- *Fifi*Modérateur
Ils le cherchent là :lol:Fleur16 a écrit:Je faisais aussi recopier la page de manuel mais elle est valable pour plusieurs cours, comment tu fais s'ils sont punis deux cours de suite ?*Fifi* a écrit:Merci pour vos avis, ca clarifie ma pensée
Je pense que je vais continuer à prendre les carnets, pour me rappeler de leur parler. A la fin de l'heure, je note dans mon carnet (j'ai l'espace pour).
1ere croix : morale seulement
2ème : punition
3ème : mot + punition
Si ca continue les punitions augmenteront en quantité (je donne toujours une page du manuel à recopier).
Me reste plus qu'à décider si je fais mettre les carnets sur la table dès la rentrée aux 6ème ou si je garde ça sous le coude pour plus tard si ca va pas ...
Ca ne m'est pas arrivée je crois. Mais bon, au pire je double (pas grave si c'est la même page, ils apprennent !), sinon je fais recopier le cahier.
- CasparProphète
Très important pour moi: un carnet sur le bureau où je note TOUT (punitions données, noms des élèves bavards ou perturbateurs...) ça me permet de ne rien oublier.
J'appelle facilement les parents et je déploie tout mon charme légendaire et prends un air désolé (pour que les parents disent à leur enfant "mais je ne comprends pas ton prof d'anglais est charmant, qu'est-ce que tu me racontes?").
J'utilise le carnet de liaison en dernier recours. Dans mon établissement, beaucoup de collègues n'écrivent jamais de mots ou d'observations dans le carnet (en partie par stratégie, pour passer pour des profs sans problèmes) et je ne veux pas que l'élève se retrouve avec cinq mots de Monsieur Goodwood et aucun des autres collègues de la classe.
J'appelle facilement les parents et je déploie tout mon charme légendaire et prends un air désolé (pour que les parents disent à leur enfant "mais je ne comprends pas ton prof d'anglais est charmant, qu'est-ce que tu me racontes?").
J'utilise le carnet de liaison en dernier recours. Dans mon établissement, beaucoup de collègues n'écrivent jamais de mots ou d'observations dans le carnet (en partie par stratégie, pour passer pour des profs sans problèmes) et je ne veux pas que l'élève se retrouve avec cinq mots de Monsieur Goodwood et aucun des autres collègues de la classe.
- BalthamosDoyen
J'ai un petit carnet noir où je note les punis, les chieurs ou les numéros de téléphone des parents.
Appeler les parents est très dissuasif pour certains élèves.
Le carnet me permet de ne pas oublier, rien de pire de donner une punition et de ne pas la ramasser par oublie, surtout pour un poisson rouge comme moi.
Une conséquence inattendue et positive de mon système carnet-noir-qui-remplace-ma-mémoire-défaillante est la crainte des élèves de ce carnet. Dès qu'ils me voient approcher du carnet et commencer à l'ouvrir pour écrire qqch dedans, la classe se calme.
Un autre système c'est ma fiche de participation qui me permet de sanctionner d' moins un point les élèves perturbateurs (parler sans lever la main, bavarder, travail non fait) et de valoriser d'un point les élèves qui participent (lèvent la main, toute tentative est valorisée, tentative et non réponse juste). Ce système marche plutot bien dans mes classes, et permet de canaliser une participation rendue dynamique et de sanctionner les élèves perturbateurs. Dans ce système, élèves perturbateurs et participants peuvent être confondus. Je pense reprendre ce système en l'ajustant pour le rendre plus simple et juste.
Enfin, les rituels du début de cours permettent de couper entre l'avant, la récré, l'intercours et le cours proprement dit, notamment en entrant calme (quitte à en refaire sortir) et rester silencieux avant que je les accueillent d'un chaleureux "bonjour à tous, vous pouvez vous asseoir".
J'espère que la rentrée se passera bien pour tout le monde !)
Appeler les parents est très dissuasif pour certains élèves.
Le carnet me permet de ne pas oublier, rien de pire de donner une punition et de ne pas la ramasser par oublie, surtout pour un poisson rouge comme moi.
Une conséquence inattendue et positive de mon système carnet-noir-qui-remplace-ma-mémoire-défaillante est la crainte des élèves de ce carnet. Dès qu'ils me voient approcher du carnet et commencer à l'ouvrir pour écrire qqch dedans, la classe se calme.
Un autre système c'est ma fiche de participation qui me permet de sanctionner d' moins un point les élèves perturbateurs (parler sans lever la main, bavarder, travail non fait) et de valoriser d'un point les élèves qui participent (lèvent la main, toute tentative est valorisée, tentative et non réponse juste). Ce système marche plutot bien dans mes classes, et permet de canaliser une participation rendue dynamique et de sanctionner les élèves perturbateurs. Dans ce système, élèves perturbateurs et participants peuvent être confondus. Je pense reprendre ce système en l'ajustant pour le rendre plus simple et juste.
Enfin, les rituels du début de cours permettent de couper entre l'avant, la récré, l'intercours et le cours proprement dit, notamment en entrant calme (quitte à en refaire sortir) et rester silencieux avant que je les accueillent d'un chaleureux "bonjour à tous, vous pouvez vous asseoir".
J'espère que la rentrée se passera bien pour tout le monde !)
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- Spoiler:
- cecegNiveau 3
Pour ne pas oublier, je pense que je vais prendre le carnet de l'élève concerné. Ce qui me laisse la possibilité de mettre un mot si cela s’avère nécessaire.WonderWoman a écrit:Le système me plait aussi mais comme toi j'ai peur de zapper ... Je suppose que du coup il faut noter sur un carnet ?*Fifi* a écrit:Une question qui me vient à l'esprit en vous lisant :
quand vous dites aux élèves de venir à la fin du cours au lieu de leur donner la punition / prendre le carnet directement, vous n'oubliez jamais ?
Je sais que je suis tout à fait capable de zapper à la fin du cours, c'est ce qui me gêne avec ce système.
Je vais essayer comme ça en tous cas.
- lapetitemuExpert
Toujours intéressant, ce genre de topic.
De mon côté, ce que j'ai rôdé, peu ou prou, en trois années de pratique, et qui rejoint ce que d'autres ont déjà dit :
- un avertissement qui se signale par "Machin, ton carnet", et le carnet en question posé sur mon bureau. Si Machin se fait de nouveau remarquer, je passe à la punition, qui, selon la gravité, était soit un mot dans le carnet, soit ce que nous appelons dans mon collège les réprimandes (une case à remplir, qui doit être signée par les parents, qui enlève un point dans la note de vie scolaire trimestrielle de l'élève, et qui, si elle est suivie par quatre autres cases, donne lieu à une demi-journée d'exclusion).
Je théâtralisais un peu les choses : par exemple, au moment de la récidive, au lieu de dire quoi que ce soit, je déplaçais seulement le carnet d'un côté à l'autre de mon bureau (il y avait la colonne des "en attente", à gauche, et celle des punis, à droite), ou bien je l'ouvrais ostensiblement à la page des mots, ou à celle des réprimandes, qui était violette, donc se voit bien. Ca marchait pas trop mal, sachant que j'avais des petits, 6e et 5e, mais pas tous faciles.
- rituel classique d'entrée en classe, rester debout en silence ; plan de classe décidé par moi et uniquement par moi
- maîtriser le plus possible mes émotions et préférer un discours calme et glacial que des cris. Seuls moments où j'obtenais un silence absolu dans ma classe difficile de 5e dont j'étais PP.
Maintenant, il reste plein de choses que je compte ajouter/rectifier. J'ai noté, en vrac, le rapide contrôle de début de cours, le contrat à faire signer aux parents (concis comme celui que présente Anthinéa, pas besoin d'en faire des tartines), les carnets posés sur la table à chaque cours, le fait de sortir ses affaires avant de s'asseoir (car les sortir après implique un retour du brouhaha, ce qui me gênait), les punitions à tenir prêtes dans une pochette.
J'aime bien aussi l'idée (j'ai oublié de qui, désolée !) que, une fois le carnet posé sur la table, si j'oublie de quoi il retourne, c'est que l'élève en question s'est tenu à carreau et ne mérite donc pas de punition.
Enfin, quelques remarques glanées au fil des pages :
Cela dit, ça dépend de la gravité de ce qu'a fait l'élève, car, s'il a véritablement manqué de respect ou fait quelque chose d'inadmissible, les autres élèves doivent savoir qu'on ne le tolère pas, et savoir ce qui les attend s'ils se risquent à la même chose. Mais ça, j'imagine que tu seras d'accord avec moi, Véronique.
Donc je me suis donnée une nouvelle règle pour tenter de régler ce dilemme : je garde l'enthousiasme pour quand je fais cours à proprement parler ; pour tout ce qui est annexe, régler les conflits, mettre au boulot la classe, etc..., j'applique la méthode de pailleauquebec : gestes et le minimum de paroles.
Cela dit, j'aime bien le rituel de début d'année présenté par je ne sais plus qui bis (désolée bis !) : faire entrer d'abord les filles et laisser mariner les garçons. Je tenterai peut-être avec les 6e. Pour les 3e, je m'appuierai surtout sur les témoignages des collègues, pas sur le sexe des élèves.
De mon côté, ce que j'ai rôdé, peu ou prou, en trois années de pratique, et qui rejoint ce que d'autres ont déjà dit :
- un avertissement qui se signale par "Machin, ton carnet", et le carnet en question posé sur mon bureau. Si Machin se fait de nouveau remarquer, je passe à la punition, qui, selon la gravité, était soit un mot dans le carnet, soit ce que nous appelons dans mon collège les réprimandes (une case à remplir, qui doit être signée par les parents, qui enlève un point dans la note de vie scolaire trimestrielle de l'élève, et qui, si elle est suivie par quatre autres cases, donne lieu à une demi-journée d'exclusion).
Je théâtralisais un peu les choses : par exemple, au moment de la récidive, au lieu de dire quoi que ce soit, je déplaçais seulement le carnet d'un côté à l'autre de mon bureau (il y avait la colonne des "en attente", à gauche, et celle des punis, à droite), ou bien je l'ouvrais ostensiblement à la page des mots, ou à celle des réprimandes, qui était violette, donc se voit bien. Ca marchait pas trop mal, sachant que j'avais des petits, 6e et 5e, mais pas tous faciles.
- rituel classique d'entrée en classe, rester debout en silence ; plan de classe décidé par moi et uniquement par moi
- maîtriser le plus possible mes émotions et préférer un discours calme et glacial que des cris. Seuls moments où j'obtenais un silence absolu dans ma classe difficile de 5e dont j'étais PP.
Maintenant, il reste plein de choses que je compte ajouter/rectifier. J'ai noté, en vrac, le rapide contrôle de début de cours, le contrat à faire signer aux parents (concis comme celui que présente Anthinéa, pas besoin d'en faire des tartines), les carnets posés sur la table à chaque cours, le fait de sortir ses affaires avant de s'asseoir (car les sortir après implique un retour du brouhaha, ce qui me gênait), les punitions à tenir prêtes dans une pochette.
J'aime bien aussi l'idée (j'ai oublié de qui, désolée !) que, une fois le carnet posé sur la table, si j'oublie de quoi il retourne, c'est que l'élève en question s'est tenu à carreau et ne mérite donc pas de punition.
Enfin, quelques remarques glanées au fil des pages :
C'est drôle, ça, parce que, jusqu'à présent, je mettais toujours un point d'honneur à ce que le reste de classe sache quand je suis en train d'enguirlander l'un d'entre eux. Je me suis toujours dit que, si ça passait inaperçu, ça donnait l'impression que je n'étais pas sûre de ce que je faisais. Mais ta remarque me fait voir les choses autrement.V.Marchais a écrit: À chaque fois que c'est possible, reprendre un élève discrètement plutôt que d'attirer l'attention sur lui (un regard, un main sur l'épaule en passant).
Cela dit, ça dépend de la gravité de ce qu'a fait l'élève, car, s'il a véritablement manqué de respect ou fait quelque chose d'inadmissible, les autres élèves doivent savoir qu'on ne le tolère pas, et savoir ce qui les attend s'ils se risquent à la même chose. Mais ça, j'imagine que tu seras d'accord avec moi, Véronique.
Bien d'accord, et pourtant cela reste quelque chose de problématique pour moi. Je vois bien que, moins on en dit, plus on en impose aux élèves. Cela dit, surtout dans notre matière, il est impossible de faire cours par monosyllabes, et même, on est souvent emportés par l'enthousiasme qu'on cherche à susciter chez nos élèves.pailleauquebec a écrit:Pendant tout ce rituel j'utilise au maximum le langage gestué et peu le langage verbal.
Donc je me suis donnée une nouvelle règle pour tenter de régler ce dilemme : je garde l'enthousiasme pour quand je fais cours à proprement parler ; pour tout ce qui est annexe, régler les conflits, mettre au boulot la classe, etc..., j'applique la méthode de pailleauquebec : gestes et le minimum de paroles.
Alors ça, pour le coup, je ne trouve pas que c'est une règle universelle. Dans les deux collèges que j'ai fréquentés, avec des gamins bien sûrs d'eux, il n'y aucune barrière entre les filles et les garçons. Ils peuvent copiner, être de vraies pipelettes assis l'un à côté de l'autre, et je ne vous raconte pas quand les hormones s'en mêlent.roxanne a écrit:C'est vrai qu'en 6e , 5e, se retrouver à côté du sexe opposé, c'est l'horreur, après, selon, ça s'arrange
Cela dit, j'aime bien le rituel de début d'année présenté par je ne sais plus qui bis (désolée bis !) : faire entrer d'abord les filles et laisser mariner les garçons. Je tenterai peut-être avec les 6e. Pour les 3e, je m'appuierai surtout sur les témoignages des collègues, pas sur le sexe des élèves.
- lapetitemuExpert
Ah oui, et une dernière chose : une bonne âme (ou le principal concerné lui-même, s'il est dans le coin) pourrait-il me renvoyer vers les PPP de Celeborn, que je consulte à chaque fois mais perd aussi souvent ?... Merci d'avance !
- Madame_ProfEsprit sacré
Intéressant... je vais y réfléchirbalthamos a écrit:Dès qu'ils me voient approcher du carnet et commencer à l'ouvrir pour écrire qqch dedans, la classe se calme.
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
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2012-2013 - Année de stage en collège
- CatsouneExpert
Dès le départ, je suis un dragon
Il faut dresser les fauves ( les miens ont sept ans mais peuvent fiche une classe en l'air... et par principe, entre eux et moi, ben je choisis moi!)
Il faut dresser les fauves ( les miens ont sept ans mais peuvent fiche une classe en l'air... et par principe, entre eux et moi, ben je choisis moi!)
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Les compliments, c'est comme le mascara, il en faut plusieurs couches.....
- Madame_ProfEsprit sacré
Je fais aussi recopier un page du manuel, sinon je peux donner des exercices à faire (mais je corrige pas, je fais mine de vérifier que tout est fait, et terminé). Et au delà, ben je crois qu'on en arrive à la retenue !!!
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- damanhourNiveau 9
Pour les "c'est pas moi madame c'est les autres " , je demande alors " ah ok, et dans ce cas qui ? donnez moi les noms que je les punisse aussi..."
pas de réponse dans tous les cas et cet argument n'est jamais remis sur la table:twisted:
pas de réponse dans tous les cas et cet argument n'est jamais remis sur la table:twisted:
- Fleur16Habitué du forum
En 6e ils sont heureux de donner des noms...damanhour a écrit:Pour les "c'est pas moi madame c'est les autres " , je demande alors " ah ok, et dans ce cas qui ? donnez moi les noms que je les punisse aussi..."
pas de réponse dans tous les cas et cet argument n'est jamais remis sur la table:twisted:
- FiatLuxFidèle du forum
Mon stage l'année dernière a viré au cauchemar, à cause de la discipline. J'y ai beaucoup réfléchi, et j'en suis venue à la conclusion que pour bien débuter son année et gérer ses classes, ce qui est primordial c'est de leur montrer qu'on sait où on va et comment on y va. Si le professeur est "flottant", les élèves le sentent immédiatement et sanctionnent.
C'est vraiment le conseil que je tiens à te donner : montre aux élèves que tu as un programme et que tu sais ce que tu fais.
C'est vraiment le conseil que je tiens à te donner : montre aux élèves que tu as un programme et que tu sais ce que tu fais.
- damanhourNiveau 9
c'est vrai que c'était en lycée...Fleur16 a écrit:En 6e ils sont heureux de donner des noms...damanhour a écrit:Pour les "c'est pas moi madame c'est les autres " , je demande alors " ah ok, et dans ce cas qui ? donnez moi les noms que je les punisse aussi..."
pas de réponse dans tous les cas et cet argument n'est jamais remis sur la table:twisted:
- seahalaNiveau 7
Oauis, les 6ème ça les gêne pas de balancer !! :lol: :lol: Le nombre de gamins qui dit : "madame, X m'embête ! " ou "Y me copie dessus !!" ou "Z a jeté une boulette !!" :gratte:
Je suis toujours morte de rire ( intérieurement !!) quand je le les entends !!
Je suis toujours morte de rire ( intérieurement !!) quand je le les entends !!
- pailleauquebecFidèle du forum
J'utilise un seul document, le plan de classe, pour noter tout.balthamos a écrit:J'ai un petit carnet noir où je note les punis, les chieurs ou les numéros de téléphone des parents.
[...]Un autre système c'est ma fiche de participation qui me permet de sanctionner d' moins un point les élèves perturbateurs (parler sans lever la main, bavarder, travail non fait) et de valoriser d'un point les élèves qui participent (lèvent la main, toute tentative est valorisée, tentative et non réponse juste).
P : signifie punition à me rendre
N : signifie travail non fait
O : signifie oubli de matériel
flèche vers le haut pour une participation et vers le bas pour un bavardage
Je compte ajouter cette année l'idée de donner comme punition des rédactions de 20 lignes sur un sujet du genre "pourquoi faut-il faire ses exercices?" idée issue des excellentes PPP de ce forum,
Autre idée que je compte mettre en œuvre, c'est substituer autant que possible la réparation à la punition : par exemple un exercice supplémentaire à celui qui a bavardé en classe et donc a perdu 5 minutes de travail plutôt qu'une punition stérile. Aussi je compte faire faire par les élèves pénibles qui m'ont fait perdre du temps et de l'énergie les tâches administratives comme saisir les appréciations (à partir d'un brouillon), les notes (à partir du tas de copies), trier dans l'ordre alphabétique,... plutôt que de leur donner des heures de colle. Pour cela je vais installer un pc au fond de la salle. Bien sûr je contrôlerai ensuite leur travail. Je leur proposerai soit de m'aider 1h, soit d'avoir 2h de colle, au choix.
- Douglas ColvinNeoprof expérimenté
Es-tu sur d'avoir légalement le droit qu'ils fassent ça ?
- Madame_ProfEsprit sacré
Les notes, les appréciations, c'est confidentiel non ?
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- ysabelDevin
pailleauquebec a écrit:J'utilise un seul document, le plan de classe, pour noter tout.balthamos a écrit:J'ai un petit carnet noir où je note les punis, les chieurs ou les numéros de téléphone des parents.
[...]Un autre système c'est ma fiche de participation qui me permet de sanctionner d' moins un point les élèves perturbateurs (parler sans lever la main, bavarder, travail non fait) et de valoriser d'un point les élèves qui participent (lèvent la main, toute tentative est valorisée, tentative et non réponse juste).
P : signifie punition à me rendre
N : signifie travail non fait
O : signifie oubli de matériel
flèche vers le haut pour une participation et vers le bas pour un bavardage
Je compte ajouter cette année l'idée de donner comme punition des rédactions de 20 lignes sur un sujet du genre "pourquoi faut-il faire ses exercices?" idée issue des excellentes PPP de ce forum,
Autre idée que je compte mettre en œuvre, c'est substituer autant que possible la réparation à la punition : par exemple un exercice supplémentaire à celui qui a bavardé en classe et donc a perdu 5 minutes de travail plutôt qu'une punition stérile. Aussi je compte faire faire par les élèves pénibles qui m'ont fait perdre du temps et de l'énergie les tâches administratives comme saisir les appréciations (à partir d'un brouillon), les notes (à partir du tas de copies), trier dans l'ordre alphabétique,... plutôt que de leur donner des heures de colle. Pour cela je vais installer un pc au fond de la salle. Bien sûr je contrôlerai ensuite leur travail. Je leur proposerai soit de m'aider 1h, soit d'avoir 2h de colle, au choix.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- AemiliaExpert
ysabel a écrit:pailleauquebec a écrit:J'utilise un seul document, le plan de classe, pour noter tout.balthamos a écrit:J'ai un petit carnet noir où je note les punis, les chieurs ou les numéros de téléphone des parents.
[...]Un autre système c'est ma fiche de participation qui me permet de sanctionner d' moins un point les élèves perturbateurs (parler sans lever la main, bavarder, travail non fait) et de valoriser d'un point les élèves qui participent (lèvent la main, toute tentative est valorisée, tentative et non réponse juste).
P : signifie punition à me rendre
N : signifie travail non fait
O : signifie oubli de matériel
flèche vers le haut pour une participation et vers le bas pour un bavardage
Je compte ajouter cette année l'idée de donner comme punition des rédactions de 20 lignes sur un sujet du genre "pourquoi faut-il faire ses exercices?" idée issue des excellentes PPP de ce forum,
Autre idée que je compte mettre en œuvre, c'est substituer autant que possible la réparation à la punition : par exemple un exercice supplémentaire à celui qui a bavardé en classe et donc a perdu 5 minutes de travail plutôt qu'une punition stérile. Aussi je compte faire faire par les élèves pénibles qui m'ont fait perdre du temps et de l'énergie les tâches administratives comme saisir les appréciations (à partir d'un brouillon), les notes (à partir du tas de copies), trier dans l'ordre alphabétique,... plutôt que de leur donner des heures de colle. Pour cela je vais installer un pc au fond de la salle. Bien sûr je contrôlerai ensuite leur travail. Je leur proposerai soit de m'aider 1h, soit d'avoir 2h de colle, au choix.
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Professeur de lettres classiques déclassée
Mon blog "culture et humeurs, humour et coups de coeur" : https://fortyfiveweeks.wordpress.com/
- leyadeEsprit sacré
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Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
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- BalthamosDoyen
La réparation est une belle idée dans la limite du possible. Par contre, notes et appréciations, c'est entre moi, l'élève et la famille concernée, pas les autres. De plus, c'est une punition que tu peux utiliser trois fois dans l'année. Je ne vois pas la notion de réparation dans cette punition.pailleauquebec a écrit:
Autre idée que je compte mettre en œuvre, c'est substituer autant que possible la réparation à la punition : par exemple un exercice supplémentaire à celui qui a bavardé en classe et donc a perdu 5 minutes de travail plutôt qu'une punition stérile. Aussi je compte faire faire par les élèves pénibles qui m'ont fait perdre du temps et de l'énergie les tâches administratives comme saisir les appréciations.
En outre, certains sont tellement punis que je ne peux plus être original avec des petites rédactions sur leur comportement ou un exercice sur le chapitre. Je finis par faire copier des pages de manuel, et la prochaine fois, s'ils recommencent à transgresser les règles, ils refont la page. Bêtes et méchants? Peut être, mais c'est une punition et ça doit embêter le gamin. Copier le cours aide aussi à l'apprentissage et certains punis apprennent le cours grâce aux punitions.
L'explication du pourquoi la punition vient de la verbalisation, et j'aime beaucoup m'expliquer à la fin du cours.
Un gamin persiste à transgresser les règles, je prends son carnet pour être sur de le voir à la fin de l'heure (suivant la bêtise, il n'est pas forcément utilisé) et annonce qu'on aura notre expiication après le cours. Cela permet de ne pas se donner en représentation devant un public de collégiens (certains perturbateurs ne demandent que ça) et d'avoir plus de temps pour faire comprendre à l'élève pourquoi mes règles doivent être respecter, pourquoi il est puni, et pourquoi ça sera pire s'il continue.
L'explication en fin de cours me permet d'éviter une représentation que certains élèves attentent et provoquent et de m'exprimer avec calme à un élève calmé.
- BalthamosDoyen
Pour la théâtralité du conflit et de l'engueulade, nécessaire mais à utiliser rarement, un conseil que j'ai glané je ne sais plus où mais que je trouve très pertinent et je m’écorce de suivre, surtout dans mon établissement où les élèves essayent de nous pousser à la faute professionnelle,
il faut paraitre en colère quand nous ne le sommes pas et calme quand nous sommes en colère. Cela évite l'impulsivité et permet de mesurer les propos formulés.
Enfin cette année, je vais faire un effort pour mieux utiliser le registre des tons, essayer d'avoir des colères froides et rester calme, pour sacraliser mon cri. Je pense que plus mon cri sur les élèves sera rare, plus il sera efficace.
C'est sûr que à trop crier, cela devient un état banal pour les élèves, mais c'est dur de se maîtriser suivant les cas :p
en tout cas, bon courage à tous, on est ici pour nous soutenir et porter conseil ^^
Bonne rentrée
il faut paraitre en colère quand nous ne le sommes pas et calme quand nous sommes en colère. Cela évite l'impulsivité et permet de mesurer les propos formulés.
Enfin cette année, je vais faire un effort pour mieux utiliser le registre des tons, essayer d'avoir des colères froides et rester calme, pour sacraliser mon cri. Je pense que plus mon cri sur les élèves sera rare, plus il sera efficace.
C'est sûr que à trop crier, cela devient un état banal pour les élèves, mais c'est dur de se maîtriser suivant les cas :p
en tout cas, bon courage à tous, on est ici pour nous soutenir et porter conseil ^^
Bonne rentrée
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- Douglas ColvinNeoprof expérimenté
Ne serait-ce que cela oui.Madame_Prof a écrit:Les notes, les appréciations, c'est confidentiel non ?
- RolandeNiveau 9
Je crois que la pré rentrée m'a fait plus peur qu'autre chose. Rien qu'à voir le regard qu'ont fait mes collègues lorsqu'ils ont vu les classes que j'allais avoir.... Et quand on nous dit qu'ils se fichent des sanctions, je me dis au secours.... Pas envie de revivre une année d'enfer... A croire que c'est marqué " je ne suis pas autoritaire " sur mon front.
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