- Aed2022Niveau 9
Bonjour,
Je viens de commencer hier un travail en tant que AED . (Collège et lycée) Seulement je n’ai pas été formée puisque j’ai été embauché après la pré-rentré.
Je commence demain ou jeudi à surveiller les permanence et du coup des questions me viennent en tête.
Mes collègues m’aideront mais nouveau système cette année tout est informatisé ! Du coup les absences se font sur l’ordi mais sans liste comment puis-je savoir quel élève suis-je censé avoir ?
Étant jeune comment avoir assez d’autorité envers les élèves ? Sachant que les carnets de correspondance existent plus . Si je n’arrive pas à me servir de logiciel ?
Que des qu’un élève de collège utilise son téléphone on doit écrire un mail au parents (= boulot en plus pour nous).
C’est bien d’informatisé tout mais ça a aussi ses limites.
Donc si vous avez des conseils je suis preneuse !
Je viens de commencer hier un travail en tant que AED . (Collège et lycée) Seulement je n’ai pas été formée puisque j’ai été embauché après la pré-rentré.
Je commence demain ou jeudi à surveiller les permanence et du coup des questions me viennent en tête.
Mes collègues m’aideront mais nouveau système cette année tout est informatisé ! Du coup les absences se font sur l’ordi mais sans liste comment puis-je savoir quel élève suis-je censé avoir ?
Étant jeune comment avoir assez d’autorité envers les élèves ? Sachant que les carnets de correspondance existent plus . Si je n’arrive pas à me servir de logiciel ?
Que des qu’un élève de collège utilise son téléphone on doit écrire un mail au parents (= boulot en plus pour nous).
C’est bien d’informatisé tout mais ça a aussi ses limites.
Donc si vous avez des conseils je suis preneuse !
- SphinxProphète
Aed2022 a écrit:Bonjour,
Je viens de commencer hier un travail en tant que AED . (Collège et lycée) Seulement je n’ai pas été formée puisque j’ai été embauché après la pré-rentré.
Je commence demain ou jeudi à surveiller les permanence et du coup des questions me viennent en tête.
Mes collègues m’aideront mais nouveau système cette année tout est informatisé ! Du coup les absences se font sur l’ordi mais sans liste comment puis-je savoir quel élève suis-je censé avoir ?
Normalement tu auras la liste sur le logiciel justement, et tu devras cocher les élèves absents.
Étant jeune comment avoir assez d’autorité envers les élèves ?
Je n'ai pas vu beaucoup d'AED qui n'étaient pas jeunes Il faut avoir confiance en soi, dans le sens où il faut être bien convaincu de son rôle : l'AED, c'est toi, eux ce sont les élèves, tu fais respecter les règles, eux ils obéissent. J'ai commencé jeune comme prof (peut-être moins que la moyenne), femme, vraiment pas grande, je n'ai ni grandi ni gagné une grosse voix au fil des années, pourtant j'ai gagné en autorité : le "secret", c'est d'être ferme sur les règles - et ce n'est absolument pas incompatible avec le fait d'être gentil/ bienveillant, c'est juste que quand on a énoncé une règle on la fait respecter, que quand il y a bêtise il y a punition, et qu'il ne faut pas se laisser fléchir à chaque fois qu'ils viendront négocier (car ils viendront : oui mais c'est pas ma faute, j'ai pas fait exprès, promis la prochaine fois blablabla, mes parents sont méchants ils me battent si je suis puni, mais pourquoi moi et les autres ils font pareil, et puis j'ai rien fait d'abord...)
Sachant que les carnets de correspondance existent plus . Si je n’arrive pas à me servir de logiciel ?
Il n'y a pas de raison Les profs ne sont pas "naturellement" plus doués que les AED pour utiliser Pronotes. Tu peux ne pas savoir faire tel ou tel truc au début, tu demanderas à tes collègues et ils te montreront.
Que des qu’un élève de collège utilise son téléphone on doit écrire un mail au parents (= boulot en plus pour nous).
Oui, mais si tu montres dès le début que tu n'hésites pas à appliquer le règlement et les sanctions prévues, je te garantis que c'est en réalité beaucoup moins de travail pour la suite, parce que la majorité aura compris. La rentrée, c'est ce travail-là pour tout le monde, c'est de prendre rapidement ses marques et poser les limites.
C’est bien d’informatisé tout mais ça a aussi ses limites.
Donc si vous avez des conseils je suis preneuse !
- Aed2022Niveau 9
Bonjour, merci de m’avoir répondu.
J’ai une autre question pour les bavardages incessants en permanences et l’utilisation des portables ? Car une heure de colle pour cela me parait excessif.
Sauf que niveau punition les lignes sont interdites. Et comme je suis pas prof, je ne peux pas donner de devoir supplémentaire hors retenues/heures de permanence :/
Je suis complètement perdue j’ai l’impression qu’on nous demande de gérer l’éducation des gamins (c’est le rôle des parents) sans punir ! Des lignes à jamais traumatisé personne.. et les rédactions en punitions ((type. Quels sont tes projets d’avenir? Pourquoi ne pas bavarder à l’école) c’est effectivement une bonne solution mais je ne suis pas prof donc légalement je ne peux pas!
Du coup je suis trop laxiste sauf que c’est pas passé septembre que je devrais être plus sévères !
Pour les classes de 6-5-4eme , les mails aux parents c’est dissuasif mais pas pour les troisième qui sont presqu’au Lycée!
J’ai une autre question pour les bavardages incessants en permanences et l’utilisation des portables ? Car une heure de colle pour cela me parait excessif.
Sauf que niveau punition les lignes sont interdites. Et comme je suis pas prof, je ne peux pas donner de devoir supplémentaire hors retenues/heures de permanence :/
Je suis complètement perdue j’ai l’impression qu’on nous demande de gérer l’éducation des gamins (c’est le rôle des parents) sans punir ! Des lignes à jamais traumatisé personne.. et les rédactions en punitions ((type. Quels sont tes projets d’avenir? Pourquoi ne pas bavarder à l’école) c’est effectivement une bonne solution mais je ne suis pas prof donc légalement je ne peux pas!
Du coup je suis trop laxiste sauf que c’est pas passé septembre que je devrais être plus sévères !
Pour les classes de 6-5-4eme , les mails aux parents c’est dissuasif mais pas pour les troisième qui sont presqu’au Lycée!
- adumbrateNiveau 10
Aed2022 a écrit:
Sauf que niveau punition les lignes sont interdites.
Dans les établissements où je suis passée, il me semble que les AED faisaient recopier une partie du règlement intérieur (ce qui est interdit, c'est recopier x fois la même phrase, pas recopier un texte).
- Aed2022Niveau 9
Ça aurait pu être bien.
Sauf que mes élèves ont des badges et donc plus de carnet de correspondance = plus le règlement intérieur sur eux. Et comme je suis pas prof j’ai moins de droits, je ne peux pas leur donner du travail supplémentaire à faire chez eux :/
Après rien m’empêche de prévenir. On range le portable on sort le badge et si récidive retenu !
Pareil pour le silence. Chuchotement, silence complet, changement de place (si possible), on sort les badges; retenu !
Mais bon si je dis que je vais coller un élève je dois y m’engager même si la sentence est sévère (bien que juste) !
Sauf que mes élèves ont des badges et donc plus de carnet de correspondance = plus le règlement intérieur sur eux. Et comme je suis pas prof j’ai moins de droits, je ne peux pas leur donner du travail supplémentaire à faire chez eux :/
Après rien m’empêche de prévenir. On range le portable on sort le badge et si récidive retenu !
Pareil pour le silence. Chuchotement, silence complet, changement de place (si possible), on sort les badges; retenu !
Mais bon si je dis que je vais coller un élève je dois y m’engager même si la sentence est sévère (bien que juste) !
- mafalda16Modérateur
Même s'ils n'ont plus de carnet papier, il y a forcément un règlement intérieur dans ton établissement. Tu le photocopies en quelques exemplaires et tu donnes à copier.
Tu peux aussi imprimer des tableaux de conjugaisons françaises et leur faire copier, ça ne fera jamais de mal.
Tu peux aussi imprimer des tableaux de conjugaisons françaises et leur faire copier, ça ne fera jamais de mal.
_________________
"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- Aed2022Niveau 9
Pour les conjugaisons il y a des bescherelles dans les salles de permanence car on a des coins lecture.
Le problème revient le même, le but n’est pas de le faire copier en permanence (ou la plupart du temps il s’ennuie, l’occuper n’est pas une pas une punition) mais chez lui. En ai-je légalement le droit?
J’ai l’impression qu’en tant qu’AED on est plus limité! Les réformes interdisent de plus en plus de sanctions/punition car embêtante (c’est le but!) que l’éducation nationale confond avec humiliante ! :/
Le problème revient le même, le but n’est pas de le faire copier en permanence (ou la plupart du temps il s’ennuie, l’occuper n’est pas une pas une punition) mais chez lui. En ai-je légalement le droit?
J’ai l’impression qu’en tant qu’AED on est plus limité! Les réformes interdisent de plus en plus de sanctions/punition car embêtante (c’est le but!) que l’éducation nationale confond avec humiliante ! :/
- mafalda16Modérateur
Mais bien sûr que tu en as le droit ! Et même pendant la Perm' quand ils n'ont pas de boulot (hum hum) ou pas le nécessaire pour le faire. Le minimum exigible c'est le silence pour que les autres puissent travailler.
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- Aed2022Niveau 9
D’accord merci.
Non parce que les parents sont de plus en plus procédurier ! Après c’est une école privé et pour ces mêmes parents ils paient = occuper vous de mes gosses.
(Pas tous évidemment mais un certain nombre oui les chiens ne font pas des chats)
Non parce que les parents sont de plus en plus procédurier ! Après c’est une école privé et pour ces mêmes parents ils paient = occuper vous de mes gosses.
(Pas tous évidemment mais un certain nombre oui les chiens ne font pas des chats)
- mafalda16Modérateur
Ce n'est pas une raison. Savoir recopier un texte sans faute c'est une compétence à valider pour le brevet. Donc recopier le règlement intérieur ça entre dans les choses tout à fait faisables. Fais toi confiance. Si tu pars du principe qu'il n'y a pas de solution tu vas vite avoir des perm' ingérables.
_________________
"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- Aed2022Niveau 9
En fait le truc c’est que j’ai peur de mal faire les choses ! Si je sanctionne il est possible qu’au début ça m’affecte plus que l’élève concerné (hypersensibilité).
J’ai quelques mauvais souvenirs de l’école. Notamment en 2nd où le personnel m’harcelait trop jeune pour m’en rendre compte.
J’ai ni envie d’être sévère ni laxiste. J’ai envie d’être juste! Mais si je dois choisir, je préfère être trop laxiste.
Après c’est sur, la c’est un travail à faire sur moi même c’est une autre histoire !
J’ai quelques mauvais souvenirs de l’école. Notamment en 2nd où le personnel m’harcelait trop jeune pour m’en rendre compte.
J’ai ni envie d’être sévère ni laxiste. J’ai envie d’être juste! Mais si je dois choisir, je préfère être trop laxiste.
Après c’est sur, la c’est un travail à faire sur moi même c’est une autre histoire !
- colombaneFidèle du forum
Et AED c'est aussi un travail d'équipe sous l'autorité du CPE ; c'est lui qui doit te donner des instructions, la politique de la maison, et te dire s'il existe une liste de "punitions" en service...
au début, tout le monde cafouille, tout ne fonctionne pas parfaitement, c'est classique ; donc, observe et vois aussi ce que font les autres.
au début, tout le monde cafouille, tout ne fonctionne pas parfaitement, c'est classique ; donc, observe et vois aussi ce que font les autres.
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N'allez pas là où le chemin peut mener. Allez là où il n'y a pas de chemin et laissez une trace (R. W. Emerson)
- Aed2022Niveau 9
Bonjour, je remonte mon topic afin d’avoir des conseils.
Lorsque je surveille une permanence toute seule (pouvant aller jusque 60 élèves), les élèves se mettent à faire n’importe quoi. Du coup, je suis parfois obligée de crier, répéter, mettre des mots. Quand je « punis » j’ai les élèves qui viennent me voir en fin d’heure «je suis désolé, ne me mettez pas de mots je vous en supplie, etc. » comment ne pas culpabiliser ? Et devrais-je directement passer à l’étape supérieure, c’est à dire les heures de retenue ?
Je suis assez patiente, mais ma patience a des limites.
Ceci est désagréable pour moi, mais surtout pour les élèves qui souhaitent travailler ou lire dans le calme.
Lorsque je surveille une permanence toute seule (pouvant aller jusque 60 élèves), les élèves se mettent à faire n’importe quoi. Du coup, je suis parfois obligée de crier, répéter, mettre des mots. Quand je « punis » j’ai les élèves qui viennent me voir en fin d’heure «je suis désolé, ne me mettez pas de mots je vous en supplie, etc. » comment ne pas culpabiliser ? Et devrais-je directement passer à l’étape supérieure, c’est à dire les heures de retenue ?
Je suis assez patiente, mais ma patience a des limites.
Ceci est désagréable pour moi, mais surtout pour les élèves qui souhaitent travailler ou lire dans le calme.
- CzarNiveau 9
Personnellement, en tant qu'adulte face à des mineurs, (mais côté professeur) je tache d'être plus cohérent possible : je dis ce que je fais, et je fais ce que je dis.
Si en classe je dis que élève A sera puni de telle manière, élève A sera puni de la manière annoncée.
Si je dis que je prends le carnet et que je vais réfléchir à une éventuelle sanction, cela me laisse la fin de l’heure pour réfléchir à ce que je fais finalement.
Si on commence à négocier des punitions une fois, et que l'on cède, cela peut être considéré comme un dû et chaque élève va tenter de négocier.
«je suis désolé, ne me mettez pas de mots je vous en supplie, etc. »--> Une bonne chose que tu sois désolé, ce n'est pas toi que je sanctionne, tu es un élève que j'apprécie beaucoup. Grandir c’est assumer ses actes, au collège tu es grand. Ce que je sanctionne c'est l'acte ponctuel que tu as fait durant l'heure de permanence. Mais comme tu as compris et que tu es désolé, je suis sûr que je peux te faire confiance pour que ce comportement ne recommence pas, tu ne sera ainsi plus puni par la suite.
Si en classe je dis que élève A sera puni de telle manière, élève A sera puni de la manière annoncée.
Si je dis que je prends le carnet et que je vais réfléchir à une éventuelle sanction, cela me laisse la fin de l’heure pour réfléchir à ce que je fais finalement.
Si on commence à négocier des punitions une fois, et que l'on cède, cela peut être considéré comme un dû et chaque élève va tenter de négocier.
«je suis désolé, ne me mettez pas de mots je vous en supplie, etc. »--> Une bonne chose que tu sois désolé, ce n'est pas toi que je sanctionne, tu es un élève que j'apprécie beaucoup. Grandir c’est assumer ses actes, au collège tu es grand. Ce que je sanctionne c'est l'acte ponctuel que tu as fait durant l'heure de permanence. Mais comme tu as compris et que tu es désolé, je suis sûr que je peux te faire confiance pour que ce comportement ne recommence pas, tu ne sera ainsi plus puni par la suite.
- Aed2022Niveau 9
Pour le moment je n’ai jamais cédé, mais c’est vrai que je culpabilise.
J’essaie toujours de discuter avant avec les élèves perturbateurs, certains comprennent d’autres non.
D’après mes collègues, il y avait un jeune collègue l’an passé très gentil humainement, mais qui laissait tout faire aux élèves.
Alors les bavardages, c’est une chose mais parfois c’est de la mise en danger : vouloir partir quelques minutes avant la sonnerie, se balancer sur les chaises, utiliser des calculatrices pour jouer en tapant les copains, faire des pirouettes dans la salle,...
Gros problème aussi : Quand on est à 2 dans une permanence, les élèves respectent mon/ma collègue et donc savent ne pas dépasser les limites. Mais dès que je suis toute seule, ils ne veulent pas se calmer même parfois quand la sanction est tombée.
J’essaie toujours de discuter avant avec les élèves perturbateurs, certains comprennent d’autres non.
D’après mes collègues, il y avait un jeune collègue l’an passé très gentil humainement, mais qui laissait tout faire aux élèves.
Alors les bavardages, c’est une chose mais parfois c’est de la mise en danger : vouloir partir quelques minutes avant la sonnerie, se balancer sur les chaises, utiliser des calculatrices pour jouer en tapant les copains, faire des pirouettes dans la salle,...
Gros problème aussi : Quand on est à 2 dans une permanence, les élèves respectent mon/ma collègue et donc savent ne pas dépasser les limites. Mais dès que je suis toute seule, ils ne veulent pas se calmer même parfois quand la sanction est tombée.
- MitcindyNiveau 10
Aed2022 a écrit:Bonjour, je remonte mon topic afin d’avoir des conseils.
Lorsque je surveille une permanence toute seule (pouvant aller jusque 60 élèves), les élèves se mettent à faire n’importe quoi. Du coup, je suis parfois obligée de crier, répéter, mettre des mots. Quand je « punis » j’ai les élèves qui viennent me voir en fin d’heure «je suis désolé, ne me mettez pas de mots je vous en supplie, etc. » comment ne pas culpabiliser ? Et devrais-je directement passer à l’étape supérieure, c’est à dire les heures de retenue ?
Je suis assez patiente, mais ma patience a des limites.
Ceci est désagréable pour moi, mais surtout pour les élèves qui souhaitent travailler ou lire dans le calme.
C'est humain de se sentir fléchir quand un élève vous supplie de ne pas le punir.
En revanche, il faut se faire violence et ne JAMAIS céder en matière de punition.
Vous dîtes, vous exécutez !
Sinon, le groupe aura vite intégré que vous êtes malléable et il finira par faire n'importe quoi.
Vous êtes le chef, c'est vous qui avez le leadership sur le groupe.
Si un élève ne se calme pas après une sanction, il faut monter au grade suivant.
En ce moment, je travaille dans un collège privé où le règlement intérieur est extrêmement strict.
J'ai une collègue qui a puni une petite élève qui a continué à mâcher du chewing-gum après deux remarques.
Elle s'est pris la totalité du règlement à copier (8 pages écrites tout petit). Elle ne recommencera pas de si tôt.
- MitcindyNiveau 10
Mitcindy a écrit:Aed2022 a écrit:Bonjour, je remonte mon topic afin d’avoir des conseils.
Lorsque je surveille une permanence toute seule (pouvant aller jusque 60 élèves), les élèves se mettent à faire n’importe quoi. Du coup, je suis parfois obligée de crier, répéter, mettre des mots. Quand je « punis » j’ai les élèves qui viennent me voir en fin d’heure «je suis désolé, ne me mettez pas de mots je vous en supplie, etc. » comment ne pas culpabiliser ? Et devrais-je directement passer à l’étape supérieure, c’est à dire les heures de retenue ?
Je suis assez patiente, mais ma patience a des limites.
Ceci est désagréable pour moi, mais surtout pour les élèves qui souhaitent travailler ou lire dans le calme.
C'est humain de se sentir fléchir quand un élève vous supplie de ne pas le punir.
En revanche, il faut se faire violence et ne JAMAIS céder en matière de punition.
Vous dîtes, vous exécutez !
Sinon, le groupe aura vite intégré que vous êtes malléable et il finira par faire n'importe quoi.
Vous êtes le chef, c'est vous qui avez le leadership sur le groupe.
Si un élève ne se calme pas après une sanction, il faut monter au grade suivant.
En ce moment, je travaille dans un collège privé où le règlement intérieur est extrêmement strict.
J'ai une collègue qui a puni une petite élève qui a continué à mâcher du chewing-gum après deux remarques.
Elle s'est pris la totalité du règlement à copier (8 pages écrites tout petit). Elle ne recommencera pas de si tôt.
Dans le public, les règlement sont souvent plus bienveillants, c'est vrai mais tout est souvent affaire de psychologie.
- zigmag17Guide spirituel
Mitcindy a écrit:Aed2022 a écrit:Bonjour, je remonte mon topic afin d’avoir des conseils.
Lorsque je surveille une permanence toute seule (pouvant aller jusque 60 élèves), les élèves se mettent à faire n’importe quoi. Du coup, je suis parfois obligée de crier, répéter, mettre des mots. Quand je « punis » j’ai les élèves qui viennent me voir en fin d’heure «je suis désolé, ne me mettez pas de mots je vous en supplie, etc. » comment ne pas culpabiliser ? Et devrais-je directement passer à l’étape supérieure, c’est à dire les heures de retenue ?
Je suis assez patiente, mais ma patience a des limites.
Ceci est désagréable pour moi, mais surtout pour les élèves qui souhaitent travailler ou lire dans le calme.
C'est humain de se sentir fléchir quand un élève vous supplie de ne pas le punir.
En revanche, il faut se faire violence et ne JAMAIS céder en matière de punition.
Vous dîtes, vous exécutez !
Sinon, le groupe aura vite intégré que vous êtes malléable et il finira par faire n'importe quoi.
Vous êtes le chef, c'est vous qui avez le leadership sur le groupe.
Si un élève ne se calme pas après une sanction, il faut monter au grade suivant.
En ce moment, je travaille dans un collège privé où le règlement intérieur est extrêmement strict.
J'ai une collègue qui a puni une petite élève qui a continué à mâcher du chewing-gum après deux remarques.
Elle s'est pris la totalité du règlement à copier (8 pages écrites tout petit). Elle ne recommencera pas de si tôt.
Ah oui on n'est pas tous logés à la même enseigne. Nous, le règlement à recopier intégralement, c'est si l'élève tue quelqu'un. Et encore il y aura des plaintes. Car il faut se mettre à sa place, le/la comprendre, le / la pauvre à des problèmes.
- Aed2022Niveau 9
J'aimerais ne pas culpabiliser lorsque je mets un mot car si je me sens mal pour ça, qu'est-ce que ce sera le jour où je devrais mettre une retenue ?
Pour tout ce qui est brouhara, j'avertis avant de mettre le mot. Quand c'est silence complet, le premier qui parle à un mot, je tiens bon même si c'est le gentil qui chuchote (record : 15 mots en 1h). En revanche si c'est une mise ou possibilité de mise en danger sur lui même et/ou autrui , je mets un mot directement.
Je suis dans un établissement privé, mais disons normal ce sont plus les élèves qui se mettent la pression. Personnellement, mâcher du chew gum ou dormir en salle de permanence je l'autorise. En revanche j'interdis de perturber les élèves qui aimeraient travailler.
J'ai demandé un rendez vous avec le cpe pour un élève, pas trop perturbateur mais j'ai tout de même du lui mettre deux mots.
Pour tout ce qui est brouhara, j'avertis avant de mettre le mot. Quand c'est silence complet, le premier qui parle à un mot, je tiens bon même si c'est le gentil qui chuchote (record : 15 mots en 1h). En revanche si c'est une mise ou possibilité de mise en danger sur lui même et/ou autrui , je mets un mot directement.
Je suis dans un établissement privé, mais disons normal ce sont plus les élèves qui se mettent la pression. Personnellement, mâcher du chew gum ou dormir en salle de permanence je l'autorise. En revanche j'interdis de perturber les élèves qui aimeraient travailler.
J'ai demandé un rendez vous avec le cpe pour un élève, pas trop perturbateur mais j'ai tout de même du lui mettre deux mots.
- Aed2022Niveau 9
Le règlement chez nous c'est 26 pages alors pour le recopier intégralement il faut y aller. X)
Sinon ce qui marche bien chez les garçons : Priver X jours de foot. Mais bon ca pour le coup c'est bien plus méchant qu'une heure de retenue ! (Une fois j'ai confisqué un ballon 40 minutes le gamin avait les larmes aux yeux en le récupérant)
Sinon ce qui marche bien chez les garçons : Priver X jours de foot. Mais bon ca pour le coup c'est bien plus méchant qu'une heure de retenue ! (Une fois j'ai confisqué un ballon 40 minutes le gamin avait les larmes aux yeux en le récupérant)
- MitcindyNiveau 10
zigmag17 a écrit:Mitcindy a écrit:Aed2022 a écrit:Bonjour, je remonte mon topic afin d’avoir des conseils.
Lorsque je surveille une permanence toute seule (pouvant aller jusque 60 élèves), les élèves se mettent à faire n’importe quoi. Du coup, je suis parfois obligée de crier, répéter, mettre des mots. Quand je « punis » j’ai les élèves qui viennent me voir en fin d’heure «je suis désolé, ne me mettez pas de mots je vous en supplie, etc. » comment ne pas culpabiliser ? Et devrais-je directement passer à l’étape supérieure, c’est à dire les heures de retenue ?
Je suis assez patiente, mais ma patience a des limites.
Ceci est désagréable pour moi, mais surtout pour les élèves qui souhaitent travailler ou lire dans le calme.
C'est humain de se sentir fléchir quand un élève vous supplie de ne pas le punir.
En revanche, il faut se faire violence et ne JAMAIS céder en matière de punition.
Vous dîtes, vous exécutez !
Sinon, le groupe aura vite intégré que vous êtes malléable et il finira par faire n'importe quoi.
Vous êtes le chef, c'est vous qui avez le leadership sur le groupe.
Si un élève ne se calme pas après une sanction, il faut monter au grade suivant.
En ce moment, je travaille dans un collège privé où le règlement intérieur est extrêmement strict.
J'ai une collègue qui a puni une petite élève qui a continué à mâcher du chewing-gum après deux remarques.
Elle s'est pris la totalité du règlement à copier (8 pages écrites tout petit). Elle ne recommencera pas de si tôt.
Ah oui on n'est pas tous logés à la même enseigne. Nous, le règlement à recopier intégralement, c'est si l'élève tue quelqu'un. Et encore il y aura des plaintes. Car il faut se mettre à sa place, le/la comprendre, le / la pauvre à des problèmes.
Je dois dire que dans ce collège privé, je peux faire des cours dans un silence de cathédrale.
Le règlement est hyper strict et codifié: Pour tel manquement, on a telle punition. On ne perd pas de temps à réclamer un carnet papier.
On prévient l'élève très calmement et on note la punition dans le carnet électronique. Les supplications ne servent à rien et d'ailleurs, les élèves ne contestent pas. Au bout de tant de croix (leçon non sue, devoir remis en retard, travail non fait ou bâclé, bavardage etc.). La punition est augmentée jusqu'à l'exclusion définitive. Un seul mot de travers (mot, geste, ton) vaut à l'élève au minimum deux heures.de colle. Les parents sont en grande majorité derrière, le surveillant général fait plus d'1m90.
Je n'avais jamais vu cela avant.
Et surtout : Tout le personnel éducatif avance comme un seul homme.
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