[pétition] Rentrée 2014 en Bretagne, ailleurs bientôt : Les classes bilangues seront supprimées, et la LV2 rendue obligatoire pour tous dès la 5e, les sections euro menacées.

Une pétition a été mise en ligne!

à diffuser aussi largement que possible !

http://www.petitions24.net/non_a_la_mort_programmee_des_langues_vivantes

Allez on lit et si on approuve le contenu, on signe, on a besoin de vous tous !!!!!!!!!!!!!!

Signée, et je diffuse !

D.iffusons, diffusons...
Merci

C'est diffusé largement dans un des établissements dans lequel je travaille. Le gros souci qui a été soulevé est que la décision a été prise sans concertation et très rapidement, puisque dès la rentrée prochaine cette réforme sera mise en place.
La principale est venue nous retrouver en salle des profs dès qu'elle a reçu le mail de M. Quéré, et a établi qu'il y aurait certainement 4h de langue en 5e, puis 3h en 4e et 3e (si j'ai tout bien suivi), et un demi-poste supplémentaire...
J'ai déjà signé la pétition, et je m'apprête à manifester aussi (même si je ne suis pas prof de langues, étant prof de latin je sais pertinemment que cette mesure annonce aussi la "mort" programmée de cette option !)

4h en 5e puis 3 en 4e et 3e ??? Pas sûre qu'elle ait tout compris, ou bien calculé.
Ce serait plutôt 3h en 5e, puis 2h en 4e et 3e !!!



un demi poste supplémentaire ? Curieux, parce qu'enfin, les élèves perdent en contrepartie une heure de LV1 (donc d'anglais, soyons clairs) en 6e. Les profs de LV1 perdent des heures, ceux de LV2 en gagnent, un peu (1h par cohorte d'élèves)

Et ceux qui enseignaient en bilangues perdent des heures ( 3h en 6e, 1h en 4e et 1h en 3e ...)

On voit bien que la désinformation et la confusion sont bien organisées !

Adri a écrit:4h en 5e puis 3 en 4e et 3e ??? Pas sûre qu'elle ait tout compris, ou bien calculé.
Ce serait plutôt 3h en 5e, puis 2h en 4e et 3e !!!



un demi poste supplémentaire ? Curieux, parce qu'enfin, les élèves perdent en contrepartie une heure de LV1 (donc d'anglais, soyons clairs) en 6e. Les profs de LV1 perdent des heures, ceux de LV2 en gagnent, un peu (1h par cohorte d'élèves)

Et ceux qui enseignaient en bilangues perdent des heures ( 3h en 6e, 1h en 4e et 1h en 3e ...)

On voit bien que la désinformation et la confusion sont bien organisées !

Cela ne vient peut-être pas d'elle, mais de moi !
maintenant que tu le dis, les 3h puis 2h me parlent plus. Pour le demi-poste par contre, j'en suis sûre, car les profs de langue sont déjà sur plusieurs établissements et les emplois du temps risquent de bien morfler !

les collègues aussi ! 
des horaires de LV2 à 3+2+2 = 7h dans le cas où il n'y a qu'une classe pour chaque niveau, ça ne correspond à rien pour les services. Les langues à faibles diffusions, les collègues qui les enseignent vont morfler : leur disparition est annoncée !   

Je sais, j'enseigne le latin... déjà qu'à faibles effectifs, le CDE avait décrété qu'il n'y aurait que 2h par niveau...

Adri a écrit:les collègues aussi ! 
des horaires de LV2 à 3+2+2 = 7h dans le cas où il n'y a qu'une classe pour chaque niveau, ça ne correspond à rien pour les services. Les langues à faibles diffusions, les collègues qui les enseignent vont morfler : leur disparition est annoncée !   

Surtout que dans beaucoup d'établissements, la lv2 allemand (par exemple, mais c'est aussi le cas pour "les langues à faibles diffusion") a déjà disparu. Si on on supprime la bilangue, il ne reste rien. On laisse mourir la lv2 qui peine à recruter et on tue la bilangue qui elle, fonctionne bien!

Message du SNES Bretagne, 5 décembre :
http://www.rennes.snes.edu/spip/spip.php?article1891

Aux collègues de Langues vivantes,
Aux S1 des collèges et lycées pour info et affichage.

Cher(e) collègue,

Un groupe de travail sur la réforme des Langues vivantes s'est tenu ce jeudi 5 décembre de 19h à 22 heures au rectorat .

Étaient présents :
Pour le rectorat : le recteur, le secrétaire général, la secrétaire générale adjointe, la directrice de cabinet, l'IA-IPR de Breton, le doyen des IPR, le doyen des IEN-ET, l'IA-IPR de langues vivantes chargé des relations internationales.
Pour les syndicats : SNES, SE, SNALC, CGT, SGEN, FO. SUD absent.

Après avoir reconnu de la maladresse dans la communication du projet de réforme par voie de presse, le Recteur a confirmé l'ensemble de ses projets dont certains pourraient se mettre en place dès la rentrée 2014.

Le SNES-FSU a dénoncé la précipitation des arbitrages qui engagent pour des années la politique de langues vivantes de l'Académie. Le Recteur a précisé qu'il démarrait maintenant la concertation avec les organisations syndicales, après un processus de dialogue avec les chefs d'établissement afin qu'ils soient en mesure d'anticiper les ajustements nécessaires dans le cadre de la préparation de rentrée 2014 ! Nous avons exigé qu'aucune décision ne soit prise tant que la concertation n'aurait pas permis d'approfondir chacune des décisions envisagées (fin des bilangues, LV2 en 5ème, réduction des sections euro en collège et lycée).

Nous avons été très surpris qu'aucun bilan de l'actuelle carte des langues vivantes, des pôles et classes bilangues  ne nous soit communiqué. De même, les effets sur les options Breton et Latin n'ont pas véritablement été pris en compte...

Après plusieurs échanges très vifs sur le fond de la réforme, le recteur a reconnu qu'un bilan statistique était nécessaire et qu'il devait préciser le calendrier d'application de sa réforme. Il a par ailleurs reconnu qu'il entendait poursuivre la concertation dans les prochains jours. Nous devrions donc être à nouveau convoqués pour une prochaine séance, avec cette fois des données chiffrées tant en bilan qu'en prospective. Selon les réponses qui nous seront apportées, nous serons en mesure d'apprécier si le recteur a entendu ce soir notre message. S'il s'avérait que le processus de concertation est au point mort, nous réagirons immédiatement et avec force par une action au rectorat pour mobiliser l'ensemble des collègues.

Il nous est apparu clairement que le recteur se voulait très volontaire pour réformer à la rentrée 2014 l'enseignement des langues vivantes en collège. Souhaitons qu'il ait entendu ce soir qu'une Académie se pilote dans la durée, avec de la pondération et avec de la concertation.

Pour le secrétariat académique,

la réaction, c'est maintenant qu'elle est nécessaire. Le Recteur prévoit d'annoncer sa décision mi janvier, ce qui veut dire juste une semaine après la reprise des vacances de Noël... Le calcul est vite fait : il nous reste donc deux semaines pour nous mobiliser massivement et agir !!!  

"réduction des sections euro en collège et lycée" de mieux en mieux !!!

On peut l'ajouter dans le titre de ce fil de discussion "et sections euro réduites"...la liste n'en finit plus  

@neo: merci pour l'article. Pour le moment, il n'a pas entendu le message. Des CDE annoncent déjà les mauvaises nouvelles à leurs équipes!

Il faut, d'urgence, faire entendre notre voix, le plus possible, à nos IPR respectifs (de langues vivantes ou de lettres - les lettres classiques sont directement touchées), au recteur, au ministre. Le temps file, la désinformation est bien organisée.
Si vous pouvez également informer les associations de parents d'élèves autour de vous...

1650 signatures ce soir. On progresse, doucement, mais on progresse...
Rennes est bien représentée, il y a quand même beaucoup de grandes villes à la traîne, y compris en Bretagne !

UP !

Prochaine réunion programmée : un groupe de travail demain, avec le recteur...
Sauf qu'il se moque de nous, visiblement - on s'en doutait un peu, mais quand même - la concertation qui n'a de concertation que le nom vient amuser la galerie pendant que par ailleurs, le projet est présenté comme officiel, des établissements s'organisent déjà pour la mise en place d'une réforme qui n'a pas encore d'existence officielle...

La mobilisation des uns et des autres n'est pas suffisante encore, ces procédés, aussi bien le fond que la forme, sont inadmissibles !  

Bonjour
voici ce que FO rapporte de la réunion du 8 janvier : Compte rendu du groupe de travail sur les langues vivantes : 8 janvier 2014 où étaient présents le recteur, le secrétaire général, la secrétaire générale adjointe, la directrice de cabinet, l'IPR de breton, le doyen des IPR et le doyen des IEN, face à des représentants des syndicats : SNES ; CGT éducation ; SNFOLC ; UNSA ; SNALC ; SGEN-CFDT ; SUD.
Le recteur a annoncé dès le début du GT le démarrage d’une expérimentation sur la base du volontariat des établissements en lieu et place de la réforme généralisée des langues vivantes prévue initialement.
Le recteur a pris en compte les remarques de FO sur tous les dangers que faisait peser la réforme sur les conditions de travail des professeurs de langue, il a également pris en compte les témoignages des collègues, lors de l’audience du 18 décembre. Tous ces éléments l’ont convaincu de ne pas vouloir passer en force mais de continuer, sur le mode de la concertation, à faire évoluer la carte des langues dans l’académie. Cette expérimentation s’accompagne de la création d’un groupe de suivi et de bilan.

Les organisations syndicales présentes se félicitent toutes du choix du recteur à condition que le volontariat soit celui des équipes. Toutes, sauf FO qui est intervenue pour rappeler que l’expérimentation est toujours le premier acte de la généralisation et que la liste des expérimentations devenues la norme est longue dans l’Education nationale. Par conséquent, son exigence reste la même : ni réforme académique des langues, ni expérimentation destinée à sa généralisation.

Le SNES considère plus cela comme une victoire :
Le Recteur a annoncé à l’occasion d’un nouveau groupe de travail paritaire le mercredi 8 janvier qu’il n’y aura finalement aucune généralisation de sa réforme des langues vivantes au collège à la rentrée 2014.

Après avoir rappelé les différentes étapes du processus de concertation qui lui ont permis de rencontrer tous les acteurs, dont des collègues lors des rassemblements syndicaux le 18 décembre (en insistant d’ailleurs sur "l’utilité du dialogue avec les personnels"), le recteur a choisi de modérer sa position. Il propose aux établissements volontaires d’expérimenter, à moyens constants, son projet dès septembre prochain : 3h de LV1 de la 6ème à la 3ème ; 3h de LV2 en 5ème puis 2h en 4ème et 3ème ; fin de la bilangue de l’établissement dans ce seul cas. Une circulaire de préparation de rentrée parviendra dans les prochains jours aux chefs d’établissements : le SNES-FSU Bretagne a demandé que soit précisé que le volontariat de toute l’équipe éducative est nécessaire. Cela impose une discussion en tout point transparente dans les collèges qui envisageraient de se lancer dans l’expérimentation. Le CA doit par ailleurs être consulté. Le Recteur s’est retrouvé dans cette approche et n’envisage l’expérimentation que sous les conditions que nous avons détaillées. Pour lui, un projet linguistique de l’établissement pourrait d’ailleurs accompagner cette concertation.

D’autre part, le projet annoncé pour les langues à faible diffusion (italien, chinois, russe, portugais, arabe...) avec un pôle dans le réseau public et un pôle dans le réseau privé par département n’est plus d’actualité.

Le recteur s’engage par ailleurs à réunir régulièrement un comité académique de suivi, tout à la fois pour suivre les établissements engagés dans l’expérimentation et pour continuer la réflexion sur la carte des langues vivantes (langues à faible diffusion, classes bilangues, classe européennes...).

Le recteur et le secrétaire général ont fait part de leur volonté de ne pas déstabiliser les équipes de langues vivantes ni de dégrader les conditions de travail de ces personnels. Le SNES-FSU avait en effet beaucoup insisté dans les précédentes rencontres sur les conséquences immanquables de la réforme annoncée pour les collègues, avec une augmentation des compléments de service et de très nombreuses mesures de carte scolaire. Nos représentants au CHSCTA (comité académique d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) avaient d’ailleurs fait voter lors de la séance du 19 décembre un vœu sur la dégradation annoncée des conditions de travail des collègues de langues vivantes pour interpeller le recteur sur ce point.

Force est de constater que dans le groupe de travail du 8 janvier, le ton et le climat ont bien évolué... La contestation unanime des organisations syndicales, l’action des collègues par l’envoi de mels, par la présence devant les IA et le rectorat le 18 décembre, les motions votées en CA avec l’appui des parents, les protestations des associations de spécialistes (allemand, lettres classiques, langues régionales...), l’intervention du SNES national auprès du Ministère... n’ont pas été sans effet dans ce dossier. On peut se satisfaire de la décision du Recteur de maintenir les bilangues (sauf engagement du collège dans l’expérimentation) et de poursuivre le dialogue avec les organisations syndicales sur les langues vivantes. Nous avons répondu favorablement à cette proposition qui permettra d’aborder plus en détail et sur le long terme la réalité de l’enseignement des langues vivantes dans l’académie. Les sujets en collège et lycée ne manquent pas : horaires insuffisants avec des classes surchargées, part grandissante du temps consacré à l’évaluation des 5 compétences, organisation des épreuves au baccalauréat...

Pour l’instant, le SNES-FSU Bretagne appelle les collègues à être vigilants sur toute tentative d’expérimentation locale et à ne rien se laisser imposer par des directions très volontaires pour s’engager dans un processus expérimental. La concertation a été le maître mot du recteur dans le groupe de travail : contactez au plus vite la section académique si vous ne parvenez pas à vous faire entendre dans votre établissement.

Reste que je prépare actuellement la certification euro, et que pour les collègues de langue qui s'occupent de cette formation (proches des IP donc), le recteur n'a fait que calmer le jeu à peu de frais en procrastinant : il serait question de faire un bilan et généraliser même en milieu d'année scolaire.....    

Dernières nouvelles: des CDE sont volontaires pour appliquer cette réforme. Des collègues apprennent actuellement quels seront leurs futurs états de service et ce n'est pas beau à voir.
Celle-ci concernerait d'ailleurs déjà trois académies: Toulouse, Rennes, Poitiers. Il faudrait peut-être que les sections nationales des syndicats fassent un point là-dessus, non?