Yves Alberello, député UMP (Seine-et-Marne), à Vincent Peillon : "Les Français vous disent : stoppez votre réforme des rythmes, et discutons".

Yves Albarello (UMP) : "Des centaines de milliers de Français, et demain des millions de parents d'élèves, vous supplient de mettre fin à votre réforme".
La fin de son intervention a été coupée par Claude Bartolone.

Réponse de Vincent Peillon : "Beaucoup de pétitions ont été lancées par le mouvement politique auquel vous appartenez. C'est un substitut dommageable au pouvoir politique représentatif".

Pour Vincent Peillon, "la détérioration du niveau scolaire des jeunes Français s'accentue depuis dix ans".

"Nous n'avons pas de considération pour ceux qui hier réclamaient cette réforme des rythmes, et que aujourd'hui ne veulent pas organiser les nouveaux temps scolaires sur leur responsabilité locale. Cette réforme est dans l'intérêt des enfants. Nous allons la poursuivre, [...] comme l'introduction du numérique".

Pour Vincent Peillon, "la détérioration du niveau scolaire des jeunes Français s'accentue depuis dix ans".

Ce qui signifie aussi qu'il y a détérioration du niveau scolaire des jeunes Français depuis plus de dix ans.

JPhMM a écrit:

Pour Vincent Peillon, "la détérioration du niveau scolaire des jeunes Français s'accentue depuis dix ans".

Ce qui signifie aussi qu'il y a détérioration du niveau scolaire des jeunes Français depuis plus de dix ans.

Mais surtout que la détérioration concerne des cohortes qui n'ont connu que la semaine de 4,5 jours. Les élèves évalués par PISA 2012 ont quitté l'école primaire... avant 2008.

Croire que les nouveaux rythmes scolaires (expression qui ne veut rien dire puisque les rythmes sont divers et variés selon les communes) peuvent inverser le cours de cette détérioration, c'est vouloir faire oublier les vraies raisons de cette détérioration.

Invoquer le niveau scolaire à la rescousse de la prétendue réforme des rythmes est une imposture qui montre que VP n'est ni sincère ni sérieux : aucune des heures de classe prises en 2008 n'est rendue, et les programmes vont être allégés. C'est donc à une aggravation que nous allons assister.

Luigi_B a écrit:

JPhMM a écrit:

Pour Vincent Peillon, "la détérioration du niveau scolaire des jeunes Français s'accentue depuis dix ans".

Ce qui signifie aussi qu'il y a détérioration du niveau scolaire des jeunes Français depuis plus de dix ans.

Mais surtout que la détérioration concerne des cohortes qui n'ont connu que la semaine de 4,5 jours. Les élèves évalués par PISA 2012 ont quitté l'école primaire... avant 2008.

Croire que les nouveaux rythmes scolaires (expression qui ne veut rien dire puisque les rythmes sont divers et variés selon les communes) peuvent inverser le cours de cette détérioration, c'est vouloir faire oublier les vraies raisons de cette détérioration.

Tu peux m'expliquer?

Pisa porte sur des élèves de 15 ans.
En 2012, les élèves interrogés avaient donc quitté l'école primaire depuis environ 2008.

J'ai entendu que l'écotaxe était suspendue, pourquoi Ayrault n'en ferait-il pas de même pour nous? Nous sommes vraiment que du menu fretin...

John a écrit:Pisa porte sur des élèves de 15 ans.
En 2012, les élèves interrogés avaient donc quitté l'école primaire depuis environ 2008.

Merci, j'avais effectivement omis ce "détail"

arcenciel a écrit:J'ai entendu que l'écotaxe était suspendue, pourquoi Ayrault n'en ferait-il pas de même pour nous? Nous sommes vraiment que du menu fretin...

Oui, mais le cadet des Cohn-Bendit va trouver ça scandaleux

et ils ne voudront peut être pas faire la reculade "de trop"

auléric a écrit:et ils ne voudront peut être pas faire la reculade "de trop"

C'est ce que je me dis aussi! On sera toujours à côté de la plaque... Que faire?

Fronde persistante sur les rythmes scolaires

Le report d’un an de la réforme constitue le nouveau cheval de bataille de l’UMP avant les municipales. La pression sur l’exécutif est d’autant plus forte que l’Association des maires de France demande une remise à plat des modalités du financement de cette réforme dont le coût ne peut être supporté par les communes. La réforme est extrêmement impopulaire jusque dans les rangs des parents d’élèves et de la communauté éducative.

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