Rythmes scolaires : le Dasen d'Aveyron fâche les maires du département.

En Aveyron, seules vingt-neuf communes, sur les 229 du département qui comptent une école, ont décidé d’appliquer les nouveaux rythmes scolaires [...]. Un récent courrier que leur a adressé le directeur académique des services de l’Éducation nationale (DASEN) a fortement chamboulé leur plan. Christian Patoz demande, en effet aux maires et présidents de communautés de communes de transmettre, avant la fin du mois en cours, leur projet d’organisation du temps scolaire.

«Un tel délai est déraisonnable, tonne Jean-Louis Grimal, le président de l’association départementale des maires de l’Aveyron (ADM 12), qui, hier après-midi, a convoqué ses adhérents à une réunion d’information sur le sujet. [...] Cette réforme va coûter cher pour des communes comme les nôtres» (150 à 200 € par enfant et par an, N.D.L.R.). [...]

D’autant qu’un rappel de la loi a permis aux maires présents de se rappeler que les communes n’ont aucune obligation d’organiser des activités péri éducatives. Les communes peuvent donc continuer à mettre en place une garderie, voire fermer l’école à la fin des heures d’enseignement ! En clair, elles ont le choix. Leur seule obligation est d’ouvrir leur école pendant vingt-quatre heures réparties sur neuf demi-journées, dont celle du mercredi matin.

«Je pense qu’il faut attendre le retour d’expérience des vingt-neuf communes du département qui ont appliqué cette réforme. Sachant qu’au bout d’une semaine, dans certaines communes, les enfants ont retiré leur enfant du périscolaire car ils n’en étaient pas satisfaits.

johel a écrit:Ici dans un département de la même région, il faut que les projets d'organisation d'emploi du temps remontent au DASEN avant le 31 octobre c'est-à-dire qu'il faut que les équipes pédagogiques et les mairies se soient entendues (ou pas) avant le 18 octobre (jour des vacances) pour faire remonter leur proposition.

Bref il reste 5 semaines, c'est juste impensable.

Concrètement sur le terrain, cela veut dire réunions et réunions...

Les collègues PE concernés se sentent oppressés.

A priori, les consignes viennent d'en haut pour ne pas que le réforme des rythmes se heurte avec la campagne électorale des municipales....

Du n'importe quoi : les communes qui ont reporté, l'ont fait, pour la plupart, pour avoir du temps pour s'organiser....

may68 a écrit:

johel a écrit:Ici dans un département de la même région, il faut que les projets d'organisation d'emploi du temps remontent au DASEN avant le 31 octobre c'est-à-dire qu'il faut que les équipes pédagogiques et les mairies se soient entendues (ou pas) avant le 18 octobre (jour des vacances) pour faire remonter leur proposition.

Bref il reste 5 semaines, c'est juste impensable.

Concrètement sur le terrain, cela veut dire réunions et réunions...

Les collègues PE concernés se sentent oppressés.

A priori, les consignes viennent d'en haut pour ne pas que le réforme des rythmes se heurte avec la campagne électorale des municipales....

Du n'importe quoi : les communes qui ont reporté, l'ont fait, pour la plupart, pour avoir du temps pour s'organiser....

Mais les P.E peuvent quand même refuser de se mêler du périscolaire , non ? On ne va quand même pas nous demander de rédiger les projets de TAP !!! Si ??? En ce qui me concerne , hors de question que je me rende à une réunion d'organisation des nouveaux temps périscolaires engendrés par cette réforme bidon !

johel a écrit:

may68 a écrit:

johel a écrit:Ici dans un département de la même région, il faut que les projets d'organisation d'emploi du temps remontent au DASEN avant le 31 octobre c'est-à-dire qu'il faut que les équipes pédagogiques et les mairies se soient entendues (ou pas) avant le 18 octobre (jour des vacances) pour faire remonter leur proposition.

Bref il reste 5 semaines, c'est juste impensable.

Concrètement sur le terrain, cela veut dire réunions et réunions...

Les collègues PE concernés se sentent oppressés.

A priori, les consignes viennent d'en haut pour ne pas que le réforme des rythmes se heurte avec la campagne électorale des municipales....

Du n'importe quoi : les communes qui ont reporté, l'ont fait, pour la plupart, pour avoir du temps pour s'organiser....

Mais les P.E peuvent quand même refuser de se mêler du périscolaire , non ? On ne va quand même pas nous demander de rédiger les projets de TAP !!! Si ??? En ce qui me concerne , hors de question que je me rende à une réunion d'organisation des nouveaux temps périscolaires engendrés par cette réforme bidon !

Il s'agit de réunions pour définir les horaires scolaires. et ça, si on ne veut pas se retrouver avec une pause méridienne de 2h30, il vaut mieux s'en mêler !

John a écrit:

En Aveyron, seules vingt-neuf communes, sur les 229 du département qui comptent une école, ont décidé d’appliquer les nouveaux rythmes scolaires [...]. Un récent courrier que leur a adressé le directeur académique des services de l’Éducation nationale (DASEN) a fortement chamboulé leur plan. Christian Patoz demande, en effet aux maires et présidents de communautés de communes de transmettre, avant la fin du mois en cours, leur projet d’organisation du temps scolaire.

«Un tel délai est déraisonnable, tonne Jean-Louis Grimal, le président de l’association départementale des maires de l’Aveyron (ADM 12), qui, hier après-midi, a convoqué ses adhérents à une réunion d’information sur le sujet. [...] Cette réforme va coûter cher pour des communes comme les nôtres» (150 à 200 € par enfant et par an, N.D.L.R.). [...]

D’autant qu’un rappel de la loi a permis aux maires présents de se rappeler que les communes n’ont aucune obligation d’organiser des activités péri éducatives. Les communes peuvent donc continuer à mettre en place une garderie, voire fermer l’école à la fin des heures d’enseignement ! En clair, elles ont le choix. Leur seule obligation est d’ouvrir leur école pendant vingt-quatre heures réparties sur neuf demi-journées, dont celle du mercredi matin.

«Je pense qu’il faut attendre le retour d’expérience des vingt-neuf communes du département qui ont appliqué cette réforme. Sachant qu’au bout d’une semaine, dans certaines communes, les enfants ont retiré leur enfant du périscolaire car ils n’en étaient pas satisfaits.

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