Metz : Une enseignante interpellée dans son collège pour avoir harcelé son ex-compagnon.

Jeudi, une enseignante a été interpellée sur son lieu de travail, dans son collège ! Et pour cause… Cette Messine de 29 ans n’a pas supporté d’être éconduite par son ancien compagnon au terme d’une relation d’un an ! Depuis début septembre, elle a multiplié les dégradations sur le véhicule de son ex, n’hésitant pas à le harceler en réitérant 174 appels malveillants et même à s’introduire dans l’appartement de ce dernier.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/12/02/la-prof-econduite-interpellee-au-college

C'est franchement dégueulasse comme article, pour plusieurs raisons: déjà il n'y a qu'une enseignante de cette discipline dans ce collège, elle est donc facile à repérer. Ensuite, mettre une référence à son travail et à son lieu de travail ne me semble pas très sérieux, car rien n'indique que ça puisse avoir la moindre incidence sur sa façon de faire son boulot.
Mais ainsi va la presse régionale, de très faible niveau dans cette région, et son tropisme désormais assumé vers le fait divers sordide.

+ 1, Marcel ! Je n'avais pas percuté qu'on trouvait mention de la matière qu'elle enseigne dans l'article  

Arrêter un enseignant sur son lieu d'exercice, c'est quand même fort de café (heu, comment ils disent déjà, sacra..., sacralisation? Ah, non, sanctuarisation de l'école ...  )

Je me garde bien de me prononcer sur les raisons de son interpellation (sacré tempérament, quand même !)

Voilà un bon motif de manif pour les lycéens : La Léonarda de Moselle ne devait pas être arrêtée sur son lieu de travail. Allez : dans la rue, tous, aux merguez et faisons le pont jusqu'aux vacances de Noël!

Marcel Khrouchtchev a écrit:C'est franchement dégueulasse comme article, pour plusieurs raisons: déjà il n'y a qu'une enseignante de cette discipline dans ce collège, elle est donc facile à repérer. Ensuite, mettre une référence à son travail et à son lieu de travail ne me semble pas très sérieux, car rien n'indique que ça puisse avoir la moindre incidence sur sa façon de faire son boulot.
Mais ainsi va la presse régionale, de très faible niveau dans cette région, et son tropisme désormais assumé vers le fait divers sordide.

Je suis toujours sidéré de l'infamie de certains journalistes qui prétendent garantir l'anonymat de témoins, mais en laissant bien plus d'indices (vêtements, mobilier, etc.) qu'il n'en faut pour que l'entourage proche ou moins proche n'ait aucune peine à identifier la personne.
De la même manière qu'ils prétendent respecter la dignité des otages en publiant leur photo où ils sont pris dans des conditions dégradantes, en floutant juste leur visage, complaisamment exhibé par ailleurs.
C'est vraiment du foutage, et je me demande bien à quoi servent les prétendues instances de régulation.
On pourrait aussi bien s'étendre sur les publireportages déguisés en reportages, pour lesquels on se demande bien quelle a été la contrepartie pour le journaliste, etc.

Outre l'article (mais ce type de nouvelles va vite au local, effectivement), ils ne pouvaient pas l'interpeller ailleurs que dans un établissement scolaire ? Ils avaient peur qu'elle fuit en Albanie ?
Et du coup cela fait d'une affaire privée une affaire publique qui avant d'être jugée ou écoutée, ou autre, la met en difficulté. Les élèves n'ont pas à être au courant des problèmes de vie privée de leurs enseignants. Elle n'a tué personne ? Ca ne pouvait pas attendre ? Elle était introuvable et sans domicile fixe ?

ils ne pouvaient pas l'interpeller ailleurs que dans un établissement scolaire ?

En réalité, c'est ce que je ne comprends pas non plus.
Pourquoi l'arrêter au collège ?  
En ce qui concerne l'article, j'espère que le journaliste a réfléchi au risque qu'il prend en écrivant tous les faits qu'il relate comme avérés, et en désignant cette femme comme coupable avant qu'elle ait été jugée.

Petit collège, discipline 'rare'...
Vive l'anonymat ...
Quel interêt de préciser cela alors que rien ne rattache ce fait divers à la profession de cette personne  

( Pis dans ma famille on lit le Répu, bien mieux informé sur le déroulement de la venue de St Nicolas à l'école ou sur le loto des Anciens  )

Je viens de lire deux articles sur la question, apparemment on est allé la chercher là-bas parce qu'elle était insaisissable chez elle... Mais bon, j'en reste à ma question: quel intérêt de mettre ça dans les journaux avec autant de détails permettant une identification?

Mais oui, puisqu'elle était en planque devant le domicile de son ex !

Ca sent le règlement de compte de la part de l'ex en tout cas, l'interpellation publique puis l'article très ciblé... Il est entaché d'erreurs et certains éléments de l'affaire n'ont pas été cités. Un seul son de cloche a été entendu. La collègue en question, très pro et absolument pas la foldingue de l'article, tient bon et fait le nécessaire pour se défendre.