Apprendre à lire avant la grande section

titecacahouette a écrit:pour les lettres mobiles magnétiques j'ai vu ça dernièrement : http://livre.fnac.com/a4206444/Collectif-Mon-premier-abecedaire-a-jouer
c'est vraiment chouette pour 1 enfant, les lettres sont en majuscules "bâton" et en cursive. C'est un peu celles que tu trouves chez OPPA mais avec un fond noir et les lettres en couleurs. ( http://www.oppa-montessori.net/les-dictees-muettes/218-lettres-mobiles-magnetiques.html.)

le colorino que tu veux lui prendre est trop facile ! Mon mien le fait depuis l'âge de 2ans !

Si tu veux l'aider pour l'écriture (position des doigts, musculature, minutie) prend ça ! http://livre.fnac.com/a2990114/Cars-Disney-Pixar-Cars-bloc-a-perforer-Collectif  

Merci, je vais prendre le colorino niveau "au-dessus". Je lui ai acheté des lettres magnétiques. Comme d'habitude, il a les yeux plus gros que le ventre et donc voulu toutes les lettres d'un coup (j'en ai gardé 7 sur 26).
Aujourd'hui découverte : il est inscrit dans une classe de TPS/PS jamais scolarisés parce qu'il est de fin septembre. Après discussion avec le maître l'objectif principal est la socialisation (ce n'est vraiment pas un problème pour lui, entre 1 année de crèche, une année de maternelle, et les causettes qu'il fait à tout le monde toute la journée !) donc jeux libres, parcours de motricité (ça c'est bien), jeux libres, comptines (du genre de celles qu'il faisait à la crèche), jeux libres dans la cour, collation, jeux libres. Je le récupère à midi histoire qu'il fasse une vraie sieste. Mais je pense que finalement, je vais prévoir un "travail" de 16h30 à 17h00 chaque jour soit en graphisme, soit en numération, logique... Sans quoi il va rester sur sa faim. Je vais regarder sur le site de Zaubette et si vous avez des programmations, je suis preneuse.

Un abécédaire tendre par les textes et beau par les images.
http://www.ricochet-jeunes.org/livres/livre/27249-26-lettres-pour-dire%E2%80%A6je-t-aime

Mélisande a écrit:Fais simplement attention à ce que l'apprentissage "spontané" de la lecture ne précède pas trop celui de l'écriture, Dandelion.

J'ai eu plusieurs élèves qui avaient appris à lire en avance, mais pas à écrire. Du coup, l'écriture avançant bien moins vite que leur vitesse de conception de la phrase à écrire, ou que leur vitesse à lire ce qui est à recopier, cela provoquait un gros décalage qui les mettait en souffrance pour l'un dont l'écriture était vraiment "douloureuse" ( des angles pointus partout, cela faisait peur !   ), pour deux autres qui détestaient tout simplement écrire, pour un quatrième qui était d'une lenteur abyssale pour écrire (et qui détestait cela, du coup, car c'était sa faiblesse).

Mets-lui aussi un crayon dans la main.

Ma fille a quatre ans, entre en MS et sait lire. Je n'aurais pas pu l'écrire il y a un mois, voire trois semaines. Mais là, elle est capable de lire ses albums de Tchoupi toute seule. C'est venu à une vitesse folle, sans difficulté, en même pas un mois. En même temps, elle vit entourée d'albums jeunesse. Mais ce n'est pas de la récitation : j'ai pioché deux albums dans sa bibliothèque aujourd'hui, Tchoupi rentre à l'école et Je suis le plus grand de Stéphanie Blake, et elle mes les a lus à voix haute en rigolant quand le petit dit "Tlop" au lieu de "Trop".
Par contre, elle écrit seulement quelques mots en lettres majuscules non attachées (MAMAN, PAPA...) et je me vois mal lui faire faire des lignes, surtout à son âge. Mais c'est sûr que parti comme c'est parti, il y aura décalage.

Comme souvent chez les enfants précoces dans l'apprentissage de la lecture.

Je suis ce fil avec attention.... Je ne pense pas que ma fille soit particulièrement précoce ( mais ma mère en est persuadée...). Elle vient d'avoir 3 ans, entre en PS, sait reconnaître pratiquement toutes les lettres de l'alphabet en capitales, sait compter jusqu'à 20, reconnaît les chiffres jusqu'à 10. Depuis quelques temps, elle pique les figurines des alphas de son père pour jouer avec. Dès qu'elle voit des lettres ou des chiffres, elle nous les nomme, si elle ne reconnaît pas, elle demande ce que c'est. Tout à l'heure, elle regarde la pochette d'un DVD, et me demande " c'est le "P" comme dans "papa"?". L'autre jour, elle a épelé le nom d'une entreprise notée sur un camion qui était devant nous dans les embouteillages.

J'ai l'impression qu'elle va vite s'ennuyer en PS. La rentrée est déjà faite chez nous. Elle y est allée deux fois, et sait déjà faire tous le puzzles proposés. Son père étant PE, il va savoir l'aider dans son besoin de savoir.....

Spoiler:

On en était à peu près là l'an dernier. Elle savait aussi l'alphabet parce qu'elle avait appris sur son Leapfrog et compter jusqu'à 10 en anglais. On a pris rendez-vous fin septembre et ça a été un dialogue de sourds.
Bon. Maintenant, la PS est finie. En fin d'année, elle a été évaluée sur les items de MS sans avoir fait de MS. Je ne sais pas si elle va s'ennuyer. L'an dernier, elle a nous ramené des tas de poly, un énorme classeur notamment (évaluation "Dénombrer jusqu'à 3", rond vert, évaluation "Dénombrer jusqu'à 3", rond vert, évaluation "Dénombrer jusqu'à 3", rond vert, évaluation "Dénombrer jusqu'à 3", rond vert, évaluation "Dénombrer jusqu'à 3", rond vert...quinze évaluations plus tard, elle savait toujours dénombrer jusqu'à 3 !)

C'est là que je pense qu'il doit y avoir ennui. Parce que si les enfants jouent et découvrent, peu importe ce qu'ils savent, ils ne s'ennuient pas puisqu'à l'école maternelle puisqu'ils s'amusent et se font des copains. Mais là, tous ses polycopiés pour valider des items, et le plus souvent de façon répétitive et dès la maternelle, même moi, ça me déprimait.

En PS, en février, elle a eu l'appréciation "Excellent ensemble !" puis sa maîtresse a été remplacée. Le premier jour, la remplaçante m'a arrêtée dans le couloir pour me dire que ma fille a énormément de vocabulaire. A la fin de l'année, elle a eu l'appréciation "Capricieuse, se précipite dans son travail, ne s'applique pas. Bien quand même !" Donc elle a dû finir par bâcler à force de faire en boucle des choses qu'elle savait déjà faire.

Elle change d'école. On verra bien.

Sinon, pour ce qui est de s'ennuyer en PS, pas tant que ça même si l'enfant sait plein de choses parce qu'ils font du sport, de la cuisine (des gâteaux), des sorties, jouent, découvrent le monde (étude des escargots cette année), dessinent, préparent la fête des pères, la fête des mères...
Il y a tant de choses qui jalonnent l'année des enfants qu'en fait, globalement, ils s'amusent bien entre eux.
Ce qui est ennuyeux, ce sont les poly et les items. On devrait supprimer tout ça, en maternelle, surtout en PS. Des tonnes de poly, des liasses d'objectifs pédagogiques, des items, des ronds rouges, orange et vert et finalement, pour pas grand chose. Mais c'est peut-être différent selon les écoles.

Malheureusement c'est ce qui est préconisé, moins d'escargots plus d'items.

On marche sur la tête.

Un mois après la rentrée, je n'ai toujours pas abordé la question mais ce soir ma fille m'a dit qu'un garçon de sa classe a dit à la maîtresse qu'il ne savait pas lire et qu'elle lui a répondu "A quatre ans, c'est normal, on ne sait pas lire."
:|
Est-ce qu'il vaut mieux que je lui dise ou pas que ma fille sait lire ?

Mon fils savait lire à pas 3 ans, l'instit m'avait alertée très rapidement après la rentrée. Il a finalement eu un parcours scolaire accéléré avec 2 classes sautées, une en primaire et l'autre en collège. Je ne sais toujours pas si on a bien fait, mais j'ai beaucoup douté, surtout les années collège. Il a aujourd'hui 15 ans et est en TS.
Les années de maternelle, c'est les années doudou de la scolarité. Tant que les enfants sont heureux à l'école, c'est le principal. Les mamans de précoces, ne hâtez pas les choses, laissez-les profiter et si à un moment donné, l'ennui est le plus fort et les apprentissages stagnent, envisagez à ce moment-là et seulement à ce moment d'en parler aux enseignant(e)s et posez-vous la question du saut de classe. D'abord parce que malheureusement il n'y a pas que des enseignants "intelligents" et qu'on passe souvent pour la mère abusive convaincue d'avoir engendré un génie, et d'autre part parce que avoir des amis, les suivre pendant sa scolarité, c'est important (dit celle qui a fait sauter deux classes à son fils "asocial" et a refusé que sa fille en saute une, sa fille elle-même ne voulant pas quitter ses copines).

La psy voulait un saut de classe (MS) pour mon fils. Ayant eu des GS, je savais qu'il suivrait mais qu'il avait besoin aussi de faire encore deux ans de maternelle. Et j'ai bien fait parce que cette année, il est en MS dans une classe de MS/GS avec une enseignante exigeante et ambitieuse et qui lui donne du grain à moudre. Il a tendance à ne pas montrer ses capacités à son enseignant (suite à une expérience avec un instit qui "cassait du bon élève") mais je ne bougerai que s'il est en souffrance. Je souris juste quand elle lui montre deux doigts en disant deux : il vient de comprendre le principe des dizaines et compte jusqu'à 59, a saisis la notion de moitié, tiers et quart...
Donc, oui tu peux dire à l'instit qu'elle sait lire (on parle de lecture ou de déchiffrage ?) mais fais le plutôt lors d'un RDV.

J'ai sauté deux classes. Je l'ai mal vécu. Je ne sais pas gérer la situation présente.

Elle sait lire. Elle déchiffre et comprend ce qu'elle lit.

Deux c'est beaucoup, cela peut créer des dysharmonies. Ma question est "lit-elle deux lignes sur un paquet de cacao ou les phrases d'un album"?

Ma mère m'a appris à lire à 3 ans. Je lisais les livres de conte de ma bibliothèque à 4 ans. J'aurais allègrement pu sauter une classe à l'époque (et aujourd'hui 2 je pense!) mais j'étais dans une école à l'ancienne où on n'y songeait même pas.
Je ne me suis jamais ennuyée. Je terminais toujours mon travail au bout d'un quart d'heure et je me ruais sur la bibliothèque de la classe, je lisais, je dessinais, je jouais, j'inventais des histoires... Je crois que ce temps libre (qui n'était pas ennui) dont je disposais en classe à été un vrai luxe et absolument pas une perte de temps. Je me souviens d'un jeu de memory avec lequel je jouais tout le temps et je suis sûr qu'il a contribué à renforcer ma mémoire d'éléphant.
Et bien que sachant lire, je réclamais de temps en temps une histoire à ma mère au CE1-CE2 :-); j'étais en avance pour la lecture, mais je restais une enfant de mon âge pour tout le reste, notamment sur le plan de la maturité affective.

Lornet a écrit:J'ai sauté deux classes. Je l'ai mal vécu. Je ne sais pas gérer la situation présente.

Donc laisse-la tranquille; elle sait lire, c'est très bien ! La maîtresse s'en apercevra tôt ou tard. Je répète, tant qu'elle est heureuse à l'école...
J'édite pour ajouter que je savais lire aussi à pas trois ans. Je me suis toujours ennuyée en classe (sauf en maths, j'étais un vrai boulet ! Faire 12 fois ma 3ème n'y aurait rien changé, rien à faire, même le mandarin médiéval était plus lumineux). Mais dans les années 70, ça ne se faisait pas de sauter des classe, du moins dans les écoles de mon secteur. J'ai pourtant été très heureuse à l'école, et j'y ai rencontré certains de mes amis actuels.

je rebondis juste sur le message de Clems: comme M., ma fille (qui a donc le même âge que la tienne) connaît aussi les lettres depuis belle lurette compte et dénombre jusqu'à 15/20, commence à s'amuser avec le principe des additions/soustractions. Inutile de préciser que les puzzles proposés en PS sont à des lieues de ce qu'elle fait à la maison. Pour autant, je crois qu'elles ne sont pas précoces, mais juste très réceptives à ce qui se passe autour d'elles. Et puis, n'ayant pas certaines choses à apprendre à l'école, elles se concentrent sur d'autres, c'est pas mal aussi.
Je précise que ce message ne répond pas du tout à Lornet et coindeparadis, dont les situations semblent différentes.

coindeparadis a écrit:Deux c'est beaucoup, cela peut créer des dysharmonies. Ma question est "lit-elle deux lignes sur un paquet de cacao ou les phrases d'un album"?

Les deux.

Effectivement tu peux en parler à l'instit, pour qu'elle lui propose des activités plus adaptées.

Jane a écrit:

Lornet a écrit:J'ai sauté deux classes. Je l'ai mal vécu. Je ne sais pas gérer la situation présente.

Donc laisse-la tranquille; elle sait lire, c'est très bien ! La maîtresse s'en apercevra tôt ou tard. Je répète, tant qu'elle est heureuse à l'école...
J'édite pour ajouter que je savais lire aussi à pas trois ans. Je me suis toujours ennuyée en classe (sauf en maths, j'étais un vrai boulet ! Faire 12 fois ma 3ème n'y aurait rien changé, rien à faire, même le mandarin médiéval était plus lumineux). Mais dans les années 70, ça ne se faisait pas de sauter des classe, du moins dans les écoles de mon secteur. J'ai pourtant été très heureuse à l'école, et j'y ai rencontré certains de mes amis actuels.

Au début des années 80, mes parents, ouvriers, ont été convoqués à deux reprises et on m'a fait sauter deux classes. Encore aujourd'hui, ma mère me jure qu'elle ne voulait pas, que c'était ça ou bien la maîtresse me mettait dans le fond de la classe avec du scotch sur la bouche, donc forcément... :|

Pour ma fille, le hic, c'est qu'en apparence, elle semble heureuse. Mais elle pique de grosses colères à l'école, depuis quelque temps. Elle fait toutes les activités proposées, mais finit le plus souvent la première et donc, ensuite, elle fait du coloriage ou des puzzles. Mais jeudi dernier, elle a voulu faire de la gym alors elle a fait des galipettes dans la classe, d'où une mise au coin et elle a fait une énorme colère qui apparemment a duré longtemps. Sa maîtresse m'a dit ne jamais l'avoir vue dans cet état (d'habitude, elle est sage, appliquée, souriante et très bavarde). C'est aussi pour ça que j'hésite au sujet de la lecture, parce qu'un album l'occuperait peut-être. Là, elle me répète souvent que leur maîtresse leur lit des histoires mais qu'elle n'a pas le droit de les lire. Forcément puisque à quatre ans, on n'est pas censé lire, mais ça risque de semer la confusion dans sa petite tête : la gym en classe, c'est interdit, la lecture en classe, c'est interdit.

Il arrive en effet que certains enfants précoces manifestent le décalage cognitif avec le reste de la classe par des troubles du comportement. C'est le souci avec ces enfants, surtout petits, une maturité de jeune enfant (intolérance à la frustration, gestion délicate de l'ennui...) et des capacités d'apprentissage importantes.

Lornet a écrit:Au début des années 80, mes parents, ouvriers, ont été convoqués à deux reprises et on m'a fait sauter deux classes. Encore aujourd'hui, ma mère me jure qu'elle ne voulait pas, que c'était ça ou bien la maîtresse me mettait dans le fond de la classe avec du scotch sur la bouche, donc forcément... :|

Une de mes instits avait décrété que ça ne servait à rien que je lève le doigt, parce qu'elle savait que je savais et donc elle avait annoncé à mes parents qu'elle ne m'interrogerait jamais. Elle a tenu parole; je suis devenue une "pro" en grammaire à force de l'analyse grammaticale... C'était son truc: fais de la grammaire au fond de la classe, coincée entre l'aquarium et le chauffage, et surtout ne lève pas le doigt.

Lornet a écrit:Pour ma fille, le hic, c'est qu'en apparence, elle semble heureuse. Mais elle pique de grosses colères à l'école, depuis quelque temps. Elle fait toutes les activités proposées, mais finit le plus souvent la première et donc, ensuite, elle fait du coloriage ou des puzzles. Mais jeudi dernier, elle a voulu faire de la gym alors elle a fait des galipettes dans la classe, d'où une mise au coin et elle a fait une énorme colère qui apparemment a duré longtemps. Sa maîtresse m'a dit ne jamais l'avoir vue dans cet état (d'habitude, elle est sage, appliquée, souriante et très bavarde). C'est aussi pour ça que j'hésite au sujet de la lecture, parce qu'un album l'occuperait peut-être. Là, elle me répète souvent que leur maîtresse leur lit des histoires mais qu'elle n'a pas le droit de les lire. Forcément puisque à quatre ans, on n'est pas censé lire, mais ça risque de semer la confusion dans sa petite tête : la gym en classe, c'est interdit, la lecture en classe, c'est interdit.

Alors dans ce cas, en effet, en parler à la maîtresse ça s'impose.

Je n'ai pas vu sa maîtresse aujourd'hui.
En même temps, j'appréhende.

coindeparadis a écrit:Il arrive en effet que certains enfants précoces manifestent le décalage cognitif avec le reste de la classe par des troubles du comportement. C'est le souci avec ces enfants, surtout petits, une maturité de jeune enfant (intolérance à la frustration, gestion délicate de l'ennui...) et des capacités d'apprentissage importantes.

Oh, on dirait le mien... du coup, jusque là, je préfère qu'il soit en classe de double niveau que de sauter une classe. N'appréhende pas de voir sa maîtresse, je pense que de justement prendre le temps de discuter de ça avec elle permettra de mettre en place ce qu'il faut pour ta fille et aussi la tranquillité de la classe ^^. Par contre, je ne te cache pas que c'est usant. L'an dernier je n'en pouvais plus. A chaque fois que j'allais chercher mon fils, je me demandais combien de temps j'allais encore passer avec la directrice et ses deux maîtres .

C'est délicat, ces questions de saut de classe. On ne sait jamais quelle décision prendre.
Mon fils est maintenant en CE1. Pas de saut de classe jusqu'à présent. Il savait lire en MS, dénombrer tout ce que vous voulez, avait surtout une manière un peu spéciale de réfléchir. Les instits et moi-même nous nous sommes interrogés sur un saut de classe mais nous y avons renoncé car mon fils était heureux comme ça.
En CP, il était heureux: d'aller à la cantine avec un self, de jouer au foot dans la cour. Quant à me raconter ce qu'il faisait en classe... "ben tu sais maman, c'est toujours pareil, donc y a rien à raconter!".
En CE1 il est aussi heureux: parce qu'il y a toujours le foot et puis maintenant il y a les TAP, ça met de la vie à l'école.
MAIS: plus le temps passe, et plus je comprends qu'il n'a pas du tout la notion d'effort. Là où ses camarades passent une demi-heure sur les devoirs, avec rabâchage etc, lui doit y passer 15 secondes. Alors je ne vais pas m'en plaindre, hein, ça facilite les soirées. Mais quand même: ce manque d'effort lui joue des tours, l'ensemble est brouillon, je ne sais pas, ça ne va pas. Lorsque je lui demande d'écrire trois fois un mot mal écrit, c'est la fin du monde, ça lui semble terriblement long et fastidieux, tout ça parce qu'il doit faire l'effort de s'appliquer.
Du coup je booste au niveau loisir/activité. Il fait de la musique: j'aime ben parce que ça lui demande des efforts.

Je ne sais pas s'il sautera une classe un jour, il est tellement heureux avec les copains de son âge. Il semble s'adapter: il aime bien la compagnie des élèves les plus faibles de la classe, et il aura alors tendance à masquer ce qu'il sait faire. Mais s'il invite ses copains préférés, parfois plus âgés, alors il se précipitera sur le jeu d'échecs et ça durera des heures.

Je ne sais pas si je suis très claire, mais je suis dans le doute permanent. J'aurais plus tendance à dire: laissons-le tranquille, les devoirs en 15 secondes c'est tout bénéf, et puis il a le temps de rêvasser en classe ou de faire autre chose. Mais cette notion d'effort... elle manque et ça me gêne!