- CeladonDemi-dieu
Un nouvel article de Bonaparte :
Extrait :
"Car en regardant de plus près sa réforme des rythmes scolaires plusieurs réalités apparaissent : le côté garderie "sociale" prend le pas sur celui de transmission des connaissances. Au fait, savez-vous pourquoi la semaine de quatre jours est appliquée dans beaucoup de communes depuis quinze ans ? Parce que cela fonctionnait et surtout les résultats des enfants aux évaluations (CE1, CM2 et d'entrée en 6ème) étaient bien meilleurs ! des rapports de l'IGEN le démontraient, d'où la généralisation du principe avec les décrets Darcos. Ceux-ci commettaient toutefois deux erreurs : ils ne touchaient pas aux vacances d'été et allégeaient la prise en charge des élèves en difficulté par les RASED (réseaux d'aide... souvent composés d'enseignants non-volontaires et non-qualifiés pour la tâche il est vrai). Mais au moins cela simplifiait les choses. Donc M.Peillon a décrété, avec l'aide des syndicats et des associations proches de son parti, que la semaine de quatre jours et demi c'était mieux. Mieux ? Pour éviter de voir trainer le mardi soir les mômes au pied de leur barre HLM dans certains quartiers ? pour décharger la clientèle électorale du PS de ses charges éducatives le mercredi ? Mais pour ce qui est de la transmission des savoirs, aucun intérêt."
La suite :
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/vincent-peillon-ou-comment-achever-139622
Extrait :
"Car en regardant de plus près sa réforme des rythmes scolaires plusieurs réalités apparaissent : le côté garderie "sociale" prend le pas sur celui de transmission des connaissances. Au fait, savez-vous pourquoi la semaine de quatre jours est appliquée dans beaucoup de communes depuis quinze ans ? Parce que cela fonctionnait et surtout les résultats des enfants aux évaluations (CE1, CM2 et d'entrée en 6ème) étaient bien meilleurs ! des rapports de l'IGEN le démontraient, d'où la généralisation du principe avec les décrets Darcos. Ceux-ci commettaient toutefois deux erreurs : ils ne touchaient pas aux vacances d'été et allégeaient la prise en charge des élèves en difficulté par les RASED (réseaux d'aide... souvent composés d'enseignants non-volontaires et non-qualifiés pour la tâche il est vrai). Mais au moins cela simplifiait les choses. Donc M.Peillon a décrété, avec l'aide des syndicats et des associations proches de son parti, que la semaine de quatre jours et demi c'était mieux. Mieux ? Pour éviter de voir trainer le mardi soir les mômes au pied de leur barre HLM dans certains quartiers ? pour décharger la clientèle électorale du PS de ses charges éducatives le mercredi ? Mais pour ce qui est de la transmission des savoirs, aucun intérêt."
La suite :
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/vincent-peillon-ou-comment-achever-139622
- CathEnchanteur
Avec la semaine de quatre jours (et donc 3 heures de cours en moins) les résultats aux évaluations étaient "bien meilleurs" ?
J'ai comme un doute....
Je suis pour le retour à la semaine de quatre jours et demi, la vraie, pas celle qui essaie de se mettre en place.
J'ai comme un doute....
Je suis pour le retour à la semaine de quatre jours et demi, la vraie, pas celle qui essaie de se mettre en place.
- philannDoyen
Je suis assez d'accord sur le fond...mais qu'est-ce que c'est mal écrit et lourdingue...
Dommage je l'aurais bien diffusé, mais là...non...
Dommage je l'aurais bien diffusé, mais là...non...
_________________
2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- ProvenceEnchanteur
Ça m'étonne aussi.Cath a écrit:Avec la semaine de quatre jours (et donc 3 heures de cours en moins) les résultats aux évaluations étaient "bien meilleurs" ?
J'ai comme un doute....
- doublecasquetteEnchanteur
Idem. Et je n'ai pas le souvenir qu'il y ait eu des comparaisons entre écoles...
- arguinNiveau 8
humhum: C'est pour le moins approximatif....:gratte:
"institutrices (le métier est féminisé à 95%) issues de la même génération dont l'autorité n'est plus reconnue (...) allégeaient la prise en charge des élèves en difficulté par les RASED (réseaux d'aide... souvent composés d'enseignants non-volontaires et non-qualifiés pour la tâche il est vrai)."
En 2010 Secteur public
Enseignants : 323 445 81,5 96,9
Part des femmes : 81,5 %
Part des professeurs des écoles : 96,9 %
Secteur privé sous contrat - Enseignants : 45 483 - Part des femmes : 91 % - Part des professeurs des écoles : 87 %
SOURCE: MEN - DEPP
>>> http://media.education.gouv.fr/file/etat20/35/7/EE_2010_structure_personnels_men_160357.pdf
Je suppose que ce qu'il affirme à propos des RASED (démantelés, faut il le rappeler) est circonscrit à certaines zones géographiques (ZEP, rural profond, départements déficitaires en enseignants, etc.), car ce n'est pas du tout ce que l'on constate à une large échelle. Ce sont des postes occupés par des enseignants spécialisés formés (maîtres E et G) à la difficulté scolaire et ils sont le plus souvent d'accès difficile au niveau du barème.
"institutrices (le métier est féminisé à 95%) issues de la même génération dont l'autorité n'est plus reconnue (...) allégeaient la prise en charge des élèves en difficulté par les RASED (réseaux d'aide... souvent composés d'enseignants non-volontaires et non-qualifiés pour la tâche il est vrai)."
En 2010 Secteur public
Enseignants : 323 445 81,5 96,9
Part des femmes : 81,5 %
Part des professeurs des écoles : 96,9 %
Secteur privé sous contrat - Enseignants : 45 483 - Part des femmes : 91 % - Part des professeurs des écoles : 87 %
SOURCE: MEN - DEPP
>>> http://media.education.gouv.fr/file/etat20/35/7/EE_2010_structure_personnels_men_160357.pdf
Je suppose que ce qu'il affirme à propos des RASED (démantelés, faut il le rappeler) est circonscrit à certaines zones géographiques (ZEP, rural profond, départements déficitaires en enseignants, etc.), car ce n'est pas du tout ce que l'on constate à une large échelle. Ce sont des postes occupés par des enseignants spécialisés formés (maîtres E et G) à la difficulté scolaire et ils sont le plus souvent d'accès difficile au niveau du barème.
- MarmadocNiveau 5
L'auteur doit parler de la semaine de 4 jours telle qu'elle existait avant la réforme Darcos. Par exemple, tout le département de la Creuse était à 4 jours bien avant cette réforme.Cath a écrit:Avec la semaine de quatre jours (et donc 3 heures de cours en moins) les résultats aux évaluations étaient "bien meilleurs" ?
J'ai comme un doute....
De mémoire, les élèves avaient autant d'heures de cours que les autres car (de mémoire) ils reprenaient quelques jours avant les autres fin aout, finissaient quelques jours plus tard en juillet et avaient quelques jours de vacances en moins.
A vérifier pour les détails, mais c’était l'idée.
- doublecasquetteEnchanteur
Dans mon rural à moi, les poste de RASED (qui restent) sont tous occupés par des enseignants spécialisés. Et quand ils partent à la retraite, on ferme leur poste derrière eux... Comme ça, pas de risque d'avoir du personnel non formé, n'est-ce pas ?arguin a écrit:humhum: C'est pour le moins approximatif....:gratte:
"institutrices (le métier est féminisé à 95%) issues de la même génération dont l'autorité n'est plus reconnue (...) allégeaient la prise en charge des élèves en difficulté par les RASED (réseaux d'aide... souvent composés d'enseignants non-volontaires et non-qualifiés pour la tâche il est vrai)."
En 2010 Secteur public
Enseignants : 323 445 81,5 96,9
Part des femmes : 81,5 %
Part des professeurs des écoles : 96,9 %
Secteur privé sous contrat - Enseignants : 45 483 - Part des femmes : 91 % - Part des professeurs des écoles : 87 %
SOURCE: MEN - DEPP
>>> http://media.education.gouv.fr/file/etat20/35/7/EE_2010_structure_personnels_men_160357.pdf
Je suppose que ce qu'il affirme à propos des RASED (démantelés, faut il le rappeler) est circonscrit à certaines zones géographiques (ZEP, rural profond, départements déficitaires en enseignants, etc.), car ce n'est pas du tout ce que l'on constate à une large échelle. Ce sont des postes occupés par des enseignants spécialisés formés (maîtres E et G) à la difficulté scolaire et ils sont le plus souvent d'accès difficile au niveau du barème.
- may68Expert
oui c'est ça , c'était l'organisation choisie par de nombreuses villes qui avaient supprimé le samedi matin et réduit un peu les vacances scolaires ( 10 jours au lieu de 15 pour les petites et reprise vers le 25 aout pour les grandes ) Les résultats des élèves n'en pâtissaient pas ! Tous ces débats autour des 4 jours ou 4 jours et demi détournent l'attention au détriment des vrais enjeux de la réforme !Marmadoc a écrit:L'auteur doit parler de la semaine de 4 jours telle qu'elle existait avant la réforme Darcos. Par exemple, tout le département de la Creuse était à 4 jours bien avant cette réforme.Cath a écrit:Avec la semaine de quatre jours (et donc 3 heures de cours en moins) les résultats aux évaluations étaient "bien meilleurs" ?
J'ai comme un doute....
De mémoire, les élèves avaient autant d'heures de cours que les autres car (de mémoire) ils reprenaient quelques jours avant les autres fin aout, finissaient quelques jours plus tard en juillet et avaient quelques jours de vacances en moins.
A vérifier pour les détails, mais c’était l'idée.
Rappelons qu'on veut faire croire qu'il s'agit d'un retour à ce qui se passait avant ce qui est FAUX (les élèves avant le passage à 4jours sous Darcos avaient 26h de classe /semaine , le nouveau décret sur les rythmes ne rend pas les 72h perdues mais les transforment en périscolaire )
- CathEnchanteur
Ah oui, effectivement, je n'avais pas pensé à ça, tu as sûrement raison.Marmadoc a écrit:L'auteur doit parler de la semaine de 4 jours telle qu'elle existait avant la réforme Darcos. Par exemple, tout le département de la Creuse était à 4 jours bien avant cette réforme.Cath a écrit:Avec la semaine de quatre jours (et donc 3 heures de cours en moins) les résultats aux évaluations étaient "bien meilleurs" ?
J'ai comme un doute....
De mémoire, les élèves avaient autant d'heures de cours que les autres car (de mémoire) ils reprenaient quelques jours avant les autres fin aout, finissaient quelques jours plus tard en juillet et avaient quelques jours de vacances en moins.
A vérifier pour les détails, mais c’était l'idée.
Mais pour autant, je ne crois pas qu'il y ait eu de "comparaison" faite entre les résultats...
- arguinNiveau 8
RAPPORT de L'IGEN de MAI 2002
ORGANISATION DU TEMPS SCOLAIRE DANS LE PREMIER DEGRÉ
LES EFFETS DE LA SEMAINE DE QUATRE JOURS
http://media.education.gouv.fr/file/05/3/6053.pdf
EXTRAITS
"Une étude sur les résultats scolaires : des effets non significatifs
Il s’agit d’une étude menée par le Direction de la programmation et du
développement (DPD), à partir de deux échantillons nationaux des évaluations
CE2 – 6e de septembre 1993, l’un composé d’élèves scolarisés en semaine de 4 jours
(durant au moins une année), l’autre composé d’élèves scolarisés 5 jours par
semaine (Les dossiers d’Éducation et Formations n° 37, mars 1994).
Les données ont été soumises à trois types d’analyse.
§ Analyse des données brutes
Au CE2, les différences de performances sont supérieures de 3 points sur 100, en
français et en mathématiques, en faveur des élèves scolarisés 4 jours par semaine.
En 6e, on observe une différence de plus de 5 points sur 100, dans les deux
disciplines, en faveur des élèves scolarisés 4 jours par semaine.
La comparaison a été affinée par l’étude de différentes sous -populations : âge des
élèves, catégories socioprofessionnelles des parents, écoles rurales/urbaines. Les
différences constatées varient en fonction de ces critères, mais restent globalement
en faveur des élèves scolarisés 4 jours par semaine.
§ Analyse dite « toutes choses égales par ailleurs »
Cette étude permet la prise en compte simultanée des caractéristiques individuelles
des élèves dans un modèle d’analyse de la variance, afin d’isoler la part explicative
de chacune de ces caractéristiques. On peut alors les « neutraliser », afin de faire
une comparaison des deux échantillons, toutes choses étant égales par rapport à
ces caractéristiques individuelles.
Selon cette analyse, les différences s’amenuisent :
un peu moins de 2 points sur 100 au CE2, en faveur des élèves scolarisés 4 jours
par semaine ;
3 points de différence en 6e, en faveur des élèves scolarisés 4 jours par semaine.
§ Analyse des résultats des mêmes élèves au CE2 et en 6e
Pour les élèves de 6e, on a construit un modèle plus complet, en incluant dans les
variables explicatives le score obtenu par les élèves à l’entrée en CE2. Ce modèle
permet de raisonner en termes de croissance des acquis des élèves de 6e sur trois
années scolaires.
Cette analyse montre un léger effet positif de la semaine de 4 jours, mais trop faible
pour être statistiquement significatif. Les auteurs concluent que « les progrès des
élèves sur les apprentissages fondamentaux, à niveau de départ équivalent et à
environnement social équivalent, ne sont donc pas beaucoup affectés par le choix du
rythme scolaire hebdomadaire. […]
On peut donc en conclure que, ni négatif ni
nettement positif, l’effet de cette organisation de la semaine scolaire (4jours) sur les
progrès des élèves en français et en mathématiques doit plutôt être considéré
comme neutre »."
ORGANISATION DU TEMPS SCOLAIRE DANS LE PREMIER DEGRÉ
LES EFFETS DE LA SEMAINE DE QUATRE JOURS
http://media.education.gouv.fr/file/05/3/6053.pdf
EXTRAITS
"Une étude sur les résultats scolaires : des effets non significatifs
Il s’agit d’une étude menée par le Direction de la programmation et du
développement (DPD), à partir de deux échantillons nationaux des évaluations
CE2 – 6e de septembre 1993, l’un composé d’élèves scolarisés en semaine de 4 jours
(durant au moins une année), l’autre composé d’élèves scolarisés 5 jours par
semaine (Les dossiers d’Éducation et Formations n° 37, mars 1994).
Les données ont été soumises à trois types d’analyse.
§ Analyse des données brutes
Au CE2, les différences de performances sont supérieures de 3 points sur 100, en
français et en mathématiques, en faveur des élèves scolarisés 4 jours par semaine.
En 6e, on observe une différence de plus de 5 points sur 100, dans les deux
disciplines, en faveur des élèves scolarisés 4 jours par semaine.
La comparaison a été affinée par l’étude de différentes sous -populations : âge des
élèves, catégories socioprofessionnelles des parents, écoles rurales/urbaines. Les
différences constatées varient en fonction de ces critères, mais restent globalement
en faveur des élèves scolarisés 4 jours par semaine.
§ Analyse dite « toutes choses égales par ailleurs »
Cette étude permet la prise en compte simultanée des caractéristiques individuelles
des élèves dans un modèle d’analyse de la variance, afin d’isoler la part explicative
de chacune de ces caractéristiques. On peut alors les « neutraliser », afin de faire
une comparaison des deux échantillons, toutes choses étant égales par rapport à
ces caractéristiques individuelles.
Selon cette analyse, les différences s’amenuisent :
un peu moins de 2 points sur 100 au CE2, en faveur des élèves scolarisés 4 jours
par semaine ;
3 points de différence en 6e, en faveur des élèves scolarisés 4 jours par semaine.
§ Analyse des résultats des mêmes élèves au CE2 et en 6e
Pour les élèves de 6e, on a construit un modèle plus complet, en incluant dans les
variables explicatives le score obtenu par les élèves à l’entrée en CE2. Ce modèle
permet de raisonner en termes de croissance des acquis des élèves de 6e sur trois
années scolaires.
Cette analyse montre un léger effet positif de la semaine de 4 jours, mais trop faible
pour être statistiquement significatif. Les auteurs concluent que « les progrès des
élèves sur les apprentissages fondamentaux, à niveau de départ équivalent et à
environnement social équivalent, ne sont donc pas beaucoup affectés par le choix du
rythme scolaire hebdomadaire. […]
On peut donc en conclure que, ni négatif ni
nettement positif, l’effet de cette organisation de la semaine scolaire (4jours) sur les
progrès des élèves en français et en mathématiques doit plutôt être considéré
comme neutre »."
- PabloPEExpert
C'est le cas de la Gironde depuis 20 ans et les résultats aux évaluations nationales ont toujours été supérieurs aux résultats nationauxCath a écrit:Ah oui, effectivement, je n'avais pas pensé à ça, tu as sûrement raison.Marmadoc a écrit:L'auteur doit parler de la semaine de 4 jours telle qu'elle existait avant la réforme Darcos. Par exemple, tout le département de la Creuse était à 4 jours bien avant cette réforme.Cath a écrit:Avec la semaine de quatre jours (et donc 3 heures de cours en moins) les résultats aux évaluations étaient "bien meilleurs" ?
J'ai comme un doute....
De mémoire, les élèves avaient autant d'heures de cours que les autres car (de mémoire) ils reprenaient quelques jours avant les autres fin aout, finissaient quelques jours plus tard en juillet et avaient quelques jours de vacances en moins.
A vérifier pour les détails, mais c’était l'idée.
Mais pour autant, je ne crois pas qu'il y ait eu de "comparaison" faite entre les résultats...
- PabloPEExpert
c'est exactement çamay68 a écrit:
oui c'est ça , c'était l'organisation choisie par de nombreuses villes qui avaient supprimé le samedi matin et réduit un peu les vacances scolaires ( 10 jours au lieu de 15 pour les petites et reprise vers le 25 aout pour les grandes ) Les résultats des élèves n'en pâtissaient pas ! Tous ces débats autour des 4 jours ou 4 jours et demi détournent l'attention au détriment des vrais enjeux de la réforme !
Rappelons qu'on veut faire croire qu'il s'agit d'un retour à ce qui se passait avant ce qui est FAUX (les élèves avant le passage à 4jours sous Darcos avaient 26h de classe /semaine , le nouveau décret sur les rythmes ne rend pas les 72h perdues mais les transforment en périscolaire )
- CelebornEsprit sacré
Le problème de comparer les académies entre elles est qu'elles ne sont pas "égales" par ailleurs, hors du fait qu'elles soient sur 4 jours ou 4 jours et demi. Que la Gironde ait de meilleurs résultats que l'académie de Créteil (pour prendre un exemple simple), je ne crois pas que ce soit dû à l'organisation de la semaine scolaire.PabloPE a écrit:
C'est le cas de la Gironde depuis 20 ans et les résultats aux évaluations nationales ont toujours été supérieurs aux résultats nationaux
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- may68Expert
non mais au moins on sait que les 4 jours ne sont pas la cause de la prétendue fatigue des enfants ou de la baisse du niveau comme on veut nous le faire croireCeleborn a écrit:Le problème de comparer les académies entre elles est qu'elles ne sont pas "égales" par ailleurs, hors du fait qu'elles soient sur 4 jours ou 4 jours et demi. Que la Gironde ait de meilleurs résultats que l'académie de Créteil (pour prendre un exemple simple), je ne crois pas que ce soit dû à l'organisation de la semaine scolaire.PabloPE a écrit:
C'est le cas de la Gironde depuis 20 ans et les résultats aux évaluations nationales ont toujours été supérieurs aux résultats nationaux
Pareil pour la Bretagne je crois 4 jours depuis 20 ans et des bons résultats voire un peu supérieurs à la moyenne il me semble .
- CelebornEsprit sacré
On est d'accord que ça marche dans les deux sens. Une fois encore, focaliser sur les rythmes scolaires, ça permet d'éviter de s'intéresser aux choses réellements signifiantes : les contenus (et les horaires pour les faire passer), les méthodes, le recrutement, la formation, la taille des classes...may68 a écrit:
non mais au moins on sait que les 4 jours ne sont pas la cause de la prétendue fatigue des enfants ou de la baisse du niveau comme on veut nous le faire croire
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- may68Expert
on est bien d'accord mais ce décret fait sauter un verrou : derrière tout ça se pointe la territorialisation et on nous endort en faisant croire à la nocivité des 4 jours pour faire passer la pilule ! Depuis des décenies les familles sont organisées avec le mercredi sans école et on a quand même pas produit des générations d'ânes fatigués ?!Celeborn a écrit:On est d'accord que ça marche dans les deux sens. Une fois encore, focaliser sur les rythmes scolaires, ça permet d'éviter de s'intéresser aux choses réellements signifiantes : les contenus (et les horaires pour les faire passer), les méthodes, le recrutement, la formation, la taille des classes...may68 a écrit:
non mais au moins on sait que les 4 jours ne sont pas la cause de la prétendue fatigue des enfants ou de la baisse du niveau comme on veut nous le faire croire
- arguinNiveau 8
"Si la réforme se résumait à un simple retour à 4 jours et demi, cela serait-il suffisant pour la
réussite de tous, pour remonter presque par magie dans les classements de PISA et améliorer
de 4 ou 5 points les résultats aux évaluations ? :Descartes:
Si on compare les résultats des élèves dans quelques départements à 4 jours et dans
quelques départements à 4,5 jours de classe *, on ne constate pas d'effet « rythme ».
Le taux de réussite aux évaluations nationales en 2006 en CE2 en français variait de 69,9% à
78,8% dans les départements à 4 jours et de 67,7 à 73,3% dans les départements à 4,5 jours
alors que la moyenne nationale était de 70,7%
En mathématiques, de 68,2% à 73,8% dans ceux à 4 jours et de 65,6% à 72,4% dans ceux
à 4,5 jours, la moyenne nationale étant à 69,9%."
* Liste des départements : Haute Corse, Alpes de Hautes Provences, Hautes
Alpes, Bouches du Rhône, Eure, Ile et Vilaine, Indre, Landes, Loiret, Meurthe et
Moselle, Pyrénées Atlantiques, Savoie, Haute Savoie, Paris, Vaucluse.
SOURCE : http://snuipp.fr/IMG/pdf/4P_Rythmes_Format_A4.pdf
réussite de tous, pour remonter presque par magie dans les classements de PISA et améliorer
de 4 ou 5 points les résultats aux évaluations ? :Descartes:
Si on compare les résultats des élèves dans quelques départements à 4 jours et dans
quelques départements à 4,5 jours de classe *, on ne constate pas d'effet « rythme ».
Le taux de réussite aux évaluations nationales en 2006 en CE2 en français variait de 69,9% à
78,8% dans les départements à 4 jours et de 67,7 à 73,3% dans les départements à 4,5 jours
alors que la moyenne nationale était de 70,7%
En mathématiques, de 68,2% à 73,8% dans ceux à 4 jours et de 65,6% à 72,4% dans ceux
à 4,5 jours, la moyenne nationale étant à 69,9%."
* Liste des départements : Haute Corse, Alpes de Hautes Provences, Hautes
Alpes, Bouches du Rhône, Eure, Ile et Vilaine, Indre, Landes, Loiret, Meurthe et
Moselle, Pyrénées Atlantiques, Savoie, Haute Savoie, Paris, Vaucluse.
SOURCE : http://snuipp.fr/IMG/pdf/4P_Rythmes_Format_A4.pdf
- doublecasquetteEnchanteur
:aat: :aat:Celeborn a écrit:On est d'accord que ça marche dans les deux sens. Une fois encore, focaliser sur les rythmes scolaires, ça permet d'éviter de s'intéresser aux choses réellements signifiantes : les contenus (et les horaires pour les faire passer), les méthodes, le recrutement, la formation, la taille des classes...may68 a écrit:
non mais au moins on sait que les 4 jours ne sont pas la cause de la prétendue fatigue des enfants ou de la baisse du niveau comme on veut nous le faire croire
- PabloPEExpert
c'est évident.... mais se baser sur les résultats de Créteil (entre autres) au bout de 4 ans de changement de rythme pour rejeter en bloc la semaine de 4 jours est tout aussi bancal...Celeborn a écrit:Le problème de comparer les académies entre elles est qu'elles ne sont pas "égales" par ailleurs, hors du fait qu'elles soient sur 4 jours ou 4 jours et demi. Que la Gironde ait de meilleurs résultats que l'académie de Créteil (pour prendre un exemple simple), je ne crois pas que ce soit dû à l'organisation de la semaine scolaire.PabloPE a écrit:
C'est le cas de la Gironde depuis 20 ans et les résultats aux évaluations nationales ont toujours été supérieurs aux résultats nationaux
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