalisation le confirme : qu'y avait-il en lui ? Il y avait quoi ? = du désespoir = COD.
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"Faire ce que l'on dit et dire ce que l'on fait. Passer aux actes afin de faire sa part."
- artaxerxesNiveau 6
Non, c'est un sujet. Se traduirait en latin par un nominatif. "du désespoir était en lui"
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L'homme crie où son fer le ronge
Et sa plaie engendre un soleil
Plus beau que les anciens mensonges.
- AnacycliqueÉrudit
Donc, lisons la tournure impersonnelle de cette façon : "il" = sujet apparent, ""du désespoir" = sujet réel.
Avoir étant transitif direct, je préfère y voir un simple COD.
Avoir étant transitif direct, je préfère y voir un simple COD.
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"Faire ce que l'on dit et dire ce que l'on fait. Passer aux actes afin de faire sa part."
- CelebornEsprit sacré
Ah oui, j'avais pas fait attention à la tournure impersonnelle.
Sujet réel (ça se discuterait), ou complément du présentatif si on aime la notion de présentatif (mais pour le coup elle est pratique ici).
Toutes mes confuses.
Sujet réel (ça se discuterait), ou complément du présentatif si on aime la notion de présentatif (mais pour le coup elle est pratique ici).
Toutes mes confuses.
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- User5899Demi-dieu
Non. Sujet. Tour impersonnel.melyan a écrit:"Il y avait du désespoir en lui".
désespoir est-il un COD ? quelques avis divergent dans mon entourage professionnel...
qu'en pensez-vous ?
Merci
Il pleut quoi ? Des cordes. Donc des cordes... SujetAnacyclique a écrit:Oui, la pronominalisation le confirme : qu'y avait-il en lui ? Il y avait quoi ? = du désespoir = COD.
Quand je pense qu'en 6e, à la mi-septembre, je me suis pris une baffe, oui, une baffe, en français, devant tout le monde, parce que j'ai posé ce genre de question en grammaire !
- User5899Demi-dieu
Ce n'est pas possibleAnacyclique a écrit:Donc, lisons la tournure impersonnelle de cette façon : "il" = sujet apparent, ""du désespoir" = sujet réel.
Avoir étant transitif direct, je préfère y voir un simple COD.
Ce n'est pas une affaire de préférence. "Il" n'est personne, il n'y aucune notion de possession!
- ZazkFidèle du forum
Je suis d'accord avec Cripure. "Il y a", ce n'est pas "il a" : c'est un gallicisme, qui se traduirait en latin comme le dit Artaxerxes. Le "Il" ne désigne personne, d'où le nom de tournure impersonnelle. "Désespoir" est bien ici sujet réel.
- cléoNiveau 9
Justement l'exemple "il pleut des cordes" montre bien que "des cordes" ne peut en aucun cas être un sujet (le verbe est conjugué à la troisième personne du singulier). Le sujet grammatical est bien le "il" impersonnel. "Des cordes" ou "du désespoir" sont bien des compléments, selon moi.Cripure a écrit:Non. Sujet. Tour impersonnel.melyan a écrit:"Il y avait du désespoir en lui".
désespoir est-il un COD ? quelques avis divergent dans mon entourage professionnel...
qu'en pensez-vous ?
MerciIl pleut quoi ? Des cordes. Donc des cordes... SujetAnacyclique a écrit:Oui, la pronominalisation le confirme : qu'y avait-il en lui ? Il y avait quoi ? = du désespoir = COD.
Quand je pense qu'en 6e, à la mi-septembre, je me suis pris une baffe, oui, une baffe, en français, devant tout le monde, parce que j'ai posé ce genre de question en grammaire !
- AnacycliqueÉrudit
De temps en temps, j'ai l'impression de faire de la grammaire comme une otarie bourrée. :abk: J'aime bien, quand même. Mouarf... :ace: :lol:
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"Faire ce que l'on dit et dire ce que l'on fait. Passer aux actes afin de faire sa part."
- User5899Demi-dieu
En aucun cas. Ce qu'on appelle sujet grammatical est une sorte de prothèse dont le français semble ne se passer qu'avec une pudeur réprobatrice. Au moins, pour "il y a", l'anglais a un équivalent plus clair : là est..., avec une bête anastrophe.cléo a écrit:l'exemple "il pleut des cordes" montre bien que "des cordes" ne peut en aucun cas être un sujet (le verbe est conjugué à la troisième personne du singulier). Le sujet grammatical est bien le "il" impersonnel. "Des cordes" ou "du désespoir" sont bien des compléments, selon moi.
C'est mignon, une otarie bourréeAnacyclique a écrit:De temps en temps, j'ai l'impression de faire de la grammaire comme une otarie bourrée. :abk: J'aime bien, quand même. Mouarf... :ace: :lol:
- cléoNiveau 9
[quote="Cripure"]
Mais le fait que "des cordes" ne commande pas la morphologie verbale de "pleut" ne vous gêne pas ?
En aucun cas. Ce qu'on appelle sujet grammatical est une sorte de prothèse dont le français semble ne se passer qu'avec une pudeur réprobatrice. Au moins, pour "il y a", l'anglais a un équivalent plus clair : là est..., avec une bête anastrophe.cléo a écrit:l'exemple "il pleut des cordes" montre bien que "des cordes" ne peut en aucun cas être un sujet (le verbe est conjugué à la troisième personne du singulier). Le sujet grammatical est bien le "il" impersonnel. "Des cordes" ou "du désespoir" sont bien des compléments, selon moi.
Mais le fait que "des cordes" ne commande pas la morphologie verbale de "pleut" ne vous gêne pas ?
- User5899Demi-dieu
Ben non, puisque le verbe s'accorde avec la prothèsecléo a écrit:Mais le fait que "des cordes" ne commande pas la morphologie verbale de "pleut" ne vous gêne pas ?Cripure a écrit:En aucun cas. Ce qu'on appelle sujet grammatical est une sorte de prothèse dont le français semble ne se passer qu'avec une pudeur réprobatrice. Au moins, pour "il y a", l'anglais a un équivalent plus clair : là est..., avec une bête anastrophe.cléo a écrit:l'exemple "il pleut des cordes" montre bien que "des cordes" ne peut en aucun cas être un sujet (le verbe est conjugué à la troisième personne du singulier). Le sujet grammatical est bien le "il" impersonnel. "Des cordes" ou "du désespoir" sont bien des compléments, selon moi.
Il pleut des cordes.
Il nous reste des places.
Que reste-t-il de nos amours ?
En gras, sujets.
- doctor whoDoyen
Le "sujet logique" fait bondir les linguistes actuels : le sujet commande la conjugaison du verbe selon la personne, ce qui n'est pas le cas de "des cordes" ou "des places".
Je ne sais pas si la distinction entre sujet logique et sujet grammatical est productive pédagogiquement. Mais pour ce qui est de la langue, ne pourrait-on pas parler de "complément d'agent direct" ?
Comme pour le complément d'agent de la voix passive, il complète le verbe en indiquant l'agent de l'action. La seule différence réside dans l'absence de préposition, un peu comme dans le COD.
Je ne sais pas si la distinction entre sujet logique et sujet grammatical est productive pédagogiquement. Mais pour ce qui est de la langue, ne pourrait-on pas parler de "complément d'agent direct" ?
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- User5899Demi-dieu
Transformer un sujet en complément au motif de l'accord du verbe ? Bizarre... Dans "vive les vacances", "vacances" serait complément ? Etrange...doctor who a écrit:Le "sujet logique" fait bondir les linguistes actuels : le sujet commande la conjugaison du verbe selon la personne, ce qui n'est pas le cas de "des cordes" ou "des places".
Je ne sais pas si la distinction entre sujet logique et sujet grammatical est productive pédagogiquement. Mais pour ce qui est de la langue, ne pourrait-on pas parler de "complément d'agent direct" ?
Comme pour le complément d'agent de la voix passive, il complète le verbe en indiquant l'agent de l'action. La seule différence réside dans l'absence de préposition, un peu comme dans le COD.
Les linguistes contemporains tiquent sur tout ce qui a été clairement expliqué par le passé, ça leur donne une occupation et légitime leurs postes. Leur tiquement ne me dérange donc pas
- doctor whoDoyen
Problème : tu assimiles sujet du verbe et agent de l'action.Cripure a écrit:Transformer un sujet en complément au motif de l'accord du verbe ? Bizarre... Dans "vive les vacances", "vacances" serait complément ? Etrange...doctor who a écrit:Le "sujet logique" fait bondir les linguistes actuels : le sujet commande la conjugaison du verbe selon la personne, ce qui n'est pas le cas de "des cordes" ou "des places".
Je ne sais pas si la distinction entre sujet logique et sujet grammatical est productive pédagogiquement. Mais pour ce qui est de la langue, ne pourrait-on pas parler de "complément d'agent direct" ?
Comme pour le complément d'agent de la voix passive, il complète le verbe en indiquant l'agent de l'action. La seule différence réside dans l'absence de préposition, un peu comme dans le COD.
Les linguistes contemporains tiquent sur tout ce qui a été clairement expliqué par le passé, ça leur donne une occupation et légitime leurs postes. Leur tiquement ne me dérange donc pas
Ce n'est pas possible dans la phrase passive : le "sujet" de l'action est bien désigné par le complément d'agent et non par le sujet, qui la subit.
Encore une fois, je n'ai pas d'opinion sur le fait de parler de sujet logique en classe. peut-être certains se débrouillent très bien avec cela.
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- CelebornEsprit sacré
Sauf que dans "il pleut des cordes", le verbe est à la voix active.doctor who a écrit:
Problème : tu assimiles sujet du verbe et agent de l'action.
Ce n'est pas possible dans la phrase passive : le "sujet" de l'action est bien désigné par le complément d'agent et non par le sujet, qui la subit.
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- User5899Demi-dieu
Ben non. Le sujet est celui qui, dans la phrase, justifie qu'on emploie le verbe (et donc qu'on parle : c'est le sujet, au sens d'un sujet de dissert).doctor who a écrit:Problème : tu assimiles sujet du verbe et agent de l'action.Cripure a écrit:Transformer un sujet en complément au motif de l'accord du verbe ? Bizarre... Dans "vive les vacances", "vacances" serait complément ? Etrange...doctor who a écrit:Le "sujet logique" fait bondir les linguistes actuels : le sujet commande la conjugaison du verbe selon la personne, ce qui n'est pas le cas de "des cordes" ou "des places".
Je ne sais pas si la distinction entre sujet logique et sujet grammatical est productive pédagogiquement. Mais pour ce qui est de la langue, ne pourrait-on pas parler de "complément d'agent direct" ?
Comme pour le complément d'agent de la voix passive, il complète le verbe en indiquant l'agent de l'action. La seule différence réside dans l'absence de préposition, un peu comme dans le COD.
Les linguistes contemporains tiquent sur tout ce qui a été clairement expliqué par le passé, ça leur donne une occupation et légitime leurs postes. Leur tiquement ne me dérange donc pas
Ce n'est pas possible dans la phrase passive : le "sujet" de l'action est bien désigné par le complément d'agent et non par le sujet, qui la subit.
Il mange des nouilles.
Il pleut des cordes.
Il est tiraillé entre la peur et le remord.
Non ?
Dans quelques cas très rares, il n'y a pas de sujet, c'est le verbe qui exprime une action assez nette pour qu'on s'en passe. Mais alors, nos habitudes syntaxiques sont si fortes qu'on adjoint une béquille au verbe.
Il neige.
- doctor whoDoyen
Bien sûr, mais ton argument suppose :Celeborn a écrit:Sauf que dans "il pleut des cordes", le verbe est à la voix active.doctor who a écrit:
Problème : tu assimiles sujet du verbe et agent de l'action.
Ce n'est pas possible dans la phrase passive : le "sujet" de l'action est bien désigné par le complément d'agent et non par le sujet, qui la subit.
- qu'un complément d'un verbe désignant l'agent de l'action exprimée par ce verbe ne peut que recouvrir le fameux "complément d'agent" (indirect) de la voix passive. Or, "des cordes" complète le verbe et désigne l'agent de l'action : si les mots ont un sens, il n'est pas illogique de l'appeler comme cela. Seule différence : il est direct.
- que l'expression "il pleut", certes active, correspond parfaitement à une autre expression active du type "les insultes pleuvent". Or, n'y a-t-il pas là un cas intermédiaire, où le sujet ne désigne pas l'agent de l'action, ce qui nécessite de l'indiquer dans un complément. Au niveau sémantique, l'action est bien réelle. Mais son agent est dit dans un second temps. La phrase active habituelle assimile expression de l'action et expression de l'acteur de cette action, comme si une action impliquait naturellement de désigner d'abord son agent. Ici, l'action s'universalise, en quelque sorte : on parle d'une action qui fait "décor", et qui ne fait pas "événement", en quelque sorte encore. (Pas sûr de m'exprimer correctement).
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- doctor whoDoyen
Il faut distinguer : le sujet en logique, dont on parle grâce à un prédicat (je présente le sujet comme cela à mes collégiens), le sujet en conjugaison, avec lequel s'accorde le verbe, et l'agent en sémantique, qui fait l'action.Cripure a écrit:Ben non. Le sujet est celui qui, dans la phrase, justifie qu'on emploie le verbe (et donc qu'on parle : c'est le sujet, au sens d'un sujet de dissert).doctor who a écrit:Problème : tu assimiles sujet du verbe et agent de l'action.
Ce n'est pas possible dans la phrase passive : le "sujet" de l'action est bien désigné par le complément d'agent et non par le sujet, qui la subit.
Il mange des nouilles.
Il pleut des cordes.
Il est tiraillé entre la peur et le remord.
Non ?
Dans quelques cas très rares, il n'y a pas de sujet, c'est le verbe qui exprime une action assez nette pour qu'on s'en passe. Mais alors, nos habitudes syntaxiques sont si fortes qu'on adjoint une béquille au verbe.
Il neige.
Dans "il pleut des cordes", le sujet "il" commande le "t" à la fin de "pleut", mais ce n'est pas ce dont parle le verbe et ce n'est pas lui qui fait l'action.
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- CelebornEsprit sacré
Sois le bienvenu dans le fabuleux monde de la grammaire sémantique et de la grammaire syntaxique.
En revanche, créer un complément d'agent pour un verbe à la voix active, je t'assure qu'on va éviter, si, comme tu le dis, les mots ont un sens.
En revanche, créer un complément d'agent pour un verbe à la voix active, je t'assure qu'on va éviter, si, comme tu le dis, les mots ont un sens.
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- User5899Demi-dieu
On ne peut pas être d'accord si vous définissez le sujet non par ce qu'il est, mais par une de ses caractéristiques, habituelle mais non nécessaire : il est celui qui régit l'accord. Le verbe ne s'accorde pas nécessairement avec le sujet :doctor who a écrit:Il faut distinguer : le sujet en logique, dont on parle grâce à un prédicat (je présente le sujet comme cela à mes collégiens), le sujet en conjugaison, avec lequel s'accorde le verbe, et l'agent en sémantique, qui fait l'action.
Sortez !
Il apparaît diverses irrégularités dans ce rapport.
Il pleut des soufflets, Figaro !
Vive les vacances !
- doctor whoDoyen
"Complément d'agent direct" est à la fois sémantique et syntaxique (la seule bonne grammaire scolaire qui existe est celle-là).Celeborn a écrit:Sois le bienvenu dans le fabuleux monde de la grammaire sémantique et de la grammaire syntaxique.
En revanche, créer un complément d'agent pour un verbe à la voix active, je t'assure qu'on va éviter, si, comme tu le dis, les mots ont un sens.
Encore une fois, je ne préconise pas de le faire pour l'enseigner. Mais la solution me semble plus satisfaisante intellectuellement. Elle te choque parce que tu associe de manière étroite le "complémentdagent" à la voix passive. Mais un mot qui complète un verbe et qui désigne l'agent de l'action est pour moi un "complément (espace) d'agent", indubitablement.
L'impératif ne me semble pas être un bon contrexemple de l'accord avec le sujet : il n'y a pas de sujet parce que l'agent de l'action est évident et ne mérite pas d'être désigné par un mot.
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