- retraitéeDoyen
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Et pourtant, j’y vais toujours à reculons, sans aucun plaisir ni aucune illusion. Il y a dans mon attitude, à la fois un souvenir amer de cette rentrée précipitée qui nous a tous mis au bord du précipice et une absence totale de perspectives positives quant à l’utilité et au bien-fondé de mon action et de cette réforme en général.
Comment a-t-on pu la mettre en œuvre avec si peu d’anticipation et autant d’amateurisme ? Je ne suis arrivé dans ce processus que dans sa phase d’application, n’ayant jamais pris part à la phase préparatoire. Je n’ai pu que subir, comme un soldat jeté au front dans une bataille mal préparée, pour ne pas dire perdue d’avance.
Quel manque de respect, quand j’entends tous ces politiques et bureaucrates évoquer ces « couacs » inhérents à toute nouveauté, comme s’ils n’étaient pas prévisibles. Quel manque de respect pour les animateurs et intervenants que de les laisser seuls essuyer les plâtres mal posés, suite à l’incompétence de ces autres, les inconnus et invisibles concepteurs de la reforme. Quelle escroquerie d’oser parler de l’intérêt de l’enfant et de le confronter à autant d’approximations et à, disons-le, un tel bordel.
Et pourtant, j’y vais toujours à reculons, sans aucun plaisir ni aucune illusion. Il y a dans mon attitude, à la fois un souvenir amer de cette rentrée précipitée qui nous a tous mis au bord du précipice et une absence totale de perspectives positives quant à l’utilité et au bien-fondé de mon action et de cette réforme en général.
Comment a-t-on pu la mettre en œuvre avec si peu d’anticipation et autant d’amateurisme ? Je ne suis arrivé dans ce processus que dans sa phase d’application, n’ayant jamais pris part à la phase préparatoire. Je n’ai pu que subir, comme un soldat jeté au front dans une bataille mal préparée, pour ne pas dire perdue d’avance.
Quel manque de respect, quand j’entends tous ces politiques et bureaucrates évoquer ces « couacs » inhérents à toute nouveauté, comme s’ils n’étaient pas prévisibles. Quel manque de respect pour les animateurs et intervenants que de les laisser seuls essuyer les plâtres mal posés, suite à l’incompétence de ces autres, les inconnus et invisibles concepteurs de la reforme. Quelle escroquerie d’oser parler de l’intérêt de l’enfant et de le confronter à autant d’approximations et à, disons-le, un tel bordel.
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