- abricotedapiExpert spécialisé
Bonjour !
Je prépare l'évaluation finale de ma séquence sur les chevaliers en 5e et je cherche un texte.
J'ai le manuel Fenêtres ouvertes (Bordas) et les textes proposés ne me conviennent pas (ou alors nous les avons déjà faits en classe).
Nous avons beaucoup travaillé sur les valeurs chevaleresques, le code de l'honneur de la chevalerie, j'aimerais trouver un texte dans lequel un chevalier se comporte mal (combat déloyal, orgueil...)
Avez-vous des textes à me proposer ? J'ai dans ma bibliothèque Contes et légendes des chevaliers de la Table ronde de Camiglieri, le même titre de Mirande, Perceval ou le conte du Graal, Yvain et le chevalier au lion, mais c'est long de les parcourir pour chercher quelque chose, j'essaie de gagner du temps si jamais quelqu'un pense tout de suite à un texte.
Je prépare l'évaluation finale de ma séquence sur les chevaliers en 5e et je cherche un texte.
J'ai le manuel Fenêtres ouvertes (Bordas) et les textes proposés ne me conviennent pas (ou alors nous les avons déjà faits en classe).
Nous avons beaucoup travaillé sur les valeurs chevaleresques, le code de l'honneur de la chevalerie, j'aimerais trouver un texte dans lequel un chevalier se comporte mal (combat déloyal, orgueil...)
Avez-vous des textes à me proposer ? J'ai dans ma bibliothèque Contes et légendes des chevaliers de la Table ronde de Camiglieri, le même titre de Mirande, Perceval ou le conte du Graal, Yvain et le chevalier au lion, mais c'est long de les parcourir pour chercher quelque chose, j'essaie de gagner du temps si jamais quelqu'un pense tout de suite à un texte.
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- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- toubyExpert
Il est très rare de voir un chevalier mal se comporter.
Tu peux peut-être choisir Lancelot qui fait "au pire" à la demande de Guenièvre.
Tu peux peut-être choisir Lancelot qui fait "au pire" à la demande de Guenièvre.
- lostrisNiveau 5
Et pourquoi pas Tristan qui ment à Yseult lors de leurs premières rencontres ? Détournement des codes de la fin'amor pour obtenir ce qu'il veut d'elle.
- DerborenceModérateur
Ce n'est pas un chevalier qui se comporte mal mais, si ça peut aider :
Tristan et le Morholt
Tristan, neveu du roi Marc de Cornouailles, se propose pour affronter le Morholt, un monstre d'Irlande auquel il faut livrer tous les quatre ans des jeunes gens et des jeunes filles.
Au matin du jour fixé, Tristan se présente dans le palais du roi ; Marc lui lace le heaume, lui ceint l'épée, le recommande à Dieu ; tout le peuple prie pour le preux. Tristan, un peu avant l'heure fixée, monte seul dans une petite barque et, à force de rames, la pousse vers l'île. Le Morholt, de son côté, a quitté son navire et prend place sur une autre barque pour rejoindre Tristan dans l'île tandis que les autres Irlandais restent à leur bord pour attendre de loin l'issue du combat. Tristan saute sur le rivage et, du pied, repousse sa barque vers la mer. Le géant, au même instant, amarre la sienne à un tronc d'arbre.
« Pourquoi, dit le Morholt, n'as-tu pas amarré ta barque comme j'ai fait de la mienne ?
- à quoi bon ? répond Tristan ; pour amener le vaincu mort ou blessé à mort, une seule barque suffira au vainqueur ! »
La foule des Cornouaillais massée sur le rivage tient les yeux fixés sur le lieu de la bataille et cherche à en deviner les péripéties. Le Morholt, admirant la prouesse et la vaillance de son adversaire, lui offre un accord : « Renonce à la bataille : je te donnerai en échange mon amitié et je partagerai avec toi mes trésors. »
Tristan refuse avec dédain. Tous deux engagent le combat à pied, farouchement dressés l'un contre l'autre, et brandissent leurs épieux. « Sache-le, dit le Morholt pour effrayer Tristan, chaque blessure que fait mon épieu est mortelle ; la pointe en est empoisonnée par art de magie et tu ne trouveras nul médecin pour te guérir. » Pour toute réponse, Tristan assène un rude coup sur le haubert du géant, mais son fer ne peut en disjoindre les mailles. Le Morholt riposte par un terrible coup de son épieu : traversant la cuirasse du preux, la pointe empoisonnée s'enfonce dans la hanche et pénètre jusqu'à l'os, mais la hampe se brise et vole en éclat sous la violence du choc. Tristan saisit aussitôt son épée, le Morholt dégaine la sienne et les deux lames s'entrecroisent avec des éclairs que la foule parfois aperçoit du rivage. Tout à coup, l'épée de Tristan heurte avec une telle violence le casque du géant que la lame tranche le métal et s'enfonce dans le crâne. Tristan cherche à l'en arracher, mais alors qu'il la secoue de toute son énergie, l'acier grince et se brise ; la lame est ébréchée et un fragment d'acier reste enfoncé dans le crâne du géant. Blessé à mort, le Morholt s'enfuit avec un cri terrible et vient s'abattre sur le rivage à la vue de ses hommes restés sur leur navire. Tristan le poursuit de ses railleries : « Voilà donc que tu as conquis le tribut de Cornouailles ! Emporte-le ; jamais plus tu ne viendras le réclamer ! » Cependant, le Morholt est recueilli par ses compagnons qui le hissent, respirant encore, sur leur nef et font voile avec lui vers l'Irlande.
Tristan, de son côté, monta sur la barque du Morholt, la détacha du rivage et mit le cap vers la côte.
Tristan et Iseult, traduction de René Louis,
Le Livre de poche, 1972, ch. III, p. 15 à 17.
Tristan et le Morholt
Tristan, neveu du roi Marc de Cornouailles, se propose pour affronter le Morholt, un monstre d'Irlande auquel il faut livrer tous les quatre ans des jeunes gens et des jeunes filles.
Au matin du jour fixé, Tristan se présente dans le palais du roi ; Marc lui lace le heaume, lui ceint l'épée, le recommande à Dieu ; tout le peuple prie pour le preux. Tristan, un peu avant l'heure fixée, monte seul dans une petite barque et, à force de rames, la pousse vers l'île. Le Morholt, de son côté, a quitté son navire et prend place sur une autre barque pour rejoindre Tristan dans l'île tandis que les autres Irlandais restent à leur bord pour attendre de loin l'issue du combat. Tristan saute sur le rivage et, du pied, repousse sa barque vers la mer. Le géant, au même instant, amarre la sienne à un tronc d'arbre.
« Pourquoi, dit le Morholt, n'as-tu pas amarré ta barque comme j'ai fait de la mienne ?
- à quoi bon ? répond Tristan ; pour amener le vaincu mort ou blessé à mort, une seule barque suffira au vainqueur ! »
La foule des Cornouaillais massée sur le rivage tient les yeux fixés sur le lieu de la bataille et cherche à en deviner les péripéties. Le Morholt, admirant la prouesse et la vaillance de son adversaire, lui offre un accord : « Renonce à la bataille : je te donnerai en échange mon amitié et je partagerai avec toi mes trésors. »
Tristan refuse avec dédain. Tous deux engagent le combat à pied, farouchement dressés l'un contre l'autre, et brandissent leurs épieux. « Sache-le, dit le Morholt pour effrayer Tristan, chaque blessure que fait mon épieu est mortelle ; la pointe en est empoisonnée par art de magie et tu ne trouveras nul médecin pour te guérir. » Pour toute réponse, Tristan assène un rude coup sur le haubert du géant, mais son fer ne peut en disjoindre les mailles. Le Morholt riposte par un terrible coup de son épieu : traversant la cuirasse du preux, la pointe empoisonnée s'enfonce dans la hanche et pénètre jusqu'à l'os, mais la hampe se brise et vole en éclat sous la violence du choc. Tristan saisit aussitôt son épée, le Morholt dégaine la sienne et les deux lames s'entrecroisent avec des éclairs que la foule parfois aperçoit du rivage. Tout à coup, l'épée de Tristan heurte avec une telle violence le casque du géant que la lame tranche le métal et s'enfonce dans le crâne. Tristan cherche à l'en arracher, mais alors qu'il la secoue de toute son énergie, l'acier grince et se brise ; la lame est ébréchée et un fragment d'acier reste enfoncé dans le crâne du géant. Blessé à mort, le Morholt s'enfuit avec un cri terrible et vient s'abattre sur le rivage à la vue de ses hommes restés sur leur navire. Tristan le poursuit de ses railleries : « Voilà donc que tu as conquis le tribut de Cornouailles ! Emporte-le ; jamais plus tu ne viendras le réclamer ! » Cependant, le Morholt est recueilli par ses compagnons qui le hissent, respirant encore, sur leur nef et font voile avec lui vers l'Irlande.
Tristan, de son côté, monta sur la barque du Morholt, la détacha du rivage et mit le cap vers la côte.
Tristan et Iseult, traduction de René Louis,
Le Livre de poche, 1972, ch. III, p. 15 à 17.
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"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- abricotedapiExpert spécialisé
Nous avons étudié Roland qui ne sonne pas du cor par orgueil et Maléagant qui essaye de tuer Lancelot en faisant croire qu'il demande grâce... ce ne sont pas les deux seuls exemples de chevaliers qui se comportent mal j'espère
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- SphinxProphète
N'importe quel extrait avec Keu ? Techniquement il est chevalier, non ? (par exemple l'extrait de Perceval où il colle une claque à la demoiselle)
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- NitaEmpereur
J'ai pensé à ça :
Renart s’agenouille sur le terrain, se prépare avec soin, puis il étend sa main sur les reliques. Il jure par Saint Germain et les reliques qu’on lui présente qu’il est accusé à tort. Il baise les reliques et se relève. Ysengrin est excédé de voir que Renart tourne tout à son avantage. Il met un genou à terre. Brichemer le cerf prend la parole :
« Cher ami, prêtez serment : Renart est un fourbe et vous, vous êtes loyal.
— Je le certifie », promet Ysengrin en baisant les reliques. Aussitôt il se redresse et se dirige vers le champ clos où il fait sa prière et s’en remet à Dieu : qu’il lui accorde de venger sa honte et de recouvrer1 son honneur face à Renart qui l’a outragé. Le loup baise la terre, se relève, il brandit son bâton et le fait tournoyer dans les airs, il entoure sa main de sa courroie2, il prend son écu, le place contre lui, brandit à nouveau son bâton puis salue l’assistance avec distinction. Il conseille à Renart de ne pas perdre de temps.
Le combat débute et les deux adversaires essayent tant bien que mal d’avoir le dessus l’un sur l’autre.
Une fois qu’ils se sont insultés à foison, les deux barons, qui s’affrontaient en champ clos, s’élancent l’un contre l’autre, tenant leur écu avec élégance. Ysengrin jette son arme, il se prépare à en venir aux mains et lance son écu au milieu du terrain. Renart l’imite mais lui assène un coup3 tel que l’autre en sera marqué à vie : il lui a cassé le bras gauche. Tous deux ont laissé leur écu pour se battre au corps à corps. Ils restèrent longtemps debout. Jamais on ne vit de gens se battre autant : pas un seul des deux combattants ne parvient à abattre son adversaire. Ysengrin ne peut se servir que de son bras droit, puisque le gauche est blessé. L’un attaque, l’autre se défend : aucun des deux vassaux ne reprend son souffle. Ils font de nombreuses offensives sans que l’un d’eux ne cède. Ysengrin souffre le martyre, mais ses dents sont un peu plus aiguisées que celles de Renart : le poil dressé sur le corps, il lacère4 la peau de son ennemi. Renart étreint le loup sans faire semblant, lui fait un croc-en-jambe et l’éloigne de lui, le projetant à terre. Il lui fonce ensuite dessus et l’attaque de côté. Il lui brise les dents, lui crache au visage, lui enfonce le bâton dans les yeux et lui arrache les poils de la moustache : il cherche à lui faire le plus grand mal possible.
1 retrouver
2 lanière permettant d’attacher un objet.
3 donne un coup violent.
4 lacérer : mettre en pièces.
source : http://lelivrescolaire.fr/3385/2_Le_duel_d_Ysengrin_et_de_Renart.html#Document=10908
Renart s’agenouille sur le terrain, se prépare avec soin, puis il étend sa main sur les reliques. Il jure par Saint Germain et les reliques qu’on lui présente qu’il est accusé à tort. Il baise les reliques et se relève. Ysengrin est excédé de voir que Renart tourne tout à son avantage. Il met un genou à terre. Brichemer le cerf prend la parole :
« Cher ami, prêtez serment : Renart est un fourbe et vous, vous êtes loyal.
— Je le certifie », promet Ysengrin en baisant les reliques. Aussitôt il se redresse et se dirige vers le champ clos où il fait sa prière et s’en remet à Dieu : qu’il lui accorde de venger sa honte et de recouvrer1 son honneur face à Renart qui l’a outragé. Le loup baise la terre, se relève, il brandit son bâton et le fait tournoyer dans les airs, il entoure sa main de sa courroie2, il prend son écu, le place contre lui, brandit à nouveau son bâton puis salue l’assistance avec distinction. Il conseille à Renart de ne pas perdre de temps.
Le combat débute et les deux adversaires essayent tant bien que mal d’avoir le dessus l’un sur l’autre.
Une fois qu’ils se sont insultés à foison, les deux barons, qui s’affrontaient en champ clos, s’élancent l’un contre l’autre, tenant leur écu avec élégance. Ysengrin jette son arme, il se prépare à en venir aux mains et lance son écu au milieu du terrain. Renart l’imite mais lui assène un coup3 tel que l’autre en sera marqué à vie : il lui a cassé le bras gauche. Tous deux ont laissé leur écu pour se battre au corps à corps. Ils restèrent longtemps debout. Jamais on ne vit de gens se battre autant : pas un seul des deux combattants ne parvient à abattre son adversaire. Ysengrin ne peut se servir que de son bras droit, puisque le gauche est blessé. L’un attaque, l’autre se défend : aucun des deux vassaux ne reprend son souffle. Ils font de nombreuses offensives sans que l’un d’eux ne cède. Ysengrin souffre le martyre, mais ses dents sont un peu plus aiguisées que celles de Renart : le poil dressé sur le corps, il lacère4 la peau de son ennemi. Renart étreint le loup sans faire semblant, lui fait un croc-en-jambe et l’éloigne de lui, le projetant à terre. Il lui fonce ensuite dessus et l’attaque de côté. Il lui brise les dents, lui crache au visage, lui enfonce le bâton dans les yeux et lui arrache les poils de la moustache : il cherche à lui faire le plus grand mal possible.
1 retrouver
2 lanière permettant d’attacher un objet.
3 donne un coup violent.
4 lacérer : mettre en pièces.
source : http://lelivrescolaire.fr/3385/2_Le_duel_d_Ysengrin_et_de_Renart.html#Document=10908
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A clean house is a sign of a broken computer.
- toubyExpert
Ah oui, le combat de Renart et Ysengrin, c'est top !
- abricotedapiExpert spécialisé
Merci pour vos suggestions !
J'ai finalement trouvé le combat de Méléagant et Lancelot.
Si jamais ça peut aider :
Ils demandent leurs chevaux et ordonnent qu’on leur apporte leurs armes : les voilà bientôt armés avec l’aide des valets. Méléagant s’avance, Lancelot de même à côté de lui, ils s’agenouillent tous les deux. Méléagant prête serment d’une voix claire :
« Que Dieu m’en soit témoin, le sénéchal Keu a partagé cette nuit le lit de la reine.
— Et moi je t’accuse de parjure , répond Lancelot, et je jure solennellement qu’il n’est point venu près d’elle. Que Dieu prenne vengeance de celui qui a menti, et fasse appa-raître la vérité. Mais j’ajouterai encore autre chose au serment : quelle que soit la peine que cela puisse faire à certains, je jure que si j’ai la chance aujourd’hui de vaincre Méléa-gant, sans autre aide que celle de Dieu, je ne lui accorderai plus aucune grâce.»
Le roi fut contrarié d’entendre cette promesse. Quand ils eurent prêté serment, on amène aux deux chevaliers leurs destriers , belles bêtes pourvues de toutes les qualités. Chacun est monté sur le sien, et ils s’élancent l’un contre l’autre de toute la vitesse de leur monture. Le choc des deux chevaliers a eu lieu au maximum de la vitesse, et bien qu’il ne leur reste plus de la lance que le tronçon qu’ils avaient en main, ils se sont envoyés à terre tous les deux, mais ils n’ont pas vraiment l’air de deux morts car aussitôt ils se relèvent et se font tout le mal possible du tranchant de leurs épées nues toutes brûlantes. De vives étincelles jaillissent vers le ciel à cause des coups frappés par le fer sur les heaumes. Ils s’affrontent avec une telle fureur que leurs épées vont et viennent aussi vite qu’ils le peuvent, ils se cognent, ils se frappent sans chercher à se reposer pour avoir le temps de reprendre haleine.
Le roi, que ce combat angoisse et accable , a fait appeler la reine qui était montée dans une des galeries de la tour pour s’y accouder. Il invoque Dieu le Créateur en lui de-mandant de faire se séparer les combattants. « Tout ce qui vous plaît et convient, dit la reine, en toute bonne foi, ne rencontrera de ma part aucune opposition. »
Lancelot a bien ouï la réponse de la reine à la requête du roi ; il ne cherche plus à combattre, mais il abandonne aussitôt le combat tandis que Méléagant le frappe en re-doublant ses coups car il ne veut pas de répit .
J'ai finalement trouvé le combat de Méléagant et Lancelot.
Si jamais ça peut aider :
Ils demandent leurs chevaux et ordonnent qu’on leur apporte leurs armes : les voilà bientôt armés avec l’aide des valets. Méléagant s’avance, Lancelot de même à côté de lui, ils s’agenouillent tous les deux. Méléagant prête serment d’une voix claire :
« Que Dieu m’en soit témoin, le sénéchal Keu a partagé cette nuit le lit de la reine.
— Et moi je t’accuse de parjure , répond Lancelot, et je jure solennellement qu’il n’est point venu près d’elle. Que Dieu prenne vengeance de celui qui a menti, et fasse appa-raître la vérité. Mais j’ajouterai encore autre chose au serment : quelle que soit la peine que cela puisse faire à certains, je jure que si j’ai la chance aujourd’hui de vaincre Méléa-gant, sans autre aide que celle de Dieu, je ne lui accorderai plus aucune grâce.»
Le roi fut contrarié d’entendre cette promesse. Quand ils eurent prêté serment, on amène aux deux chevaliers leurs destriers , belles bêtes pourvues de toutes les qualités. Chacun est monté sur le sien, et ils s’élancent l’un contre l’autre de toute la vitesse de leur monture. Le choc des deux chevaliers a eu lieu au maximum de la vitesse, et bien qu’il ne leur reste plus de la lance que le tronçon qu’ils avaient en main, ils se sont envoyés à terre tous les deux, mais ils n’ont pas vraiment l’air de deux morts car aussitôt ils se relèvent et se font tout le mal possible du tranchant de leurs épées nues toutes brûlantes. De vives étincelles jaillissent vers le ciel à cause des coups frappés par le fer sur les heaumes. Ils s’affrontent avec une telle fureur que leurs épées vont et viennent aussi vite qu’ils le peuvent, ils se cognent, ils se frappent sans chercher à se reposer pour avoir le temps de reprendre haleine.
Le roi, que ce combat angoisse et accable , a fait appeler la reine qui était montée dans une des galeries de la tour pour s’y accouder. Il invoque Dieu le Créateur en lui de-mandant de faire se séparer les combattants. « Tout ce qui vous plaît et convient, dit la reine, en toute bonne foi, ne rencontrera de ma part aucune opposition. »
Lancelot a bien ouï la réponse de la reine à la requête du roi ; il ne cherche plus à combattre, mais il abandonne aussitôt le combat tandis que Méléagant le frappe en re-doublant ses coups car il ne veut pas de répit .
Chrétien de Troyes, Lancelot, le chevalier à la charrette, XIIe siècle
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