Grève nationale le 14 novembre (communiqué FO)

POUR LA SUSPENSION IMMÉDIATE DE LA RÉFORME ET L'ABROGATION DU DÉCRET SUR LES RYTHMES SCOLAIRES

Tout mettre en œuvre pour assurer le succès de la grève nationale du 14 novembre

La FNEC FP-FO et la Fédération SPS-FO avec la Fédération des Services Publics CGT, CGT Educ’action, SUD Éducation, la Fédération SUD Collectivités Territoriales, la FAEN, appellent l’ensemble des personnels du 1er degré ainsi que les personnels des collectivités territoriales, animateurs, éducateurs territoriaux, enseignants artistiques territoriaux et ATSEM, à faire grève le jeudi 14 novembre 2013, pour obtenir la suspension immédiate de la mise en œuvre de la réforme et l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires.

Alors que depuis la rentrée, de toutes parts le rejet de la réforme de rythmes scolaires et de ses conséquences ne cesse de s’amplifier, le ministre de l’Éducation Nationale n’en tient aucun compte. Il a même été jusqu’à déclarer que celle-ci est victime de son succès !

La preuve est pourtant faite que la confusion entre le scolaire et le périscolaire et la mise en œuvre des projets éducatifs territoriaux sont source de désorganisation des écoles, d’inégalités entre les communes et de remise en cause des conditions de travail et du statut des personnels.

Il est clair que la réforme des rythmes scolaires est le premier maillon de la refondation de l’école, autrement dit de sa territorialisation.

C’est ce qu’attestent notamment le transfert aux régions de la carte des formations professionnelles initiales, la volonté de mettre en place dès cette année les conseils école-collège afin de permettre d’étendre les projets éducatifs territoriaux au secondaire, les contrats d’objectifs tripartites qui devraient être signés entre les établissements secondaires, les rectorats et les régions ou départements. Ces orientations font planer les plus lourdes menaces sur le statut national des personnels.

Cette volonté de désengager l’État de ses responsabilités en matière d’enseignement va de pair avec la politique d’austérité, encore renforcée dans le projet de budget 2014.

La suspension de la réforme des rythmes scolaires et l’abrogation du décret du 24 janvier 2013 qui l’organise sont donc une nécessité urgente.

La FNECFP Force Ouvrière appelle toutes ses instances à préparer à tous les niveaux la grève du 14 novembre, à tout mettre en œuvre pour en assurer le succès dans le cadre unitaire le plus large possible.

La FNECFP-FO informe les personnels qu’à Paris les syndicats Snudi-FO, SNUipp-FSU, Sud Education, CNT, CGT Educ’Action et FO Ville de Paris appellent en commun à la grève le 14 novembre : ils exigent l’arrêt du dispositif actuel et exigent l’abrogation du décret du 24 janvier 2013.

Il s’agit de construire le rapport de force nécessaire pour obtenir satisfaction. La FNECFP-FO invite ses structures à multiplier les réunions intersyndicales, les réunions d’information, les assemblées générales avec les personnels pour préparer la grève du 14 novembre.

Publié; le 30 octobre 2013 | la FNEC-FP FO

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Je vous soutiens en tant qu'enseignante et en tant que parent !

Franchement, le mercredi 13, avec le rattrapage idiot, ç'aurait quand même été plus pertinent.

Pertinent... pour brouiller le message !  

La grève est appelée le 14 sur un mot d'ordre bien précis : suspension de la réforme et abrogation du décret sur les rythmes scolaires.

Mowgli a écrit:Pertinent... pour brouiller le message !  

La grève est appelée le 14 sur un mot d'ordre bien précis : suspension de la réforme et abrogation du décret sur les rythmes scolaires.

+1

le 13 c'est le mouvement des parents

may68 a écrit:le 13 c'est le mouvement des parents

quelqu'un d'autre que jilucorg, qui n'aurait pas écrit « des enseignants » a modifié son message et a écrit:Et aussi le mouvement des enseignants contre le rattrapage du lundi 2 septembre :

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jilucorg a écrit:

may68 a écrit:le 13 c'est le mouvement des parents

Et aussi le mouvement des enseignants contre le rattrapage du lundi 2 septembre :
→ [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

C'est aussi un appel aux parents pour qu'ils ne mettent pas leurs enfants à l'école :
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EDIT : Oups, sorry pour la reprise du message de May68, j'avons mal lu les posts!

Oui, c'est ce qu'a dit may68

Bien dit, Mowg ! Je serai en grève le 14, contre les rythmes pourris et contre les rythmes pourris et contre les rythmes pourris. Et puis c'est tout.  

Et bien nous serons au moins 2  

peut être 3...

C'est logique. Se plaindre que les rythmes pourris ont bouffé le mercredi matin, aller le mercredi toute la journée et faire grève le jeudi.
Tout est très très lisible
Bonne grève

Nous n'avons pas cours le mercredi après-midi.

Manquerait plus que ça.

Ah bon ?
Mon fiston a cours toute la journée, le 13 novembre.

Rikki a écrit:Nous n'avons pas cours le mercredi après-midi.

Manquerait plus que ça.

Ben si : le 13, ceux qui ne bossent pas le mercredi y vont toute la journée (rattrapage du 2) et ceux qui bossent le matin y vont aussi l'am (rattrapage du 2 matin, rattrapage du 2 am mercredi 11/6 am).

Je reconnais qu'une journée "école sans élèves et sans profs" aurait eu de la gueule, symboliquement.

Cripure a écrit:

Rikki a écrit:Nous n'avons pas cours le mercredi après-midi.

Manquerait plus que ça.

Ben si : le 13, ceux qui ne bossent pas le mercredi y vont toute la journée (rattrapage du 2) et ceux qui bossent le matin y vont aussi l'am (rattrapage du 2 matin, rattrapage du 2 am mercredi 11/6 am).

Non. Nous on ne travaille pas mercredi après-midi. Apparemment, c'est une journée qui est travaillée (pour rattraper Dieu sait quoi) mais ensuite banalisée (pour qu'on puisse tenir les Assises de la ZEP). Donc, au niveau lisibilité, vous qui aimez les choses claires, c'est très simple : on travaille mercredi après-midi, mais sans les enfants puisque c'est une demi-journée banalisée, sauf que comme les assises de la ZEP se terminaient avant les vacances, on a fait les réunions d'avance. Donc, on travaille, mais pas les gamins, et on a déjà fait les heures de réunion. Ce qui fait que ça ressemble furieusement à une demi-journée non travaillée...  


En paraphrasant le regretté Desproges : sachons distinguer un mercredi après-midi travaillé mais banalisé d'un mercredi après-midi non travaillé. A première vue, rien ne les distingue...

Rikki a écrit:

Cripure a écrit:

Rikki a écrit:Nous n'avons pas cours le mercredi après-midi.

Manquerait plus que ça.

Ben si : le 13, ceux qui ne bossent pas le mercredi y vont toute la journée (rattrapage du 2) et ceux qui bossent le matin y vont aussi l'am (rattrapage du 2 matin, rattrapage du 2 am mercredi 11/6 am).

Non. Nous on ne travaille pas mercredi après-midi. Apparemment, c'est une journée qui est travaillée (pour rattraper Dieu sait quoi) mais ensuite banalisée (pour qu'on puisse tenir les Assises de la ZEP). Donc, au niveau lisibilité, vous qui aimez les choses claires, c'est très simple : on travaille mercredi après-midi, mais sans les enfants puisque c'est une demi-journée banalisée, sauf que comme les assises de la ZEP se terminaient avant les vacances, on a fait les réunions d'avance. Donc, on travaille, mais pas les gamins, et on a déjà fait les heures de réunion. Ce qui fait que ça ressemble furieusement à une demi-journée non travaillée...  


En paraphrasant le regretté Desproges : sachons distinguer un mercredi après-midi travaillé mais banalisé d'un mercredi après-midi non travaillé. A première vue, rien ne les distingue...

OK. Comme le 13 est une journée nationale, toutefois, votre cas particulier est bien dilué.

Chocolat, je suis d'autant plus d'accord que c'est ce que l'école de mon mari a mis en place : 100% d'enseignants grévistes, 100% d'enfants absents (avec un problème : qui va les porter absents? ).

Le directeur, qui partira après avoir communiqué le pourcentage d'absents à la presse.

La classe absolue !

Oui, sans doute...
M'étonnerait qu'elle se tape les 45 km pour ça, ceci dit

Ce serait dommage qu'elle ne le fasse pas...

Cripure a écrit:C'est logique. Se plaindre que les rythmes pourris ont bouffé le mercredi matin, aller le mercredi toute la journée et faire grève le jeudi.
Tout est très très lisible
Bonne grève

La lisibilité... très bien... parlons-en !


1) Pour ce qui concerne le rattrapage du 2 septembre


FO a pris très clairement position sur ce point dès le départ (novembre 2012) et à de multiples reprises ensuite : l’institution d’une journée de récupération pour une journée déjà travaillée, en contradiction avec toutes les règles et le droit du travail, est inacceptable.

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Si l’ensemble des autres organisations avaient également réagi, dès le départ, de manière unitaire, face à cette aberration, nous n’en serions peut-être pas là. Mais entre ceux qui se sont réveillés tardivement, ceux qui se sont tus et ceux qui se sont acharnés à essayer de démontrer que ce rattrapage serait parfaitement normal...

Maintenant, il ne sert à rien de réécrire l’histoire… Et là, très concrètement, faute d’une réponse nationale unitaire de l’ensemble des organisations syndicales -compte tenu aussi de la pagaille semée par la réforme des rythmes- chacun est bien obligé de faire avec les moyens du bord et selon les situations locales.

Pour ce qui concerne le primaire, il y a pas mal de de sections qui ont, par exemple, organisé des stages syndicaux ou des RIS pour permettre aux collègues de boycotter le 13 novembre sans pour autant être obligés de faire une grève qui, de toute façon, sans appel national unitaire, n’aurait guère de lisibilité.

Bref, que les choses soient claires : il n’y a aucun appel unitaire à une grève nationale le 13 novembre sur quelque mot d’ordre que ce soit.

Ce qu’il y a pour ce jour-là, c’est un certain nombre d’initiatives d’ordres divers : boycott appelé par certains parents, grèves locales pour certains enseignants –selon les endroits- contre le rattrapage de la prérentrée… ou contre les rythmes scolaires...


2) Pour ce qui concerne le 14 novembre


Le 17/10, l’intersyndicale parisienne FO–Sud–CGT–CNT-Snuipp a décidé d’appeler à une grève le 14 novembre pour l’arrêt du dispositif et l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires.

Le 22/10, une intersyndicale nationale regroupant les fédérations enseignantes  FO-CGT-Sud-FAEN ainsi que les fédérations des agents territoriaux FO-CGT et SUD s’est réunie et a décidé d’appeler à une grève nationale unitaire le 14 novembre pour la suspension immédiate de la réforme et l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires.

Cet appel concerne les enseignants du premier degré ainsi que les territoriaux (ATSEM, ATSEP…) et animateurs travaillant dans les écoles.

Le Snuipp national quant à lui n’a pas souhaité participer à l’intersyndicale du 22 octobre… Reste à voir comment vont se positionner ses différentes sections départementales dans les jours à venir…  

Enfin, dernier point, il ne s'agit pas d'aller pleurnicher ou de "se plaindre que les rythmes pourris ont bouffé le mercredi matin", mais d'exiger que soit mis fin immédiatement à cette expérimentation délirante, à la confusion entre scolaire et périscolaire, à la dénaturation de l'Ecole publique et du métier d'enseignant, à la marche vers la territorialisation.

En conclusion, pour tous les collègues du primaire qui veulent que le message soit clair et lisible :

Tous en grève le 14 novembre pour la suspension immédiate de la réforme et l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires !

 

Une de plus en grève pour moi (enfin toute l'école)!

En grève aussi.