- JohnMédiateur
Pascal Bouchard, "Je hais les pédagogues - L'Ecole pourra-t-elle éviter une nouvelle guerre de religion ?" (Fabert)
Malgré ce que le titre semble annoncer, Pascal Bouchard se livre d'abord à une critique vive (et caricaturale) de plusieurs opposants français au "pédagogisme" : Jean-Paul Brighelli, Natahalie Bulle, Sophie Coignard, Charles Coutel, Alain Finkielkraut, Jacques Muglioni, Jean-Robert Pitte, Natacha Polony,...
Il fait ensuite mine de s'en prendre à deux figures principales du pédagogisme français : François Dubet et Philippe Meirieu. Mais il leur reproche surtout, en tant qu'"ami critique", de n'avoir pas suffisamment bien perçu la nature des erreurs de leurs opposants (qu'il accuse d'être déconnectés du réel). Il cherche donc, pour sa part, à renouveler les débats sur l'éducation et l'ensemble du système éducatif.
Afin de dépasser l'opposition entre "républicains anti-pédagogues" et "démocrates pédagogues", il invite donc pêle-mêle à :
- modifier l'administration de l’Education nationale, notamment en mettant fin à l'apparente contractualisation ministre/recteurs/chefs d'établissement,
- Créer des "établissements de bassin", allant de la maternelle à la terminale,
- Créer des conseils économiques sociaux et environnementaux de bassin (en plus des CESE régionaux et du CESE national, dont l'utilité n'est toujours pas démontrée...).
Malgré ce que le titre semble annoncer, Pascal Bouchard se livre d'abord à une critique vive (et caricaturale) de plusieurs opposants français au "pédagogisme" : Jean-Paul Brighelli, Natahalie Bulle, Sophie Coignard, Charles Coutel, Alain Finkielkraut, Jacques Muglioni, Jean-Robert Pitte, Natacha Polony,...
Il fait ensuite mine de s'en prendre à deux figures principales du pédagogisme français : François Dubet et Philippe Meirieu. Mais il leur reproche surtout, en tant qu'"ami critique", de n'avoir pas suffisamment bien perçu la nature des erreurs de leurs opposants (qu'il accuse d'être déconnectés du réel). Il cherche donc, pour sa part, à renouveler les débats sur l'éducation et l'ensemble du système éducatif.
Afin de dépasser l'opposition entre "républicains anti-pédagogues" et "démocrates pédagogues", il invite donc pêle-mêle à :
- modifier l'administration de l’Education nationale, notamment en mettant fin à l'apparente contractualisation ministre/recteurs/chefs d'établissement,
- Créer des "établissements de bassin", allant de la maternelle à la terminale,
- Créer des conseils économiques sociaux et environnementaux de bassin (en plus des CESE régionaux et du CESE national, dont l'utilité n'est toujours pas démontrée...).
_________________
En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- GrypheMédiateur
Je ne suis pas sûre de comprendre ce que cela signifie, mais quand je vois déjà que la grande angoisse des CM2 et de leurs parents, c'est de fréquenter la même cour d'école que les élèves de troisième... (Trente centimètres d'écart en hauteur, certes.)John a écrit:- Créer des "établissements de bassin", allant de la maternelle à la terminale
- User5899Demi-dieu
Est-ce qu'on ne fabrique pas cette peur à coups de visites préparatoires et de discours visant à déstresser (contreproductifs, donc), par exemple ? Je me pose la question en tant qu'ancien élève de 6e dans un lycée d'avant la partition de 1977, c'est-à-dire un lycée où se côtoyaient à longueur de journée dans les mêmes locaux des élèves de la 6e à bac +2 (prépas), ancien 6e qui n'a jamais visité le bahut avant (ni pendant, découvrant seulement les différents couloirs sombres au fil de sa scolarité) et n'en est pas mort pas plus qu'il n'en fut traumatisé.Gryphe a écrit:Je ne suis pas sûre de comprendre ce que cela signifie, mais quand je vois déjà que la grande angoisse des CM2 et de leurs parents, c'est de fréquenter la même cour d'école que les élèves de troisième... (Trente centimètres d'écart en hauteur, certes.)John a écrit:- Créer des "établissements de bassin", allant de la maternelle à la terminale
Bon, ce n'est pas dans le droit fil du propos du livre.
- AbraxasDoyen
Est-ce possible ? Encore quelqu'un qui m'aime ?
- IphigénieProphète
et qui nous bassine...Abraxas a écrit:Est-ce possible ? Encore quelqu'un qui m'aime ?
- IphigénieProphète
je dirais même plus: quand je pense qu'on fait visiter le lycée aux troisièmes pour les déstresser et qu'un mois après la rentrée, il faut les courser parce qu'ils s'"évadent" par les sorties illicites des fournisseurs de la cantine , du parking souterrain des profs, voire les fenêtres, au nez et à la barbe des CPE...:lol!:Cripure a écrit:Est-ce qu'on ne fabrique pas cette peur à coups de visites préparatoires et de discours visant à déstresser (contreproductifs, donc), par exemple ? Je me pose la question en tant qu'ancien élève de 6e dans un lycée d'avant la partition de 1977, c'est-à-dire un lycée où se côtoyaient à longueur de journée dans les mêmes locaux des élèves de la 6e à bac +2 (prépas), ancien 6e qui n'a jamais visité le bahut avant (ni pendant, découvrant seulement les différents couloirs sombres au fil de sa scolarité) et n'en est pas mort pas plus qu'il n'en fut traumatisé.Gryphe a écrit:Je ne suis pas sûre de comprendre ce que cela signifie, mais quand je vois déjà que la grande angoisse des CM2 et de leurs parents, c'est de fréquenter la même cour d'école que les élèves de troisième... (Trente centimètres d'écart en hauteur, certes.)John a écrit:- Créer des "établissements de bassin", allant de la maternelle à la terminale
Bon, ce n'est pas dans le droit fil du propos du livre.
Par contre quand on sait comme il est facile de gérer les gros établissements, c'est une riche idée , ces établissements de bassin, où les mêmes vont devenir les caïds du marécage de la maternelle à la terminale (si tant est qu'on comprenne ce que cela veut dire)...
- Reine MargotDemi-dieu
et ça supprimerait combien d'établissements ces "établissements de bassin"? encore un mordu d'économies sur tout et n'importe quoi...
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Luigi_BGrand Maître
L'auteur est quelqu'un de sensé en tout cas. La preuve : il a eu la présence d'esprit de ne pas intituler son ouvrage "J'aime le pédagogisme". :diable:
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- GrypheMédiateur
Sinon, ça peut être intéressant la cantine des établissements de bassin. Tout le monde sait qu'un enfant de 3 ans mange la même chose qu'un ado de 18 ans.
:frigo:
En fait, la vérité vraie, c'est que cela permet d'avoir des jeunes gens sur place pour animer les ateliers périscolaires en fin de journée. Elle est pas belle, la vie ?
On fait juste visiter au cas par cas à ceux qui ont pris une double inscription dans le privé et qui viennent juger sur site que c'est vrai que c'est bien chez nous, à ce qu'on leur a dit, mais quand même ils veulent venir y voir de plus près parce qu'on ne sait jamais.
Ça nous bouffe plein de mercredis matins, ça... En effet, quand les parents disent qu'ils veulent venir "n'importe quand, je lui ferai rater l'école", je réponds invariablement "il n'en est pas question, il ne doit pas rater l'école, c'est important, l'école, mais je peux vous recevoir en fin de journée ou le mercredi".
:frigo:
En fait, la vérité vraie, c'est que cela permet d'avoir des jeunes gens sur place pour animer les ateliers périscolaires en fin de journée. Elle est pas belle, la vie ?
Ah mais nous on ne les fait plus visiter pour visiter. On les fait venir pour de vrais cours de langues préparés rien que pour eux.Cripure a écrit:Est-ce qu'on ne fabrique pas cette peur à coups de visites préparatoires et de discours visant à déstresser (contreproductifs, donc), par exemple ?Gryphe a écrit:quand je vois déjà que la grande angoisse des CM2 et de leurs parents, c'est de fréquenter la même cour d'école que les élèves de troisième...
On fait juste visiter au cas par cas à ceux qui ont pris une double inscription dans le privé et qui viennent juger sur site que c'est vrai que c'est bien chez nous, à ce qu'on leur a dit, mais quand même ils veulent venir y voir de plus près parce qu'on ne sait jamais.
Ça nous bouffe plein de mercredis matins, ça... En effet, quand les parents disent qu'ils veulent venir "n'importe quand, je lui ferai rater l'école", je réponds invariablement "il n'en est pas question, il ne doit pas rater l'école, c'est important, l'école, mais je peux vous recevoir en fin de journée ou le mercredi".
- OlympiasProphète
Oh....un nouveau concepteur d'usines à gaz coûteuses et parfaitement improductives et inutiles (les CESE de bassin!!!!!!!). Mais on rêve là...Au fait, il a déjà enseigné ce garçon? (autre chose que les sciencedeleduk....of course)
Et des établissements de bassin....au secours
Allez, encore un fada, hein Abraxas ?
Et des établissements de bassin....au secours
Allez, encore un fada, hein Abraxas ?
- Presse-puréeGrand sage
Je n'ai pas compris son idée d'établissement de bassin comme amenant à une fusion des locaux.
_________________
Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- AbraxasDoyen
C'est un journaliste, autant que je sache.Olympias a écrit:Oh....un nouveau concepteur d'usines à gaz coûteuses et parfaitement improductives et inutiles (les CESE de bassin!!!!!!!). Mais on rêve là...Au fait, il a déjà enseigné ce garçon? (autre chose que les sciencedeleduk....of course)
Et des établissements de bassin....au secours
Allez, encore un fada, hein Abraxas ?
- tonton goldenNiveau 5
On peut en savoir plus sur le parcours de Pascal Bouchard sur les éditions éres.
Au début de sa carrière, il était professeur de français dans le collège où j'étais élève et il était très apprécié par ses élèves.
Au début de sa carrière, il était professeur de français dans le collège où j'étais élève et il était très apprécié par ses élèves.
- ParatgeNeoprof expérimenté
Encore un qui aime tellement l'enseignement et les élèves qu'il a quitté tout ça le plus vite possible...tonton golden a écrit:On peut en savoir plus sur le parcours de Pascal Bouchard sur les éditions éres.
Au début de sa carrière, il était professeur de français dans le collège où j'étais élève et il était très apprécié par ses élèves.
Faites ce que je dis, pas ce que je fais !
- Padre P. LucasNiveau 10
Passez lui le bassin , ça urgeJohn a écrit:
- Créer des "établissements de bassin", allant de la maternelle à la terminale,
- Créer des conseils économiques sociaux et environnementaux de bassin (en plus des CESE régionaux et du CESE national, dont l'utilité n'est toujours pas démontrée...).
- AevinHabitué du forum
Excellent petit livre, ici une critique par Claude Lelièvre : "Je hais les pédagogues"
_________________
Automate - et fier de l'être
"Well, the travelling teachers do come through every few months," said the Baron.
"Yes, sir, I know sir, and they're useless. They teach facts, not understanding. It's like teaching people about forests by showing them a saw. I want a proper school, sir, to teach reading an writing, and most of all thinking, sir [...]"
Terry Pratchett - I Shall Wear Midnight
... und wer Fehler findet, kann sie behalten!
- IgniatiusGuide spirituel
J'avais vu Bouchard dans un débat face à Polony il y a quelques années et je dois dire qu'il m'avait profondément déplu : bcp de poncifs pédagogistes dans son discours.
Ce qui est marrant, c'est que, de mon point de vue, c'est lui qui était dans le déni de réalité.
Je dis peut-être une bêtise, mais je crois me souvenir qu'il y avait un lien fort entre Meirieu et lui, genre une thèse en sciences de l'éduc par l'un, et l'autre membre du jury, je ne sais plus bien.
Enfin bon, ils se connaissent très bien.
Ce qui est marrant, c'est que, de mon point de vue, c'est lui qui était dans le déni de réalité.
Je dis peut-être une bêtise, mais je crois me souvenir qu'il y avait un lien fort entre Meirieu et lui, genre une thèse en sciences de l'éduc par l'un, et l'autre membre du jury, je ne sais plus bien.
Enfin bon, ils se connaissent très bien.
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- User17706Bon génie
Une chose est certaine: le «chapitre IV» (qui fait en réalité moins de trois pages et s'intitule «Un peu de “philosophie”») a bien raison de ne pas citer les auteurs critiqués. Les citer (je veux dire citer complètement les passages incriminés) aurait empêché d'écrire la critique en question.
- IgniatiusGuide spirituel
Tu l'as lu PauvreYorick ?
Tu peux être un peu plus clair dans ta critique stp ?
Tu peux être un peu plus clair dans ta critique stp ?
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- User17706Bon génie
J'ai regardé, oui. Il se trouve que le chapitre IV critique des textes que je connais bien et que j'ai lus attentivement. P. Bouchard accuse leurs auteurs de s'appuyer sur l'étymologie pour soutenir leur propos; il a beau jeu de souligner qu'une étymologie ne prouve rien.
C'est vrai qu'une étymologie ne prouve rien; c'est bien la raison pour laquelle les auteurs en question ne s'appuient pas sur l'étymologie pour soutenir leurs propos.
Je n'ai pas tout lu attentivement et je ne suis pas suffisamment savant pour juger de la pertinence de chacune des critiques engagées; cependant, si elles sont de la même eau que celle-là, alors autant ne pas perdre de temps à lire cet ouvrage.
C'est vrai qu'une étymologie ne prouve rien; c'est bien la raison pour laquelle les auteurs en question ne s'appuient pas sur l'étymologie pour soutenir leurs propos.
Je n'ai pas tout lu attentivement et je ne suis pas suffisamment savant pour juger de la pertinence de chacune des critiques engagées; cependant, si elles sont de la même eau que celle-là, alors autant ne pas perdre de temps à lire cet ouvrage.
- IgniatiusGuide spirituel
A chaque fois, on a un gros doute sur les compétences de ces gens-là.
C'est ennuyeux.
C'est ennuyeux.
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- User17706Bon génie
Bah: ce chapitre, en tout cas, c'est de la polémique, avec de la lecture à charge. Ça n'apprend rien à personne, si ce n'est où se situent les sympathies de l'auteur. Mais bon.
- Presse-puréeGrand sage
Je l'ai lu.
C'est un ouvrage pirouette. Il commence par une critique qui se veut à charge des pédagogues, coupables d'insuffisamment se méfier de l'audience des "anti-pédagos", mais la critique est en fait un éloge.
Ensuite, tout le propos est de dire que les critiques des "anti-pédagos" ne reposent sur rien. ça, on peut en discuter, mais le problème, c'est que c'est là la seconde pirouette: la critique qui se veut étayée ne l'est pas. L'auteur dit vouloir répondre de manière sérieuse aux critiques, mais il adopte le ton et les postures qu'il condamne chez ses adversaires de débat.
Il y a des pages intéressantes, notamment sur le rapport aux élèves, mais sinon, c'est un livre oubliable, et qui laisse de côté un point qui me paraît crucial: en France, contrairement à d'autres pays (Belgique, Allemagne, Canada...), il n'y a pas de débat pédagogique au niveau universitaire parce que toute la recherche est tenue par une seule école, qui raconte parfois beaucoup de bêtises (cf mon anecdote au sujet de l'orthographe, recueillie auprès d'une CPC de ma zone). Le seul espace d'expression de ceux qui sont critiques ne peut donc être que l'espace syndical ou l'espace médiatique. On a beau jeu ensuite de montrer cela du doigt...
Or, il y a beaucoup à redire sur les sciences de l'éducation telles qu'elles sont proposées en France aujourd'hui ,sur la maîtrise de la langue, par exemple, sujet sur lequel l'auteur de ce bouquin s'alarme lui-même, comme le montre un de ses commentaires sur le blog de Luc Cédelle, relatif à son livre ou sur la notion de compétence, problématique à de nombreux égards, notamment par rapport à la culture dans son ensemble, avec l'énigmatique et franco-français "pilier" 5, la culture humaniste.
C'est un ouvrage pirouette. Il commence par une critique qui se veut à charge des pédagogues, coupables d'insuffisamment se méfier de l'audience des "anti-pédagos", mais la critique est en fait un éloge.
Ensuite, tout le propos est de dire que les critiques des "anti-pédagos" ne reposent sur rien. ça, on peut en discuter, mais le problème, c'est que c'est là la seconde pirouette: la critique qui se veut étayée ne l'est pas. L'auteur dit vouloir répondre de manière sérieuse aux critiques, mais il adopte le ton et les postures qu'il condamne chez ses adversaires de débat.
Il y a des pages intéressantes, notamment sur le rapport aux élèves, mais sinon, c'est un livre oubliable, et qui laisse de côté un point qui me paraît crucial: en France, contrairement à d'autres pays (Belgique, Allemagne, Canada...), il n'y a pas de débat pédagogique au niveau universitaire parce que toute la recherche est tenue par une seule école, qui raconte parfois beaucoup de bêtises (cf mon anecdote au sujet de l'orthographe, recueillie auprès d'une CPC de ma zone). Le seul espace d'expression de ceux qui sont critiques ne peut donc être que l'espace syndical ou l'espace médiatique. On a beau jeu ensuite de montrer cela du doigt...
Or, il y a beaucoup à redire sur les sciences de l'éducation telles qu'elles sont proposées en France aujourd'hui ,sur la maîtrise de la langue, par exemple, sujet sur lequel l'auteur de ce bouquin s'alarme lui-même, comme le montre un de ses commentaires sur le blog de Luc Cédelle, relatif à son livre ou sur la notion de compétence, problématique à de nombreux égards, notamment par rapport à la culture dans son ensemble, avec l'énigmatique et franco-français "pilier" 5, la culture humaniste.
_________________
Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- IgniatiusGuide spirituel
Bon.
Tu confirmes l'impression que m'avait faite le monsieur : pas bcp de fond, mais bcp de certitudes.
Tu confirmes l'impression que m'avait faite le monsieur : pas bcp de fond, mais bcp de certitudes.
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum