Laurence Pérou, Azzedine Laabar : "Entre les lignes" - la vie quotidienne d'un petit collège de Gironde.

Bonjour,

Diplômée de Sciences-Po et journaliste indépendante depuis plusieurs années, je viens de publier un livre, reportage au long cours après un an en immersion dans un collège de Gironde. De la rentrée aux résultats du brevet, j'ai assisté aux cours et interviewé élèves, professeurs ou personnel d’encadrement. Mon objectif : rendre compte de la vie quotidienne dans un établissement « normal » d’une petite ville de 10 000 habitants, ni ZEP, ni quartier chic.
Loin des clichés (les profs sont tout le temps en vacances, les élèves sont de plus en plus mauvais), loin des scoops médiatiques sur l’assassinat d’un élève par un autre ou d’un prof par un parent, les questions se posent en situation : quelle violence à l’école ? Qui décroche et pourquoi ? Qui décide de l’orientation et comment ? Les notes, les punitions, les rythmes scolaires, les salaires des enseignants, l’adolescence, les joies et les peines d’une communauté, des tranches de vie, …
J’ai volontairement choisi de construire mon témoignage sur la base d’une trame chronologique, à la manière d’un journal de bord pour témoigner aussi du rythme d’une année, pour donner de la chair et une histoire à mes personnages, petits et grands.

Si ce témoignage vous intéresse, mon livre est aujourd’hui disponible via le lien ci-dessous :

http://www.lulu.com/shop/laurence-p%C3%A9rou/entre-les-lignes/paperback/product-21247357.html

En vous remerciant de l'attention portée à mon message,
Cordialement

Laurence Pérou

Laurence se souvient que « l’idée est née il y a au moins deux ans quand une prof du collège s’est fait agresser en plein cours par un élève qui lui a balancé une chaise dans la figure. Azzedine Laabar, professeur d’histoire géographie, était présent et très bouleversé. J’étais là pour “Sud Ouest”… Il m’a dit que ce serait bien de parler de ce qui se passe réellement au collège : la violence, les effectifs, les conditions de travail… Je lui ai dit ‘‘chiche’’ ! Le temps que l’idée fasse son chemin, nous en avons reparlé souvent et avons pris vraiment la décision en juin dernier ». Azzedine est au collège La Garosse depuis 2003, il parle volontiers de son métier et n’a rien à cacher sur sa pratique, d’ailleurs il fait cours la porte ouverte.